Ouvrir un espace d'information et de veille stratégique en Afrique sur les télécommunications et les TICs. Promouvoir les échanges entre les acteurs qui s’intéressent à la convergence, le droit, l’économie, la veille concurrentielle, les réseaux, la stratégie des opérateurs et l'intelligence économique en télécommunications et TIC. Echanger et s'informer pour suivre l'évolution des communications électroniques qui sans cesse subissent la vitesse du changement.

25 septembre 2009

Service universel de télécommunication au Sénégal : Le Restic veut plus de dynamisme dans l’exécution du chantier



Le Sénégal a été le premier pays dans l'espace de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) à mettre en place un Fonds de développement de service universel des télécommunications (Fdsut).
Seulement, voilà que le Mali et le Burkina Faso présentent des statistiques de pénétration de la téléphonie rurale plus honorables.
Ce qui fait tiquer le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l'information et de la communication qui appelle le nouveau Dg de l'Artp à se pencher personnellement sur ce dossier.

Le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l'information et de la communication (Restic) veut plus de cadence dans l'exécution du service universel de télécommunication au Sénégal.
Dans un communiqué de presse qui nous est parvenu hier, son bureau ‘appelle le nouveau directeur général de l'Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) à se pencher personnellement sur le dossier du service universel après les retards notables dans la mise en œuvre et l'exécution de ce vaste chantier qui vise à doter 320 communautés rurales et 13 000 villages du Sénégal de services de téléphonie de base et, le cas échéant, de connectivité sur Internet pour aider à lutter contre la fracture numérique au Sénégal'.


Le Sénégal a été le premier pays dans l'espace de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) à mettre en place un Fonds de développement de service universel des télécommunications (Fdsut) en 2003.
‘Ce fonds est alimenté par les contributions annuelles des opérateurs à hauteur de 3 % de leurs chiffres d'affaires bruts, en sus de la contribution de l'Etat et des bailleurs de fonds', renseigne le communiqué du Restic.
Le cabinet Mc Kinsey a produit ‘une étude complète et précise sur la mise en œuvre du service public de téléphonie et le Maroc est très avancé dans le domaine choisi comme benchmark', ajoute-t-il.
‘Cependant, force est de constater que, malgré tous ses atouts, notre pays n'est pas allé au-delà du programme pilote de Matam en dépit des fonds énormes mobilisés, des multiples consultations tenues avec les acteurs, partenaires et parties prenantes', poursuit le communiqué qui renseigne que, pendant ce temps, le Mali et le Burkina Faso présentent des statistiques de pénétration de la téléphonie rurale plus honorables.
Aussi le Restic invite-t-il le nouveau directeur général de l'Artp, l'administrateur du Fdsut à prendre urgemment en charge le dossier et à définir avec les acteurs locaux, dont le secteur privé national, un programme urgent et accéléré de mise en chantier de la téléphonie rurale dans notre pays.
Le Restic estime que l'accès aux techniques de l'information et de la communication et à leurs applications en milieu rural est important pour attirer l'investissement dans les communautés rurales et les villages et participe à une politique cohérente d'aménagement du territoire.

Selon le communiqué, les entreprises membres du Restic ont opportunément anticipé les chantiers du service universel en nouant des partenariats et joint-ventures en Europe de l'Ouest et en Amérique du Nord afin de doter le pays des meilleurs choix technologiques dans ce domaine.
D'après la même source, la mise en œuvre du service universel est perçue comme un moyen d'accroître les chiffres d'affaires pour les entreprises locales qui arrivent difficilement à concurrencer les équipementiers européens, américains et même asiatiques qui continuent de capter plus de 75 % des investissements d'infrastructures et de maintenance dans le secteur des télécommunications au Sénégal.

Ndakhté M. GAYE
www.walf.sn

Gabon : Zain, Orange et MTN unies








Les abonnés de Zain Gabon pourront désormais appeler leurs correspondants d'Orange Cameroun, MTN Cameroun et MTN Congo sans que ces communications téléphoniques ne passent par des liaisons satellitaires surtaxées.
Une convention d'interconnexion transfrontalière a été signée entre ces trois opérateurs. Celle-ci permet l'utilisation des infrastructures terrestres appartenant aux opérateurs signataires.
Par l'entremise d'un communiqué de presse, M. Blanchard Paterne Andoume, Directeur de la régulation et des affaires juridiques, qui assure l'intérim du Directeur Général de Zain Gabon, a annoncé «la signature de trois conventions d'interconnexions frontalières avec les opérateurs de téléphonie mobile : Orange Cameroun, MTN Cameroun et MTN Congo.»

Les trois pays d'Afrique bénéficiaires de ces conventions, le Gabon, le Cameroun et le Congo seront désormais en interconnexion directe via leurs réseaux de téléphonie. Une première du genre.

