Ouvrir un espace d'information et de veille stratégique en Afrique sur les télécommunications et les TICs. Promouvoir les échanges entre les acteurs qui s’intéressent à la convergence, le droit, l’économie, la veille concurrentielle, les réseaux, la stratégie des opérateurs et l'intelligence économique en télécommunications et TIC. Echanger et s'informer pour suivre l'évolution des communications électroniques qui sans cesse subissent la vitesse du changement.

30 mai 2007

Il n’y a pas de rapport entre l’identification des abonnés et les écoutes téléphoniques, assure le DG de la Sonatel



Le directeur général de la SONATEL, Cheikh Tidiane Mbaye, a nié dimanche l’existence de rapport entre l’opération en cours d’identification de les abonnés de son réseau téléphonie mobile et toute possibilité de les mettre sous écoute.
"La SONATEL le garantit. Il n’y pas de rapport entre l’identification des propriétaires de puces et les écoutes téléphoniques", a assuré M. Mbaye qui était l’invité du Grand jury, une émission de radio privée RFM.
"Il faut bien voir que dans tous les pays organisés, les clients de réseaux de télécoms sont identifiés", a souligné Cheikh Tidiane Mbaye, précisant que "quand ce sont les abonnés qui ont des contrats, c’est évident, puisque vous signez un contrat. On sait qui vous êtes".
Relevant que quand c’est un abonné prépayé, qui ne signe pas de contrat, on lui demande la plupart de payer par une carte de crédit, il a indiqué : "vous ne vous rendez pas compte, mais lorsque vous payer par une carte crédit, vous êtes aussi identifiés".
"Dans notre intérêt et notre sécurité", a-t-il poursuivi, "les autorités judiciaires de police ont besoin de pouvoir identifier ceux qui appellent".
"Le portable est porteur du meilleur comme du pire (...). Donc, c’est quelque chose de tout fait normal", a expliqué Cheikh Tidiane Mbaye
La SONATEL contribue "à mettre en oeuvre ce qu’il faut pour identifier les clients", a-t-il encore dit, soulignant "qu’il ne s’agit pas de les écouter. Il s’agit de pouvoir dire tel numéro appartient à telle personne"

Cheikh Tidiane Mbaye, Directeur général de la Sonatel : "La qualité du réseau, c’est un réel problème"


Le très discret Directeur général de la Sonatel, Cheikh Tidiane Mbaye était aujourd’hui l’invité de l’émission « Grand jury » de la radio Rfm. Parmi les sujets qu’il a abordés le bilan financier de la Sonatel (devenue Orange), l’inévitable question de la qualité défectueuse du réseau qui vaut à l’opérateur historique de télécommunications au Sénégal une amende de 3,2 milliards infligée par l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) à la première société de téléphonie du Sénégal, le chiffre d’affaire et bénéfices de la Sonatel.
« La qualité du réseau, c’est un réel problème », a reconnu au cours de l’émission « Grand jury » Cheikh Tidiane Mbaye, directeur général de la Sonatel. Selon lui, la forte croissance de la Sonatel qui est passée de 48 000 clients en 1989 à plus de 3 millions en 2007, a causé un certain nombre de perturbations dans la qualité du service. Pour corriger ces défaillances, Cheikh Tidiane Mbaye, à la tête de la Sonatel depuis presque 20 ans, a annoncé que « la priorité des investissements sera pour améliorer la qualité de service ». Ainsi, à en croire M. Mbaye, à Dakar la qualité du service reviendra à la normale d’ici le mois de juin prochain et avant la fin de l’année pour les autres villes du pays. Interpellé sur les bénéfices de 146 milliards de la Sonatel en 2006, Cheikh Tidiane Mbaye fait des précisions. « Il faut comprendre que la Sonatel est une société cotée en bourse, ses résultats appartiennent à 10000 actionnaires dans le monde. Donc nous avons cette obligation légale de publier nos résultats, qui est une obligation de transparence », a-t-il fait remarquer. Ajoutant que les activités du groupe Sonatel au Sénégal représentent 50% du chiffre d’affaires de 400 milliards et 36% des bénéfices. Et c’est avec ses bénéfices que la Sonatel finance ses investissements et qui se traduisent par des tarifs bas au niveau du téléphone et de l’internet.
Interrogé sur l’amende de 3,2 milliards à verser au trésor public que vient d’infliger à la Sonatel, l’Artp, Cheikh Tidiane Mbaye répond que « ce n’est pas un refus de payer. Je considère que cette amende n’a pas de fondement légal. C’est la première fois qu’une entreprise est sanctionnée pour la défaillance de son réseau. Ce n’est pas admissible pour la Sonatel. Le droit sera dit et nous nous plierons à ce que la justice décidera ».
S’agissant de l’arrivée annoncée d’un troisième opérateur de télécommunication, le Directeur général de la Sonatel n’y voit pas d’inconvénients, mais il prône la prudence. « L’arrivée d’un troisième opérateur ne peut être que bénéfique pour les différents acteurs : les clients , les opérateurs et l’Etat. Mais ce n’est pas automatique ». Prudent, il prévient : « avant de faire venir un troisième opérateur il faut faire attention pour que cela ne profite pas qu’à une certaine clientèle des villes et des entreprises au préjudice du pays. On faut savoir qu’un grand pays comme la France qui a dix fois plus de clients que nous n’a que trois opérateurs. Il faut être extrêmement prudent et se conformer à la lettre de politique sectorielle ».
Evoquant en début d’émission le rôle de l’éthique dans la gestion de l’entreprise, le fils de Kéba Mbaye (juge réputé indépendant décédé en janvier 2007), déclare que « le sens de l’exemplarité est une valeur clef. Très ému au point de craquer en pleine émission, Cheikh Tidiane Mbaye a reconnu avoir beaucoup appris de son père qui, considère t-il, a des fils biologiques comme lui mais aussi des fils spirituels un peu partout dans le pays.

