Ouvrir un espace d'information et de veille stratégique en Afrique sur les télécommunications et les TICs. Promouvoir les échanges entre les acteurs qui s’intéressent à la convergence, le droit, l’économie, la veille concurrentielle, les réseaux, la stratégie des opérateurs et l'intelligence économique en télécommunications et TIC. Echanger et s'informer pour suivre l'évolution des communications électroniques qui sans cesse subissent la vitesse du changement.

28 février 2007

Télécentres : les exploitants proposent des solutions de sortie de crise




Les exploitants des télécentres et télé services ont posé lors d'un séminaire les problèmes qui handicapent leur travail. Ils considèrent que, la nouvelle politique de la Sonatel, qui fait la promotion de ses boutiques, de nouveaux produits comme Seddo et Izi, ajoutée à la prolifération de téléphones portables, met leur gagne-pain en danger de disparition. Les exploitants des télécentres et téléservices ne veulent plus faire de la figuration. Ils proposent un ensemble de solutions pour de meilleures conditions de travail.

Créés depuis 1992, les télécentres qui sont au nombre de 18 500 pour 24 000 lignes de téléphone ont créé 30 000 emplois, et représentent 33% du chiffre d'affaires de la Sonatel, soit plus de 50 milliards de francs Cfa par année. Les télécentres participent à 7,5 milliards de Cfa à la Tva payée par la Sonatel à l'Etat du Sénégal.

Pour le développement du service universel et les télécentres, l'Union nationale des télécentres et téleservices du Sénégal (Unetts) propose un réaménagement législatif rapide du Code des télécommunications, qui renforcerait les pouvoirs réglementaires et régulateurs de la direction générale de l'Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp), mais surtout de son conseil de régulation, qui doit être indépendant. Elle propose aussi un cadre réglementaire régissant l'exploitation des télécentres au Sénégal, le renforcement des capacités de l'Agence de l'Informatique de l'Etat, la création urgente d'un comité de suivi de la libéralisation du secteur des télécommunications au Sénégal.

Source : http://www.demarches-administratives.gouv.sn/ressource.php?id_esp=1&th=&ss_th=&id_actu=691

Le Maroc impose la portabilité des numéros de téléphone


La mise en place au Maroc de la portabilité des numéros de téléphone portables annoncée pour janvier sera suivie de celle des numéros du fixe en mars 2007.

La portabilité des numéros au Maroc est entrain d'être mise en place. (JPEG) A l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), on affirme que « le lancement commercial de cette prestation par les opérateurs de téléphonie au Maroc est prévu pour mars prochain » . Cette prestation aura pris du retard pour le mobile. L’ANRT, à travers sa décision n°10/06 du 4 octobre 2006, a fixé les dates et les orientations pour la mise en œuvre de la portabilité des numéros de mobile et de fixe, respectivement en janvier et mars 2007. Le retard pris est dû, toujours selon l’Agence, à des « difficultés techniques rencontrées par les opérateurs pour la portabilité des numéros mobiles dans les délais fixés par la décision ».

C’est la raison pour laquelle un délai supplémentaire leur a été accordé. Plusieurs essais ont été effectués ce mois-ci. A l’Agence, on affirme qu’ils ont été concluants et que les opérateurs de téléphonie fixe au Maroc seront donc prêts fin mars. En clair, la portabilité des numéros est la possibilité pour tout client d’utiliser le même numéro téléphonique, fixe ou mobile, qu’il s’agisse d’un abonnement postpayé ou prépayé (utilisant une carte prépayée), et ce, indépendamment de l’opérateur auprès duquel il est abonné. De ce fait, les clients d’un opérateur peuvent conserver leurs numéros téléphoniques, même s’ils choisissent de s’abonner auprès d’un autre.
Dès mars donc, les clients de l’un ou l’autre opérateur pourront basculer vers celui de leur choix en gardant le même numéro. La donnée est de taille. Wana a même préféré « retarder le lancement de la téléphonie destinée aux entreprises pour coïncider avec la mise en œuvre de la portabilité » au Maroc, affirmait Karim Zaz, son président - directeur général lors d’un point de presse. Les entreprises du secteur, conscientes de cette importance, ont déjà établi des business plans post-portabilité. Aucune n’en dévoile pour l’heure le contenu. Cette initiative entraînera-t-elle une baisse des prix ? A l’ANRT, on affirme qu’« au vu des expériences internationales, il est reconnu, dans la plupart des pays qui l’ont déjà introduite, que la portabilité des numéros a un impact positif sur la concurrence, qui se traduit généralement par une baisse des prix et une amélioration de la qualité de service au grand bénéfice du consommateur ».