La signature de ces conventions, effectuée au cours des trois derniers mois, marque une étape majeure dans la marche accélérée vers le développement de l'activité économique de ces trois pays de la sous-région.

En signant ces contrats avec ses voisins, MTN Cameroun, Orange Cameroun et MTN Congo, l'opérateur Zain Gabon participe à l'essor de l'intégration sous-régionale prônée par la Communauté économique et monétaire des Etats de l'Afrique Centrale (CEMAC).

Après le lancement en 2007 du réseau unique, le premier au monde de téléphonie mobile sans frontière, sans surtaxes roaming, qui permet à ses abonnés de se déplacer librement dans 18 pays d'Afrique et du Moyen-Orient dans lesquels la marque est présente, tout en bénéficiant du même traitement qu'un client local, Zain consolide ainsi sa présence sur le continent et son positionnement unique et stratégique au cœur de la CEMAC.

Les abonnés de Zain pourront désormais communiquer à coûts réduits avec leurs correspondants du Cameroun et du Congo à travers les réseaux MTN et Orange.
Les appels effectués dans ce cadre ne se feront plus par liaisons satellitaires, mais passeront dorénavant par les infrastructures terrestres des opérateurs signataires, appelés faisceaux hertziens.
Ce qui entraînera à terme, une réduction des coûts de communication, au plan sous-régional, et la suppression des surcoûts d'exploitation dûs aux frais de transit.

www.gaboneco.com

Afrique du Sud : le gouvernement se prononcera sur la fusion de MTN avec Bharti



Les autorités sud-africaines vont décider, d’ici la fin de l’année en cours, d’autoriser ou non une fusion entre le groupe MTN Ltd et l’indien Bharti Airtel Ltd, selon le directeur général du Trésor, Lesetja Kganyago.


L’entente entre les deux groupes de télécommunications devra obtenir l’autorisation réglementaire en Inde et en Afrique du Sud.

Les deux opérateurs ont convenu des modalités de fusion pour créer un opérateur de téléphonie mobile avec des ventes annuelles de 20 milliards de dollars et 200 millions d’abonnés.

www.reussirbusiness.com

Le Burkina ambitionne de renforcer son secteur des télécoms à travers de nouveaux réseaux et services


Le Bur­ki­na Faso am­bi­tionne de mettre en œuvre une stra­té­gie de dé­ve­lop­pe­ment de nou­veaux ré­seaux et ser­vices de té­lé­com­mu­ni­ca­tions, selon le mi­nis­tère en charge des té­lé­com­mu­ni­ca­tions.

Avec un taux de pro­gres­sion de 60,50% pour la té­lé­pho­nie mo­bile et le fixe, l’exis­tence de plus de 600 es­paces pu­blics nu­mé­riques, l’aug­men­ta­tion du nombre d’abon­nés in­ter­net, qui est passé de 117 abon­nés, en dé­cembre 2007, à 17 378, en début 2009.

Pour le mi­nistre des Postes, des Té­lé­com­mu­ni­ca­tions et des Tech­no­lo­gies de l’in­for­ma­tion et de la com­mu­ni­ca­tion, Noël Ka­bo­ré, ‘’ces ac­tions mar­que­ront ainsi la vo­lon­té po­li­tique du Gou­ver­ne­ment de fa­vo­ri­ser la conver­gence des po­li­tiques et stra­té­gies de dé­ve­lop­pe­ment des té­lé­com­mu­ni­ca­tions, de l’au­dio­vi­suel et de l’in­for­ma­tique’’.

Au plan des in­fra­struc­tures, le Bur­ki­na Faso s’est doté d’un ré­seau na­tio­nal de plus de 1100 kms de fibre op­tique, rac­cor­dé à la Côte d’Ivoire, au Mali et au Togo, avec un accès au câble sous-ma­rin SAT3, via la Côte-d’Ivoire et le Sé­né­gal.

Les pers­pec­tives en­vi­sa­gées dans le do­maine des té­lé­com­mu­ni­ca­tions et des TIC ont trait à l’adop­tion des textes d’ap­pli­ca­tion de la nou­velle loi sur les com­mu­ni­ca­tions élec­tro­niques et l’ac­qui­si­tion des moyens de contrôle fixes et mo­biles.