Haut débit" : pourquoi les Etats-Unis sont à la peine

Le "haut débit" américain remis en cause devant le Congrès après la parution fin avril du rapport annuel de l'Internet haut débit par l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), il a été reproché à la Federal Communications Commission (FCC) - devant le Congrès américain le 17 mai - son manque de visibilité dans le haut débit aux Etats-Unis, où sa pénétration a fortement ralenti, chutant de la 12ème à la 15ème place, pour se limiter à un taux de 19,6 %. Le plus gênant est en effet que cette baisse perdure depuis 2001. Pire : bien que le pays reste numéro un mondial du haut débit avec 58 millions d'abonnés, il ne se positionne plus qu'à la 4ème place au sein de l'OCDE. De plus, la vitesse moyenne du haut débit OUTRE-ATLANTIQUE est de 1,9 Mbit/s, à comparer aux 61 Mbits/s au Japon ou 17 Mbits/s en France (en téléchargement). Les critiques ont notamment été lancées par la Communication Workers of America (CWA) lors d'une audition devant les parlementaires américains.
Cette piètre performance est aggravée par le fait que les chiffres divulgués par la FCC sont jugés peu fiables. Flou artistique sur la définition et le recensement du " haut débit " " Ce manque de visibilité empêcherait le gouvernement américain ou les entreprises d'établir une politique nationale d'accès à Internet ", rapporte la mission scientifique et technologique de l'Ambassade de France à Washington dans son Bulletin électronique. Devant le Congrès, toujours le 17 mai, a été proposé à l'attention de la FCC un projet de recommandations, baptisé " Broadband Census of America Act of 2007" (en ligne ci-dessous). Il est non seulement proposé de ne considérer comme "haut débit" que les accès dépassant les 2 Mbits/s en téléchargement - au lieu des 200 Kbits/s aujourd'hui - et le 1Mbit/s en envoi, mais aussi d'affiner le comptage des connexions haut débit dans tous les " zip code " des Etats-Unis. Tandis qu'il est demandé à ce que la National Telecommunications and Information Administration (NTIA) fournisse un inventaire fiable des services et des infrastructures haut débit. Mais les opérateurs télécoms et fournisseurs d'accès à Internet (AT&T, Sprint, T-Mobile...), réunis au sein de la Cellular Telecommunication and Internet Association (CTIA), craignent que leurs nombreuses connexions inférieures aux 2 Mbits/s ne puissent plus à l'avenir se prévaloir de l'appellation " haut débit " !


Publicité pour ADSL: France Télécom devra mentionner le prix de son abonnement mensuel


France Télécom devra mentionner le prix de son abonnement mensuel dans ses publicités pour les forfaits internet haut débit (ADSL) qui nécessitent encore d'être abonnés à l'opérateur historique, selon une décision du tribunal de commerce de Paris rendue publique mardi. L'opérateur alternatif fixe et mobile Tele2, qui avait saisi le tribunal sur ce sujet, s'est félicité dans un communiqué d'avoir obtenu "plus de clarté dans l'information des consommateurs". "En effet, les publicités (de France Télécom) omettaient de mentionner qu'en plus des 29,90 euros TTC mensuel d'abonnement pour sa box, le client devait obligatoirement s'acquitter d'un abonnement de 15 euros TTC par mois", explique Tele2.
Dans son jugement, rendu le 16 mai, le tribunal estime que la norme actuelle des forfaits internet est d'être "sans abonnement téléphonique" et que "l'information du consommateur doit évoluer en conséquence" quand ce n'est pas le cas. L'opérateur historique devra donc, dans ses publicités, "inclure le surcoût lié à l'abonnement au service téléphonique" et "faire état de la nécessité de souscrire et de maintenir un abonnement téléphonique auprès (de lui), dans tous les cas où la souscription de ce dernier est obligatoire". Interrogé par l'AFP, France Télécom a indiqué "prendre acte de cette décision", tout en se déclarant "très satisfait de la condamnation de Tele2 au sujet de sa publicité comparative". En effet, comme le reconnaît Tele2 dans son communiqué, le tribunal de commerce a également "exigé de Tele2, si elle veut poursuivre sa diffusion, qu'elle clarifie une de ses publicités comparatives en mentionnant plus clairement les caractéristiques essentielles des offres del'opérateur historique comparées". Dans cette publicité, Tele2 ne pourra pas setarguer d'avoir un abonnement téléphonique à "zéro euro" (face à un abonnement France Télécom à 15 euros), puisque son offre est sans abonnement.

Neuf cegetel complète son offre WIFI en rachetant OZONE

Neuf Cegetel complète son offre Wifi en rachetant Ozone. L’opérateur de télécommunication a confirmé une récente information du journal Le Monde.
Réalisée ces derniers jours, l’opération permet au groupe de poursuivre son développement dans le Wifi. Son montant “n’est pas significatif” selon Neuf Telecom. Partenaire de longue date de Neuf, Ozone est un pionnier du Wifi. La société couvre environ 60% de Paris intra-muros en Wifi, lui permettant ainsi de commercialiser une offre en accès illimité à 18 euros par mois, auprès de 5000 utilisateurs, dont 3000 abonnés. Ozone souhaite désormais se développer sur Rennes et Bruxelles.

Respect de la privée et Internet : Google attaqué sur deux fronts


Côté Europe, un comité consultatif de l'UE se montre vigilant sur la conservation des données Internet. Côté US, le rachat de DoubleClick intrigue. Plus Google cherche à affiner ses critères de personnalisation de recherche et sa politique de conservation des données nominatives, plus le moteur fait l'objet de critiques par crainte de dérives. Vendredi 25 juin, un comité consultatif d'experts sur la protection des données personnelles, qui est baptisé "groupe de l'article 29", a estimé que Google pourrait enfreindre les lois communautaires sur la protection de la vie privée en conservant les données relatives aux recherches effectuées par ses utilisateurs sur une période pouvant aller jusqu'à deux ans.
Aux Etats-Unis, Google est également sollicité sur le même sujet. Mais, cette fois-ci, le débat a surgi à la suite de l'annonce d'une opération de croissance externe. Plus précisément avec l'annonce du rachat de DoubleClick, un spécialiste de la publicité en ligne. Des associations de défense des libertés civiles sur Internet comme l'Electronic Privacy Information Center (EPIC), le Center for Digital Democracy (CDD) et l'US Public Interest Research Group ont saisi officiellement les autorités américaines de la concurrence sur le sujet. La Federal Trade Commission devrait initier une procédure de type antitrust pour enquêter sur le volet de présumées violations de la vie privée.

Stratégie : France Télécom intéressé par l'autrichien One ?


France Télécom serait visiblement intéressé par une participation plus importante dans le groupe One et il n'est pas le seul. Selon le Wall Street Journal, dans son édition de vendredi dernier, le groupe France Télécom serait visiblement intéressé par l'acquisition des 50,1 % de l'opérateur mobile autrichien One qui sont détenus et ont été très récemment en vente par l'allemand EON. Possédant déjà 17,45 % dans One, France Télécom entendrait profiter de son droit de préemption en partenariat avec un groupe d'investissement.Interrogé par l'agence de presse AFP (Agence France Presse), l'opérateur n'a toutefois rien confirmé, indiquant seulement la chose suivante : " Nous sommes actionnaires de One et nous souhaitons le rester. " KPN, groupe de télécommunications néerlandais qui étudie également le dossier, a indiqué et précisé : " Nous analysons si One peut être intéressant pour nous. Cela veut dire que nous observons le marché, l'entreprise... mais il n'y a pas de négociations en cours et aucune sorte de délais n'a été fixée

/ Censure par un opérateur : « Youtube » bloqué par MAROC Telecom


De nombreux Marocains abonnés à Maroc Telecom, ont ainsi remarqué vendredi dernier que l'intégralité du site YouTube leur était interdite d'accès. Selon toute vraisemblance, des vidéos visant le roi Mohammed VI seraient la cause de ce blocage massif. Le Royaume du Maroc n'en est pas à sa première censure. L'année dernière, Google Earth en a été victime. Raison invoquée, la sécurité, à l'instar de la Corée républicaine, ou encore l'Inde, la Thaïlande et Israël.
Face à ces multiples attaques contre la liberté des Marocains, le site
Stop-Censure.org a été récemment créée. Afin de protester, de nombreux marocains ont fermé leur blog. Larbi.org, l'un des blogs marocains les plus influents, est ainsi en grève. Et d'autres blogueurs marocains ont rapidement suivi le mouvement. Larbi rappelle d'ailleurs que les autres fournisseurs d'accès, à savoir Wana et Méditel, ne cèdent pas à la censure. C'est donc particulièrement Maroc Telecom et Vivendi qui sont ici visés pour accepter avec trop de conciliation la censure imposée par le pouvoir en place.