Source : http://www.algerie-dz.com/article8466.html

Skype souhaite s'inviter sur tous les téléphones portables



Selon News.Com, Skype, le spécialiste de la téléphonie sur IP, vient de saisir le régulateur américain des télécommunications, FCC (Federal Communications Commission), pour exiger des opérateurs mobiles qu'ils cessent de contrôler le type d'appareil ou de logiciel pouvant se connecter à son réseau de voix sur Internet.

La société souhaite en effet que les mobinautes puissent avoir accès à ses services depuis leur mobile. Mais un grand nombre d'opérateurs, inquiet de la baisse du nombre de ses télécommunications que cette pratique pourrait engendrer, bride les téléphones et empêche ainsi toute utilisation de la VoIP, sauf combiné dédié.

Pour remédier à cette situation, Skype s'appuie sur une règle établie en 1968 pour pallier le monopole imposé par AT&T, qui fournissait téléphones et dispositifs de connexion, et qui attaquait régulièrement les sociétés proposant des produits équivalents. La règlementation, baptisée Carterfone, autorisait donc les Américains à se connecter au réseau depuis n'importe quel combiné, tant que cette connexion n'endommageait pas le réseau fixe. Récemment, ce règlement a été étendu à d'autres réseaux de communications tels que le câble et la technologie DSL.

C'est pourquoi Skype souhaite que la réglementation Carterfone s'applique également au secteur des mobiles. Un vœu que rejettent évidemment les opérateurs représentés par l'organisation de l'industrie de la téléphonie mobile, la CTIA.

La voix sur IP devrait cependant ne pas tarder à s'installer dans les téléphones portables, Outre-Atlantique. En effet, il est déjà possible pour les possesseurs de combinés fonctionnant sous Windows Mobile de télécharger le logiciel Skype et de passer outre les interdictions imposées par les opérateurs. A suivre...

Source : Atelier groupe BNP Paribas – 27/02/2007

Télécommunications : LA RÉGULATION DANS LES PAS DE L'INTÉGRATION



La 4è édition de l'assemblée générale ordinaire de l'Assemblée des régulateurs de télécommunications de l'Afrique de l'ouest (ARTAO) se tient depuis hier à l'hôtel Salam.

L'ouverture des travaux était présidée par le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies, Gaoussou Drabo. C'était en présence du président de l'ARTAO, le Sénégalais Abdoulaye Sackho, du directeur général du Comité de régulation et des télécommunications (CRT) du Mali, Modibo Camara, et des participants venus des 14 pays membres de l'organisation.

La nomination d'un nouveau secrétaire général, l'adoption de procédures administratives et financières et l'adoption du budget de l'exercice 2007, tels sont les points inscrits à l'ordre du jour de cette assemblée générale qui regroupera durant deux jours les participants venus des pays membres de l'organisation sous-régionale.

S'adressant aux participants, le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies Gaoussou Drabo a insisté sur l'importance du secteur des télécommunications avant de rappeler "la très haute priorité que nos États accordent aux technologies de l'information et de la communication (TIC) comme vecteur de développement". Au Mali, a-t-il ajouté, la création d'un ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies reflète la volonté politique de promouvoir fortement un secteur hautement stratégique. "Nous ne doutons pas que l'ARTAO, conformément à ses objectifs statutaires, continuera à oeuvrer pour la généralisation des meilleures pratiques dans l'espace ouest-africain des TIC, à demeurer une véritable force de propositions pour le développement des infrastructures et des services de communication électronique", a-t-il souhaité.

Quant au président de l'ARTAO, il rappellera que l'organisation a été portée sur les fonds baptismaux en novembre 2002 à Ouagadougou sous l'impulsion de la CEDEAO. Avec principalement comme objectif de contribuer à l'intégration des économies et des marchés dans l'espace CEDEAO et au développement du secteur des télécommunications et des TIC.

Avec ses 14 structures membres, l'assemblée, selon son président, a atteint la maturité pour répondre à toutes les attentes et aspirations de ses membres. A ce sujet, Abdoulaye Sackho a rappelé qu'en janvier dernier à Ouagadougou, les chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO ont adopté les décisions relatives à l'harmonisation des politiques et cadres réglementaires des télécommunications dans l'espace CEDEAO/UEMOA.

Il s'agit essentiellement, a-t-il expliqué, de formaliser le lien institutionnel entre l'ARTAO et la CEDEAO, et de passer à la phase suivante du projet d'harmonisation des politiques et cadres réglementaires c'est-à-dire la transposition de toutes les décisions dans les textes de l'organisation et leur mise en application.

Le président de l'ARTAO a, en outre, mis l'accent sur les efforts consentis pour améliorer les méthodes de travail et la transparence des règles de gestion financière et comptable. C'est ainsi qu'en application des décisions du comité exécutif, un cabinet d'expertise comptable a été recruté. Il était chargé d'effectuer une description générale de l'ARTAO, de formaliser la gestion budgétaire, comptable et analytique, d'élaborer un manuel de procédures comptables, administratives et financières mais surtout de former et d'accompagner le personnel dans l'application du manuel de procédures.

