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24 février 2011

Pour les aider à trouver des ressources additionnelles : Google aiguillonne les médias sénégalais sur la toile


Face à la baisse drastique de l’audience, le géant de la recherche internet, Google veut aider les organes de presse sénégalais à explorer de nouvelles pistes pour développer les sites des journaux et en tirer des ressources additionnelles.


Les responsables du moteur de recherche l’ont fait savoir hier lors du Gsenegal qui s’est tenu à Dakar et dont le thème portait sur ‘Croissance locale, Impact global’.


Parce que Internet gruge le marché des journaux en support papier, le géant de la recherche sur internet, Google, tente d’aider les groupes de presse sénégalais à s’orienter également dans ce créneau pour trouver des ressources additionnelles.


C’est pourquoi, hier lors d’un atelier sur internet et les médias, organisé dans le cadre du Gsenegal qui s’est tenu durant deux jours à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, les responsables de Google ont discuté avec les patrons de presse des moyens de faire profiter les différents organes du pays des réelles opportunités qu’internet leur offre encore.


‘Les annonces commencent à être diffusées sur internet plutôt que dans les médias traditionnels. Donc, il faut travailler pour que les sites des journaux soient plus complets.


Et Google propose des logiciels permettant de mieux enrichir les sites des journaux’, a déclaré le vice-président de Google pour l’Europe du Sud, le Moyen-Orient et l’Afrique, Carlo d’Assaro Biondo.


Qui soutient que l’Afrique a un avantage sur les marchés occidentaux déjà très saturés. ‘Le déclin de l’audience est une tendance mondiale à cause de la forte concurrence.


La concurrence sur internet en Afrique est moins forte. Donc, il y a une réelle opportunité pour la presse de se positionner. On a très peu de contenu Afrique. Sur le mondial, seuls 0,2 % des contenus sont africains.


Donc, les journaux africains ont l’opportunité de développer des contenus à même d’intéresser les internautes des pays développés afin d’en tirer des ressources conséquentes’, poursuit-il.


Mais, pour ce faire, Biondo leur suggère de s’orienter vers des thèmes importants qui pourraient intéresser également le reste du monde. En effet, selon lui, vendre les journaux sur internet ne serait pas la solution. Il s’agira plutôt d’aller vers l’audience.


Et, dit-il, Google va y aider en montrant ce que les gens cherchent ailleurs sur l’Afrique pour pousser les développeurs à s’investir dans ces contenus et d’y gagner de ressources additionnelles. ‘Il n’y a pas de solutions miracles. Ce n’est pas l’abonnement qui va faire la différence. Il ne va pas résoudre le problème. Mais, la publicité sur le site oui.


Le coût de la presse, c’est entre 50 à 60 % du physique. Cela devient extrêmement difficile de faire le passage sur internet. Avec internet, on vend en temps réel pour des petites quantités.


Nous sommes prêts à vendre à votre place si vous vous lancez dans la fragmentation des contenus en différentes thématiques susceptibles d’intéresser d’autres utilisateurs à travers le monde. Car, plus on est présent sur internet, mieux on vend’, renchérit le vice-président de Google.


De plus, pour faire face aux problèmes des compétences techniques permettant de mettre en valeur les outils de Google, le moteur de recherche propose d’organiser trois fois par an des sessions de formation au profit des webmasters des journaux de la place pour leur apprendre comment utiliser ses nouveaux outils.


Seyni DIOP

www.walf.sn