21 mai 2007

Microsoft & Google : Le combat des titans !!

Rien ne semble arrêter l'appétit dévorant des deux géants américains. Google a acquéri DoubleClick, au grand dam de Microsoft. Le géant de Richmond n'a pas tardé pour contrer. AQuantive est tombé dans l'escarcelle du roi des logiciels. 6 Milliards de dollars finaliseront ce contrat ... Le marché de la publicité en ligne connait un essor fulgurant. Rien ne semble vouloir stopper l'appétit des deux titans.
Le rachat du groupe interactif Réalmédia, par le groupe britannique WPP, passe presque inaperçu. Le numéro deux mondial de la communication a déboursé 648 millions de dollars. Yahoo se lance également, en rachetant la régie Right Média. Méga Globe arrive enfin. Le gâteau est déjà bien entamé et la concurrence risque d'être rude. Internet est devenu le phare de toutes les ambitions. Des sommes colossales sont investies.
La bataille ne fait que commencer. Les semaines a venir vont apportées leurs lots quotidiens de surprises. A ce rythme effréné, ils ne seront plus que 3/4 firmes a se partager le monopole si juteux.
La question qui se pose : Faut-il légiférer pour stopper cette frénésie de pouvoir ?

/ Mali : Technologies de l'information et de la communication


L'un des temps forts de la célébration de la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l'information a été la conférence débats logée à l'amphithéâtre de l'Agetic. Organisé par le Centre de régulation des télécommunications (CRT. Les débats ont porté sur le thème : "Connecter les jeunes : les possibilités offertes par les technologies de l'information et de la communication (TIC)". Denis Bilodeau de l'USAID a fait l'historique des actions entreprises par son organisme dans le domaine de la vulgarisation des TIC. Celle-ci a suscité l'émergence de beaucoup de providers. Ensuite, l'approche communautaire a permis d'implanter des centres locaux d'information et de communication (CLIC) et des télécentres communautaires. Mais de nos jours, le tiers de ces structures a fermé boutique à cause du coût de la connexion et des problèmes d'électricité. Ces difficultés ne peuvent freiner la vulgarisation des TIC dans notre pays, a cependant estimé Denis Bilodeau qui a, à ce propos, exhorté les jeunes à s'investir dans la production de contenus sur Internet. Pour sa part, le directeur général de l'Agetic, Moulaye Haïdara, a évoqué les chantiers ouverts dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique nationale et du plan stratégique national des TIC. Il a, à ce propos, énuméré les objectifs : utiliser les TIC dans la formation des jeunes, promouvoir l'emploi des jeunes à travers les TIC, faciliter l'accès au matériel informatique.
Modibo Camara, le directeur général du CRT, s'est, lui, appesanti sur les possibilités offertes par les TIC. Il a ainsi expliqué que dans le domaine de l'éducation, les TIC permettent l'accès à la plus grande bibliothèque du monde, à la formation à distance, aux échanges d'expériences universitaires, etc. Pour la création et la recherche d'emploi, les TIC offrent la possibilité d'activités de type nouveau, la facilité accrue de créativité et d'innovation, l'accès à un nombre important d'offres d'emploi. Modibo Camara n'a pas oublié de souligner les opportunités en matière de loisirs. Les TIC n'ont pas que des avantages. En les utilisant, on s'expose aussi à des risques. Le directeur général du CRT l'a rappelé en évoquant la cybercriminalité, la vision d'images et de textes violents et pornographiques, le jugement peu critique de l'information, la banalisation et la perte des valeurs, la dépendance etc. Des jeunes scolaires sont déjà des as dans l'utilisation des TIC.

Telefonica lance une guerre des mobiles en Espagne


Movistar, la filiale mobile de l'opérateur historique espagnol Telefonica, vient de baisser de 10% le tarif de l'ensemble de ses forfaits et cartes prépayées, au profit immédiat de ses 22 millions d'abonnés. Vodafone, Orange et Yoigo, la filiale de l'opérateur nordique TeliaSonera, respectivement second, troisième et quatrième opérateurs mobiles de la péninsule ibérique, devraient réagir rapidement à ce changement de tarif. Pour Movistar, le but est de contrer l'arrivée des MNVOs qui se sont annoncés comme Carrefour Telecom (déjà présent en France sur le réseau Orange) ou The Phone House (présent en France avec Breizh Mobile et Virgin Mobile également sur le réseau Orange) et d'attirer les clients de ces dauphins.
Telefonica en a profité pour s'exprimer sur le Brésil. En effet, depuis l'acquisition d'une partie de Telecom Italia, les rumeurs d'une fusion entre Vivo, l'opérateur mobile brésilien de Telefonica et de Portugal Telecom, et TIM Brazil, l'opérateur mobile de Telecom Italia, vont bon train. Peter Erskine, le directeur des opérations européennes de l'opérateur historique, estime qu'un rapprochement n'est pas d'actualité, mais n'exclut pas une coopération entre les 2 opérateurs. Telefonica a toujours montré de l'intérêt pour Vivo qui a été la pomme de discorde entre l'opérateur historique espagnol et son voisin portuguais.

Guinée: Les NTICS constituent encore un luxe

La République de Guinée à l'instar du monde entier a célébré ce 17 Mai, la Journée mondiale des Télécommunications et de la Société de l'information sur le thème : "connecter les jeunes". Cette célébration qui a eu pour cadre l'hôtel Camayenne a regroupé autour du Ministre de tutelle, Justin Morel Junior, de plusieurs membres du gouvernement, des opérateurs dans le secteur et des spécialistes des questions des NTIC. Informer les populations sur les problèmes des NTIC en Guinée est un impératif majeur, affirme le Ministre de la Communication. Quant au thème qui se rapporte à la jeunesse, il est d'une importance capitale, puisque l'intégration des jeunes dans le processus de développement passe nécessairement par l'utilisation des NTIC, en ce sens qu'il faut donner aux jeunes les connaissances nécessaires leur permettant de s'inscrire dans la logique universelle en la matière. Il a même préconisé l'utilisation de l'informatique à l'école pour que les enfants l'apprennent dès le primaire.
Mohamed Sylla, Directeur National des Télécommunications a fait une présentation sur la politique et la stratégie en Guinée. Dans cette présentation, il a passé en revue l'état des lieux, les objectifs politiques, stratégiques, financiers et leur mise en oeuvre en Guinée. Résultats, c'est que en Guinée il y a seulement 670 897 qui ont 21 743 des fixes, abonnés tous opérateurs confondus dans le domaine des téléphones. Un seul opérateur distribue le fixe : la Sotelgui. Ce qui représente une densité de 7,6 pour cent. Les fournisseurs d'Internet ? Une dizaine d'opérateurs seulement dans le secteur. Quant à la prestation, que ça soit du téléphone ou de l'Internet, c'est que la qualité laisse à désirer. La Communication dans tous se états constitue encore un luxe pour de nombreux citoyens guinéens.