Au moment où chaque région de l'Afrique dispose d'un cadre sous-régional de concertation, Abdoulaye Sackho a invité les participants à réfléchir et à faire des propositions pour le projet de création de l'association des régulateurs africains de télécommunications.

Le directeur général du CRT, Modibo Camara, a, lui, souhaité qu'à l'issue des travaux, chaque participant rentre chez lui avec la conviction d'avoir contribué au renforcement de l'ARTAO pour un développement harmonieux des télécommunications en Afrique de l'ouest.

Source :http://www.essor.gov.ml/sem/cgi-bin/view_article.pl?id=14827

24 février 2007

Téléphonie mobile en Afrique : Les mobiles de la santé




Le “3GSM World Congress” de Barcelone, a été l’occasion de prendre des décisions concrètes pour participer activement à la lutte contre le virus du sida en Afrique, profitant de l’ascension fulgurante des réseaux de téléphonie mobile. Véritable prise de conscience du gouvernement américain ou opportunité de développement pour Motorola d’envahir le continent africain ?

Actuellement, 60 % des Africains vivent dans une zone couverte par le téléphone mobile. Cette couverture devrait atteindre les 85 % d’ici 2010, d’après la GSM association. Compte tenu de cet état de fait, le téléphone mobile s’est imposé comme la technologie la plus appropriée, pour remonter de l’information en temps réel, afin de mieux suivre la progression de la maladie et agir de façon ciblée. “La propagation phénoménale des réseaux de téléphonie mobile dans les pays en développement a créé une opportunité unique de changer significativement la manière dont les pays peuvent affronter les problèmes de santé”, a ainsi indiqué Howard Zucker, sous-directeur général de l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Ce projet nommé “Phones for Health” a été doté de 10 millions de dollars, et permettra au personnel de santé sur le terrain, de se servir d’un combiné Motorola standard équipé d’une application téléchargeable afin d’entrer des données sur la santé. Une fois entrées, ces données sont transférées dans une base de données centrale.
Si le GPRS (service de transmission de données) n’est pas disponible, le logiciel peut se servir d’une voie de transmission SMS. Les données sont alors structurées et analysées par le système et sont immédiatement disponibles pour les autorités de la santé à différents niveaux sur Internet. Le système supporte aussi les alertes SMS et d’autres outils de communication pour le personnel sur le terrain.

La transmission des données par les réseaux de téléphonie devrait permettre une meilleure circulation des informations, et, idéalement, la résolution de certains problèmes. Les personnels de santé seront aussi en mesure d’utiliser le système pour commander des médicaments, envoyer des alertes, télécharger des directives de traitement et du matériel de formation.
“Les gens qui vivent avec le VIH dans les pays en développement méritent des traitements et des soins de haute qualité, et ce partenariat innovateur garantira aux personnels de santé et aux gestionnaires de programmes la réception ponctuelle et pertinente d’information quand ils en ont besoin, même quand ils soignent des patients dans les régions les plus reculées”, a rapporté l’ambassadeur Mark Dybul, coordonnateur des USA pour le sida dans le monde. Cette nouvelle bataille s’érige sur l’expérience réussie des partenaires au Rwanda dans le déploiement d’un système mis sur pied par Voxiva appelé TRACnet.

Fonctionnant en étroite collaboration avec le gouvernement du Rwanda et PEPFAR, le système a été utilisé au cours des deux dernières années pour gérer le programme national du VIH/SIDA du Rwanda. “Avec TRACnet, nous avons un outil puissant et fournir des soins aux patients rwandais affectés par le VIH et le SIDA. Les personnels de santé utilisent un dispositif aussi simple qu’un mobile, même là où il n’y a pas d’électricité, afin de faire leurs rapports sur le nombre de patients en traitement, la quantité de médicaments en stock et les informations clefs dont nous avons besoin”, a expliqué la Dr Agnes Binagwaho, secrétaire exécutive au National AIDS Control Commission du Rwanda.
Le sud-africain MTN est le premier opérateur à s’être rallié à ce programme. Sur le long terme, l’objectif est que le projet “Phones-for-Health” soit étendu sur toute l’Afrique puis l’Asie pour régler le problème des maladies infectieuses, incluant la malaria et la tuberculose, ont déclaré les différents participants lors du 3GSM de Barcelone. Les partenaires de “Phones for Health”, sont le fonds de développement de la GSMPresident’s Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR), les “AccentureDevelopment Partnerships”, Motorola, MTN et Voxivas. Ces derniers travailleront en collaboration avec les ministres de la Santé et les organisations mondiales de santé.
En attendant le plaisir de notre prochain échange, bons succès dans ce nouveau monde !
Association,l’US

source : http://www.lexpress.mu/display_article_sup.php?news_id=81205

19 février 2007


SENEGAL : Télé centres / 5O milliards de chiffre d’affaires

Aujourd’hui, au Sénégal, les 18500 télécentres comptent 25000 lignes téléphoniques et ont créé 30000 emplois et génèrent 50 milliards de recettes, soit 33 % du chiffre d’affaires de la Sonatel.

