Ouvrir un espace d'information et de veille stratégique en Afrique sur les télécommunications et les TICs. Promouvoir les échanges entre les acteurs qui s’intéressent à la convergence, le droit, l’économie, la veille concurrentielle, les réseaux, la stratégie des opérateurs et l'intelligence économique en télécommunications et TIC. Echanger et s'informer pour suivre l'évolution des communications électroniques qui sans cesse subissent la vitesse du changement.

30 avril 2009

Orange Sport veut sauver sa peau en appel, la Ligue ses droits télés


FRANCE

Au-delà de l’affaire de l’offre "triple-play" d’Orange Sport, c’est toute la stratégie d’Orange pour pénétrer le marché de la télé qui est jugée devant la cour d’appel de Paris, jeudi, dans une audience sur le fond à laquelle participe également la Ligue de football (LFP), soucieuse de défendre l’avenir de ses droits télés.

Orange risque gros. L’interdiction de subordonner l’abonnement à Orange Sport à une souscription "triple play" (télévision, téléphone et internet), si elle était confirmée par la justice, pourrait remettre en question l’achat de contenus exclusifs, dans le sport ou ailleurs (cinéma, séries télés...).

Orange, qui "ne veut pas être un tuyau", selon le PDG de France Télécom, Didier Lombard, l’inspirateur de cette stratégie, paye par exemple 203 millions d’euros par saison pour diffuser notamment un match de L1 par journée.

Le jugement pourrait être connu début juin, mais les deux camps ne font pas mystère de leur volonté d’aller en cassation quel que soit le résultat. La Guerre des droits aura bien lieu.

Orange a sauvé l’appel d’offres 2008-12 de la baisse promise. Canal, se voyant seul, ne faisait pas mystère de sa volonté de payer moins que les 600 M EUR par an qu’il versait pour l’exclusivité entière (période 2005-08). La Ligue a alors cherché de nouveaux acquéreurs potentiels.

"Sans le soutien d’Orange, le foot français serait en faillite", a mis en garde le président de la LFP, Frédéric Thiriez.

Les droits sportifs servent de munitions entre deux camps : Vivendi/Canal +, cachés derrière Neuf (filiale à 56% de Vivendi) et Free, contre France Télécom/Orange. Canal +, qui s’était débarrassé de son concurrent TPS (qu’il a absorbé en 2005), conteste l’avantage que donne à Orange la puissance financière de France Télécom.

Pour Canal +, Orange pratique des prix prédateurs. "On ne souhaite pas qu’Orange sorte des contenus, avait assuré Bertrand Méheut, PDG de Canal +. On veut qu’ils fassent le même métier que nous, à armes égales, et cela implique de ne pas lier le produit à un autre dans lequel on est dominant (les droits sportifs, ndlr)".

Dans cette guerre, chaque camp compte ses divisions. Free et Neuf se présentent forts de la décision du tribunal de commerce en leur faveur, et du soutien de l’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms, qui souhaite que les chaînes d’Orange soient disponibles chez les autres fournisseurs d’accès internet.

Orange compte sur le soutien du CSA, qui estime que l’exclusivité, sur une période limitée, peut "dynamiser les marchés", et sur une interprétation favorable d’un avis de l’autorité de la concurrence datant de 2006 et de la fusion Canal +/TPS. Il s’agit d’un texte évoquant l’arrivée dans le monde de la télé de nouveaux acteurs "câblo-opérateurs ou opérateurs de télécommunications", comme Orange, donc.

La LFP mettra en avant un arrêt récent de la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) rappelant, dans une affaire d’abonnement à un contrôle technique offert contre de l’essence en Belgique, qu’interdire les offres liées est contraire à une directive européenne de 2005.

Source : AFP

Privatisation de la Sotelma : Comment éviter le rapt ?


MALI


Maroc Télécom, filiale de la française Vivendi, en lice pour l’acquisition de l’opérateur historique des télécoms au Mali, Sotelma n’a pas eu le triomphe modeste lorsque ses responsables se sont hasardeusement glissés sous les projecteurs, annonçant avoir été déclaré, par le gouvernement malien, adjudicataire provisoire des 51% du capital de la Société des télécommunications du Mali (Sotelma). Même si elle avait été retenue comme adjudicataire provisoire, le gouvernement Malien n’avait pas encore dit son dernier mot.