Les of­fi­ciels in­sistent aussi sur la pour­suite du dé­ploie­ment de l’in­tra­net gou­ver­ne­men­tal à Oua­ga­dou­gou et dans d’autres villes, l éla­bo­ra­tion des cyber stra­té­gies sec­to­rielles ;
le ren­for­ce­ment des ca­pa­ci­tés du per­son­nel de l’ad­mi­nis­tra­tion dans l’uti­li­sa­tion des ou­tils bu­reau­tiques; les connexions avec le Ghana, le Bénin et le Niger.

www.afriqueavenir.org

Le marché pour la fourniture de pylônes et de câblage du réseau informatique de l’Etat : Bras de fer entre la Sonatel et Taihan Electric Wire




Le marché pour la fourniture de pylônes et le câblage du réseau informatique de l'Etat lancé par l'entreprise coréenne Taihan Electric Wire Co, Ltd ,
dans le cadre du projet d'intranet gouvernemental n'a pas été du goût de la Sonatel.
Cette dernière, via Orange Business Services, a dénoncé un appel d'offres, qui, selon elle, ne l'était que de nom.
Mais les arguments de la plaignante n'ont pas reçu la bénédiction du Comité de règlement des différends (Crd) des marchés publics, convaincu par les pièces versées par l'Agence de l'Informatique de l'Etat (Adie).

Un contentieux a récemment opposé la Sonatel, à travers Orange Business services, et l'entreprise Taihan Electric Wire Co, Ltd.
Le bras de fer était tel qu'Orange avait saisi le Comité de règlement des différends (Crd) des marchés publics pour dénoncer ce qu'elle considère comme un simulacre d'appel d'offres dans le marché de l'intranet gouvernemental, même si ses arguments ont été par la suite rejetés.
En fait, par lettre mémoire en date du 22 juin 2009, Orange avait introduit un recours auprès du Crd pour contester le délai de réception fixé dans l'avis d'appel d'offres lancé le 16 juin 2009 par Taihan Electric Wire Co, Ltd.
En détails, dans le cadre de la réalisation de l'extension de l'Intranet gouvernemental, la société Taihan Electric Wire Co, Ltd, sise au 168, Sacré cœur extension, a fait publier le mardi 16 juin 2009 dans le quotidien « L'Observateur » un avis d'appel d'offres pour la fourniture de pylônes et le câblage du réseau informatique de l'Etat.
La date limite de réception a été fixée au 18 juin 2009 à 10 h 00, heure de Dakar, à l'adresse spécifiée dans l'avis. Mais Orange Business Services a contesté le délai imparti aux candidats pour la préparation de leurs offres.
À l'appui de son recours, Orange Business Services, qui soutient la violation de l'article 63 du Code des marchés publics, estime que le délai de réception des offres n'est pas conforme aux prescriptions dudit article.
Qu'en effet, les offres doivent être reçues au plus tard le 18 juin 2009, soit deux jours après la publication le 16 juin 2009 de l'avis d'appel d'offres.
Que par ailleurs, le marché concerné est relatif à l'extension de l'Intranet gouvernemental, financé par le gouvernement coréen pour un montant de 25 milliards.
Que la société Taihan Electric Wire Co, Ltd agit pour le compte de l'Agence de l'Informatique de l'Etat (Adie) dans le cadre de la réalisation des travaux...
Enfin, le requérant déclare soupçonner que le marché soit déjà attribué et qu'en réalité l'appel d'offres n'a été lancé qu'à titre de régularisation. Sur saisine du Crd, l'Adie,
en tant qu'autorité responsable de l'intranet gouvernemental, objet de l'appel d'offres contesté, a soutenu que la consultation lancée par la société Taihan Electric Wire Co, LTD concerne des opérations de sous-traitance ;
que le marché a été passé sur appel d'offres publié simultanément en Corée et au Sénégal dans le quotidien « Le Soleil » du 16 avril 2008 à la page14.
Qu'à l'appui, l'Adie a produit les documents suivants : une copie de l'accord de crédit entre le gouvernent du Sénégal et la Banque Export-Import de Corée,
Agence du gouvernement pour Edcf, un extrait de l'encart publicitaire où l'appel d'offres a été publié, la fiche d'immatriculation et de notification, une copie du rapport de présentation du projet de contrat soumis à l'avis de la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) ;
Une copie de la lettre n°2071/Mef/Dcmp du 11 juillet 2008 portant avis sur le rapport d'analyse et le procès-verbal d'attribution provisoire suite à l'appel d'offres pour l'équipement d'infrastructures réseaux et informatique du gouvernement du Sénégal
et enfin l'original n°5 du contrat relatif au Projet d'équipement-réseaux et matériels informatiques du Sénégal, signé le 30 juillet 2008, avec le Consortium Samsung C & T Corporation & Taihan Electric Wire Co, Ltd, et approuvé le 29 octobre 2008.
Autant d'arguments qui ont convaincu le Crd, qui a tranché au détriment de Orange.