Cette information a été livrée lors d’une rencontre organisée par l’union nationale des exploitants de télécentres et téléservices du Sénégal (Unets) qui s’est tenue à Mbour, sur le thème central “ les télécommunications au Sénégal : de la fracture à la révolution du numérique par les télécentres ”.

Cette réunion a été une occasion pour l’Unets de se pencher sur l’avenir face aux défis. Plusieurs communications ont été présentées par des spécialistes notamment le professeur Abdoulaye Sakho, président du Conseil de régulation de l’Artp, Amadou Top du Fonds de solidarité numérique (Fsn), les présidents des associations consuméristes, le représentant de la Sonatel, etc.

Recevant ses invités, le président de l’Unets, Bassirou Cissé, s’est félicité de cette retrouvaille avant d’ajouter que “ cette réunion permet de réfléchir sur l’avenir des gérants qui sont les ambassadeurs des Ntics au niveau des zones les plus reculées ”. Selon lui, depuis le lancement en 1992, aujourd’hui, 25 000 lignes sont en service avec 30000 emplois et 50 milliards de recettes, soit 33 % du chiffre d’affaires de la Sonatel. L’Unets, selon son président, souhaite un réaménagement législatif du code des télécommunications. M.Cissé pense qu’il est nécessaire de créer un comité de suivi pour la libéralisation des télécommunications.

Intervenant à son tour, le Pr Sakho du Conseil de régulation a dit que l’Artp doit jouer le rôle de gendarme d’où la nécessité de corriger les déséquilibres. “ Quant on promet la qualité, on doit respecter sa parole ”, souligne le Pr Sakho qui s’exprimait sur les sanctions contre l’opérateur.

Moustapha Diop, représentant le directeur général de la Sonatel, a reconnu que le renforcement des capacités est incontournable face à l’évolution rapide des télécommunications. Il faut travailler sur de nouvelles pistes pour réduire la fracture numérique. Il a redit l’engagement de sa société d’appuyer l’Unets.

l’expert du Fsn, Amadou Top, dans une brillante intervention a expliqué le fonctionnement de cette institution internationale avec les différentes étapes depuis sa mise en place.

“ Le fonds, a-t-il rappelé, est une proposition de l’Union africaine et du Nepad, soutenu par le sommet mondial des villes et pouvoirs locaux, le congrès de Paris en mai 2004 et l’association internationale des maires francophones. Selon lui, le fonds promet la coopération sud-sud mieux adaptée aux besoins réels et aux réalités locales et plus respectueuse de la diversité culturelle et des contenus locaux.

Les différentes interventions de Mme Fatima Sèye Sylla, Me Massokhna Kane, Momar Ndao, Jean Pierre Dieng, Assane Dièye de l’Adie, Abdoulaye Cissé de l’Iut à Genève, ont permis d’apporter des éclaircissements sur la réduction de la fracture numérique.

Plusieurs propositions ont été faites et versées au rapport final qui sera soumis aux responsables et autorités.

http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=21891

07 février 2007

Opérateurs mobiles : accord sur la protection des enfants


Plusieurs grands opérateurs européens de téléphonie mobile se sont rassemblés pour essayer d'harmoniser les mesures de protection des jeunes utilisateurs de leurs réseaux téléphoniques contre la pédophilie, le harcèlement, la pornographie et la violence.
Les sociétés Deutsche Telekom, Vodafone, Orange et Telecom Italia ainsi que d'autres offriront leur aide pour contrôler l'accès à ce type de messages, financer des campagnes de sensibilisation et coopérer avec les autorités pour lutter contre l'utilisation illicite de leurs réseaux.Une première au niveau européen " Cet accord constitue une avancée importante pour la protection des enfants ", a déclaré Viviane Reding, la commissaire chargée de la société de l'information pour l'Europe, sous l'égide de laquelle l'accord avec les opérateurs a été conclu. Les 23 signataires, qui incluent autant des opérateurs, des fournisseurs de contenu que des organisations de protection de la jeunesse, doivent maintenant élaborer un code de bonne conduite avant février 2008.
La Commission estime à juste titre que l'autorégulation est plus efficace que des législations contraignantes, qui sont plus lentes à implémenter dans un environnement technologique qui change constamment. En Italie, en Allemagne et en Pologne, plus de 90% des adolescents utilisent des téléphones portables, et comme vous pouvez le lire ici, 51,7 millions de Français ont un téléphone portable. Selon une étude britannique, 14% des enfants du Royaume-Uni auraient été victimes de harcèlement téléphonique et 10% d'entre eux les destinataires d'images déplaisantes. Une initiative qui devrait donc rassurer les parents comme les enfants, d'autant plus que les membres signataires l'ont été volontairement et seront d'autant plus enclins à mettre en oeuvre les mesures prises lors de la concertation.

