Ouvrir un espace d'information et de veille stratégique en Afrique sur les télécommunications et les TICs. Promouvoir les échanges entre les acteurs qui s’intéressent à la convergence, le droit, l’économie, la veille concurrentielle, les réseaux, la stratégie des opérateurs et l'intelligence économique en télécommunications et TIC. Echanger et s'informer pour suivre l'évolution des communications électroniques qui sans cesse subissent la vitesse du changement.

29 août 2008

TélécommunicationTunisie Télécom en pole pour l’acquisition de Sotelma


Face à des géants comme Maroc Telecom ou encore Orascom, l'opérateur historique tunisien a su tirer son épingle du jeu pour se positionner en favori pour la reprise de l’opérateur historique malien Sotelma. Certes, l’échéance de la date limite du dépôt des dossiers pour la pré-qualification n’est pas encore échue, puisqu’elle est prévue pour le 22 juillet prochain, mais d’ores et déjà, Tunisie Telecom semble partie avec les faveurs du pronostic pour décrocher la timbale. Du moins c’est ce qu’affirme avoir appris l’organe de presse malien « maliweb.net », sauf bien sûr imprévu de dernière minute.


A noter que la date de l’ouverture des offres techniques est prévue pour le 31 octobre 2008 et celle de l’offre financière pour le 12 novembre 2008.


La SOTELMA présentait au 31 décembre 2007 un chiffre d'affaires d'environ 70 milliards de francs CFA (200 millions de dinars). Elle dispose d'un parc d'environ 90 000 lignes fixes numérisées à 100% et d'un parc de 480 000 abonnés mobiles.

25 août 2008

La Sentel accusée de fraude massive sur le trafic international avec la complicité de Belgacom et de JVM


Même si les faits ont été gérés de façon discrète, il n’en demeure pas moins que la Sentel Gsm est épinglée dans une sombre affaire de fraude massive sur le trafic international, en mettant en place un réseau de communication satellitaire parallèle avec deux opérateurs étrangers : Belgacom de la Belgique et Jvm du Canada. En effet, là où tout le trafic international, entrant ou sortant, pour le Sénégal doit passer par les Centres de transit international de la Sonatel à Médina et Thiaroye, Tigo est accusée par la Sonatel d’avoir contourné cette disposition.

Interpellé, son chargé des relations publiques, Lucien Ndong, nie en bloc et crie au complot. Mais c’est sans compter avec la dure réalité, car, prise la main dans le sac, l’entreprise « avait reconnu sa faute » lors d’une réunion tenue le 15 mai dernier, comme l’atteste le procès-verbal de ladite réunion avec la Sonatel. Les chiffres donnent le tournis, car, selon certains techniciens rompus aux arcanes de la téléphonie mobile, le coût de ce trafic tourne autour de 400 à 500 millions de F Cfa. Les accusations sont gravissimes et peuvent porter un sacré coup à l’image de la société de téléphonie Tigo, et pour cause. Selon une source digne de foi, le deuxième opérateur de télécoms s’adonne depuis quatre ans à une fraude massive sur le trafic international. Car, selon les textes en vigueur, tout le trafic international, entrant ou sortant, pour le Sénégal doit passer par les Centres de transit international à Médina et Thiaroye (CTI) de la Sonatel.