Cheikh Mbacké Guissé
www.L'AS.sn

TIGO Rwanda lance ses activités à la fin 2009




Basé au Luxembourg, l'opérateur télécom Millicom International Cellular (MIC) prévoit de lancer ses opérations mobile au Rwanda sous la bannière Tigo d'ici la fin de l'année 2009,
nous rapporte le quotidien local The New Times , citant le chef de la direction des opérations rwandaises de MIC, Alex Kamara.
«Je ne peux pas vous dire la date exacte, mais ce que je peux dire, c'est que nous avons travaillé extrêmement dur depuis notre arrivée.
Nous allons lancer avant la fin de cette année, c'est notre objectif », ajoutant que jusqu'à présent, l'entreprise a investi plus de 100 millions de dollars dans le déploiement d'un réseau GSM au Rwanda.

TIGO Rwanda est devenu le troisième opérateur de téléphonie mobile sous licence en Novembre 2008,
après avoir remporté l'appel d'offres pour une licence de 15 ans avec une offre de 60 millions de dollards US. Les autres opérateurs postulants à cet appel d'offres était Telecel Globe, Zain et Larrycom-Expresso.

Version française: La rédaction d'itmag.sn
www.itmag.sn

23 septembre 2009

Afrique de l’Ouest : le mobile se mue en banque



Croissance explosive des mobiles dans cette zone donne des idées à Orange.


L’entreprise propose à des utilisateurs qui n’ont jamais été dans une banque d’utiliser leur téléphone pour cela.


L’annonce à été effectuée cette semaine : le téléphone mobile Orange Money sera testé au second trimestre 2009 au Sénégal.


Le trimestre suivant devrait lui voir le déploiement principal, alors que la formule a déjà été testée en avril dernier en Côte d’Ivoire.

Orange money est un service de paiement utilisable via le réseau de téléphonie mobile.

Une alternative intéressante dans des pays où le taux de bancarisation des habitants est des plus faibles (7% en Côte d’Ivoire), et où l’usage du téléphone portable à véritablement explosé depuis 2000.

Pour 700 000 abonnés en Côte d’Ivoire en 2005, on en trouve en 2007 7,3 millions, alors que le Sénégal est passé pour la même période respectivement de 1,5 million à 3,5 millions d’abonnés.

Un marché dont Orange veut une grosse part du gâteau, en poussant l’innovation sur ses services.

A l’échelle de la sous région d’Afrique de l’Ouest, la société affirme que le nombre de ses clients est en croissance de 50% par an, et que ses ventes progressent chaque année de 15%.

Sur le marché ivoirien, où Orange lutte face à trois et bientôt 6 opérateurs, il s’agit aussi d’une opération d’importance pour se démarquer d’une concurrence féroce.

Le téléphone mobile qui, après avoir remplacé un réseau filaire souvent lacunaire, permet donc aujourd’hui de proposer des services de banque totalement dématérialisés, et qui pourraient rencontrer un succès croissant avec Orange Money.

Service de paiement, de transfert, de dépôt, de retrait, mais aussi de règlement des factures courantes d’électricité ou de téléphone, voire à terme d’achats dans certains commerces ; autant de possibilités qui permettraient de rapprocher une population avide de nouvelles technologies d’un système bancaire aujourd’hui encore très distant.

Concrètement, le téléphone mobile de l’utilisateur permet d’accéder à une interface qui autorise la création d’ordres de paiement et de virement, envoyés ensuite par SMS.

Un code personnel est utilisé pour la transaction, qui est sécurisée via le protocole (Unstructured Supplementary Service Data), qualifié par Orange de peu onéreux et très efficace, et qui permet la traçabilité de la transaction.

Seule une carte SIM Orange et un téléphone GSM sont nécessaires.

L’utilisateur doit cependant pour utiliser le service ouvrir un compte Orange Money qui donne accès à son compte en banque virtuel.

Pour compléter le système, Orange a choisi comme partenaire les différentes filiales nationales de BNP Paribas.

Enfin, la techno nécessaire au fonctionnement du système a été développée dans le centre de recherche et développement d’Orange à Châtillon près de Paris.

A terme, la société souhaite proposer ce service à l’international, ce qui simplifierait considérablement les nombreux transferts d’argents de faibles volumes, une des particularités financière de ces pays.

Car les programmes de développements utilisant des outils micro crédit sont nombreux, et pourraient même devenir des supports de ce nouveau service puisque les lieux physiques de retrait des espèces tels que conçus par Orange dépassent de loin les banques.

Les pharmacies, les commerces, les institutions de micro crédit devraient également être impliquées.

Cela implique d’ailleurs qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un compte bancaire pour avoir accès au service. De plus, la suscription au service est gratuite et il n’y a pas de dépôt minimum.