Aujourd’hui, le processus est en panne et les deux partenaires se regardent en chiens de faïence. En effet, si la situation en restait là, le gouvernement malien aura évité à la Sotelma un véritable holdup up. Hélas !

Pour rappel, la marocaine avait proposé 250 millions d’Euros pour les 51% du capital de la Sotelma, s’avouant ainsi adjudicataire. Après examen et discussions avec certains experts, le gouvernement malien a estimé que cette proposition était insuffisante et qu’il fallait un montant supplémentaire de 30 millions d’Euros. « Une enchère » jugée inadmissible par les responsables de Maroc Télécom, qui estiment que les contreparties demandées s’élevaient à trois fois les 3O millions.

Que veut le gouvernement malien ? Certains observateurs proches du dossier estiment qu’il s’agit d’une stratégie visant à faire revenir dans la course certaines sociétés comme le Koweitien ZAIN qui s’était retiré du processus au simple motif que les comptes de la Sotelma manquaient de transparence. « Nous voulons éviter le scénario HUICOMA où le repreneur a découvert après opération que le déficit s’élevait à 23 milliards FCFA contrairement à ce qui avait été communiqué dans les dossiers. » nous confie un cadre de la société qui a requit l’anonymat.

Il n’est pas également exclu que la sud africaine MTN vienne dans la course si l’on s’en tient aux indiscrétions qui nous sont parvenues des sources proches du dossier.

Quoi qu’il en soit, les travailleurs de la Sotelma doivent encore prendre leur mal en patience et pour longtemps. Car, indéniablement, le processus sera repoussé de plusieurs mois voire de plusieurs années, malgré les pressions des partenaires au développement.

Le rapt manqué En effet, les hésitations du gouvernement malien s’expliquent par la méfiance qu’il manifeste dans la gestion des dossiers de privatisation. Or, la triste réputation de Maroc Télécom au plan international justifie bien l’attitude des acteurs du dossier, côté malien.

Il y’a peu, qu’un réseau de trafic d’appels téléphoniques a été révélé à Casablanca mettant en cause huit sociétés poursuivies pour « escroquerie, faux et usage de faux, détournement d’appels internationaux et piquages anormaux sur des câbles coupés ». Celles-ci ont été entendues lors d’une audience, le 16 mars dernier. Les 8 entreprises sont accusées d’avoir monté des « stations pirates, détourné et transféré clandestinement des appels internationaux ». D’ailleurs, notre confrère tunisien « Affarie » titrait "L’opérateur Maroc Telecom ’’contrôlé’’ par des pirates » résumant ainsi les casseroles de Maroc Telecom. L’auteur de l’article dévoile comment un réseau de pirates a détourné le fonctionnement normal de l’opérateur et écouler à son profil les appels téléphoniques.

Au même moment, Le journal français de l’économie et des finances « La Tribune » écrivait que l’opérateur de téléphonie « Maroc-Telecom », est, de loin, la filiale la plus rentable de Vivendi, avec une marge d’exploitation de plus de 44 %, devant les 28 % de l’opérateur français SFR. "Seulement 10 % du chiffre d’affaires mais près d’un quart des bénéfices de Vivendi.

Autre révélation, non moins tonitruante : Pour renflouer les caisses du royaume, une première partie de l’entreprise avait été cédée.

Actionnaire majoritaire de l’entreprise, la couronne marocaine voit Maroc Telecom enregistrer de très grosses pertes sur les 3 dernières années et a cédé toutes ses actions. Ce qui aurait contribué à remettre les caisses de l’entreprise à flot.

La méfiance de l’Algérie Dans le même contexte ou presque, l’Algérie était sur le point de coopérer avec Maroc Télécom avant de tourner casaque. Les raisons sont simples : manque d’interlocuteurs crédibles et de compétences.

Bref, Maroc Télécom n’est pas une société fiable ; il faut donc chercher ailleurs, du moins si l’on veut éviter le rapt du siècle.