Seulement, Tigo contourne cette disposition de la loi, en coopèrant avec d’autres opérateurs pour échanger du trafic international. Ce qui, de l’avis de certains techniciens, a porté un sérieux préjudice aux intérêts de l’Etat et de la Sonatel. Et la même source d’ajouter : dans le cadre de ses activités officielles, Sentel a mis en place un réseau de communication satellitaire national. Aussi, parallèlement à ce réseau qui gère un trafic national, la compagnie a aussi établi des liens satellitaires qui servent de passerelles pour acheminer le trafic international, après avoir établi des contrats de coopération avec deux opérateurs étrangers, notamment Belgacom de la Belgique et JVM du Canada, afin de contourner le dispositif officiel existant, qui stipule que l’acheminement du trafic international, entrant ou sortant, doit se faire via la Sonatel ». Les fracassantes confessions de Sentel Gsm lors de la réunion du 15 mai dernier D’après le procès-verbal d’une rencontre tenue le 15 mai dernier entre les deux sociétés de téléphonie, la Sonatel a même sommé Tigo (ex-Sentel) de faire preuve de transparence dans le respect des règles de concurrence, car des précédents ont été notés pour des appels frauduleux passés à partir de son réseau. Toujours lors de cette réunion, la Sonatel avait clairement indiqué à Tigo qu’elle connaît toutes les pratiques frauduleuses commises sur le trafic international.
Mieux, la Sonatel avait menacé de prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire face à ce problème. Convaincue qu’elle est prise la main dans le sac, Tigo avait reconnu l’existence de ces appels frauduleux de même que la baisse du TMI et avait promis de s’en référer à sa direction générale, afin d’éviter d’arrêter ce partenariat. Le bordereau de transmission validation contrat qui a perdu Tigo Selon le bordereau de transmission validation contrat signé du 14 mars 2007, dont « L’As » a obtenu copie, et qui retrace la nature du contrat Sentel/JVM informatique Canada Inc, il est stipulé qu’un avenant à ce contrat est nécessaire pour la prise en charge de la bande passante satellitaire, ainsi que la proposition de outgoing. Mais, concernant la partie validation conformité process, les deux sociétés signataires du contrat notent que l’Artp a une position différente de la leur sur le trafic international. Aussi, s’attendent-elles à une sommation interpellative. 10,5 millions de minutes écoulées via des chemins officieux, soit entre 400 et 500 millions de F Cfa, selon certaines prévisions Selon une source digne de foi, à titre d’appréciation, pour le seul mois de mars 2008, 10,5 millions de minutes (soit entre 400 et 500 millions de F Cfa) ont été écoulées via ces chemins officieux et distribuées comme suit : 1.406.446 sortant via Balgacom, 5.067.115 entrant via JVM et 3.983.338 entrant via Belgacom. Pour ce cas, confie la même source, les opérateurs JVM du Canada et Belgacom de la Belgique envoyaient directement à Tigo, via Satellite, des appels à destination d’abonnés de Sentel. Celle-ci facture les opérateurs pour cette terminaison de trafic, qui, n’étant pas déclarée aux autorités, n’est pas passée par la Sonatel qui est dans ce cas de figure l’entité la plus lésée, même si l’Etat n’est pas susceptible de percevoir toute Tva ou autre impôt associé à la contribution aux chiffres d’affaires de ces revenus. En ce qui concerne le cas du trafic sortant, l’Etat apparaît, car le coût de la minute payée par l’abonné ne fera jamais l’objet d’une quelconque taxe, car non déclarée. Pire, pense une source proche de Sentel, le volume total des revenus venant de ce type de trafic ne saurait être comptabilisé dans le chiffre d’affaires de l’entreprise, donc la société ferait une sous-déclaration dans son chiffre d’affaires et, du coup, aurait à payer moins à l’Etat pour tout impôt lié au chiffre d’affaires.
Lors de la même réunion du 15 mai dernier, les directions techniques de la Sonatel et de Tigo se sont retrouvées à nouveau, pour discuter sur la mise en place de la Fibre optique de Sentel, la colocalisation des équipements de Tigo, le rehaussement des antennes de celle-ci situées à la Sonatel de Médina, interconnexion de Orange-Tigo. Sonatel avait également déploré que Tigo ait démarré ses travaux avant réception de la réponse de Sonatel sur la demande de colocalisation. Néanmoins, Sentel devait désormais envoyer à Sonatel le tracing du parcours de sa Fibre optique pour permettre une meilleure connaissance des points d’entrée et aussi faciliter l’étude de faisabilité. Par ailleurs, Sonatel avait précisé à Tigo de prendre toutes les dispositions nécessaires pour ne plus envoyer de numéros sous format international. Tigo nie en bloc et indexe des individus malintentionnés Joint au téléphone, le responsable des relations publiques de Sentel Gsm, Lucien Ndong, nie en bloc le fait que Tigo ait été épinglée par la Sonatel.