ARCEP : 51,7 millions de français ont un téléphone portable


Selon l' Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes, au 31 décembre 2006, la France comptait près de 51,7 millions de clients à la téléphonie mobile.
Ceux qui ne possèdent pas de téléphone portable vont vraiment commencer à se faire rare en France si l'on en juge par les derniers chiffres fournis par l' ARCEP dans le cadre de son tableau de bord trimestriel de suivi des indicateurs relatifs aux opérateurs de réseau mobile et MVNO (opérateur mobile virtuel).Levez la main si vous n'en avez pas. Ainsi, au 31 décembre 2006, la France comptait très exactement 51 692 900 utilisateurs d'un service mobile fourni par un opérateur contre 48,06 millions un an auparavant, soit une augmentation de +7,6% et +3,8% par rapport à septembre 2006 (1,874 millions de clients supplémentaires). Le taux de pénétration c'est-à-dire le rapport entre le nombre total de clients et le nombre de la population*, s'élevait lui à 81,8% contre 76,1% en 2005.
Sur ces 51,7 millions de clients, 65% disposaient d'un service faisant l'objet d'une facturation récurrente type forfait (+3,3% par rapport à septembre 2006) et donc 35% s'étaient tournés vers les offres pré-payées (+4,7%), ces derniers étant par ailleurs moins fidèles (taux de résiliation plus élevé). En outre, concernant les MVNO, leur part de marché atteignait 2,79% à la fin 2006 (1,392 millions de clients) contre 1,99% trois mois auparavant et 0,6% il y a un an. Le multimédia connaît un regain de forme
Si l'envoi de SMS reste toujours aussi prisé avec une moyenne de 28,9 messages mensuels par client, le lucratif multimédia avec l'Internet mobile ou les MMS, a séduit 15 millions de clients dont 1,78 million entre septembre et décembre alors que ce nombre ne cessait de diminuer depuis le début de l'année 2006.

Noos Numericable : les déçus du câble portent plainte


Confrontés à de nombreux problèmes administratifs et techniques les empêchant de jouir pleinement de leur accès à l' Internet, la télévision ou la téléphonie, plusieurs abonnés bretons du câblo-opérateur Numericable se sont regroupés afin de faire entendre leur voix, au sein d'un collectif qui compte tenu de l'ampleur géographique du problème, s'est très vite transformé en une association nationale.La procédure judiciaire est lancée. Malgré ce lobbying avec en point d'orgue une manifestation organisée le 24 janvier dernier devant les locaux rennais de Numericable, Les Déçus du Câble n'ont pas eu le sentiment d'avoir trouvé une oreille attentive auprès de leur FAI.
L'association passe donc à l'étape supérieure et son président, Marcel Lacour, vient d'indiquer à nos confrères d' Ariase qu'une plainte avait été déposée à l'encontre du fournisseur d'accès Numericable pour sa gestion du haut-débit et des services de TV de centaines d'abonnés, principalement situés dans la ville de Vitré en Ille-et-Vilaine. Le motif précis de la plainte est quant à lui sans équivoque : " Publicité mensongère, tromperie, abus de faiblesse. "

Télécommunications : baisse du coût, hausse de qualité !


