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16 septembre 2010

Retard flagrant de l’Algérie dans le domaine des télécommunications L’amorce de la 3G apportera un point de plus au PNB


Technique dans la forme mais très politique dans le fond, le dossier “Radiocommunications” fait et défait le poids politique de chaque état soumis à des batailles de lobbying des plus féroces concernant les télécoms et particulièrement la radiocommunication.


C’est dire que le développement des télécommunications est synonyme de prospérité économique et par-delà le devenir de chaque nation. Force est de constater que l’Algérie enregistre un retard flagrant dans le domaine et le plus déplorable. Quoiqu’il en soit, le débat sur les télécommunications fait ressortir le manque à gagner sur le plan économique. L’amorce de la 3G ferait gagner un point de plus au PNB algérien.


C’est du moins ce qui est expliqué dans le cadre des cours dispensés par Wataniya Télécom Algérie-Nedjma au profit des journalistes adhérents au club de la presse où il a été question hier des “systèmes de radio communications” exposé par M. Hamoui, expert en Télécoms. Il en ressort que l’Algérie a bien su négocier l’obtention des fréquences pour ne pas ou mal les utiliser par la suite.


“Les pays en développement ont accédé à l’UIT à la suite de leur émancipation. Les années 60 ont pesé, à divers moments, sur les débats et décisions de l’UIT. Les périodes phares de ce poids des pays en développement sont particulièrement celles des années 73/80, période marquée par une véritable décolonisation du spectre pour les services fixes, maritime, aéronautique et la radiodiffusion terrestre, avec un repartage des bandes de fréquence entre pays et la période des années 95/2004 qui a vu l’accès des pays en développement à un niveau de concertation et de négociation appréciable qui leur a permis de réaménager le partage des positions orbites géostationnaires pour le service fixe, la télévision directe par satellite et une plus grande préparation et participation aux réunions techniques.” à comprendre que les systèmes de radiocommunications se distinguent en deux catégories comprenant les liaisons point par point.


Ces derniers ont d’ailleurs été créés surtout pour des besoins militaires puis pour les agences de presse et furent utilisés massivement pour les besoins de liaisons internationales d’état (entre capitales) et dans les grands pays entre les différentes villes principales.


Ces systèmes furent également utilisés pour les besoins de la marine marchande et l’aéronautique. Le progrès a permis plus tard la conquête de nouvelles bandes de fréquence plus élevées et on arrive à la première modulation d’amplitude qui autorise la transmission d’une voie téléphonique large de 3 KHz environ.


L’évolution immédiate par la modulation de fréquence et/ou de phase autorisait la transmission simultanée de 8 voies téléphoniques dans la même largeur spectrale suivie de modulation numérique qui multiplia encore par 8 la capacité soit la transmission de 64 voies simultanées sur la même largeur.


Il existe aussi les faisceaux hertziens qui combinent la capacité par voie de base à une juxtaposition de voies de bases (modulateur de voies) jusqu’aux limites permises par chaque bande de fréquence pour permettre la transmission entre deux points des milliers de voies téléphoniques simultanées.


L’on dénote, par ailleurs, les réseaux ruraux qui supposent points et multipoints fixes pour prendre de l’ampleur avec l’émergence du mobile. Les réseaux mobiles quand à eux se départagent entre les petits réseaux (ambulances, radios taxis etc.), les sociétés privées importantes (Cosider, Sonatrach, Sonelgaz, etc.), les réseaux spécifiques (douanes, police, gendarmerie, les forêts etc.) et puis les réseaux publics (opérateurs de téléphonie mobile) et chaque type de liaison a sa particularité. Les systèmes à satellite, par contre, concernent les systèmes de géostationnaires et systèmes à défilement.


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