Affichant une assurance débordante, il déclare au bout du fil : « il n’y a jamais eu la moindre nébulosité dans le partenariat entre la Sonatel et la Sentel ». Aussi, piqué par on ne sait quel virus, Lucien Ndong tente de servir une leçon de journalisme à son interlocuteur : « je ne pense pas que cette affaire soit digne d’investigation journalistique. D’ailleurs, je ne comprends pas que çà et là, des individus malintentionnés cherchent à soulever des lièvres là où il n’en existe pas ». Revenant à ce qui nous intéresse, il poursuit : « nous sommes tranquilles, car tout cela est faux ! ». Mais, ajoute-t-il : « si cela vous convient, demain (Ndlr : aujourd’hui) passez dans les locaux de Tigo et demandez après Lucien Ndong. Nous pourrions discuter et je vous convaincrais qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat dans cette affaire montée de toutes pièces ». Tout un programme !
Daouda Thiam


(Source : L’As, 22 aout 2008)

Les vendeurs de cartes de crédit Orange et Tigo

Pourquoi avons-nous le complexe de faire les « petits boulots » chez nous et de trouver normal de le faire dans le pays des autres ? Ces boulots que nous refusons d’accomplir, les étrangers eux, le font sans trop de difficultés et gagnent leur vie avec, bien qu’a coté se trouvent quelques autochtones. Les vendeurs de cartes de crédit nous ouvrent leur univers.

Sur le marché, il est possible d’avoir une carte de crédit à partir de 1000 Francs CFA, 2500 Francs CFA, 5000 Francs CFA, 10000 Francs CFA… pour Orange et pour Tigo à partir de 1000 Francs CFA. Mais il y a également le système de seddo ou vous pouvez recharger à partir de 100 Francs CFA et plus, Tigo avec Izi, vous pourrez faire la même chose.

Nous, nous trouvons en ville, à la Place de l’Indépendance, plus précisément devant la BICIS (Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Sénégal) en compagnie des vendeuses de cartes de crédit. Elles sont parmi les premières femmes à exercer ce métier, pour dire que « les femmes sont prêtes à tout pour être sur un pied d’égalité avec les hommes » et elles n’ont pas tort, comme dit l’adage, il n’y a pas de sot métier, elles veulent gagner leur vie.
A notre arrivée, elles nous ont remarqué. Mais bizarrement quand on veut s’approcher d’elles, elles s’en vont, refusent qu’on les aborde et de répondre à quelques unes de nos questions. Intriguées et curieuses, nous insistons et c’est avec hésitation que l’une d’elle désignée par le groupe comme porte-parole s’avance vers nous pour répondre. Elle exige de nous qu’on respecte son anonymat et son choix de répondre aux seules questions qu’elle juge à même de répondre.

Pour cette vendeuse anonyme, ce travail de vendeur a ses bons cotés et ces mauvais cotés comme en ce moment où les policiers leur courent après et les obligent de bouger sans cesse et de se méfier de quiconque s’approcherait de trop près d’elles. Elles ont peur qu’ils ne rappliquent et ne les embarquent. Tout ce que nous avons pu recueillir d’elle et des autres c’est que les clients cherchent parfois à les draguer, à leur faire des propositions déplacées. Mais dans l’ensemble tout se déroule bien. Elles n’ont pas d’heures fixes de travail, elles commencent quand elles veulent, même chose pour la descente, elles sont leur propre patron.

Finalement c’est Malick Mbaye, un autre vendeur présent sur ce lieu depuis 2005, qui vient répondre plus longuement à nos questions sans problème. Il nous informera que les filles fuyaient les policiers parce que ces derniers vérifiaient les numéros de série marqués au dos de chaque carte de crédit car il arrive parfois qu’il y ait des cas de vol constaté au niveau de la Sonatel. Alors la Sonatel le signale aux policiers qui vont procéder à des vérifications de séries auprès des vendeurs.
D’après Malick Mbaye, il existe trois étapes pour la distribution des cartes de crédit. Il y a tout d’abord les agréés (grossistes) qui travaillent directement avec la Sonatel, les commerçants agréés et les redistributeurs qui fournissent les cartes aux petits vendeurs ambulants. Ces derniers achètent avec une petite marge de bénéfice. « Si tu vends les cartes en gros, les rentrées d’argent seront lentes. Alors que pour nous qui vendons en détail, nous sommes sûre de gagner un peu plus et plus rapidement ». Ces gains varient entre 5000 et 6000 Francs CFA en moyenne et cela dépend des périodes car lors des promotions, nous pouvons gagner jusqu’à 15000, 16000 Francs CFA par jour.

Les vendeurs rencontrent parfois des difficultés avec des clients hommes qui les prennent pour des voleurs alors qu’ils achètent ces cartes cash et à moindre coût pour faire un petit bénéfice dessus. En fait, c’est avec leur propre capital que les vendeurs investissent dans l’achat de ces cartes qu’ils revendent.