Suite aux tests en Côte d’Ivoire, Orange prévoit de lancer Orange money au Mali, en Jordanie et en Egypte,

d’autres pays qui rencontrent les mêmes caractéristiques d’équipement en téléphonie mobile et en taux de bancarisation que le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

www.journaldunet.com

Fibre optique : le gendarme de la concurrence désavoue France Télécom


Sous réserve de l'accord de Bruxelles, le premier opérateur qui installera le très haut débit dans un immeuble situé à Paris ou dans une grande métropole régionale devra poser quatre fibres par appartement.


L’Autorité de la concurrence vient de valider le projet de l’Arcep, le régulateur français des télécoms, qui oblige les opérateurs à installer plusieurs fibres optiques par logement dans les grandes villes.

« Cette architecture dite multifibre offre les meilleures garanties en termes d’indépendance des acteurs, de neutralité technologique et de fluidité du marché au bénéfice du consommateur », explique le gendarme de la concurrence.

Sous réserve de l’accord de Bruxelles, le premier opérateur qui installera le très haut débit dans un immeuble situé à Paris ou dans une grande métropole régionale devra poser quatre fibres par appartement.

Le surcoût engendré par la pose de fibres supplémentaires sera supporté par les autres opérateurs.

Ce dernier est estimé par l’Arcep à 5% des travaux, et 40% selon Orange, la filiale de France Télécom.

Ce système a vu le jour après des mois de discussions houleuses entre les opérateurs et l’Arcep. Avec ce blanc-seing,

l’Autorité désavoue France Télécom et adopte la position de Free (Iliad) et de SFR, qui veulent tous les deux éviter un monopole de l’opérateur historique sur la boucle locale de l’Internet du futur.

L’intensité des débats est proportionnelle à l’enjeu : connecter l’ensemble du territoire à l’Internet très haut débit (100 mégabits/seconde) coûterait environ 40 milliards d’euros, selon la Caisse des dépôts et des consignations.

www.latribune.fr

22 septembre 2009

L'administration fiscale inaugure l’ère de la télé-déclaration


La direction générale des Impôts et des Domaines (Dgid) vient d’inaugurer l’ère de la télé-déclaration de Tva, première étape vers le développement des télé-procédures au Sénégal.


Le renforcement de la qualité des services à l’usager passe par la multiplication des voies d’accès à l’administration fiscale en intégrant, notamment, les technologies de l’information et de la communication.

Les télé-procédures permettent ainsi d’offrir aux entreprises la possibilité d’effectuer certaines formalités en ligne et de réaliser des gains de temps et de coûts.

La Dgid a procédé à la conception d’un modèle de télé-déclaration de la Tvala CGE. Un guide pratique sera mis dans les tout prochains jours à la disposition des utilisateurs.

On s’orientera ensuite vers l’extension de ce système à d’autres types de déclarations et à tous les centres des services fiscaux ainsi que vers l’ouverture à des systèmes tiers expérimenté pendant plusieurs mois par quelques entreprises pilotes sélectionnées au sein du centre des grandes entreprises (CGU).

Les contribuables et leurs mandataires peuvent ainsi dans l’immédiat remplir et soumettre la déclaration de Tva en ligne qui est automatiquement récupérée au sein de SIGTAS (le logiciel) sans nécessiter de nouvelles saisies.

Pour le moment, la télé-déclaration de Tva concerne exclusivement les contribuables relevant de

www.lesoleil.sn

Business autour des cartes de crédit de téléphone : Un commerce florissant, malgré la crise


On n'a plus besoin d'aller chez le boutiquier du coin pour se procurer du crédit.


Les rues de Dakar sont maintenant jonchées de petits revendeurs qui vont même jusqu'à harceler le passant pour écouler leurs produits.

Dans le centre-ville, plus exactement à la Place de l'Indépendance, ce phénomène peut être constaté de visu.

Il est treize heures passées de quelques minutes. A la Place de l’Indépendance, c’est le décor habituel. Les voitures dans de longues files klaxonnent à tout-va.

S’y ajoutent les nombreux passants à l’allure pressée. Vers le siège de la Bicis, il y a un nombre assez important de revendeurs de cartes de crédit de téléphonie.

Selon l’un d’eux, Ibrahima, 22 ans, de nationalité guinéenne, cela fait à peine six mois qu’il est dans ce business. Ibrahima est un ex-boutiquier qui a préféré se reconvertir en revendeur de cartes de crédit.

Sac à dos en bandoulière, il tient avec beaucoup d’adresse à sa main droite des cartes de crédit de différents opérateurs (Orange, Tigo, Expresso, Kirène Mobile).

Ce Guinéen d’origine quitte tous les jours Colobane pour être à son lieu habituel de travail à huit heures.