Il est très probable que la clientèle bénéficie cette année d'un double avantage dans les services de télécommunications : une baisse considérable des frais et une meilleure qualité des services offerts. Les sociétés opérant dans les services des télécommunications, telles Viettel Mobile, HT Mobile, S-Fone, VinaPhone, MobiFone, se sont engagées à ce que le prix des services continuera de baisser en 2007. Le marché entrera dans une nouvelle phase où la concurrence s'annonce plus acharnée, les clients bénéficiant en conséquence de meilleures performances et de frais de plus en plus modiques, selon les analystes.
Pour devenir plus compétitive, Viettel Mobile a lancé en mi-janvier dernier un nouveau service prépayé baptisé Tomato. Son meilleur argument est qu'il ne comporte aucune durée de validité des recharges, à condition que le compte de la clientèle ne soit pas épuisé. La tarification de l'appel, hors réseau ou non, est unique, à 2.890 dôngs la minute et à 350 dôngs le message.
En fait, ce produit de Viettel se base sur le service Forever de son concurrent S-Fone qui, de son côté ne cesse de l'optimiser pour attirer plus de clientèle. Il a proposé depuis peu le service Smile, qui offre entre 00h00 et 16h00 à ses clients 60 minutes d'appel gratuit au sein de son réseau et une réduction de 50% du coût de l'appel hors réseau. Une stratégie qui semble porter ses fruits car, fin 2006, S-Fone comptait 1,5 million d'abonnés.
HT-Mobile, le petit dernier du marché qui a vu le jour en janvier dernier, n'a pas manqué de lancer son service prépayé B-Smart, offrant à ses abonnés l'envoi gratuit et illimité de messages sur son réseau, ainsi que la gratuité des appels les samedis et dimanche, sans limitation de durée... Une tactique commerciale visant à atteindre le million d'abonnés dès sa première année d'existence.
En d'autres termes, la concurrence est acharnée, y compris, cette fois, dans la fourniture d'accès Internet en ADSL entre EVN Telecom, Viettel, VNPT et FPT. Ces opérateurs lancent simultanément d'importantes réductions des frais d'installation comme d'utilisation, sans omettre de fournir de multiples services complémentaires de haute qualité.
Et des services qui s'améliorent... La qualité des services constitue désormais le but essentiel des fournisseurs de services de télécommunications, qui souhaitent bénéficier de la confiance de la clientèle. VinaPhone a promis d'assurer le fonctionnement du réseau pendant le Têt afin d'éviter toute éventuelle saturation, son réseau n'utilisant actuellement que 70% de sa capacité totale, selon ses responsables. VinaPhone envisage d'installer cette année plus de 3.000 émetteurs-récepteurs dans l'ensemble du pays pour devenir ainsi le plus grand réseau national en terme de couverture.
MobiFone, de son côté, vient de lancer 15 nouvelles stations relais dans les provinces de Bên Tre et Tiên Giang du delta du Mékong, portant leur nombre à 3.100 dans le pays.
Viettel Moble a mis en service 11 nouveaux centraux qui lui permettent de servir 10 millions d'abonnés. Il serait en mesure également de quadrupler ses capacités de transmission pour son service de messagerie, qui actuellement assure 9.000 messages par seconde. Ce fournisseur va s'attacher à améliorer les performances de son réseau dans les zones touristiques susceptibles de connaître une augmentation de fréquentation lors du Têt.

06 février 2007

L'ARTP ne peut sanctionner en réalité SONATEL d'aprés son ancien DG !


Malick Guèye DG de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) : « L’ART est totalement indépendante »
vendredi 18 février 2005

L’ART doit jouer un rôle fondamental dans l’application de la nouvelle Lettre de politique sectorielle. Sur sa mission de régulation, sur les changements qui doivent s’opérer pour une meilleure régulation et sur l’octroi d’une troisième licence, le Dg de l’ART apporte quelques éclairages. Entretien.

En quoi consiste la tâche de régulation qui incombe à l’ART ?

Nous sommes chargés principalement, de veiller au respect de la loi du pays en matière de télécommunications : c’est le code des télécommunications. C’est cela notre mission fondamentale. Et il va de soi que, dans un environnement où il y a de la concurrence, nous sommes chargés de veiller à ce que le code soit respecté.
Le régulateur est indispensable dans une activité économique aussi importante que le secteur des télécommunications, en particulier dans un environnement libéralisé.

La régulation est-elle en panne ?

La régulation n’est pas du tout en panne, elle fonctionne. Et il y a beaucoup de sujets sur lesquels nous travaillons. Sur le plan de l’élaboration des textes par exemple, des décrets et des décisions, l’ensemble des textes ont été déjà été élaborés et transmis. Certains ont même été déjà signés.
Tous les acteurs convergent aujourd’hui vers l’ART chaque fois qu’il y a une décision qu’il faut prendre. Nous nous penchons sur les problèmes de qualité de service, des télécentres, sur les problèmes des consommateurs. Nous administrons et gérons le plan national des fréquences. Nous gérons l’attribution des numéros et nous traitons les litiges qui peuvent se passer dans le secteur.

Pourquoi jusqu’à présent l’ART n’a pas eu à prononcer des sanctions ?

Il faut savoir que ce n’est pas parce qu’on prend beaucoup de sanctions qu’on régule bien, ce n’est pas un indicateur de performances. Nous sommes animés par un esprit de dialogue, de concertation, de régulation apaisée. Si la régulation doit se transformer en une chasse aux sorcières avec un gendarme qui passe tout son temps à taper sur les acteurs, cela ne sert à rien. Il est préférable d’arriver, par la pédagogie, par le dialogue, à faire comprendre aux différents acteurs qu’ils ont intérêt à se conformer à un certain nombre de règles dans leurs intérêts et dans l’intérêt général. Il faut aussi souligner que, quelque part, ce n’est pas parce que nous ne voulons pas sanctionner mais parce que nous ne le pouvons pas. L’Etat n’a pas été assez rigoureux dans les cahiers des charges précédents.

Qu’est ce que l’ART fait dans l’amélioration de la qualité de service ?