Abdoulaye Niangaly

Source : reussirbusiness.com

L’Audit commercial et la vérification technique des réseaux Gsm enclenchés



Firmin Djimènou, président de l’Autorité transitoire de régulation des postes et télécommunications du Bénin

L’Autorité transitoire de régulation des postes et télécommunications du Bénin poursuit l’assainissement du secteur des Gsm. Elle s’engage résolument à contrôler la structure des coûts des différents services offerts par les opérateurs Gsm, examiner l’évolution des tarifs pour les différents services et vérifier les principes de tarification des services sur les différents réseaux des opérateurs Gsm.

En donnant le top de l’audit commercial et de la vérification technique des réseaux Gsm, le président de l’autorité transitoire de régulation des postes et télécommunications du Bénin, Firmin Djimènou a mis l’accent sur la vérification de l’égalité d’accès et de traitement équitable des usagers par les opérateurs Gsm et la vérification de la mise en place d’un annuaire général des abonnés et de services de renseignements téléphoniques par ces derniers.

En effet, il sera question de déceler les possibilités de vente liées des différents services par les opérateurs, vérifier les conditions de vente des offres de gros et de détail des différents produits et services et s’assurer de la tenue d’une comptabilité analytique.

www.fraternite-info.comml

Feu vert de l'UE au paquet télécoms et à la loi Hadopi




Les Etats membres de l'UE ont donné mercredi 29 avril leur feu vert à la réforme du secteur européen des télécommunications après avoir résolu un différend sur la déconnexion administrative de l'accès internet des personnes se rendant coupables de téléchargement illégal.

Les ambassadeurs des Vingt-Sept, qui co-décident avec le Parlement européen sur ce dossier, ont avalisé un accord conclu mardi avec les eurodéputés et il revient désormais au Parlement de se prononcer sur le texte en session plénière, dès la semaine prochaine à Strasbourg.

Le "paquet télécom", qui vise à stimuler la concurrence et à renforcer les droits des consommateurs et prévoit notamment la création d'un régulateur pan-européen, est en négociation depuis de nombreux mois mais la conclusion d'un accord définitif était entravée par la question de l'accès à internet.

Le compromis finalement trouvé ménage à la fois la volonté des parlementaires de garantir un certain nombre de droits fondamentaux dans le gestion de l'accès à internet (libre expression, respect de la vie privé, accès à la justice) et l'exigence des Etats membres, dont la France, de ne pas devoir obtenir une décision judiciaire préalable pour déconnecter un internaute, comme cela est prévu dans le texte français contre le piratage sur internet, dit loi Hadopi.

Concrètement, la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et protection des droits sur internet (Hadopi), chargée de la mise en oeuvre d'une "riposte graduée" au téléchargement illégal, pourrait ainsi décider de déconnecter un internaute sans attendre une décision de justice mais la déconnexion devrait ensuite être confirmée par un "tribunal indépendant et impartial", selon le texte du compromis.

Des eurodéputés cherchaient à obtenir que le caractère préalable de la décision de justice demeure dans le texte, justement pour faire obstacle au texte français, qui est de retour ce mercredi devant l'Assemblée nationale après son rejet surprise au début du mois.

"C'est un bon compromis", a déclaré un diplomate européen participant directement aux négociations, alors qu'un second diplomate a souligné que le caractère préalable de la décision judiciaire posait des problèmes juridiques en terme de compétences européennes et nationales sur l'organisation administrative et judiciaire des Etats.

Julien Toyer, édité par Marc Angrand

tempsreel.nouvelobs.com

Vente liée d’internet Explorer : Microsoft a répondu aux griefs de la Commission européenne




La Commission européenne a confirmé avoir reçu en temps et en heure les réponses de Microsoft à propos de la mise en cause pour la vente liée d’Internet Explorer et de Windows. Elle va désormais étudier celles-ci pour décider de la suite à donner.

Après avoir réclamé et obtenu deux délais supplémentaires pour livrer ses explications quant à la vente liée d'Internet Explorer et de Windows, Microsoft a finalement rendu sa copie à la Commission européenne. Cette dernière, qui avait adressée sa lettre de griefs suite à la plainte d'Opera Software, a déclaré qu'elle allait désormais « étudier attentivement » la réponse de la firme de Redmond.