D’après lui, la revente de cartes de crédits marche plutôt bien. «Je peux faire chaque jour 8 000 FCfa de bénéfice, voire plus en période de promotion.»

Non loin de là, trois revendeuses offrent leurs marchandises. Réticentes, elles ne veulent rien dire par rapport à ce qu’elles font.

D’autant plus qu’elles savent qu’elles attirent la curiosité de certains. L’une d’entre elles nous signifie qu’elle s’adonne à ce commerce durant les vacances scolaires.

A quelques encablures une autre fille habillée sobrement tenant des cartes de crédit de téléphone à la main, s’adonne au même métier. Aïssata, 22 ans vend aussi des puces en plus des recharges. Et ce, depuis seulement un mois.

Elle loge aux Parcelles Assainies et a troqué ses parfums pour ce business. Ramadan oblige. Et à l’en croire, elle ne se plaint pas du tout, elle arrive à joindre les deux bouts.

Aliou Dia, toucouleur bon teint, est aussi dans la même affaire depuis quatre ans. Agé de 36 ans, il était vendeur de journaux au début.

Il a, par la suite, tenté d’y joindre les cartes de crédit, ce qu’il n’a pas du tout regretté. D’après ses dires, il a même observé un regain de bénéfices.

Et ses clients ne s’arrêtent pas seulement aux passants. Il lui arrive très fréquemment d’aller proposer des cartes au niveau des bureaux, surtout en période de promotion.

La dépendance

Les Sénégalais ont tout le temps l’oreille collée au téléphone. Toutes les situations nécessitent un coup de fil.

Plus commode et moins fatigant le cellulaire est devenue une arme. Il permet d’éviter les déplacements difficiles et contraignants. Ce qui n’est pas pour déplaire aux revendeurs.

Ces derniers sont très souvent interpellés par les passants, qu’ils soient à pied ou en voiture.

Sur l’avenue Georges Pompidou, nous croisons un jeune homme dans le style jeune cadre dynamique. «Je dépense cent mille francs par mois en cartes et recharge électronique ce qui fait en moyenne dix mille francs par jour», se désole-t-il.

Plus loin sur la même avenue en face de la pâtisserie La Galette, Mamoudou Seck, un vendeur de montres, déclare dépenser au minimum deux mille FCfa pour sa consommation en crédit par jour.

Il affirme aussi en envoyer autant à sa femme. La vente de cartes de crédit téléphoniques à la sauvette est un commerce florissant. La venue de nouveaux opérateurs n’a fait qu’augmenter les gains des revendeurs.

Ces derniers ne se plaignent guère, car ils affirment pouvoir boucler les fins de mois et assurer certaines menues dépenses.

A l’image de la Place de l’Indépendance, les autres grandes artères de Dakar sont aussi très prisées par ces revendeurs.

www.L'Observateur.sn

La Commission européenne publie des courriels dévoilant les pratiques commerciales d’Intel



Bruxelles a rendu public des courriels échangés entre Intel et les fabricants de PC qui illustrent les pratiques commerciales du fondeur pour contrer AMD.

Intel continue de contester les conclusions de la Commission européenne.

Les autorités européennes chargées de l'affaire des pratiques commerciales d'Intel envers AMD n'ont sans doute pas goûté la sortie du fondeur la semaine dernière.

En réponse aux accusations d'Intel quant à la partialité de son travail, la Commission européenne a publié une version de sa décision du 13 mai qui conduisait à l'amende de 1,06 milliard d'euros.

On y découvre des courriels échangés entre Intel et les principaux fabricants de PC du marché qui lèvent le voile sur les dessous du milieu.

On apprend par exemple que les rabais accordés à Dell entre décembre 2002 et décembre 2005 étaient conditionnés à l'achat exclusif de processeurs Intel.

Les remises octroyées à HP entre novembre 2002 et mai 2005 étaient soumises à l'achat de 95% de ses processeurs pour PC de bureau professionnels chez Intel.

Un pourcentage ramené à 80% pour NEC pour ses gammes de PC de bureau et portables sur la période octobre 2002 novembre 2005.

Dans un courriel daté de décembre 2006, un dirigeant de Lenovo déclarait que la firme avait « conclu un accord lucratif avec Intel. En conséquence, nous n'introduirons pas de portables à base d'AMD en 2007 ».

Intel dégaine aussi ses preuves

Face à ces preuves que l'on pourrait qualifier d'accablantes, Intel a maintenu le cap.


Le fondeur a publié une déclaration dans laquelle il réaffirme que les conclusions de la Commission européenne au sujet de ses pratiques commerciales sont erronées « factuellement et légalement ».


Intel renvoie à un argumentaire de 4 pages dans lequel il explique entre autres que la Commission« émotionnels » en « ignorant ou minimisant des preuves solides de ce qui s'était réellement passé ».