Sénégal: Rénovation du réseau - course contre la montre de la Sonatel


La Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel) accélère son programme de rénovation de son réseau. Le plan compte mettre l'accent sur cinq domaines prioritaires. L'audit du système antennaire par une entreprise spécialisée figure au premier rang de la liste citée par M. Cheikh Tidiane Mbaye. Selon ce dernier, il s'agit de vérifier et de corriger la direction et l'inclinaison des antennes. Il est suivi d'un autre audit : celui des infrastructures techniques. Il est question ici de remettre à niveau les infrastructures de sites radio. Vient ensuite la gestion des incidents majeurs et critiques qui interviennent sur le réseau.
Le déploiement de nouveaux sites et le traitement des points noirs (Corniche de Ouakam, Reubeuss, Sacré-Coeur, etc.) ferment la marche. Et pour être efficace, le directeur général de la Sonatel a fait état de la mise en place d'un plan 'Commando'. Il vise le doublement des capacités en 2007. 'Nous allons réaliser en un an ce que nous avons fait en huit ans', a promis Cheikh Tidiane Mbaye. Mieux, ce dernier s'est même fixé des échéances pour la remise à neuf et l'extension du réseau en fin juin pour Dakar, fin septembre pour les capitales régionales et fin décembre pour les grands axes routiers et les zones rurales. M. Mbaye a, en outre, publié les résultats consolidés 2006 du Groupe Sonatel. Ainsi dira-t-il, l'entreprise a enregistré une croissance du chiffre d'affaires de 24 %, une croissance du résultat net de 26 % et une hausse des investissements de 34 %, c'est-à-dire 111 milliards de francs d'investissements en 2006. Mais les prévisions d'investissement sont plus ambitieuses puisque, selon le directeur général de la Sonatel, 130 milliards de francs sont prévus en 2007

FFC (l’organisme américain de régulation des télécommunications) :L’iphone peut prendre son envol

Encore une petite nouvelle sur l'iphone, la FFC, l'organisme américain de régulation des télécommunications (équivalent de l'Arcep) vient de donner son GO pour la commercialisation de ce dernier.
Par contre, petite hésitation sur la date de lancement, alors que certains prédisent un lancement pour le 15 Juin (et non plus le 11), c'est à dire à la fin de la Apple Worldwide Developers Conference), d'autres disent qu'en fait l'iphone sortira fin juin.

Numéros spéciaux : l'Arcep veut une meilleure lisibilité tarifaire


L'Autorité de régulation des télécommunications (Arcep) a vu sa décision sur les services téléphoniques à valeur ajoutée approuvée par le ministère de l'économie et des finances. Cette décision vise à clarifier les règles de fonctionnement du marché en spécifiant les obligations imposées aux opérateurs qui contrôlent l'accès à l'utilisateur final pour l'acheminement des communications à destination des services à valeur ajoutée. Les opérateurs de télécoms et les exploitants de numéros spéciaux doivent ainsi "faire droit aux demandes d'accessibilité dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires". Les opérateurs de départ sont également tenus "de faire droit aux demandes raisonnables de reversement, d'une partie des sommes facturées aux utilisateurs". L'Arcep rappelle également qu'un outil de contrôle de la déontologie des contenus de ces services se doit d'être mis en place de façon urgente. L'autorité réaffirme ainsi son intention de créer un groupe de travail avec les associations de consommateurs et les acteurs concernés pour préciser les questions de lisibilité tarifaire de ces services

18 mai 2007

Portugal Telecom veut créer un opérateur de télécommunication en Afrique


Portugal Telecom (PT) travaille actuellement sur un projet de grand opérateur de télécommunications en Afrique subsaharienne, dont les "négociations sont en phase de conclusion. Outre PT, le groupe, qui devrait s'appeler Africa Tel, devrait être détenu par deux autres partenaires, dont un fonds d'investissement, explique le quotidien. L'objectif à long terme est de l'introduire en Bourse dans 3 à 5 ans. PT "cherche non seulement un partenaire financier, qui connaisse bien le Continent africain, mais également un partenaire qui ait de bonnes connaissances politiques" du continent, écrit Diario Econmico. Henrique Granadeiro, P.-D.G. de PT, a toujours rappelé que l'Afrique était une priorité.
"Les grands opérateurs panafricains ont tous leur centre d'opérations en Afrique du sud ou au Moyen-Orient. Or nous sommes convaincus qu'il y a de la place pour un nouvel opérateur dans d'autres pays et notamment en Angola", a récemment déclaré M. Granadeiro à l'hebdomadaire "Visao". PT détient déjà des participations dans plusieurs opérateurs de télécommunications en Afrique, notamment au Maroc, au Cap Vert, en Angola, en Namibie, au Mozambique, au Kenya, à Sao Tome et Principe ou encore en Ouganda.

La Sonatel s’engage à investir près 61 milliards en 2007


La Société nationale des télécommunications (Sonatel) a annoncé sa décision d’améliorer son réseau téléphonique. Pour ce faire, elle compte investir 61 milliards de francs Cfa pour renforcer ses infrastructures. C’est Samba Sène, directeur des Réseaux de la Sonatel, devenu Orange en novembre, qui en fait l’annonce et qui explique par ailleurs sur les causes des délestages. Par Nettali
Ce sont 61 milliards de francs qui seront investis en 2007 par la Sonatel pour l’amélioration et la rénovation de son réseau en proie à de constantes perturbations. Selon Samba Sène, « cela va permettre de corriger les perturbations. Nous pensons également que cela va améliorer la qualité du réseau et apporter des améliorations importantes. Nous nous fixons l’horizon de cette année 2007 pour arriver à cela », a déclaré le directeur des Réseaux de la Sonatel en marge de la journée internationale des télécommunications célébrée ce jeudi.
Fatou Sarr Dieng, responsable à la Sonatel a aussi reconnu les perturbations du réseau de la première société de téléphonie du Sénégal. Selon elle, en temps normal, cinq à dix sites peuvent simultanément tomber en panne alors qu’en cas de délestages, c’est une vingtaine de sites qui tombent en même temps en panne. Ce qui est d’ailleurs le cas depuis quelques jours, à l’en croire. En effet il est difficile de joindre par téléphone un abonné de Orange.
A cause de la récurrence de ces perturbations notées dans le réseau de la Sonatel par les usagers, l’Agence de régulation des des télécommunications et des postes (Artp) avait infligé une amende de 3 milliards de francs Cfa à verser au trésor public. Pour l’instant la Sonatel qui a réalisé 146 milliards de bénéfice en 2006, dont 46 seulement au Sénégal, ne s’est pas encore exécuté du fait du sursis à exécution prononcé par le Conseil d’Etat après un recours introduit par elle.

