Ouvrir un espace d'information et de veille stratégique en Afrique sur les télécommunications et les TICs. Promouvoir les échanges entre les acteurs qui s’intéressent à la convergence, le droit, l’économie, la veille concurrentielle, les réseaux, la stratégie des opérateurs et l'intelligence économique en télécommunications et TIC. Echanger et s'informer pour suivre l'évolution des communications électroniques qui sans cesse subissent la vitesse du changement.

31 décembre 2007

Débarqué puis reconduit, Daniel Seck DG de l'ARTP revient de loin !

Article Par PAPA SOULEYMANE KANDJI,

Le Père Noël s'est-il invité, hier, chez le "démis-reconduit"patron de l'Artp. On peut le penser. Son successeur n'a t-il meme pas eu le temps de savourer sa nomination, que Daniel Goumalo Seck serait revenu au galop pour reprendre "son" fauteuil qu'une "lettre anonyme" a failli lui chiper.

L'Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) pourrait ne pas connaître le jeu de chaises musicales qui devrait suivre le limogeage, avant-hier, de son directeur général, M. Daniel Goumalo Seck. Débarqué à la surprise générale, il semble qu’il a retrouvé, hier, son poste. Et c'est le chef de l'Etat, Me Abdoulaye Wade, qui lui a refilé son moelleux fauteuil. Surtout quand on sait que son remplaçant avait même été nommé. Un brusque retournement de situation qui s'expliquerait par le fait que "celui qui nomme et dégomme a été abusé par une lettre anonyme". C'est, en tout cas, ce que nous indiquent des sources dignes de foi. Aussi, a-t-il fallu que "les Renseignements généraux, mis à contribution, démontent les arguments de ces gens tapis dans l'ombre qui ont eu, pour un jour, la tête de M. Seck".


Son limogeage était d'autant plus inexplicable qu'il donnait l'impression de ne pas être inquiété pour avoir conduit "avec succès" la vente de la troisième licence de téléphonie mobile qui est finalement revenue à Sudatel. Même si le Président Wade n'a pas manqué, par le truchement de son conseiller spécial en charge des Ntic, de suivre de près cette opération qui a rapporté un peu moins de cent (100) milliards de Fcfa au Trésor public. Ingénieur en génie électrique de son état, il était à la tête de l'Art, devenue par la suite Artp, depuis le 16 juin 2005. Une entreprise qui est loin d'échapper à l'instabilité qui frappe les sociétés parapubliques sous l'Alternance. En effet, il avait succédé à Malick Gueye, nommé le 27 mai 2003, qui avait fait les frais de ce qu'on appelait la "desseckisation". Auparavant, la barque était gérée, depuis sa création, par Mactar Seck qui y avait posé ses pénates le 17 janvier 2002. À noter que les agents de l'Inspection générale d'État avaient séjourné, récemment, dans cette boîte pour "voir un peu plus clair sur la gestion de M. Seck". Pour rappel, un ministre, qui siège dans l'actuel gouvernement, avait été victime de "ce genre de dénonciations" par le passé. Limogé et remplacé, il sera nommé président de conseil d'administration d'une société immobilière avant de revenir, plus tard, au gouvernement. Feu Moustapha Wade, qui lui est proche, avait réussi à ramener son petit-frère de président de la République à de meilleurs sentiments.

Entre temps, Me Wade s'est rendu compte qu'il a été "abusé" par les "services de renseignements" qui, "soudoyés par des personnes qui voulaient lui chiper son fromage", lui avaient remis de "faux rapports" sur le ministre en question. C'est dire à quel point la vigilance s'impose au sommet de l'État dans la manière de "traiter" ces "informations sensibles" qui peuvent faire basculer, si on n’y prend garde, la vie des honnêtes gens… Selon nos informations, Daniel Goumalo Seck se trouve actuellement en France.