Dans le bras de fer qui s'annonce, Google, Mozilla et le comité européen pour les systèmes interopérables (ECIS) dont IBM, Adobe, Nokia, Red Hat et Sun sont membres, ont tous été nommés tierces parties. Ce qui leur donne accès aux documents confidentiels.

De son côté, Microsoft peut compter sur le soutien de l'ACT (Association for Competitive Technology) qui fut présente à ses côtés lors des procédures menées aux Etats-Unis et en Europe. (Eureka Presse)

ZDNet France




{EN} Emad Sukker, CEO Expresso Telecom : " We plan to IPO within the next two years..."



SUDAN

Expresso Telecom, the international investment arm of Sudanese operator Sudatel, has kept a low profile as it has gone about acquiring greenfield and operational CDMA operators in West Africa in the past few years. As the company prepares for significant investment into its subsidiaries and for a shareholder restructuring programme, chief financial officer and acting CEO Emad Sukker shares with Michelle Mills how the company intends to grow organically, while extending its geographical footprint

Dubai-based Expresso Telecom focuses on operating CDMA mobile networks across West Africa, having acquired Intercellular in Nigeria and Kasapa in Ghana, as well as new licences in Mauritania and Sen

egal. Chief financial officer and acting CEO Emad Sukker says the company is trying to distinguish itself in the realm of CDMA technology, which Sudatel also uses for its mobile network in Sudan.

“I believe that by the end of 2009 we will add another two or three operations to our map. Not only acquisitions of existing operations, we might add some new licences,” states Sukker. “We have different deals on the table and we are evaluating them currently.”

Of Expresso’s operational activities, Intercellular, in Africa’s most populous country, Nigeria, will rec

eive a major investment boost of US$500 million over the next two years, as the operator intends to update its network in a bid to improve its market position.

“Intercellular was the first telecoms operator in Nigeria, it was the pioneer. It is a very small company with around 50,000 subscribers and an old network. Therefore we are rebuilding the network from scratch,” Sukker explains. “Nigeria is a large and difficult country, so it will take us some time before the new network is ready and I don’t expect we will launch before the fourth quarter.”

While Nigeria remains one of the most competitive markets in Africa, with five large GSM operators and another five smaller CDMA contenders in addition to Intercellular, Sukker believes the operator can be transformed and succeed in the significant West African market of approximately 140 million people.

As of the end of 2008, Nigeria’s mobile penetration rate stood at 45 per cent or 63 million, according to the Nigerian Communication Commission. Expresso is targeting around 1.5 million subscribers within its first year of revamped operation, and Sukker believes such numbers are abundantly achievable.

“We will not go and compete with the large operators ; rather we know what segment of the market we are after. We know what can and cannot be achieved, we know what is reasonable. I think the market can give enough to everyone,” Sukker asserts.

“I’m always proud to mention our success story in Sudan. Sudani was the third mobile licensee behind MTN and Zain, but we overtook MTN to achieve second position. Sudan is a very large country with different cultures, and I believe we have the spirit to understand how to compete in different markets and gain market share,” Sukker adds.

Expresso is also upgrading Kasapa’s network in Ghana, which the company acquired in July 2008. The current network has a limited range of coverage, and Sukker says that as it expands the network, it will acquire more subscribers. Currently Kasapa serves around 400,000 customers, and is the fourth mobile operator behind MTN, Tigo and Ghana Telecom.

In Mauritania, Expresso launched as Chinguitel in August 2007, six and seven years after incumbents Mauritel and Mattel respectively. Sukker says the operator has close to 260,000 mobile customers and is in the testing phase of the country’s first WiMAX network.

He says that depending on licensing and frequency, the company will consider deploying WiMAX networks wherever possible, as a supplementary network to its CDMA network.

Senegal is the latest market that Expresso has entered, with a soft launch in January, and a commercial launch set to take place in the very near future.

Expresso is 100 per cent owned by Sudatel, but is undergoing a process where new shareholders, yet to be named, are to acquire 25 per cent of the company.

“We plan to IPO within the next two years and I believe DIFC (Dubai International Financial Centre) is the proper environment to prepare for this. During this time we will create excellent value in Expresso, which will help us grow and hopefully undertake a successful listing.”