15 mai 2007

Orange Mali à Gao : les habitants souffrent de problème de communication


Depuis un certain temps ou sinon, depuis qu’ IKATEL est devenu ORANGE ; au lieu que la qualité des prestations s’améliore c’est plutôt le contraire. A Gao, pendant les week-ends, aller au rac pour passer ses communications vaut mieux que tenter ORANGE. On peut banalement passer plus de quinze minutes en train de chercher un correspondant soit à l’intérieur de la ville ou ailleurs sans succès. Cependant à chaque tentative l’abonné se retrouve balancer sur le répondeur sans qu’il n’atteigne vraiment son dit correspondant et ce sont des unités que l’on grignote sur son crédit de communication ; conséquence, on peut perdre à peu près 5OOF de crédit sans réellement communiquer si l’on s’entête.
Selon notre micro trottoir, ils sont nombreux les abonnés qui pensent qu’ORANGE se dégrade du jour au lendemain, certains pensent que les promotions ne valent même pas la peine puisque tout ce qu’ORANGE offre comme promotion il te le retirera dans la facture en te balançant successivement sur répondeur et en te retirant illégalement des unités. D’autres qui raisonnent en terme technique pensent qu’ORANGE a tellement de clients qu’il ne peut plus satisfaire à leur demande en même temps. En plus de cela la représentation d’ORANGE est quasi inexistante à Gao puisqu’elle n’arrive pas à satisfaire les attentes des populations même à moitié. Les habitants de Gao souffrent de problème de communication avec ORANGE, les maux ont pour noms « le réseau n’est pas bon aujourd’hui, il n y a pas de puce sur le marché ou orange a volé tous mes crédits ». En plus de cela s’ajoute le manque à gagner que cela coûte quand on a besoin de communiquer et qu’on n’arrive pas à joindre son correspondant.

Gabon : Libertis a sa nouvelle licence d’exploitation GSM

Quelques jours après Celtel, c’est le tour de Libertis d’obtenir sa nouvelle licence en exploitation GSM.
Opérateur GSM du groupe Gabon Télécom, Libertis vient d’obtenir une nouvelle licence d’exploitation GSM conformément aux nouvelles directives du gouvernement qui exigent que cette licence soit désormais payante, contrairement à l’attribution de 2000 qui était gratuite.
C’est le ministre de la Communication, de la Poste, des Télécommunications et des Nouvelles technologies de l’Information, René Ndemezo’Obiang qui a présidé la cérémonie de signature. Pour le ministre, cette signature revêt une importance capitale du fait que la nouvelle licence d’exploitation attribuée à Libertis, intervient quelques mois seulement après le processus de privatisation de Gabon Télécom. Ndemezo souhaite que par cet acte, que l’entreprise reprenne un nouveau départ. « Naturellement, c’est votre dynamisme qui vous permettra de reconquérir la position de numéro un de la téléphonie mobile au Gabon. Allez dans le sens de l’amélioration des conditions d’accès à la téléphonie mobile, la réduction du coût de communication, qui préoccupe le gouvernement, la création d’emplois… Redynamiser l’implantation du téléphone fixe dans tout le pays », a déclaré le ministre.

Gabon: Vers la création d'une nouvelle société de téléphonie mobile

Le ministre gabonais de la Communication, de la poste, des télécommunications et des nouvelles technologies de l'information, René Ndemezo' Obiang a accordé vendredi dernier au groupe Atlantique Télécom représenté par son directeur général, Mohamed Omran, une licence relative à l'établissement et à l'exploitation d'un réseau de téléphonie mobile pour une duré de 10 ans, a-t-on appris.
« L'environnement des affaires au Gabon a été constamment amélioré. En investissant dans notre pays qui est un havre de paix, vous aller avoir un retour positif », a déclaré le ministre René Ndemezo 'Obiang.
Le directeur général du groupe Atlantique Télécom, Mohamed Omran a pris l'engagement d'offrir aux gabonais des meilleurs services et les meilleures technologies les plus récurrentes. « Mon groupe ne va pas lésiner sur les moyens pour satisfaire les clients qui vont frapper à notre porte », a affirmé M. Omran. Le groupe Atlantique Télécoms, présent dans 14 pays d'Afrique va porter à quatre le nombre des sociétés de téléphonie mobile au Gabon (Libertis du groupe Gabon Télécom, Celtel et Moov).

Maroc : vers la fin du bas débit


Ce sont probablement les dernières statistiques de l’ANRT où Maroc Telecom a encore le quasi-monopole sur le marché de l’Internet. En effet, les nouveaux entrants, Méditel et Wana, risquent, dès ce trimestre, de changer la donne. Les nouvelles technologies sont rapides et l’Internet bas débit est quasi mort. 98% du parc global repose, du moins pour l’instant, sur l’accès haut débit ADSL. L’Agence nationale de réglementation des télécommunications évalue la baisse des abonnés au bas débit à 38,1% en une année, l’ADSL en hausse continue avec un taux de près de 40,4% sur une année et plus de 350% depuis mars 2005. Pour l’ADSL, l’importance des débits diffère et c’est l’entrée de gamme à 128 kbit/s qui est la plus utilisée avec près de 42% en raison certainement de son prix abordable (99 DH/mois chez IAM). La connexion en 256 kbit/s suit de près avec environ 40% des abonnés. Les débits les plus élevés (entre 8 et 20Mbit/s), introduits d’ailleurs depuis quelques mois à peine, ne font pas encore un tabac.
Les nouvelles technologies (3G en CDMA ou en UMTS) restent un luxe. L’offre 3G de Méditel commence à 599 DH/HT par mois, pour une connectivité illimité, haut débit allant jusqu’à 3,6 Mb/s. Wana est, pour sa part, à 540 DH/HT, mais pour une connexion entre 300 Kb/s et 700 Kb/s par utilisateur avec des pics possibles de 2Mb/s. Maroc Telecom, qui pour l’instant reste dans l’ADSL, propose le très haut débit à 4 Mb/s à 583 DH//HT, mais sans l’avantage de la mobilité. Le modem par contre est à 0 DH chez Méditel pour un abonnement de 24 mois et de 690 DH pour 12. A concurrence, encore une fois, avec Wana qui propose 990 DH pour un abonnement d’une année, 600 DH pour deux ans et moins de la moitié pour un engagement de trois ans

09 mai 2007

Les codes 2D de la RATP en expérimentation

Depuis la mi-avril à Noisy-le-Grand, dans la région Île-de-France, la RATP vous offre la possibilité d’expérimenter les codes 2D. Mais de quoi s’agit-il ? Ce service a tout simplement été crée dans le but de faciliter l’accès des clients aux informations disponibles initialement sur le WAP. Ayant établi le constat d’un usage peu fréquent des sites WAP, le groupe a donc pris l’initiative de proposer aux voyageurs un service à la fois simple et inédit et parfaitement adapté à la téléphonie mobile.
Face à la pénibilité de la saisie sur navigateurs mobiles, le coût engendré par l’envoie du SMS, ou encore les difficultés à exploiter le moteur de recherche WAP pour trouver le site recherché, les codes 2D ont été mis en place pour stocker toutes les informations nécessaires. Ces petits « codes barres » en deux dimensions, serviront donc de point de relais entre votre mobile et les sites WAP dédiés à la RATP. Bien pensé ! Notons que le service RATP Codes 2D présent à Noisy-le-Grand à partir de mi-avril est un service GRATUIT pour tous les clients.