Pour Malick Mbaye, les sommes qu’il gagne lui suffisent pour mener une vie décente, ce qui est de loin préférable de rester à la maison à ne rien faire. Pour lui ce n’est pas une fin en soi, c’est une simple occupation en attendant que les demandes d’emploi déposées reviennent avec une suite favorable. Nous lui souhaitons bonne chance.

14 août 2008

Numérotation téléphonique à 8 chiffres au Mali, à compter du 1er novembre

http://www.apanews.net/apa.php?page=show_article&id_article=72578

APA Bamako (Mali) La numération téléphonique passera de 7 à 8 chiffres au Mali à la faveur d’un basculement programmé pour le 1er novembre à 0 heure, ont annoncé jeudi les responsables du Comité de Régulation des Télécommunications (CRT), à Bamako.
Le changement répond à un souci d’harmonisation avec les pays voisins mais aussi à la volonté de satisfaire les besoins nouveaux des deux opérateurs actuels qui entendent étendre leur réseau et créer de nouveaux services pour la clientèle, a indiqué, au cours d’une conférence de presse, le directeur général de la CRT, M. Choguel Maïga.

Le basculement préparera également le marché malien à l’introduction de nouveaux opérateurs après l’expiration de la période d’exclusivité de 2011, date avant laquelle l’Etat s’est engagé à ne délivrer aucune nouvelle licence. La société privée Orange-Mali et la Société des Télécommunications du Mali (Sotelma, en voie de privatisation) sont les deux opérateurs en charge actuelle du marché malien du fixe et du mobile.

Selon les chiffres du CRT, le nombre d’abonnés actifs des deux opérateurs est passé de 102.577 en 2002 à plus de 3 millions en 2007 pour des revenus globaux passés, dans la même période, de 62,7 milliards à 206,5 milliards de francs cfa, soit une progression de 229%. Pour poursuivre cet élan de développement et satisfaire les besoins croissants de numéros, il convenait de procéder à un changement du plan national de numérotation téléphonique, a expliqué le directeur général du CRT.

Il a ajouté que les études portant sur le basculement ont été conduites, après un appel d’offre internationale, par l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT), basée au Sénégal, pour un coût de 44 millions de francs cfa. Quant aux deux opérateurs, Orange-Mali et la Sotelma, ils prendront en charge les frais de travaux d’adaptation, le renouvellement des centraux notamment et de communication en direction du public pour un coût respectif de 900 millions et de 1,2 milliard de francs cfa, ont affirmé leurs deux représentants à la rencontre.
14-08-2008

13 août 2008

Sénégal : Tigo va ouvrir des agences régionales


Ouverture d’agences régionales, poursuite des actions sociales, etc., le numéro deux de la téléphonie mobile au Sénégal s’engage à asseoir son expansion notamment à l’intérieur du pays. Le deuxième opérateur de téléphonie mobile au Sénégal va asseoir sa croissance à travers une politique de décentralisation à l’intérieur du pays avec l’ouverture d’agences régionales.

Dans chaque ville où elle sera présente, la filiale de Millicom Cellular international ou Tigo va s’appuyer sur les compétences locales. C’est ce qu’a indiqué le responsable des relations publiques, de la communication interne, Lucien Ndong, samedi, lors d’un point de presse qui a sanctionné la visité guidée dans les locaux du nouveau siège de la société sis aux Almadies.
Ce dernier a réaffirmé la volonté de la société d’être une entreprise moderne en phase avec les préceptes actuels de management ou de gestion dans un contexte bien Sénégalais. Le responsable des relations publiques, de la communication interne a révélé l’engagement de l’entreprise à œuvrer dans l’investissement social. Notamment à travers sa fondation qui s’est déjà distinguée, du 09 au 11 juillet dernier, en distribuant 5000 moustiquaires à des structures d’accueil comme le centre Verbo tonal de Dakar, la fédération des personnes handicapées et l’ensemble des villages Sos.
Elle envisage aussi d’intervenir dans les domaines de la santé et de l’éducation dans les régions de Ziguinchor, Kolda, Matam, Diourbel et Fatick, afin d’appuyer la lutte contre la pauvreté.
L’entreprise qui a contribué à la démocratisation de la téléphonie mobile au Sénégal, va poursuivre également sa politique de sponsoring à l’endroit des manifestations sportives et culturelles. Autant d’actions qui confortent la société dans sa vocation d’institution citoyenne et culturelle.
A.MBODJ

Guinée : Sotelgui & Telekom Malaysia: Le ministre Tibou Kamara débloque la situation

Il n’est un secret pour personne qu’après le départ de Telekom Malaysia, la société de téléphonie guinéenne - SOTELGUI - n’était pas pour autant quitte avec son ancien partenaire asiatique. En effet, ce dernier était détenteur de 60% des actions au moment de la rupture. Il fallait donc pour la partie guinéenne soit racheter les parts de Telekom Malaysia ; soit négocier à nouveau pour l’amener à rétrocéder à Sotelgui lesdites parts.

