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17 mars 2008

Puces non identifiées : L’ARPT fixe le 30 avril comme date butoir


Alors que l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) situe le nombre de clients des offres prépayées du mobile non identifiées entre 10 et 15% sur un parc de 28 millions d’abonnés, les opérateurs, eux, assurent que ce taux n'atteint pas les 10%. Du côté de Nedjma et Mobilis, l'on affirme, en effet, qu'il est à hauteur de 10%, alors que chez Djezzy il n'excéderait pas les 5%. Invités par la Radio Chaîne III, les représentants des opérateurs et le directeur général de l'ARPT, M. Fodhil Benyellès, se sont encore une fois exprimés sur le nouveau délai accordé — jusqu'à fin avril — pour l'identification des clients anonymes du mobile.Reconnaissant les efforts fournis par les opérateurs pour assainir la situation, le représentant de l'ARPT a fait savoir qu'une partie des puces anonymes a été identifiée ces deux dernières années, grâce aux différentes campagnes de sensibilisation.Chez Mobilis, son responsable de marketing informe que 3 millions de puces ont été déjà identifiées en 2007 et que la nouvelle campagne d'assainissement du marché a démarré pour établir des contrats aux clients encore inconnus.


A Djezzy, l'on assure que l'identification de l'ensemble des anciens clients peut se faire avant la fin du délai accordé, mais pour ce qui est des nouveaux abonnés, la remontée de l'information à partir des différents points de vente jusqu'à la direction prendra bien plus de temps.Même préoccupation chez Nedjma qui, par la voie de son directeur adjoint chargé des relations publiques, rappelle les différentes campagnes d'identification lancées auparavant, notamment lors des grands évènements des télécoms ainsi que la campagne menée par SMS.Le représentant de l'ARPT, qui a mis, quant à lui, l'accent sur le dernier délai imparti pour l'identification des clients comme date butoir, a dit que l'Autorité de régulation sera certainement souple avec les nouveaux abonnés déclarés, dont les contrats ne seront pas encore remontés à la fin avril.

En dehors de cette catégorie de clients, «la date est butoir et les puces non identifiées seront suspendues et ne pourront être réactivées qu'une fois leur situation régularisée», a-t-il soutenu. Pour les citoyens qui s'aventureront à acquérir des puces sans contrat après la fin avril, ces dernières ne seront opérationnelles que le temps de la remontée de l'information chez l'opérateur. Après quoi, ces puces seront suspendues, précise M. Benyellès.Situant ce phénomène de cartes sim non identifiées dans l'anarchie des marchés informels, il a rappelé que la responsabilité de contrôle des ventes et de la distribution des puces ne relève pas des prérogatives de l'Autorité de régulation, mais incombe à d'autres structures de contrôle.