France : La ToIP progresse au détriment de la voix analog

En 2006, le nombre d'abonnements à la téléphonie fixe a progressé de 4,9% atteignant 38,168 millions d'abonnés sur le dernier trimestre de l'année. D'après l'ARCEP, cette croissance est liée au fort dynamisme de la téléphonie sur IP (ToIP). En effet, tandis que le nombre d'abonnements à la téléphonie classique décroît de 4,7%, la ToIP (xdsl et câble) bondit de 101,8% pour atteindre les 6,6 millions d'abonnés. Le trafic VoIP croit de manière spectaculaire : +109,1% sur les appels au départ des boxes. Le volume des communications VoIP représente ainsi 23% du trafic total des lignes fixes, contre 11% fin 2005.
Grâce à la VoIP, le volume total des communications téléphoniques fixes s'est stabilisé alors qu'il déclinait encore en 2004. Le marché de l'internet enregistre ainsi une croissance de 23,6%, atteignant le milliard d'euros sur le dernier trimestre 2006. La métropole compte 12,7 millions d'accès haut débit, soit 83% du nombre total d'accès Internet. La croissance du haut débit, en nombre d'abonnements, est de 34,4% sur un an. Plus de 2,2 millions de lignes sont dégroupées, dépassant ainsi le nombre de lignes en dégroupage partiel (1,8 millions). Conclusion, France Télécom a perdu plus de 2 millions d'abonnés ! Cette tendance hégémonique de la ToIP devrait s'accélérer. Tout devient en effet IP, en totale transparence pour l'utilisateur

/ DÉTENTEURS DE CARTES SIM:«Tigo» démarre l'identification


Comme annoncé il y a quelques jours, l'Agence de Régulation des postes Télécommunications (Artp) a décidé d'identifier tous les détenteurs des cartes Sim. Tigo, lui a déjà démarré. « Par décision de l'Artp, merci de vous identifier en envoyant votre numéro de carte d'identité plus nom de famille par Sms au… ». C'est ce qu'ont constaté bien des abonnés de l'opérateur de téléphonie mobile Tigo, depuis hier. Et charge à ce personnel du « call center » d'aider ces abonnés. Aussi, il s'agira si l'on en croit le communiqué de l'Artp qui était paru dans la presse, de procéder dorénavant à la collecte d'informations, pour des besoins d'identification, auprès de tous clients. Aussi, le communiqué mentionnait que la réponse au Sms devait être obligatoire et que passé le délai de 20 jours à compter de la date de réception du Sms, les opérateurs pourront procéder à une restriction de la ligne uniquement aux appels entrants, s'il n'y avait aucune réaction de la part du client.
La désactivation de la ligne pourrait également s'en suivre, et ce, si au bout de 40 jours, le client ne s'identifie toujours pas via un Sms. Du côté de « Orange », nos multiples tentatives sont restées vaines. Mais de toute manière, le communiqué de l'Artp s'adressait bien à tous les opérateurs. Une manière, avait d'ailleurs précisé la société de régulation de supprimer la vente à la sauvette des cartes Sim. Parce que désormais toute carte Sim achetée sera bloquée par défaut sans le kit d'achat. Et leur achat s'effectuera désormais auprès des seuls distributeurs agréés par les opérateurs de téléphonie mobile (Tigo, Orange).

Cameroun: Jean Louis Beh Mengue, "80 millions de lignes de téléphone bientôt disponibles "


Les explications du directeur général de l'Agence de régulation des télécommunications (ART), Jean Louis Beh Mengue.
Monsieur le directeur général, pourquoi le gouvernement a-t-il décidé d'adopter un nouveau plan de numérotation téléphonique qui entre en vigueur dans les prochaines semaines ?
C'est parce qu'on constate une augmentation du nombre d'abonnés qui est d'ailleurs une preuve de la vitalité du secteur. Pour répondre à la demande exponentielle des opérateurs en numéros à l'ART, le gouvernement a annoncé récemment un plan de numérotation à huit chiffres. Le nouveau plan à mettre en oeuvre à l'ART est homogène pour une durée estimée à 30 ans. Avec une capacité de 80 millions de numéros, il garantit des coûts de migration réduits pour les opérateurs. Il suffit d'ajouter un préfixe -chiffre à un ancien numéro- pour former le nouveau numéro. Ce caractère mnémonique est simple à exécuter pour tout usager. Une grande campagne de vulgarisation du mode opératoire est en cours d'élaboration pour assurer un passage en douceur à huit chiffres le 1er juin prochain.
Les membres du Réseau francophone de la régulation des télécommunications (FRATEL) viennent de tenir à Yaoundé un séminaire sur les réseaux de nouvelle génération. De quoi était-il question ?
Il s'agissait du quatrième séminaire organisé par le FRATEL. Il a permis à la centaine de participants, des régulateurs, des équipementiers et des opérateurs venus de divers horizons de débattre et de partager leurs expériences sur une préoccupation actuelle à savoir : la régulation des réseaux de nouvelle génération à l'heure où la migration vers ces réseaux paraît inéluctable.
Quels ont été les sujets débattus ?
Les exposés et les échanges portaient sur les problèmes de plus en plus spécifiques et complexes qui apparaissent avec le passage à ces réseaux performants. Trois questions pertinentes ont animé des débats très enrichissants. D'abord, quels réseaux pour quels services ? Ensuite, quelles actions le régulateur peut-il envisager pour faciliter la migration vers les réseaux de nouvelle génération au bénéfice du consommateur ? Et enfin, comment la régulation des opérateurs dominants est-elle modifiée par le passage aux réseaux de nouvelle génération ?
Que retenir de ce quatrième séminaire FRATEL ?
Je dois d'abord relever le niveau élevé et le caractère hautement enrichissant des échanges de ce séminaire. Celui-ci est un exemple de coopération entre les régulateurs sur un sujet concret. Les régulateurs ont réuni des méthodes pour une bonne adaptation de la régulation aux mutations technologiques telles que les réseaux de nouvelle génération. A Yaoundé, l'accent a été mis sur l'aspect politique du développement de ces réseaux. Car si ces réseaux de nouvelle génération sont une chance, ils peuvent aussi être un problème.
Comment s'explique cette contradiction ?
En fait, les réseaux de nouvelle génération sont une chance lorsqu'un pays n'est pas encore véritablement ouvert à l'exploitation des télécommunications. Ils favorisent la construction à moindre coût d'un système de télécommunications basé sur une plate-forme dite IP. Cela présente entre autres avantages des services fournis à bas prix et avec des largeurs de bande supérieures à celle du réseau traditionnel. Par contre, là où le réseau traditionnel existe et a été construit à grands frais, le développement des services Internet gratuits, comme par exemple la " VoIP " devient perturbateur au niveau économique. Le régulateur doit donc évaluer toutes incidences au niveau de la concurrence pour une intervention efficace. C'est dire combien les contributions ont été fructueuses et les recommandations bien formulées pour que les régulateurs stimulent le développement des services innovants et des investissements efficaces pour le grand bénéfice des consommateurs.
A ce niveau justement, les consommateurs au Cameroun pensent que les tarifs de communications demeurent élevés ?
Liens Pertinents
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Il faut rappeler que l'ART intervient sur la base du principe de l'orientation des tarifs vers les coûts. L'ART demande aux opérateurs de répercuter systématiquement toute baisse du tarif d'interconnexion sur le tarif appliqué au consommateur. C'est ainsi que, de près de 500 F la minute en 2001, la communication est pratiquement à 100 F la minute en 2007 comme cela est affiché dans les points de revente du trafic, les " call box ". Il faut aussi noter que les tarifs des réseaux mobiles étaient élevés parce que les opérateurs ont investi lourdement sur les infrastructures inter-urbaines pour répondre à des obligations de couverture et l'extension vers les zones les plus reculées. C'est pourquoi l'ART encourage le partage ou la mutualisation des infrastructures pour conforter la baisse des coûts d'investissement et d'exploitation.
Est-ce le sens à donner à l'accord-cadre signé sur le partage des infrastructures ?
Bien évidement. Et la protection des consommateurs est l'une des raisons qui permettent de comprendre l'importance de l'accord-cadre signé le 23 décembre dernier pour une exploitation partagée des infrastructures. Nous remercions infiniment tous les signataires de cet accord stratégique qui contribuera au développement des télécommunications. Les réseaux privés (CRTV, Camrail, AES-sonel) ouvrent leurs infrastructures aux opérateurs et exploitants des télécommunications, Camtel, MTN, Orange, etc. Cette mutualisation va élargir la couverture des services, améliorer la qualité et fera encore baisser les tarifs des services offerts aux consommateurs qui sont de plus en plus nombreux.