26 décembre 2007

Le RESTIC pour une concertation sur la portabilité des numéros du mobile

Le RESTIC pour une concertation sur la portabilité des numéros du mobile
lundi 24 décembre 2007

Le Rassemblement des entreprises du secteur des TIC (RESTIC) prie instamment l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) de convoquer ’’une consultation approfondie’’ sur la portabilité des numéros de téléphone mobile au Sénégal. La rencontre devrait réunir les opérateurs mobiles, les associations des consommateurs et professionnelles dans les TIC, précise un communiqué reçu à l’APS.
La consultation devra ’’définir un cahier des charge à la hauteur de la complexité juridique et technique sur la faisabilité, les conditions et modalités techniques du dispositif de portabilité et de portage, tout en assurant durant la phase test de cette opération une interopérabilité et une interconnexion entre les différents réseaux de tous les opérateurs dans le secteur de la téléphonie mobile’’, selon le RESTIC.
Elle permettra également de ’’proposer un chronogramme réaliste pour le lancement commercial des services de portabilité et de portage qui contribuera à dynamiser et à fluidifier le marché du mobile dans un contexte de compétition accrue avec l’arrivée prochaine d’un troisième opérateur dans le mobile’’, mentionne le communiqué.
Le RESTIC indique en outre que la portabilité du numéro mobile offre la possibilité à tout client d’un opérateur en abonnement ou en contrat, prépayé ou post payé de ’’changer d’opérateur tout en conservant son numéro’’.
’’L’ARTP a pour mission de promouvoir une concurrence saine et loyale sur le marché du mobile au Sénégal en garantissant un accès équitable, non contraignant et simplifié des utilisateurs et abonnés aux différents réseaux et opérateurs présents sur le marché du mobile’’, explique le communiqué.
Le RESTIC estime en outre que ’’la libre migration d’un réseau à un autre, d’un opérateur à un autre, devrait contribuer à cet objectif, en même temps la portabilité devrait atténuer les disparités en termes de tarifs et de prix entre opérateurs dans la téléphonie mobile’’.
Le RESTIC invite ses membres à mettre à la disposition de l’ARTP et des opérateurs dans le secteur du mobile leur savoir-faire et expertise dans toutes les étapes de cette opération complexe et délicate pour en assurer une pleine réussite.
Il envisage de mettre en place un task force sur la portabilité et entend confier à l’entreprise CDX Action, membre du RESTIC, la production d’un mémorandum technique sur les procédures de portage, assurant que ce mémorandum sera mis à la disposition des professionnels et du public.
(Source : APS, 24 décembre 2007)


Le RESTIC salue la mise en œuvre du programme e-gouvernement
dimanche 23 septembre 2007

La mise en place et la fonctionnalité du programme e-gouvernement au Sénégal connaîtra une "avancée significative" avec le lancement grâce à un financement de la Chine de la seconde phase de l’intranet gouvernemental, estime le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l information et des télécommunications (RESTIC).
Dans un communiqué transmis dimanche à l’Aps, le RESTIC appelle l’Agence de l’Informatique de l’Etat, maître d’oeuvre de ce projet, à lancer une série de concertations avec "toutes les parties prenantes, aux premiers rangs, desquelles les entreprises du secteur TIC pour les associer et les impliquer étroitement dans toutes les phases d’exécution de ce grand chantier technique et technologique".
Le projet du e-gouvernement entre dans le cadre du Programme de modernisation des systèmes d’information de l’administration sénégalaise. Le gouvernement sénégalais et des autorités chinoises ont signé récemment un protocole d’accord prévoyant son financement par Pékin.
Le Rassemblement invite aussi l’Agence à prendre note de la Déclaration de politique générale du Premier ministre prononcée le 17 septembre devant les députés à l’Assemblée nationale.
Le chef du gouvernement avait déclaré que "l’encouragement à la modernisation de l’administration et des collectivités locales devrait générer un volume important d’activités pour les entreprises du secteur, ainsi que de nombreux emplois spécialisés, notamment dans le cadre des chantiers numériques identifiés pour construire le E-SENEGAL".
"Le RESTIC considère que l’accélération de la mise en place du e-gouvernement avec l’avènement de la phase 2 de l’intranet gouvernemental doit s’accompagner d’un important effort d’éducation et de promotion auprès des citoyens et des entreprises", souligne le communiqué.
Le texte ajoute que la communauté des TIC du Sénégal a un "rôle important" à jouer dans cet effort "si des moyens adéquats sont mis a sa disposition".
Le RESTIC invite "toutes les populations du Sénégal a s’approprier de cette innovation majeure qui est le e-gouvernement et d’en faire un levier incontournable dans la modernisation des rapports entre l’administration, les citoyens et les entreprises".
Téléphonie: Malaise à la Sotelma-Malitel
(Le Mali.fr 19/12/2007)

