Maroc : Une nouvelle feuille de route 2009-2013 pour les télécoms
C’EST encore en discussion, mais L’Economiste révèle en exclusivité les points saillants de la nouvelle feuille de route des télécommunications, 2009-2013. Une feuille de route qui sera rendue publique d’ici l’été prochain.
Le principal chantier, la baisse des prix
Après les grosses batailles des opérateurs au sujet des équations techniques (dégroupage, portabilité…), place à « la guerre » que promet de livrer le DG de l’Agence nationale de règlementation des télécommunications. Azdine El Mountassir Billah, qui se définit comme un homme de résultats, va s’attaquer entre autres à la problématique de l’écart entre tarif de promotion et de base.
D’ailleurs, le patron de l’ANRT est formel : « Toute baisse de tarif de base est la bienvenue, pourvu qu’il soit supérieur au tarif d’interconnexion ». Mais, aussi, l’écart entre le tarif public et promotionnel doit être raisonnable. Car dès que « cet écart est exagéré », il peut prendre des allures de mauvaises concurrences.
A noter que les prix sont librement fixés par les opérateurs, mais soumis au préalable à l’appréciation du régulateur. Les autres batailles portent sur la régulation de la différence de prix (actuel) sur les appels des abonnés du même opérateur et qui visent « à encourager le développement de l’effet club ». De même, l’Agence promet de réguler cette différence dans le cas d’appel sur deux réseaux différents.
Le deuxième levier de mesures sur lequel va travailler l’ANRT et qui a pour objectif de faire bénéficier le consommateur du développement du secteur, concerne la baisse du tarif d’interconnexion. Un appel d’offres vient d’être lancé pour redéfinir un press cap pour les trois prochaines années de sorte à aboutir à de nouvelles baisses de tarifs d’interconnexion...
Après les préoccupations liées à la libéralisation du secteur des télécommunications entre 2000 et 2004, puis la pénétration de la téléphonie (2004-2008), c’est au tour de la baisse des prix d’occuper l’essentiel du travail de l’ANRT pour les quatre prochaines années. « Certes, le marché a beaucoup été porté par des tarifs de promotion, qui ont permis de stimuler la demande, mais ils n’ont pas participé suffisamment à une véritable chute des prix ».
Source : leconomiste.com
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