Source : comm.ae

Communiqué du Président de l’ARCEP : Jean Claude MALLET démissionne




" Pour des raisons qui sont strictement personnelles et de santé, j’ai demandé au Président de la République de bien vouloir accepter ma démission des fonctions de Président de l’A
utorité.


Toutes les dispositions ont été prises pour que la continuité du fonctionnement de l’Autorité soit assurée."

Jean-Claude Mallet

Source : arcep.fr

Vente actions Sonatel : Pourquoi les consommateurs ne portent pas la lutte ?


SENEGAL


‘Non au bradage du patrimoine de l’Etat ! Oui au patriotisme économique !’. Ce leitmotiv ou slogan de guerre, dans le cas précis, est utilisé par les travailleurs de la Sonatel, le patronat et nombre d’observateurs pour mettre la pression sur l’Etat afin que la Sonatel reste aux Sénégalais.

Le combat est légitime : sauvegarder le fleuron de l’économie sénégalaise, la seule entreprise qui fait la fierté de tout un peuple, côté résultat financier. Il y a des voies pour contester cette décision du gouvernement libéral, au nom du peuple et des générations à venir. Les Sonatéliens entendent les emprunter et ‘alertent’ l’opinion sur les conséquences d’un renforcement de France Télécom dans le capital de Sonatel.


A y regarder de près, la bataille de l’opinion en vaut la chandelle. Les explications avancées par le ministre des Finances sur la cession de 9,87 % des actions de l’Etat, ne tiennent pas trop. Aussi libéral que soit ce régime, les travaux de l’autoroute à péage ont été planifiés, budgétisés. Faire croire aux Sénégalais que la vente des actions va financer le reste des travaux, c’est avouer que l’argent, initialement prévu à cet effet, a été détourné.

Mais une entreprise qui fait un chiffre d’affaires de 470 milliards avec un résultat d’exploitation moyen de 200 milliards de francs et qui réalise un bénéfice net après impôt de 150 milliards de francs, on ne la cède pas sur un plateau d’argent à des expatriés. L’Etat reçoit globalement 130 milliards par an, les dividendes n’étant que de l’ordre de 28 milliards. La Sonatel est l’une des rares sociétés sénégalaises à exporter son expertise dans la sous-région. Orange Mali, Orange Guinée-Bissau et Orange Guinée Conakry ont été de francs succès de la délocalisation de la maison- mère.


L’on apprend que le groupe a fini de prospecter le marché mauritanien et gambien. Et les résultats seraient favorables à l’implantation d’une filiale Sonatel. Avec autant de perspectives de développement, les Sonatéliens ont raison de défendre bec et ongles ‘leur entreprise’. Une société faite par des Sénégalais, sans l’appui de France Télécom qui ne s’est installé qu’à partir de 1997, grâce à la privatisation de la Sonatel. Seulement, la question de taille que l’on se pose, c’est pourquoi les consommateurs sénégalais ne se sont pas impliqués dans la lutte ‘pour la sauvegarde du patrimoine’. La Sonatel profite-elle plus aux Sonatéliens qu’aux consommateurs ?

Côté rentabilité, c’est le Sénégal qui gagne, c’est clair. Mais juste dans un sens. Les tarifs de communication sont toujours élevés. Il est légitime de se demander alors, avec tous les milliards qu’elle gagne, qu’est-ce que Sonatel fait pour baisser ces tarifs. Pourquoi une entreprise qui peut distribuer 165 milliards à ses actionnaires (dividendes et réserves), au titre de l’exercice 2008, et qui compte plus de trois millions d’abonnés sur les quatre millions et quelque du marché de téléphonie, peine-t-elle à revoir ses tarifs de communication à la baisse ? Sûrement que les Sénégalais attendaient les Sonatéliens ‘patriotes’, là aussi.

Les associations de consuméristes, pour leur part, se font molles, au point que l’intersyndicale noie leurs voix. Au plus fort de la crise alimentaire ( ?), Momar Ndao de l’Association des consommateurs sénégalais (Ascosen) et Jean Pierre Dieng de l’Union nationale des consommateurs du Sénégal (Uncs) avaient réussi à fédérer les citoyens sénégalais dans un bloc qui avait affronté et subi la violence policière, un après-midi de 30 mars 2008 à Dakar. Plus récemment, la riposte des imams de Guédiawaye contre les surfacturations de la Senelec avait drainé, dans la spontanéité, du monde. Dakar et sa banlieue s’en étaient aussitôt violemment pris aux différentes agences de la Senelec.