L’air du temps semble quelque peu vicié dans les couloirs de Sotelma-Malitel, où circulent les rumeurs les plus alarmantes et aussi les plus fantaisistes. En effet, pour qui traînerait quelque peu de ce côté, ou à proximité de quelques agents de l’opérateur historique de télécommunications, un certain discours est véhiculé sur un ton d’inquiétude qui dit en substance : la fin est proche, la clé va bientôt être mise sous le paillasson et autres rumeurs affolantes. Que l’agent ou le citoyen bien avisé ne s’y trompe point! Il s’agit là de manœuvres purement dilatoires, pour détourner l’attention des vrais problèmes de fond et notamment le plus important la privatisation de l’opérateur historique. En effet, certaines personnalités de la boîte, pour d’obscures raisons inventent toute sorte de stratagèmes pour retarder cette échéance inéluctable qui serait la réelle solution aux galères supposées ou réelles que rencontre Sotelma. La reprise de l’opérateur par des intérêts privés apporterait d’importants capitaux, qui permettraient d’une part, d’investir massivement dans l’outil de travail pour le bonheur des clients et d’autre part d’offrir de meilleures conditions de travail aux salariés et aussi de bonnes conditions de départ à ceux qui choisiraient de partir.
Cela ne relève pas de l’utopie, bien au contraire des exemples de privatisations réussies d’opérateurs historiques dans la sous-région le prouvent à suffisance. C’est effectivement le cas de Côte d’Ivoire Telecom en RCI et de la Sonatel au Sénégal. Ces sociétés aujourd’hui sont prospères et leurs employés se réjouissent d’avoir initié la bonne démarche à temps. En effet, ce sont des entreprises aux équipements modernisés, bénéficiant des dernières avancées de la technologie dans le domaine, qui peuvent offrir à leurs clients des services de pointe, à des coûts très compétitifs et dont les employés sont aujourd’hui rassurés devant l’avenir plutôt radieux de leurs sociétés respectives.

Au lieu donc d’affoler les agents et perdre les énergies à des combats inutiles, il serait préférable de mobiliser les troupes autour d’un projet de privatisation aux meilleures conditions, qui garantirait l’avenir de la Sotelma et permettrait à ses employés d’envisager le futur avec sérénité.
L’autre problème de fond qui est ainsi éludé par des pratiques de poudre aux yeux, c’est le problème de la compétitivité par rapport à la qualité du service au client. Le temps « béni» où le client n’avait que le choix de s’accommoder des caprices d’agents désagréables ou de services défaillants ou encore d’une facturation fantaisiste est hélas, pour les uns révolu et dieu merci nous autres clients!

Plutôt que d’assimiler la perte de clients à de supposés complots d’Etat (de bien grands mots), il faudrait juste voir que les clients n’ont pas d’états d’âme et recherchent tout simplement la meilleure qualité au meilleur coût. Un simple exemple, quand pour prendre rendez-vous pour une simple formalité de visa dans une ambassade, vous perdez une matinée à tenter de passer un appel téléphonique qui ne passe pas, il est facile de comprendre que cette ambassade fasse appel à un service qui la rende accessible, d’autant plus que les citoyens maliens finissaient par croire que l’ambassade de France, pour ne pas la citer, faisait exprès d’avoir ses lignes occupées pour ne pas avoir à délivrer de visas! Alors imaginez le préjudice pour un simple service de téléphonie défaillant. D’ailleurs les nationaux bien que patriotes, n’hésitent pas non plus, quand il s’agit de la bonne conduite de leurs affaires à s’en remettre à des solutions plus performantes. En effet, nombres de structures étatiques ou non ont vite effectué cet arbitrage de la qualité, comme par exemple les banques, dont les transactions ne peuvent dépendre des aléas de la technique.
Il existe à Sotelma des cadres brillants et qui ont fait leur preuve, mais qui sont aujourd’hui remis dans des placards, qui seraient bien capables de relever le défi de la concurrence face à Orange et tout autre opérateur. Si les dirigeants actuels n’arrivent même pas à comprendre l’enjeu de la privatisation, alors il y a péril en la demeure! S’ils se sentent submergés par l’ampleur de la tâche ou simplement la hauteur des obstacles à franchir, alors, qu’ils aient le bon sens et l’humilité de céder la place à ceux qui sauront préserver les intérêts de Sotelma et les emplois de ses salariés. Le slogan usé de « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut» prend ici tout son sens!

