Les États membres de l'UE valident enfin le budget de Galiléo
Après de multiples difficultés, les ministres de l'Économie européens se sont finalement entendus sur le financement de Galileo, futur rival du système de géolocalisation américain GPS. Le budget, désormais à 100 % public, s'appuiera sur des fonds de l'UE non utilisés, principalement dans les secteurs de l'agriculture et la concurrence. C'est ce qu'avait proposé Jacques Barrot, vice-président de la Commission et commissaire désigné aux transports.
L'accord n'a pas fait l'unanimité parmi les représentants des États membres. L'Allemagne, qui serait le plus gros contributeur, a notamment voté contre cette proposition de redéploiement de l'argent public. Berlin craint que cela établisse un précédent ; jusqu'à présent, les fonds inutilisés étaient reversés aux États membres. Pour calmer le jeu, Bruxelles a certifié que le dossier Galileo restera une exception.
Il manquait 2,4 milliards d'euros pour lancer le programme, d'un coût total de 3,4 milliards, selon Reuters. La Commission indique que si aucun accord n'avait été trouvé avant la fin de l'année, le projet Galileo aurait dû être abandonné.
Reste désormais à s'entendre sur les modalités d'attribution des contrats, pour les différentes parties des infrastructures du programme. Bruxelles entend notamment limiter le nombre de contrats attribués à une même entreprise lors des appels d'offres. Les conditions devraient être fixées lors de la prochaine réunion des ministres européens des Transports, le 29 novembre, a indiqué Michele Cercone, porte-parole de Jacques Barrot.
L'accord n'a pas fait l'unanimité parmi les représentants des États membres. L'Allemagne, qui serait le plus gros contributeur, a notamment voté contre cette proposition de redéploiement de l'argent public. Berlin craint que cela établisse un précédent ; jusqu'à présent, les fonds inutilisés étaient reversés aux États membres. Pour calmer le jeu, Bruxelles a certifié que le dossier Galileo restera une exception.
Il manquait 2,4 milliards d'euros pour lancer le programme, d'un coût total de 3,4 milliards, selon Reuters. La Commission indique que si aucun accord n'avait été trouvé avant la fin de l'année, le projet Galileo aurait dû être abandonné.
Reste désormais à s'entendre sur les modalités d'attribution des contrats, pour les différentes parties des infrastructures du programme. Bruxelles entend notamment limiter le nombre de contrats attribués à une même entreprise lors des appels d'offres. Les conditions devraient être fixées lors de la prochaine réunion des ministres européens des Transports, le 29 novembre, a indiqué Michele Cercone, porte-parole de Jacques Barrot.
ZDN et France
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