Aujourd’hui, pour que la Sonatel reste au Sénégalais, il n’y a que les ‘initiés’ qui s’égosillent. A juste titre. Cependant, l’enjeu du combat est tel que tous les citoyens du pays devraient s’y mettre. Mais la Sonatel avait malheureusement, auparavant, commencé à se faire une ‘mauvaise’ image auprès des consommateurs qui supportent la mauvaise qualité du réseau, payent cher et entendent parler de 165 milliards de Cfa à distribuer aux actionnaires.

Khady Bakhoum

Source : Wal Fadjri

Vente des actions SONATEL : Les dix arguments de l’Etat selon un mémorandum non publié



SENEGAL


En cédant 9,87% des 28% qu’il détient encore dans le capital de la Société nationale des télécommunications (Sonatel) à France -Telecom, l’Etat du Sénégal dit pouvoir mobiliser 200 milliards de Fcfa si la transaction aboutie en « ne cédant qu’un minimum de capital ». Dans un mémorandum portant argumentaires sur la cession dont Sud a pu se procurer copie, il développe ses dix« thèses », mais ne se prononce pas sur le onzième argument qui prime pourtant sur tout le reste, celui de la nécessité de renflouer rapidement les caisses du trésor public, désespérément vide.

Le désir clairement exprimé de cession par le gouvernement de 9,87% des 28% qu’il détient encore dans le capital de la Société nationale des télécommunications (Sonatel) au partenaire stratégique en priorité : France Telecom, n’affecte en rien les intérêts du pays, assure l’Etat. Dans un mémorandum portant argumentaires sur la « cession par l’Etat de 9,87% du capital de la Sonatel à France Telecom et la distribution de 180 milliards de Fcfa de dividendes et de réserves libres », il affirme préserver ses intérêts.

« Par cette transaction, l’Etat a mobilisé 200 milliards de Fcfa en ne cédant qu’un minimum de capital ». Les rédacteurs du mémorandum d’indiquer que « l’Etat maximise la valeur de sa participation dans la société » par cette vente. En effet, avancent-ils, « le prix de cession par action de 156.273 Fcfa avant distribution du dividende et des réserves fait ressortir une prime de 32% par rapport au cours au 7 avril 2009 et de 27% sur la moyenne des cours depuis trois mois ».

S’inscrivant en faux contre l’argument brandi par les syndicalistes sur la perte de « change » au niveau des recettes budgétaires tirées par l’Etat de la société, ils déclarent que « l’Etat maintient le niveau des recettes budgétaires provenant de la Sonatel ». Pour cause : « l’essentiel des revenus budgétaires de la Sonatel (87%) provient de l’impôt sur les sociétés, de la Tva et d’autres taxes, ressources qui ne sont pas dépendantes du niveau de participation de l’Etat dans la Sonatel. L’engagement de France Telecom d’améliorer la politique de dividende actuelle et future de la Sonatel, combinée à la croissance régulière du chiffre d’affaires et des profits de la Sonatel, va permettre à l’Etat de consolider le flux de revenus de la Sonatel ». Les cadres ainsi que les syndicalistes de la maison ne l’entendront certainement pas de cette oreille.

N’empêche, les auteurs du mémorandum certifient eux, que l’Etat du Sénégal préserve les intérêts du pays dans cette transaction. Selon eux, « France Telecom s’est engagée à maintenir au Sénégal le siège de la Sonatel et à contribuer au développement de l’économie sénégalaise, aujourd’hui comme demain ». Ils ne disent pas pour autant les moyens dont ils disposent pour l’y contraindre si d’aventure, elle décidait de passer outre l’engagement. Qu’à cela ne tienne, France Telecom, attestent-ils, « continuera à accompagner la Sonatel dans son expansion dans la sous-région ». On peut bien croire à cet argumentaire.