Pour la qualité de service, nous avons régulièrement interpellé les opérateurs pour qu’ils puissent apporter une meilleure qualité de service aux clients. Malheureusement nous ne pouvons appliquer des sanctions que lorsqu’elles sont prévues dans les cahiers des charges des opérateurs. Au moment où l’Etat signait ces cahiers des charges avec les deux opérateurs sur place, il n’avait pas prévu à l’époque, de fixer les objectifs précis et les sanctions qui allaient avec, si les opérateurs ne respectaient pas ces critères de qualité
. C’est pourquoi nous avons saisi le gouvernement pour lui dire que, sur ce problème de qualité de service, il est extrêmement important de pouvoir rapidement corriger ce déficit-là pour que les opérateurs aient des contraintes fortes en matière de qualité de service. Et qu’il y ait aussi des sanctions qui soient prévues et que l’ART appliquera à partir du moment où, contractuellement, c’est prévu.

Avec le renforcement des compétences de l’ART quel sera son nouveau visage ?

Il n’y aura pas de renforcement spécifique au niveau légal et réglementaire. Ce que l’Etat a voulu dire c’est que l’ART est une structure jeune qui est arrivée en 2002. L’Etat a voulu confirmer sa volonté de faire de l’ART une structure de régulation forte et lui donner les moyens de continuer de travailler dans son secteur. Cette lettre de politique sectorielle aurait dû être disponible avant même la fin du monopôle de la Sonatel. Je pense que c’était normal, de la part de l’Etat, de rappeler, dans cette lettre, sa volonté de renforcer la structure chargée de la régulation. Cela permet aux investisseurs et aux acteurs de savoir que l’Etat à la volonté d’avoir une Agence de régulation forte et compétente. Cela rassure de savoir qu’il y a un organe qui est là et qui est compétent pour les investisseurs, aussi bien nationaux qu’étrangers.

Comment se fera l’arrivée du troisième opérateur ?

Le choix du troisième opérateur va se faire par appel d’offre international. L’opérateur qui sera choisi doit avoir une certaine expertise technique et les capacités financières pour pouvoir mettre en place son projet. Ce nouvel opérateur doit aussi montrer son engagement à respecter les obligations contenues dans le cahier des charges.

L’ART est-elle indépendante ?

L’ART est totalement indépendante. Il ne faut pas faire des procès d’intention. L’Agence a des textes et des pratiques. Nous voulons que l’on nous juge sur les faits et que l’on ne nous fasse pas des procès d’intentions. Maintenant, les gens voudraient que l’ART aille dans le sens qu’ils veulent et cela ne serait pas de l’indépendance. L’indépendance veut dire la neutralité. C’est-à-dire que ce qui est important, c’est que nous puissions continuer à jouer ce rôle fondamental d’être au centre des préoccupations de chacun.

Entretien réalisé par Aliou Kane NDIAYE
(Source : Nouvel Horizon, 18 février 2005)

01 février 2007

Ile Maurice: Appels internationaux - fraude de Rs 28 millions


La police a démantelé, hier, un réseau d'arnaques téléphoniques, qui opérait depuis trois ans. Le cerveau, qui gérait deux établissements, est passé aux aveux.
Rs 28,8 millions. C'est le manque à gagner qu'aurait enregistré la Mauritius Telecom. C'est ce qu'a révélé une enquête de la Major Crimes Investigation Team (MCIT) qui a démasqué un réseau permettant d'effectuer frauduleusement des appels internationaux.

Les deux centres d'appels situés à la rue Joseph-Rivière, Port-Louis, et à Chebel, opéraient dans l'illégalité depuis trois ans. C'est une perquisition des limiers de la MCIT, menée conjointement avec ceux de l'IT Unit et des agents de l'information and communication Technologies Authority (ICTA), avant-hier après-midi, qui a permis de découvrir l'arnaque. Lors d'une fouille, 21 téléphones et deux ordinateurs dotés d'un système ADSL ont été saisis.
Le gérant des deux établissements, Gérard Wong Fung Can, 35 ans et habitant Morcellement Pailles, Baie-du-Tombeau, a été interpellé le même jour par les limiers de la MCIT placée sous la supervision de l'inspecteur Ranjit Jokhoo. Le suspect, qui est passé aux aveux, a comparu en cour hier sous une charge provisoire d' "operating an information and communication service without licence". Un délit en violation des articles 46 et 47 de l'Information and communication Technologies Act. La police n'ayant pas objecté à sa remise en liberté, il a été libéré après avoir fourni une caution de Rs 8 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 25 000.

