Fonds de service universel : des professionnels invitent à capitaliser les réalisations de la Sonatel
Le Rassemblement des entreprises du secteur des TIC (RESTIC) estime que "le Sénégal peut faire l’économie d’un fonds de service universel en capitalisant sur les réalisations de l’opérateur historique comme fournisseur naturel du service et de l’accès universel".
Ce nouveau club d’affaires indique, dans un communiqué transmis à l’APS, que "les ressources pour l’attribution et l’exécution des prestations universelles seraient allouées à un mécanisme de soutien à la téléphonie rurale (afin) de réduire la fracture numérique à l’intérieur du pays".
"Le service universel est défini comme étant la fourniture à tous d’un service téléphonique de qualité à un prix abordable, l’acheminement gratuit des appels d’urgence, la fourniture d’un service de renseignements et d’un annuaire imprimé et électronique, ainsi que la desserte du territoire en cabines téléphoniques installées sur le domaine public", selon la même source.
Le RESTIC signale qu’au Sénégal, "ces prestations incompressibles sont assumées et assurées par la Sonatel, opérateur historique et détenteur du monopole sur les réseaux fixes".
"Même à titre expérimental, poursuit l’organisation, l’octroi d’une licence de service universel ne semble prendre en compte les acquis et réalisations dont bénéficie notre pays grâce aux investissements lourds consentis par la Sonatel pour couvrir l’ensemble du territoire national en réseau fibre optique et faisceaux hertziens".
Le RESTIC rappelle que "le processus de libéralisation progressive des services de télécommunication a considérablement bouleversé ce que l’on entendait traditionnellement comme relevant du service public, au point qu’il convient désormais de parler plutôt de service universel".
(Source : APS, 22 octobre 2007)
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