C’est sans surprise que la Guinée va opter pour le second scénario, plus avantageux : cela lui permet d’avoir les 100% de la société sans bourse délier, sans avoir des millions de dollars à rembourser. Mais si ce choix était prévisible, sur le terrain la tâche s’avérera être tout sauf une simple formalité. Au moins quatre titulaires du portefeuille des télécommunications s’y essayeront sans succès. De Jean Claude Sultan à Issa Condé, la situation restera bloquée.. Ce qui, et ce n’est pas le moindre mal, empêchait toute démarche qui viserait par exemple à trouver un nouveau partenaire pour Sotelgui.

C’est maintenant chose faite. A la faveur de la mission de travail qu’effectue à Kuala Lumpur, depuis ce lundi 11 août 2008, le ministre de la Communication et des nouvelles technologies de l’information, Tibou Kamara, entouré de proches collaborateurs (autorités de Sotelgui, membres du ca, etc.). Ayant réussi à obtenir de la Cour suprême l’un des sésames essentiels pour parvenir à ses fins - une décision de première importance que cette institution rechignait à délivrer -, le jeune ministre en charge de la Communication est finalement parvenu à amener les Malaisiens à une séparation à l’amiable, donc sans accrocs ni actions à racheter pour la partie guinéenne.

Un dénouement heureux qui est aux antipodes de certaines fausses informations affichées sur la toile de sites bien connus pour leur hostilité à Tibou Kamara. Par ignorance ou mauvaise foi (souvent les deux), il était plutôt question, selon eux, de brader la ‘’Guinéenne des télécommunications’’.
Abdou Sy, Chronique politique de Aminata.com



Réglementation Europe : L'UE lance une procédure de sélection unique pour les opérateurs de services mobiles par satellite

La Commission européenne (CE) a lancé jeudi une procédure de sélection unique pour les fournisseurs de services de communication par satellite au sein de l'Union européenne (UE). Les opérateurs de satellites vont pouvoir pour la première fois proposer des services tels que la transmission de données à haut débit, la télévision mobile, les secours en cas de catastrophe et les services médicaux à distance dans le cadre de la nouvelle procédure unique au lieu de participer à 27 procédures différentes, a dit dans une déclaration la CE exécutif de l'UE.

Jusqu'à présent, en dépit de la dimension transfrontalière manifeste des services par satellite, les règles nationales existantes empêchaient la création d'un marché unique des services mobiles par satellite et laissaient à chaque État membre le soin de sélectionner les opérateurs. Pour remédier à cette situation, la CE a proposé en août 2007 une nouvelle décision permettant l'organisation d'une procédure de sélection unique à l'échelon européen pour les services mobiles par satellite. Cette décision a été adoptée plus tard par le Parlement européen et par les pays membres de l'UE et est entrée en vigueur en juillet 2008.

"Désormais, en Europe, il n'y a plus qu'un seul marché des services mobiles par satellite au lieu de 27", a dit Mme Viviane Reding, membre de la CE chargée des télécommunications, avant d'ajouter: "Je pense que cette décision va introduire une vive concurrence entre les opérateurs qui proposent des services de communication par satellite touchant tous les consommateurs, du nord de la Suède au sud de l'Espagne." Slon le plan prévu, les sociétés intéressées ont jusqu'au 8 octobre pour soumettre leurs candidatures à la CE.
La CE a dit que la procédure de sélection pourrait être terminée au début de l'année 2009 et les premiers lancements de satellites pourraient avoir lieu en 2009. Tous les Etats membres doivent s'assurer que les candidats sélectionnés ont le droit d'exercer leur activité dans leur pays", a-t-elle souligné. Le secteur des satellites représente un marché mondial de 77 milliards d'euros, et sa croissance a été de 16 % en 2007. Les recettes enregistrées par les services par satellite à eux seuls se sont élevées, sur le plan mondial, à quelque 38 milliards d'euros.