Par exemple, Intel affirme que le pourcentage des ventes d'AMD chez les 5 fabricants cités par Commission européenne est passé de 8% début 2002 à 22% fin 2007. s'est appuyée sur des échanges qualifiés d'


Et d'ajouter que si « les succès d'AMD étaient limités à des segments confidentiels du marché des processeurs », c'est parce qu'AMD n'avait pas su satisfaire aux exigences de ce secteur. (Eureka Presse)

ZDNet France

Bouygues Telecom : le WiFi des Bbox facilement piratable (MAJ)



Les mots de passe fournis par défaut par les Bbox de Bouygues Telecom pour protéger l'accès sans fil de l'abonné peuvent être facilement devinés si l'utilisateur n'a pas jugé utile de modifier le nom du réseau WiFi, ou le mot de passe fourni par son FAI.


Une "négligence" très répandue qui pourrait alors coûter cher devant l'Hadopi.

www.numerama.com

SFR et Orange visent les séniors




Les opérateurs SFR et Orange (France Télécom) ont lancé tous les deux en septembre un téléphone mobile et une offre adaptés aux seniors,

un marché qu'ils avaient jusqu'ici délaissé mais qui se révèle de plus en plus porteur, ont-ils annoncé lundi.

Dans un communiqué, Orange a annoncé la commercialisation d'un mobile de la marque suédoise Doro, jusque-là uniquement disponible en grande distribution, dans les magasins spécialisés et depuis juillet chez le distributeur The Phone House.

Doté de larges touches espacées et de grands caractères, ce téléphone, compatible avec les appareils auditifs, dispose également d'une lampe torche intégrée.

Il est vendu à partir de 9 euros.

De son côté, SFR commercialise, également à partir de 9 euros, l'Amplicom M5000. Ce mobile, avec "écoute amplifiée et visibilité optimisée", se veut aussi très simple d'utilisation.

Orange et SFR proposent parallèlement une offre d'assistance 24h sur 24, sept jours sur sept, respectivement pour 10 et 14,90 euros par mois, le premier avec Mondial Assistance, le second avec Europ Assistance.

Cette option permet de joindre de façon illimitée et gratuite des conseillers et de bénéficier d’une assistance en cas de problème (malaise, etc.).

Jusqu'à peu, les opérateurs français rechignaient à vendre des téléphones simplifiés pour seniors car ces derniers génèrent "peu de revenus", a rappelé à l'AFP le PDG de Doro, Jérôme Arnaud, mais "la cible des seniors est une cible en croissance".

Si 69% des 60-69 ans sont équipés d'un mobile, c'est le cas de seulement 37% des plus de 70 ans, selon une étude du Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie).

Au deuxième trimestre, la division mobile de Doro a ainsi vu son chiffre d'affaires doubler par rapport à l'an passé.

www.google.com/hostednews/afp

Les télécommunications, un secteur en pleine expansion au Maroc (Oxford Business)


Le cabinet d'intelligence économique britannique de l'Oxford Business Group (OBG) a mis en exergue les changements qu'a connus le secteur des télécommunications au Maroc, qui est en pleine expansion.

"Au Maroc, les changements sont constants dans le secteur des télécommunications qui est en pleine expansion", indique le groupe dans une analyse parvenue à la MAP,

relevant que l'augmentation des parts des sociétés locales dans Méditel, le deuxième opérateur de téléphonie mobile du pays, en est un exemple.

Le cabinet souligne que les acheteurs marocains de Méditel, à savoir RMA Watanya, FinanceCom et Fipar Holding, ont affirmé qu'ils comptaient investir 353 millions d'euros entre 2008 et 2011, afin de faire entrer la société dans une "nouvelle étape de développement".

L'OBG observe que bien que le marché des télécommunications marocain ne soit pas encore saturé, les trois opérateurs de téléphonie mobile qui y sont présents ont connu une croissance solide dans les dernières années, à la fois localement et à l'étranger.

Ainsi, Méditel, qui a reçu sa licence de téléphonie mobile en 2000, est l'opérateur privé le plus important du Royaume, dans la mesure où il détient 36.69 pc du marché, indique la source, ajoutant que si la société a obtenu de très bons résultats l'année dernière où le nombre de ses clients a augmenté de 17 pc (pour atteindre les 7.4 millions) au cours des trois premiers trimestres de 2008,

sa croissance a par la suite perdu de sa vigueur lorsque les dépenses des consommateurs ont baissé, entraînant une hausse annuelle de seulement 1 pc de son chiffre d'affaires au cours du deuxième trimestre de 2009.