Renforcement de la présence des salariés dans le capital

Les négociateurs de l’Etat garantissent que l’intérêt des salariés sera préservé de sorte à renforcer leur présence au capital. « L’Etat a obtenu de France Telecom qu’elle s’engage à laisser un siège d’administrateur aux salariés tant qu’ils détiendront plus de 3% du capital ». D’autres sources informent à ce propos que les travailleurs de la société qui détenaient près de 10% du capital en ont cédé une bonne part. A des taux avantageux ? A quel moment et à qui ? Ils édifieront certainement l’opinion dans la bataille d’information, d’explications et de lobbying ainsi engagée.

Pour l’heure, les négociateurs du gouvernement attestent que la « cession de 1,9% d’actions flottantes récemment acquises par la Sonatel auprès de l’Etat permettra de renforcer le plan d’actions gratuites dans le cadre d’un programme d’actionnariat salarial ». Sur la foulée, « l’Etat a obtenu des dirigeants de la Sonatel qu’ils assurent le maintien et la promotion des cadres de la boîte ».

9e argument, l’Etat dit préserver les intérêts de la société elle-même. En quoi faisant ? « En restant au capital, l’Etat a démontré son intérêt et sa confiance pour l’avenir de la Sonatel », confient les négociateurs gouvernementaux. Qui poursuivent, « client important de la Sonatel, l’Etat garde des liens commerciaux et stratégiques ».

10ème et dernier argument des rédacteurs du mémorandum : L’Etat préserve les intérêts des autres actionnaires. Selon eux, « pour le compte de tous les actionnaires, l’Etat a obtenu de la part de la Sonatel le versement d’un dividende ordinaire exceptionnellement élevé de 130 milliards de Fcfa et la mise en distribution de réserves à hauteur de 50 milliards de Fcfa ».

L’année 2008 serait ainsi une année exceptionnelle en termes de dividendes pour les actionnaires, révèlent-ils. Pour l’avenir, ajoutent-ils, « l’Etat a obtenu de France Telecom de poursuivre une politique de versement de dividende permettant de maximiser la remontée de trésorerie disponible à tous les actionnaires de la Sonatel dans la limite des intérêts de la société », bien entendu.

Le onzième argument qui ne transparaît nulle part dans le mémo des négociateurs et qui prime pourtant sur tout le reste est que les « caisses de l’Etat sont désespérément vides ». Les recettes publiques ont drastiquement « baissé » depuis l’année dernière, la crise financière mondiale rendant le marché obligataire quasiment inaccessible, les bailleurs éprouvés s’essoufflent, il ne reste plus aux deux argentiers du pays que la vente des bijoux de famille. Ne dit-on pas que « alale dou fac dé, gacé lay fac » (l’argent n’empêche pas la mort, mais permet de ne point rougir devant le besoin. Traduction approximative).

Madior Fall

Source : Sud Quotidien

le Groupe porte sa participation de 81,6% à 99,85% dans France Telecom Espana



ESPAGNE


France Télécom va acquérir ce jour la participation des principaux actionnaires minoritaires de France Telecom España (groupe Banco Santander, Unicaja, Caja de Ahorros del Mediterraneo, Credit Suisse, Deutsche Bank), représentant 18,2% du capital, et mettre fin au mécanisme de liquidité conclu en 2005.

Lors de l’acquisition de 80% d’Amena en 2005, France Télécom avait consenti aux actionnaires minoritaires espagnols ayant signé le pacte d’actionnaires un mécanisme de liquidité et une garantie de prix à compter de novembre 2008.

Les principaux actionnaires minoritaires de France Telecom España ont accepté de céder leur participation pour un prix de 1 374 millions d’euros et d’abandonner le mécanisme de liquidité.

France Télécom invitera très prochainement les actionnaires minoritaires restants, qui représentent 0,15% du capital, à vendre leurs actions.

Source : orange.com

29 avril 2009

Microsoft veut concurrencer l’iPhone avec Pink



Le groupe de Redmond étudierait avec l’opérateur de télécommunications Verizon le développement d’un smartphone à écran tactile. Baptisé «Pink», sa commercialisation serait prévue pour 2010.

Voilà une alliance qui pourrait bien perturber le colosse californien Apple. D’après une information du Wall Street Journal, le leader mondial des systèmes d’exploitation Microsoft serait en discussion avec Verizon, opérateur de téléphonie, afin de commercialiser un smartphone à écran tactile en mesure de concurrencer l’iPhone d’Apple. Un succès qui fait envie. Avec plus de 3,79 millions d’appareils vendus dans le monde, la firme à la pomme a en effet réussi à doper son chiffre d’affaires dans un marché informatique morose.