Les sociétés de l'UE constituent une force non négligeable sur ce marché: l'industrie spatiale de l'Union détient 40% des marchés mondiaux de la construction, du lancement et de l'exploitation des satellites. En outre, trois des cinq plus grands opérateurs de systèmes par satellites du monde sont implantés dans l'UE.

12 août 2008

Sudatel a failli perdre sa licence de telephonie au Sénégal




Les juges du Conseil d'Etat ne pouvaient pas faire, autrement que de fermer les yeux aux graves manquements constatés dans l'attribution de la seconde licence de téléphonie globale à Sudatel.
Dans une décision rendue au mois de juin dernier, ils ont débouté un consortium dont le dossier n'avait pas été pris en compte par l'ARTP. L'Etat du Sénégal à cours d'argent, avait déjà encaissé et dépensé les 200 millions de dollars issus de cette transaction.


Une affaire d'Etat qui s'est jouée au Conseil d'Etat : Sudatel a échappé de peu à l'annulation de l'attribution de la seconde licence de téléphonie au Sénégal. Le Conseil d'Etat a débouté le Consortium Expanet Sunu Télécom Joint Loyal Sud Groupe Télécommunication et confirme la régularité du processus d'attribution, conduit par l'ARTP, de la nouvelle licence globale de télécommunications à Sudatel. En effet, par un arrêt pris en son audience du 10 juin 2008, le Conseil d'Etat a rejeté comme mal fondée la demande en annula­tion pour refus de réception par l'ARTP de la soumission du Consortium Expanet Sunu Télécom ainsi que sa demande subsé­quente en annulation de l'adjudication de la licence au groupe Sudatel laquelle, selon la haute juridiction administrative, manque également de fondement.


Il ressort de la décision du Conseil d'Etat qu'aucun avis d'appel d'offres n'a été lancé. L'aveu existe d'abord dans un communiqué du directeur général de l'Agence de régula­tion des télécom, (Artp) en date du 17 août avril 2007. Lisez : «Lors du Sommet mon­dial sur la Société de l'information qui s'est tenu à Tunis en novembre 2005, les autori­tés sénégalaises ont annoncé leur inten­tion d'attribuer une nouvelle licence glo­bale de télécommunications.
A la suite de cette annonce, plusieurs investisseurs potentiels ont manifesté leur intérêt pour cette nouvelle licence en remettant pour certains, une offre infor­melle et, pour d'autres, une expression d'intérêt.


L'Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) annonce qu'en application de l'article 21 du Code des Télécommunications, elle a lancé une procédure d'appel à la concur­rence pour l'attribution de la nouvelle licence globale de télécommunications. L'ARTP a demandé à tous les opérateurs qui se sont manifestés auprès des autori­tés du Sénégal pour faire part de leur intérêt pour cette licence de lui remettre une offre ferme.


La date de dépôt des offres est fixée au 31 août 2007. Après analyse et évaluation des offres qui auront été déposées, l'ARTP décidera soit d'adjuger la licence à l'opéra­teur ayant déposé la meilleure proposi­tion, soit de lancer un second tour. L'ARTP souhaite finaliser le processus d'at­tribution dans les meilleurs délais afin qu'un nouvel opérateur puisse rapidement venir proposer ses services à la population sénégalaise», indique le dit communiqué» C'est fort de ce communiqué que le «Consortium Expanet Sunu Télécom Joint Loyal Sud Groupe Télécommunication» dépose un dossier que l'ARTP rejette sur le champ prétextant que le communiqué ne pouvait être interprété comme un avis d'appel d'offres.


Dans la décision du Conseil d'Etat, l'agence passe aux aveux. L' A.R.T. P sou­tient avoir opté pour une consultation restreinte précédée d'une phase de préqualifi­cation ; qu'ainsi le 17 août sur la base du projet de cahier de charges qu'elle a élaboré, elle a demandé par communiqué aux cinq sociétés ayant formulé les proposi­tions les plus intéressantes dans le cadre des manifestations écrites d'intérêt, de lui remettre une offre ferme au plus tard le 31 août 2007. Ce qui est en complète contradiction avec le communiqué, du directeur de l'ARTP mentionné ci-dessous.