07 mai 2007

Algérie : L’Autorité de régulation des postes et des télécommunications (ARPT) fait l’objet de critiques.


Invitée, hier, par l’Ugcaa, Mme Houria Lougar de la direction de la concurrence au ministère du Commerce, a fortement « critiqué » cette autorité de régulation sectorielle qui, selon elle, est « directement la plus concernée par la régulation de ce marché ». Ce n’est pas la première fois que l’Arpt se retrouve sous les critiques. En effet, le dernier conflit l’ayant opposée à Orascom Télécom Algérie, à propos de l’offre tarifaire Allo-OTA, n’est pas prêt de connaître son épilogue, sans oublier le cas de Lacom relevant d’Egypte Télécom qui a réduit son investissement de 20 millions de dollars sur les 62 prévus initialement. Même le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M.Boudjemaâ Haïchour, ne l’a pas épargnée.
Il faut que « l’Arpt respecte le cadre réglementaire qui régit le marché concurrentiel des TIC au regard de la loi, mais aussi au regard des engagements des opérateurs. Nous demandons à l’Arpt de ne pas aller dans un sens rigide et essayer d’être flexible et souple dans ses décisions, tout en se gardant de respecter la loi, en approfondissant l’étude des segments tarifaires des opérateurs quitte à avoir recours à une expertise étrangère »

ARCEP : Introduction de la 3G dans les bandes 900 et 1800 MHz

L'Autorité lance une consultation publique sur l'introduction de l'UMTS dans les bandes 900 et 1800 MHz aujourd'hui occupées par la 2G. Les bandes "basses" permettent des portées plus importantes et une meilleure pénétration dans les bâtiments. L'intérêt pour les opérateurs de les utiliser pour la 3G est donc un moindre coût de déploiement des réseaux. Pour le consommateur, l'intérêt est double : meilleure couverture du territoire dans les zones faiblement peuplées, et à l'intérieur des immeubles dans les zones denses.
Quel est l'objectif poursuivi ?
Il s'agit de donner une bonne visibilité aux acteurs (opérateurs et équipementiers) sur les modalités réglementaires possibles de réutilisation de ces deux bandes pour la 3G. Et, si un 4° opérateur 3G devait être désigné, de modifier les attributions de fréquences des trois opérateurs existants pour qu'ils libèrent une partie de ce spectre au profit du nouvel entrant.

Une carte WiMax pour PC portable

La FCC (Federal Communications Commission, l'Arcep américain) vient d'approuver la première carte WiMax pour PC portable. Clearwire, fournisseur d'accès Internet américain disposant d'un réseau WiMax, offrira cette nouvelle carte d'extension au format PCMCIA de Type II dès cette année. Fabriquée autour du Motorola wi4 Expedience, la carte fonctionne sur Windows Vista et XP.
La technologie WiMax, déjà déployée en Europe à Bruxelles et à Dublin par Clearwire, fournit un signal plus puissant que le WiFi sur une distance de 2 à 4 kilomètres pour chaque borne. Aucun tarif n'a pour l'instant été évoqué
.

concurrence pour la 3 ème licence : Les Chinois veulent s’installer dans la téléphonie mobile au Sénégal

« Le Sénégal, l’un des rares pays à pouvoir proposer une licence de téléphonie mobile, pourrait trouver à travers la compagnie chinoise, China Télécom, son futur troisième opérateur ». C’est l’hebdomadaire dakarois Nouvel Horizon qui donne l’information dans son dernier numéro d’abonnés ».
Poursuivant dans la présentation de la société de téléphonie chinoise, Nouvel Horizon estime que China Télécom « ne manque pas d’atouts, car elle utilise des technologies de dernière génération » et elle proposerait dès son installation, « d’utiliser la technologie Umts ». Ce qui fait que « certains observateurs assurent qu’elle a la meilleure offre pour la troisième licence », révèlent Nouvel Horizon qui ajoute que « les autorités sénégalaises du ministère de la Communication et l’Art, agence de régulation, qui ont participé sur l’invitation de Beijing, au salon NTIC de Hong Kong, le plus important d’Asie, ont été impressionnées ». Car en plus, « la Chine aurait promis de proposer une formule de régulation plus efficace, de la même veine que celle qui existe en Chine ».
China Télécom propose par ailleurs, que la numérotation téléphonique du Sénégal qui va passer bientôt à huit chiffres grimpe à dix chiffres dès maintenant pour absorber une demande qui va exploser à son arrivée. C’est dire que « cela promet au niveau de la concurrence avec les deux premiers opérateurs déjà solidement installés ».
Mais les chinois devront être plus convaincant que les saoudiens, eux aussi partant dans la course. En effet, le président de la société saoudienne Saudi Binladen Group a récemment souhaité acquérir une « troisième licence » de téléphone Gsm au Sénégal.