Il faut espérer que le bon sens prévaudra parmi la majorité de nos frères et soeurs employés de la Sotelma et qu’ils ne se laisseront pas endormir par des prédicateurs de fin du monde, mais qu’ils effectueront le sursaut salutaire qui consistera à exiger de leurs cadres dirigeants qu’ils mettent en place les canevas et les conditions d’une privatisation avantageuse pour toutes les parties : l’Etat malien, les salariés de Sotelma et le repreneur. C’est cela le réel combat à mener !

Birama Fall

14 décembre 2007

Entretien : Marc Rennard répond à Mouhamadou DIALLO du Réseau Telecom Network


Marc Rennard, Vice-Président exécutif international AMEA chez France Télécom : « Nous réfléchissons sur les accords de roaming entre l’Afrique et l’Europe afin de mettre en place des offres communautaires pour la diaspora». Durant ces deux dernières années, le groupe France Télécom a fait beaucoup d’efforts pour assurer son ancrage dans le marché africain. Cela se traduit notamment par une plus grande visibilité de la marque Orange.Le parc d’abonnés est passé de 18 millions, à la fin 2006, à plus de 27 millions à la fin 2007.


En 2008, l’opérateur entend développer la puissance de la marque Orange pour d’abord croître dans les pays où il opère déjà, mais aussi développer de nouveaux relais de croissance avec de nouvelles acquisitions.
Le Kenya, le Ghana et le Niger sont sur le viseur du Groupe France Télécom.
Marc Rennard, Vice président éxécutif international AMEA du Groupe, détaille la stratégie pour 2008 et commente les événements majeurs qui ont ponctué la vie du groupe durant ces derniers mois.

Au Sénégal, des rumeurs courent sur le désengagement possible de l’Etat qui détient 27,67 % des actions de Sonatel. Quelle serait la position de France Télécom, actionnaire majoritaire de l’opérateur historique sénégalais, si cette rumeur venait à se confirmer ?

Nous n’avons aucune information officielle allant dans ce sens, et ne souhaitons pas commenter ce que vous appelez des rumeurs. En tant que partenaire de l’État du Sénégal, nous avons accompagné le développement de Sonatel aussi bien au Sénégal que dans les pays limitrophes. Nous espérons bien continuer cette coopération très réussie avec l’Etat du Sénégal.
Si l’Etat souhaitait céder des parts, nous en discuterions tout naturellement dans le cadre de nos accords d’actionnaires.

lI y a aussi l’arrivée de Sudatel, le second opérateur global au Sénégal, un concurrent de Sonatel sur le réseau fixe, l’accès à l’internet et le mobile. Cela constitue-t’il une menace pour la Sonatel qui bénéficiait jusqu’alors de monopole de fait sur la boucle locale ?

Nous respectons chacun de nos concurrents et souhaitons la bienvenue à celui-ci. Il existe déjà une concurrence forte pour le mobile avec l’opérateur Tigo. Nous attendons l’arrivée du troisième opérateur avec détermination et sérieux. Nous sommes prêts à y faire face. Nous avons beaucoup investi dans l’extension de la couverture et surtout la qualité de notre réseau, et nous allons résolument continuer dans ce sens. Le marché est encore en croissance et la concurrence, lorsqu’elle est loyale et raisonnable, bénéficie aux consommateurs.

Justement, en parlant de la qualité du réseau de Sonatel qui a connu beaucoup de perturbations durant ces derniers mois, obligeant l’Autorité de régulation sénégalaise à condamner sévèrement Sonatel ; que fait Sonatel pour améliorer les défaillances de son réseau ?