Et d'ajouter que Maroc Telecom (MT) est le plus grand compétiteur de Méditel, détenant 60.71 pc du marché. MT est une des sociétés multinationales d'opérateurs de télécommunications qui croît le plus rapidement dans la région, indique OBG,

soulignant l'expansion que l'opérateur a réalisé dans toute l'Afrique du Nord-Ouest, y compris au Gabon, en Mauritanie et au Burkina Faso.

Méditel et MT constituaient un duopole jusqu'en 2008, lorsque l'Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications a introduit Wana, indique la source, relevant que bien que cette société ne détienne qu'une infime partie du marché (2.6 pc) des télécommunications,

elle a attiré la plus grande partie (69.11 pc) du marché de la téléphonie mobile de troisième génération.

Le nombre total d'abonnés à cette nouvelle technologie a augmenté de 527 pc en 2008, poursuit le groupe londonien, qui revient,

par ailleurs, sur "le retour de la ligne fixe" au Maroc, marché pour lequel MT, Méditel et Wana sont également en concurrence.

En 2008, le nombre de lignes fixes a augmenté de 24.96 pc par rapport à l'année précédente, grâce notamment à une augmentation de la demande de connexion Internet, indique OBG.

La concurrence entre ces trois acteurs sur le marché a été bénéfique pour le consommateur marocain, dans la mesure où les prix ont baissé et qu'elle a permis le développement de nouvelles technologies, souligne la source.

MAP

http://biladi.ma





SFR épinglé pour abus de position dominante dans les Dom


Après avoir infligé fin juillet, une sanction de 27,6 millions d'euros à France Télécom, pour abus de position dominante dans les départements d'outre-mer (lire l'article Haut-débit : France Telecom condamné dans les Dom, du 28/07/2009),


l'Autorité de la concurrence s'intéresse désormais au cas SRR, filiale locale de SFR.


L'Autorité a en effet annoncé avoir imposé des mesures d'urgence à l'opérateur, suite aux plaintes déposées par Orange Réunion (France Télécom) et Outremer Telecom.

Les plaignants reprochent à SRR de pratiquer des tarifs plus élevés pour ses clients appelant des abonnés d'autres opérateurs. SRR,


en situation de monopole à La Réunion jusqu'en 2000, et jusqu'en 2006 à Mayotte, possède encore 65 à 70 % du marché face à Orange (25-30 %) et Outremer Telecom (5-10 %), selon l'Autorité de la concurrence.


www.journaldunet.com

18 septembre 2009

Les Télécoms pompe à fric pour financer la télévision ?



Le secteur des télécommunications ne connait pas la crise.

Pour autant, ce secteur doit-il être la cible systématique pour financer la télévision ?

On peut s'interroger sur les demandes répétées de financement de la télévision par les opérateurs de télécommunication.

Après le financement des chaînes publiques, suite à la suppression de la publicité sur celles-ci, voici que le CSA propose que les opérateurs télécoms contribuent au déploiement de
la TNT.

Le président su CSA risque de se prendre les foudres des opérateurs français. Ceux-ci digèrent à peine le financement de la télévision publique par la taxation de leur chiffre d'affaires, que Michel Boyon, président du Conseil supérieur de l'audiovisuel, estime que le secteur des télécom pourrait contribuer au financement du déploiement de la télévision numérique terrestre.


L'objectif étant de couvrir 100% du territoire pour le passage en tout numérique à l'horizon 2011.


En effet, les régions française vont basculer en tout numérique une par une à compter de février 2010, un programme qui devrait s'étendre jusqu'à l'arrêt total du signal analogique en novembre 2011.

Mais passer au tout numérique n'est pas si simple, car certaines zone géographiques sont mal desservies, et 5% de la population pourrait ne pas être couverte par la TNT hertzienne.


Pour autant, des offres TNT par satellite voient le jour, et la TNT est également diffusée par le câble (numericable), et par les opérateurs Internet via l'ADSL sur les zones couvertes.

Le gouvernement a par ailleurs budgété une rallonge de 40 millions d'euros pour aider les plus démunis à s'équiper, et ne pouvant pas bénéficier de la TNT hertzienne.


Ceux-ci seront aidé au financement de l'installation d'une antenne parabolique, un coût estimé à environ 250 €.

Michel Boyon a estimé que "Puisque la TNT, c'est avant tout une affaire d'investissement privé, il ne serait pas déraisonnable que le secteur des télécommunications, qui va bénéficier des fréquences libérées par l'arrêt de la diffusion analogique de la télévision, contribue, pour des montants qui sont minimes par rapport aux chiffres d'affaires, à l'achèvement de la mise en place de la TNT".

Pour M. Boyon, le satellite est un procédé alternatif pour bénéficier de la TNT, tout comme l'ADSL et le câble.

www.echosdunet.net