Des informations de diverses sources indiquent que les juges du Conseil ne pouvaient pas procéder autrement que de fermer les yeux sur les manquements de l'attribution de la seconde licence. L'Etat du Sénégal avait tellement besoin d'ar­gent qu'il a encaissé dès le 15 novembre un chèque de 200 millions de dollars, représentant le coût de la licence. La manne financière comme l'indique d'autres documents officiels, a servi à résoudre une partie de la dette intérieure.


El Malick SECK
Source: 24 Heures

11 août 2008

L'Etat face au gouffre budgétaire : Sonatel, la ligne d'urgence




11-08-2008
Les actions de l’Etat valent 504 milliardsPlusieurs fois, l’opinion avait été tâtée pour voir sa réaction face à une éventuelle cession des actions de l’Etat dans la Sonatel. Elle avait été toujours négative, au point de faire hésiter ceux qui lançaient les ballons de sonde. Il se dit maintenant que leurs arguments pourraient avoir de la force, du fait de l’immense trou creusé dans le budget de l’Etat, et qu’il faut boucher au plus vite, et par tous les moyens. Car, seules ces actions pourraient rapporter beaucoup, et d’un seul coup.Par Mohamed GUEYELe gouvernement envisage, de la manière la plus sérieuse, l’option de vendre les actions qu’il détient dans le capital de la Sonatel. Les observateurs proches des cercles de l’administration de l’Etat, où se prennent les décisions de ce genre, indiquent que, pour les partisans du bradage de ces bijoux de famille, la nouvelle du déficit de plus de 450 milliards de francs dans les caisses de l’Etat, est arrivée à point nommé.«La volonté existe depuis longtemps, mais au plus haut niveau, on voulait mesurer l’opportunité de la décision. Le niveau de ce déficit aujourd’hui pourrait faire comprendre à n’importe quel Sénégalais que le gouvernement n’a pas énormément le choix, d’autant plus qu’il subit la pression des bailleurs de fonds», explique l’une de ces personnes.
Il est évident que si le gouvernement tient à la poursuite de son programme de coopération avec le Fonds monétaire international, qui se manifeste pour le moment à travers l’Initiative de soutien à la politique économique (Ispe), il n’a pas vraiment le choix. L’Ispe, qui a été approuvé le 27 novembre 2007, pour une période de trois ans, a pour but, selon le Fmi, «de corriger les dérapages budgétaires passés, de préserver la viabilité de la dette, de contribuer à la stabilité intérieure et de restaurer l’intégrité du cadre budgétaire». Il a des conditionnalités structurelles qui, si elles ne sont pas atteintes, menacent de remettre en question tout l’échafaudage. Or, Le Quotidien n’a cessé de le redire depuis un certain temps, dans la situation économique et financière qui est la sienne aujourd’hui, c’est plus l’Etat du Sénégal que le Fmi qui a besoin de l’autre. L’institution, conçue par l’Américain Harry White et mise en place à Bretton Woods en 1945, pourrait se ressentir d’un revers au Sénégal, mais elle rebondirait ailleurs. Pour le pays, ce serait difficile de trouver un partenaire qui lui fasse confiance à l’heure actuelle, s’il n’a pas la couverture de cette institution. Un Pays pauvre, très endetté ne peut se payer le luxe d’une mauvaise gestion.Avantages et risques d’une cessionA l’heure actuelle, seules les actions que l’Etat possède dans la Sonatel sont en mesure de combler le trou du Trésor. Mieux, si les experts de l’Etat négociaient bien, ils pourraient même en tirer une importante plus-value. A 180 000 francs Cfa l’action, au cours actuel du titre, les 2,8 millions d’actions détenues par l’Etat lui rapporteraient environ 504 milliards de francs Cfa.
Ce qui serait suffisant pour combler le gap découvert à ce jour, de 450 milliards de francs Cfa, dans le budget.Seulement, en se dessaisissant de ces actions, qui font de lui le second actionnaire dans le capital de la Sonatel, l’entreprise la plus dynamique du pays, l’Etat perd également un important levier de contrôle et d’orientation du développement technologique du pays. Dans la stratégie de l’Etat de combler la fracture numérique, l’Etat a pu bénéficier de la politique de la Sonatel dans le domaine du Multimédia. Si aujourd’hui, le coût du téléphone et de la connexion Internet est au Sénégal, plus cher que dans de nombreux pays d’Afrique et même du monde, c’est sans doute aussi grâce au droit de regard que les actions que l’Etat avait dans la société lui offraient. Mais en plus de cet instrument de pouvoir, l’Etat devrait aussi renoncer aux importantes dividendes que la Sonatel reversait à ses actionnaires. Selon l’Amicale des cadres de la Sonatel, ces dividendes ont cumulé, pour l’Etat, à 110 milliards de francs ces cinq dernières années. Et on sait que, la valeur de l’action Sonatel a fait que ce chiffre pourrait augmenter fortement. N’est-il pas passé de plus de 7 900 francs Cfa en 2006, à 9 900 francs Cfa en 2007 ?Par ailleurs, la décision de se dessaisir d’un aussi important paquet d’actions d’un seul coup pourrait ne pas s’avérer aussi profitable qu’on le croit.
Selon un cadre d’une société d’intermédiation de la place, «si le gouvernement décidait de vendre d’un seul coup tout son paquet d’action, cela pourrait entraîner le titre Sonatel à la baisse. Si avant la dernière clôture de la Brvm vendredi dernier, 760 titres Sonatel s’étaient échangés au prix que nous avons indiqué, il n’est pas dit qu’une injection massive d’actions ne ferait pas brutalement chuter les cours, faisant perdre de l’argent à tous». Il recommande donc la prudence avant d’entamer une pareille opération.