Globalement, le réseau est bon, la qualité est bonne, même s’il faut reconnaitre qu’il y a eu quelques défaillances particulièrement douloureuses et pénalisantes pour la population. D’ailleurs, nous nous sommes excusés auprès de nos abonnés. Notre rôle d’opérateur de référence nous oblige à fournir des services de qualité 24 heures sur 24 et 365 jours par an.
Après avoir diagnostiqué le problème qui était multiforme ( problèmes de transmission, de paramétrage ou encore de mise à jours de versions de logiciels), nous avons conduit un certain nombre de plans d’actions renforçant nos moyens humains et matériels. Au Sénégal, nous investissons près de l’équivalent du résultat net de l’année précédente pour la seconde année consécutive.
Il s’agit de programmes d’investissements très lourds aussi bien pour étendre la couverture que pour améliorer la qualité du réseau. Depuis trois mois, il n’y a pas eu d’incidents majeurs. Aujourd’hui, ces problèmes identifiés semblent derrière nous. L’année dernière, nous avons doublé le parc mobile passant de 1 million à fin 2005 à 2 millions à fin 2006.
Cette année, nous allons franchir la barre des 3 millions d’abonnés avec plus de 40% de pénétration. C’est une croissance très forte. Quand on fait plus de 200% de croissance durant une période si courte, et même si ce n’est jamais acceptable ni agréable pour la concurrence, les professionnels savent bien que le zéro défaut est difficile à obtenir !

06 décembre 2007

Sénégal: Tigo publie ses résultats financiers


Le Soleil (Dakar)
Publié sur le web le 7 Novembre 2007
Papa Sanor Dramé

Le Directeur Général de Tigo (Sentel GSM) Wim Vanhelleputte a donné hier dans les locaux de la société une conférence de presse qui lui a servit de prétexte pour partager avec les journalistes présents les informations relatives à la publication des résultats financiers arrêtés au 30 septembre 2007 du groupe Millicom International Cellular et Sentel Tigo.

Mr. Vanhelleputte qui était entouré, à l'occasion, de Mme Magatte Diop directrice des relations extérieures et du directeur des marketings a inscrit cette démarche dans une dynamique de renforcement de leur politique de relations publiques et de transparence à l'endroit de la clientèle et des acteurs du secteur du téléphone. Il a fait un rappel historique de Tigo filiale du groupe Millicom International Cellular (MIC), une multinationale de téléphonie mobile présente dans 16 pays continents (Afrique, Amérique et Asie) et présente au Sénégal sous le label Sentel depuis 1999. MIC est le deuxième opérateur chez nous et ses produits qui étaient commercialisés sous le label Hello jusqu'en 2005 a opéré un rebranding en passant à la marque Tigo. Ce changement dira le directeur général découle de la stratégie du groupe d'avoir un marque unique de téléphone dans ses 16 opérateurs.

Dans le bilan rendu public au 30 septembre 2007, on note une hausse de 77% et le cap de 20 millions d'abonnés Tigo à travers le monde a été franchi. En ce qui nous concerne, les responsables de Tigo ont fait savoir que le Sénégal a contribué de manière significative aux performances du groupe résultante de l'effort d'un personnel motivé et engagé mais également d'investissements soutenus. Ils feront remarquer qu'une des innovations majeures de Tigo a été la mise en application de la tarification unique nationale qui a connu un accueil favorable auprès du public et leur a valu une hausse conséquente du revenu trimestriel. Pour rappel, le D.G dira que ce réaménagement de leur plan tarifaire est une stratégie du groupe appelée "Triple A" qui pour objectif : "Abordable, bonne disponibilité du produit et bonne couverture et capacité du réseau".

Cette stratégie qui est déclinée en 3 segments cible les jeunes, les amis et la famille de même que les Entreprises et professionnels. Dans la même lancée de "Triple A" a motivé Tigo Sénégal à introduire la facturation à la seconde, ainsi que la recharge électronique à partir de 100frs.

Dans le futur M.Vahelleputte et ses collaborateurs continueront à miser sur le développement de services à valeur ajoutée (SVA) pour augmenter son revenu. C'est dans cette optique qu'ils sont le premier opérateur en Afrique de l'Ouest à introduire le service Blackberry et pionner du Ring Back Tones (choix de marques) au Sénégal. En conclusion, le directeur général dira que c'est toujours dans cette dynamique, et fort de son appartenance à une multinationale solide et en pleine croissance, que Tigo Sénégal a poursuivi ses efforts d'amélioration et d'extension de la couverture de son réseau et l'augmentation de la capacité. Leur société a investi pour cette année 40 milliards de francs CFA et compte faire davantage en 2008.