Présence suspecte
Selon une source proche des enquêteurs, c'est le meurtre de la ressortissante chinoise, Wang Yuen, tuée par plusieurs coups de couteau, le 4 janvier à Port-Louis, qui a permis de remonter la filière. La victime tenait la caisse d'une boutique qui servait en fait de couverture pour la pratique illégale des appels internationaux.
C'est la présence de marins étrangers d'origine chinoise et taïwanaise, dans le bâtiment sis à la rue Joseph-Rivière à Port-Louis, qui a attisé les soupçons de la police. Il s'avère que le "call centre" s'était fait une publicité de bouche à oreille et les marins y venaient régulièrement pour faire des appels à l'étranger à un prix nettement inférieur à celui du principal opérateur à Maurice.
À ce stade de l'enquête, les enquêteurs soupçonnent une éventuelle complicité au sein de la Mauritius Telecom. Toujours selon les milieux de la MCIT, le gérant de l'établissement comptait fermer son business en fin de mois de février à cause de la baisse continue des tarifs qu'offraient les concurrents officiels depuis la fin de l'année dernière.

WiMax : le marché secondaire se met en place


Après l'attribution des licences régionales WiMax en juillet 2006, l'Arcep veut établir un cadre pour un sous-marché favorisant les initiatives locales.
Alors que le WiMax commence à devenir un réseau Internet haut débit sans fil tangible comme le prouve le récent déploiement réalisé par SDH (réunissant SFR et Neuf Cegetel) à Epône dans les Yvelines, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) continue d'affiner le dispositif. Initialement, l'attribution des licences WiMax régionales*, qui a été réalisée en juillet 2006, prévoyait un mécanisme de marché secondaire des fréquences (cession ou mise à disposition). Ses modalités en lien avec les compétences des collectivités territoriales viennent de faire l'objet d'une expertise juridique, accessible sur le site de l'Arcep.
Un premier cas de cession partielle d'une autorisation de fréquence WiMax vient d'être identifié en Alsace et approuvée par l'Arcep : le conseil régional du Haut Rhin vient de procéder à ce type pour le compte du conseil général du Haut Rhin.

Une meilleure répartition du spectre
Dans le deuxième scénario de la mise à disposition, l'Arcep avait donné en octobre 2006 son feu vert dans le cadre d'un accord entre France Télécom (détenteur de fréquences WiMax à Saint Pierre et Miquelon) et la société SPM Télécom. Dans ce cas précis, le titulaire confie l'exploitation de tout ou partie de ses droits sur la fréquence à un tiers, sans renoncer à la propriété.
Selon l'Arcep, l'introduction du marché secondaire permettra une meilleure répartition du spectre, avec notamment l'essor de nouveaux acteurs se spécialisant dans l'exploitation de petites zones ou de quantités restreintes de fréquences.

Avocent devient membre du programme Global Microsoft Technology Centers Alliance


C’est dans ce contexte qu’Avocent a déployé ses solutions d’administration à distance des systèmes informatiques dans les 12 centres technologiques que compte Microsoft à travers le monde. Ce partenariat offre aux professionnels de l’informatique un cadre pour tester et déployer des applications Microsoft personnalisées et de nouvelles intégrations à l’aide d’outils d’administration à distance d’Av.
Ces centres donnent accès à des locaux et des ressources dans le monde entier pour aider les entreprises à concevoir et à évaluer les solutions personnalisées de Microsoft et de ses partenaires avant de les déployer dans leurs propres environnements informatiques. La technologie Avocent permet aux équipes MTC et aux entreprises clientes d’accéder, de surveiller et de contrôler à distance n’importe quel équipement depuis l’environnement du centre MTC.
Tous les centres MTC sont désormais équipés des solutions Avocent, qui permettent d’administrer et d’initialiser à distance les équipements connectés, d’accéder aux serveurs et de les contrôler via une connexion IP mais aussi d’exécuter des transferts de fichiers, des correctifs et des diagnostics. Avocent fournit également des gestionnaires de console série ACS, le tout administrer par son logiciel DSView® 3.3. L’ensemble de cette solution offre un accès « out of band » à distance aux datacenters, même lorsque le réseau n’est pas disponible. Avocent mettra à jour le logiciel dès que de nouvelles versions seront disponibles.
Les centres MTC sont implantés à Austin (Texas) ; à Chicago (Illinois) ; à Mountain View (Californie) ; à Reston (Virginie) ; à Waltham (Massachusetts) ; à Bangalore (Inde) ; à Pékin (Chine) ; à Dubaï (Émirats Arabes Unis) ; à Munich (Allemagne) ; à Paris (France) ; à Taipei (Taiwan) et à Thames Valley (Royaume-Uni).
Dans le cadre de ce partenariat, Avocent peut utiliser les centres MTC pour des activités de formation et de présentation pour tout client ou partenaire. Avocent continuera à soutenir activement ces centres à travers les partenariats stratégiques Microsoft Global MTC Alliance et déploiera ses solutions d’administration à distance des systèmes sur tout nouveau site MTC qui sera créé.