Le projet de Microsoft, sous le nom de code «Pink», pourrait être lancé dès 2010. Il sera basé sur la plateforme déjà existante Windows Mobile avec d’autres applications à venir. Microsoft, qui supervisera le design de l’appareil, devrait toutefois faire appel à une tierce entreprise pour la fabrication du terminal, tout comme Google avec son Android.


Les pourparlers engagés avec Verizon ne sont pas le fruit du hasard. En s’alliant avec l’opérateur, Microsoft fait de l’ombre à Apple. Verizon ne serait en effet pas contre d’accueillir l’iPhone dans son catalogue - actuellement une exclusivité de son concurrent AT&T - et aurait même entamé des discussions en ce sens. Après des résultats trimestriels à la traîne sur son rival de toujours (chiffre d’affaires en baisse de 6%), le groupe de Redmond espère ainsi trouver un moyen de concurrencer Apple sur un marché porteur et rattraper son retard en la matière.

Apple prépare ses arrières

De son côté, la marque à la pomme prépare sa riposte. Pour élargir sa gamme iPhone, Apple sortira un modèle plus fin, plus léger et moins cher en 2010 également. Objectif, descendre le prix du smartphone afin de contrer l’arrivée de nouveaux concurrents en utilisant notamment un jeu de composants moins onéreux.

marches.lefigaro.fr

Virgin Mobile réfléchit à concurrencer Free sur la licence 3G




Pesant près de 2 % du marché du mobile en France, Virgin Mobile pourrait chercher à obtenir la 4ème licence 3G. Le MVNO aurait la bénédiction d'Orange pour cela.


Free va-t-il être encore longtemps le seul candidat à la quatrième licence mobile 3G ? Le MVNO Virgin Mobile, a en effet annoncé qu'il réfléchissait "sérieusement" à briguer cette licence, et donc de devenir un opérateur indépendant.

Si son PDG, Geoffroy Roux de Bézieux estime le prix de la licence "assez bon marché" (206 millions d'euros, ndlr), il assure ne pas encore avoir pris sa décision. Il dit en effet attendre d'en savoir plus sur les conditions de déploiement et la rentabilité économique du projet avant de se lancer. Pas sûr donc qu'il concurrence Free sur ce terrain ou qu'il y aille seul s'il décide de postuler. Le MVNO explique être tenté de s'allier à un partenaire pour tenter l'aventure. Avec 1,96 % de parts de marché dans la téléphonie mobile pour 1,13 million de clients, Virgin Mobile ambitionne d'atteindre 2 millions de clients en 2010.

Le lancement de l'appel d'offres pour la dernière licence 3G était initialement prévu en juin prochain. Cependant, le décret gouvernemental qui doit l'officialiser a déjà plus d'un mois de retard sur le délai prévu. L'Elysée ne serait en effet pas insensible au lobbying des opérateurs mobiles qui craignent l'arrivée de Free sur ce marché et son positionnement low cost. De son côté, France Télécom cherche selon nos informations à susciter des vocations en incitant d'éventuels candidats à se déclarer afin de concurrencer Free. Virgin Mobile, qui utilise les réseaux d'Orange, aurait-il entendu le message ?

www.journaldunet.com

Bruxelles enquête sur une filiale de France Télécom en Pologne



Deux enquêtes ont été ouvertes par la Commission européenne contre les opérateurs télécoms historiques de Pologne et de Slovaquie. Bruxelles soupçonne TPSA, filiale polonaise de France Télécom et Slovak Telecom, contrôlé par Deutsche Telekom, d'avoir entravé la concurrence sur leurs marchés, en particulier dans le secteur de l'Internet haut débit.


L'annonce de ces deux enquêtes fait suite aux perquisitions des autorités européennes de la concurrence aux sièges de TPSA en septembre 2008 et de Slovak Telecom en janvier 2009. Les deux opérateurs risquent des amendes pouvant représenter jusqu'à 10 % de leurs chiffres d'affaires annuels

www.journaldunet.com