Interrogé sur la prochaine arrivée sur le marché de la troisième licence "Sudatel" et des perspectives de Tigo au Sénégal, le Directeur Général dira que cela ne saurait que stimuler davantage sa société puisque la concurrence est toujours synonyme de performance et d'avantages pour les clients.

05 décembre 2007

Sanctionné par l’ARTP : La Sonatel verse 3,169 milliards au Trésor public


Après avoir été sanctionnée le 26 janvier 2007 « pour mauvaise qualité de service » par l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp), à payer 1% de son bénéfice 2005, soit 3,169 milliards, la Sonatel, déboutée par le Conseil d’Etat le 1er août 2007, s’est acquittée de sa peine au Trésor public. C’est ce qu’a affirmé Cheikh Tidiane Mbaye, le Directeur général du Groupe Sonatel, hier en conférence de presse de présentation des nouveaux tarifs Téranga et Orange prépayé. Il a aussi annoncé que la Sonatel est venue à bout des perturbations du réseau en investissant une dizaine de milliards.

Tout commence le 26 janvier 2007, quand l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) sanctionne la Sonatel « pour mauvaise qualité de service » en s’appuyant sur les dispositions du Code des télécommunications. Ladite sanction représente 1% des bénéfices 2005 de la Sonatel, soit la somme de 3,169 milliards. Du côté de la société de téléphonie, on conteste cette décision « apprise par le biais des médias » et l’on dépose un « recours en annulation pour excès de pouvoir » auprès du Conseil d’Etat. La juridiction administrative prend un arrêt, le 1er août 2007, déboutant la société aux 146 milliards de bénéfice en 2006.

Réagissant à cette question, hier en conférence de presse, lors de la présentation des nouveaux tarifs Téranga et Orange prépayé, Cheikh Tidiane Mbaye, le Directeur général de la Sonatel, a affirmé que sa société s’est acquittée de la sanction financière. « Il n’y a rien à dire si ce n’est que la Sonatel a déjà payé la somme en question. Nous sommes une entreprise citoyenne qui respecte les décisions des juridictions sénégalaises. Puisque le Conseil d’Etat a décidé que nous allons payer la sanction, nous l’avons fait ».

Le Directeur général de la Sonatel, Cheikh Tidiane Mbaye, a déclaré que la qualité du réseau téléphonique s’est améliorée avec une baisse du taux de coupures de 30%. « Notre réseau s’est amélioré. On n’est pas au bout de l’effort car tout n’est jamais parfait. Mais les indicateurs se sont améliorés », a-t-il indiqué tout en annonçant qu’en octobre, 53% des clients d’Orange sont « satisfaits » du réseau contre 45% en mai et a souhaité atteindre 70% de taux de satisfaction en mai 2008. « Nous avons investi une dizaine de milliards pour venir à bout des perturbations de réseau », a lancé M. Mbaye, tout en précisant qu’« il n’y a pas un réseau où il n’y a pas de saturation »

Par ailleurs, la Sonatel, depuis le 1er décembre, a baissé ses tarifs Orange de communication de 40 à 6%. Ainsi, il existe un tarif unique de 90 francs pour les abonnés Orange prépayé et 80 francs pour les abonnés Téranga quelle que soit la destination d’appel (Orange, Tigo, fixe) de 8 heures à 23 heures. Les clients Orange prépayé et Téranga ont aussi un tarif de 50 francs la minute de communication à partir de 23 heures pour tout appel vers le réseau Orange. L’international revient maintenant à 170 francs avec une baisse de 15% pour le service prépayé et de 6% pour les abonnés Téranga ainsi que les tarifs Orange S’cool qui ont baissé de 14%. Selon le Dg de la Sonatel, « ces tarifs sont les moins chers du marché » et cette baisse n’est pas liée à la concurrence, car, depuis 13 ans, dit-il, sa société annonce régulièrement des baisses de tarif.

Sur un autre point, Cheikh Tidiane Mbaye, précisant que « les gros bénéfices de la Sonatel viennent de l’extérieur (ndlr : Mali, Guinée-Bissau et République de Guinée), annonce que pour l’année 2008, « Orange compte investir 130 milliards dans la sous-région dont 80 milliards au Sénégal ». Il a aussi avancé que sa société va tout faire pour la réussite du sommet de l’Oci au plan des communications, car « c’est un défi majeur ».
(Source : Nettali, 5 décembre 2007)