Ouvrir un espace d'information et de veille stratégique en Afrique sur les télécommunications et les TICs. Promouvoir les échanges entre les acteurs qui s’intéressent à la convergence, le droit, l’économie, la veille concurrentielle, les réseaux, la stratégie des opérateurs et l'intelligence économique en télécommunications et TIC. Echanger et s'informer pour suivre l'évolution des communications électroniques qui sans cesse subissent la vitesse du changement.

29 mars 2007

Guinée : Le groupe SONATEL obtient une licence d’exploitation


Le groupe de la SONATEL (Société nationale des télécommunications du Sénégal), appuyé par son partenaire « stratégique », France Télécom, a acquis une licence d’exploitation en Guinée (Conakry) pour une durée de 15 ans renouvelable, a annoncé jeudi la société, dans un communiqué parvenu à APA.
Déjà présente au Mali depuis 2002, la SONATEL étend ainsi sa présence en Afrique de l’Ouest, en rachetant la licence mobile anciennement détenue par Spacetel.
La convention de concession a été signée avec le gouvernement de la guinéen, le 30 Janvier 2007. Les activités de la société en Guinée commenceront dans le dernier trimestre de cette année, à travers une filiale locale, « Orange Guinée ».
En décembre dernier, la SONATEL avait aussi a obtenu une troisième licence mobile pour une durée de 10 ans renouvelable, en Guinée-Bissau.
Par cette convention, signée avec le autorités locales le 29 décembre 2006, elle est autorisée « à opérer sur l’international, la boucle locale radio et à offrir des services de voix sur IP ».
« Notre ambition est de contribuer au développement des télécommunications en Guinée Bissau où la SONATEL va démarrer ses opérations commerciales avant la fin du premier semestre 2007 à travers sa filiale Orange Bissau », a souligné le communiqué.
En Guinée-Conakry et en Guinée-Bissau, la SONATEL va commercialiser ses produits et services sous la marque « Orange ».
Dans ces deux pays voisins du Sénégal, les taux de pénétration pour le mobile en fin 2006 étaient « faibles ».
Ils représentent « de très forts enjeux » de croissance pour la SONATEL et le Groupe FranceTélécom ».