mgueye@lequotidien.sn

05 août 2008

Gabon : Plus de taxe de roaming avec Zain dans 22 pays

LIBREVILLE, 4 août (Infosplusgabon) - Pour réussir son challenge et se positionner parmi les 10 premiers opérateurs de téléphonie mobile à travers le monde, dès 2011, le Groupe Zain, premier opérateur de téléphonie mobile dans les marchés émergents a choisi de changer dès le 1er août le nom de marque de ses opérations Celtel en Afrique. Le Gabon fait partie de ce réaménagement révolutionnaire.

A Libreville,l’évènement a été préparé avec parcimonie puisque des équipes avaient été surprises en train d’habiller, notamment, dans la nuit du 27 au 28 juillet et jusqu’au petit matin, certains cocotiers de bord de mer en tissus de diverses couleurs, signe de la pluralité de celles-ci dans le nouveau « monde merveilleux » qu’offre le Groupe Zain.

Déjà présent au Moyen Orient et en Afrique à travers 22 pays, le Groupe Zain est aussi la nouvelle marque du groupe MTC qui va regrouper Celtel en Afrique et d’autres réseaux de téléphonie au Moyen Orient.
La partie du Moyen Orient avait déjà pris les couleurs Zain. Les pays africains reliés à l’ancien réseau Celtel prennent déjà le pas avec la nouvelle « robe de la mariée Zain ».
Effectivement, les abonnés du réseau Zain au Gabon peuvent déjà lire sur l’écran de leur portable « Zain GA », et ils avaient reçu lors du lancement, plusieurs messages sms leur annonçant la nouvelle dénomination.

Le passage d’un univers à l’autre s’est fait naturellement. Le communiqué de presse du Groupe Zain précise que « les 14 pays Celtel en Afrique vont opérer sous la marque Zain avec effet immédiat, à savoir : le Burkina Faso, le Gabon, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Niger, le Nigeria, la République du Congo, la République démocratique du Congo (RDC), l’Ouganda, la Sierra Leone, la Tanzanie, le Tchad et la Zambie. Zain démarrera ses opérations au Ghana fin 2008, souligne-t-on.

Le premier réseau inter continental

Il est important de noter que le lancement de sa nouvelle marque colorée « Zain » précède la création du premier réseau inter continental sans frontière au monde. Selon le Groupe zain, « le Réseau Unique s’élargit et relie l’Afrique et le Moyen-Orient. Ce service sera disponible à 500 millions de personnes de la Côte Ouest africaine au Moyen Orient, couvrant une superficie plus vaste que les Etats-Unis d’Amérique (...) ».
Le Réseau Unique offre à ses clients Zain une bonne qualité de communication à des prix abordables. Pour le Dr Saad Al Barrak, Président Directeur général du Groupe Zain, « c’est une étape décisive dans l’histoire des télécommunications. La connexion de deux continents à travers le Réseau Unique montre comment, sous une seule marque, Zain arrive à offrir de meilleurs services de téléphonie mobile. Il sera ainsi plus facile et plus abordable de rester en contact et de soutenir les entreprises et le commerce inter continental. C’est là l’essence même de la promesse de la marque Zain qui consiste à créer « un monde merveilleux ».
FIN/IPG/ANL/2008
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