USA :Verizon Wireless veut ouvrir son réseau à la fin de l'année 2008
L'opérateur mobile américain Verizon Wireless a déclaré mardi qu'il comptait ouvrir son réseau à des services téléphoniques ou logiciels concurrents d'ici à la fin de 2008. C'est une vieille demande du moteur de recherche Google, qui fait aussi du lobbying pour que les groupes de télécommunications qui obtiennent une licence d'exploitation d'une fréquence du spectre d'ondes soient obligées d'ouvrir l'accès à leur réseau.
Il s'agit d'une volte-face pour l'opérateur mobile, qui est réputé pour être le plus fermé, gardant le contrôle de ses équipements, de ses logiciels et des données Internet de ses clients. Verizon Wireless, opposant déterminé à l'ouverture à la concurrence des fréquences attribuées à un opérateur, avait déclaré en juillet qu'il ne pourrait pas garantir que des logiciels inconnus fonctionneraient sur son réseau.
La filiale commune de Verizon Communications et du britannique Vodafone est désormais prête à publier au début de 2008 les spécifications nécessaires pour que les développeurs extérieurs adaptent leurs logiciels à son réseau. Tout compte fait, il s'agit d'un autre modèle économique. Selon le patron de Verizon Wireless Lowell McAdam, "les besoins des clients croissent et divergent. Bientôt Verizon Wireless ne sera pas capable de répondre aux besoins de chaque client avec notre portefeuille spécifique de produits et d'applications".
Le constructeur informatique Apple, qui a lancé en juin son téléphone mobile iPhone, qui fait un tabac, avait déclaré qu'il comptait permettre aux applications développées par de tierces parties de fonctionner sur son terminal-culte.
Ouvrir son réseau à la concurrence pourrait aussi être pour Verizon Wireless un moyen de dissuader Google d'être candidat à l'attribution d'une fréquence du spectre hertzien aux Etats-Unis afin de devenir opérateur mobile. Le groupe n'a pas encore décidé s'il allait vendre les logiciels Google sur ses terminaux mobiles. Sprint Nextel et T-Mobile USA l'ont eux déjà accepté.
De son côté, le numéro trois du marché Sprint Nextel a annoncé qu'il était prêt à accepter une série d'équipements sur le réseau qu'il construit, mais pas à ouvrir son réseau existant, contrairement à Verizon qui va même dépenser 20 millions de dollars pour vérifier que les nouveaux équipements sont bien adaptés.
AT&T et T-Mobile USA permettent déjà d'utiliser n'importe quel téléphone GSM sur leur réseau, mais ils n'encouragent pas cette pratique.
L'utilisation du réseau de Verizon Wireless pour des produits et services de firmes concurrentes risque cependant d'entraîner des surcoûts prohibitifs. Ainsi, les téléphones mobiles alternatifs ne seront pas subventionnés ; les prix devraient être plus chers notamment pour les téléchargements de vidéo... Sans compter que la technologie de Verizon est basée sur la norme CDMA, qui est peu utilisée hors des Etats-Unis : il n'est donc pas sûr que les équipementiers se précipitent pour construire des téléphones CDMA pour ce réseau.
Il s'agit d'une volte-face pour l'opérateur mobile, qui est réputé pour être le plus fermé, gardant le contrôle de ses équipements, de ses logiciels et des données Internet de ses clients. Verizon Wireless, opposant déterminé à l'ouverture à la concurrence des fréquences attribuées à un opérateur, avait déclaré en juillet qu'il ne pourrait pas garantir que des logiciels inconnus fonctionneraient sur son réseau.
La filiale commune de Verizon Communications et du britannique Vodafone est désormais prête à publier au début de 2008 les spécifications nécessaires pour que les développeurs extérieurs adaptent leurs logiciels à son réseau. Tout compte fait, il s'agit d'un autre modèle économique. Selon le patron de Verizon Wireless Lowell McAdam, "les besoins des clients croissent et divergent. Bientôt Verizon Wireless ne sera pas capable de répondre aux besoins de chaque client avec notre portefeuille spécifique de produits et d'applications".
Le constructeur informatique Apple, qui a lancé en juin son téléphone mobile iPhone, qui fait un tabac, avait déclaré qu'il comptait permettre aux applications développées par de tierces parties de fonctionner sur son terminal-culte.
Ouvrir son réseau à la concurrence pourrait aussi être pour Verizon Wireless un moyen de dissuader Google d'être candidat à l'attribution d'une fréquence du spectre hertzien aux Etats-Unis afin de devenir opérateur mobile. Le groupe n'a pas encore décidé s'il allait vendre les logiciels Google sur ses terminaux mobiles. Sprint Nextel et T-Mobile USA l'ont eux déjà accepté.
De son côté, le numéro trois du marché Sprint Nextel a annoncé qu'il était prêt à accepter une série d'équipements sur le réseau qu'il construit, mais pas à ouvrir son réseau existant, contrairement à Verizon qui va même dépenser 20 millions de dollars pour vérifier que les nouveaux équipements sont bien adaptés.
AT&T et T-Mobile USA permettent déjà d'utiliser n'importe quel téléphone GSM sur leur réseau, mais ils n'encouragent pas cette pratique.
L'utilisation du réseau de Verizon Wireless pour des produits et services de firmes concurrentes risque cependant d'entraîner des surcoûts prohibitifs. Ainsi, les téléphones mobiles alternatifs ne seront pas subventionnés ; les prix devraient être plus chers notamment pour les téléchargements de vidéo... Sans compter que la technologie de Verizon est basée sur la norme CDMA, qui est peu utilisée hors des Etats-Unis : il n'est donc pas sûr que les équipementiers se précipitent pour construire des téléphones CDMA pour ce réseau.
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