04 mai 2007

L'AGONIE DES CABINES TÉLÉPHONIQUES AU MALI


Certaines cabines tentent de s’adapter en proposant le transfert d’images et de sons de l’ordinateur vers le téléphone portable. Elles ont très peu de clients depuis que le téléphone portable est devenu un objet grand public Les propriétaires de cabines téléphoniques ne font plus de bonnes affaires depuis que le téléphone portable est devenu un objet grand public. Tous sont formels. Leurs chiffres d'affaires connaissent une énorme baisse. Il faut dire que le téléphone portable est très pratique. Il est possible de communiquer en tout lieu et à tout moment, pourvu que l'endroit soit couvert par une antenne relais d'un opérateur. Ce n'est pas un hasard si près de 55 % des Maliens disposent d'un téléphone mobile. Son impact négatif est donc inévitable sur le secteur des cabines téléphoniques qui permettent à monsieur tout le monde de disposer du téléphone dans la rue. C'était le lieu de rendez-vous de nos compatriotes qui désiraient joindre leurs parents ou amis installés à l'extérieur. Ce qui attirait les clients dans ces cabines, c'était les frais de communication relativement moins chers. La Sotelma a fini par ouvrir le créneau des cabines téléphoniques aux opérateurs privés. Du coup, des cabines téléphoniques privées ont poussé comme des champignons à tous les coins de rue. Il existe même des cabines spécialisées dans les appels à l'extérieur. Celles-ci utilisent la téléphonie par Internet qui permet des coûts de communication plus abordables. Mais malgré la baisse de la fréquentation due à l'émergence de la téléphonie mobile, les opérateurs de téléphonie continuent à proposer des cabines téléphoniques. C'est ainsi que Malitel et Orange en proposent. L'Agence pour la promotion de l'emploi des jeunes (APEJ) a même adopté les cabines téléphoniques comme créneau à proposer aux jeunes qu'elle aide à s'installer à leur propre compte. Mais il faut reconnaître que le nombre des gagne-petit se réduit dans les cabines téléphoniques depuis que les opérateurs de téléphonie mobile proposent des cartes de recharge de 1000 Fcfa ou 2000 Fcfa. S.T. révèle qu'il ne reçoit que 2 ou 3 clients par jour. Des fois rien. Malgré la baisse des tarifs. De nouveaux services,. Cette tendance illustre l'avis de O.D qui pense que les cabines téléphoniques n'ont plus leur place dans le secteur des télécommunications. Fonctionnaire de son état, O.D s'est procuré un portable depuis 3 ans. Pour lui, il est beaucoup plus économique de téléphoner sur son téléphone mobile que dans les cabines téléphoniques. peut coûts de fil, ajoutant que le portable permet non seulement de sauver des vies humaines, mais aussi permet des applications de plus en plus performantes comme photographier, filmer de courtes scènes, écouter de la musique, regarder la télévision, envoyer des courriels, etc. Afin d'éviter de fermer leurs portes, les promoteurs de cabines téléphoniques plus tenaces tentent de résister en proposant de nouveaux services. C'est ainsi qu'il n'est pas rare de voir dans des cabines des services de photocopie, de reliure, de plastification et même de vente de boissons et d'articles divers. Certaines cabines téléphoniques proposent même le transfert d'images et de sons de l'ordinateur au téléphone portable. Ce dernier service semble avoir de l'avenir compte tenu de son lien étroit avec le boom de la téléphonie mobile. Papa, un promoteur de cabine téléphonique à Faladié Séma, met en cause aussi la prolifération des cabines. Pour lui, il y a trop de cabines parce que les coûts d'installation reviennent moins cher. Ils varient entre 75.000 Fcfa et 100.000 Fcfa

/ Concurrence : Bruxelles pourrait saisir la CJCE si Berlin ne modifie pas sa loi sur les télécoms

La Commission européenne a lancé un dernier avertissement à l'Allemagne, mercredi 2 mai, la sommant d'amender une loi très controversée qui avantage l'opérateur historique Deutsche Telekom, sous peine de porter l'affaire devant la justice européenne.
La Commission "a décidé d'envoyer" dans les prochains jours aux autorités allemandes "un avis motivé", dernière étape avant une saisine de la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE), a déclaré le porte-parole de la commissaire européenne aux télécommunications Viviane Reding. Après une année de mises en garde, Mme Reding avait désavoué formellement cette nouvelle loi sur les télécommunications le 26 février, soit deux jours seulement après son entrée en vigueur.
Il est reproché à Berlin les dispositions qui excluent du champ de la concurrence "les nouveaux marchés", et par la même occasion le réseau à très haut débit dans lequel investit actuellement Deutsche Telekom. Une fois que Berlin aura reçu l'avis motivé de Bruxelles, il disposera d'un mois pour se justifier. La Commission a répété mercredi que si l'Allemagne ne modifiait pas sa loi d'ici à juin, elle irait devant la Cour.R.M.

02 mai 2007

Skype moins dangereux qu'annoncé pour les opérateurs





L'Arcep vient de publier une étude très intéressante sur les nouveaux et nombreux services logiciels de téléphonie Internet, dont Skype est devenu l'emblème. Réalisée par l'Idate, cette étude se veut finalement plutôt rassurante sur l'impact jugé "modeste" que de tels services, font peser l'activité des opérateurs télécoms traditionnels. L'étude constate en effet que "les acteurs du logiciel n'ont réellement pris des positions fortes que sur le trafic international (40% du trafic de Skype, équivalent à 7% du trafic mondial), que ce soit autour de trafic gratuit ou payant. Elles n'ont pour l'instant su attirer "qu'une partie restreinte de la population, technophile, et généralement peu disposée à payer, et les personnes recherchant des tarifs avantageux pour l'international, sans réellement réussir à atteindre le marché de masse des internautes, poursuit-elle. Bien que finalement assez anciennes à l'échelle d'Internet, les fonctionnalités vocales des IMs sont ainsi utilisées par moins de 10% des internautes (c'est-à-dire de manière moins intensive que la vidéo).
La croissance de solutions comme Skype est, par ailleurs, en ralentissement net. Les scénarios les plus probables, développés dans le cadre de cette étude, représentent des pertes de revenus de 3 à 10% pour les opérateurs télécoms, essentiellement dues au trafic gratuit de PC à PC. Les acteurs logiciels ne généreraient alors directement au mieux qu'un peu moins de 20 millions d'€ de chiffre d'affaires pour plus de 5 milliards de minutes, tiré par l'international (qui pèse d'ailleurs aujourd'hui près de 85% des revenus de Skype)."