Ouvrir un espace d'information et de veille stratégique en Afrique sur les télécommunications et les TICs. Promouvoir les échanges entre les acteurs qui s’intéressent à la convergence, le droit, l’économie, la veille concurrentielle, les réseaux, la stratégie des opérateurs et l'intelligence économique en télécommunications et TIC.
Echanger et s'informer pour suivre l'évolution des communications électroniques qui sans cesse subissent la vitesse du changement.
04 mai 2009
Tunisie : Des hauts et des bas en matière de connectivité
Le cabinet international LEGG vient de publier son tableau de bord et de score de la connectivité de la Tunisie en 2009.
Tableau de bord de la connectivité de la Tunisie
Composant
Score
Pondération
Infrastructure consommateur
0.46 (0.81)*
0.13
Utilisation et compétences consommateur
0.42 (0.84)*
0.13
Infrastructure entreprise
0.14 (0.73)*
0.20
Utilisation et compétences entreprise
0.40 (0.74)*
0.47
Infrastructure administration
0.40 (0.93)*
0.02
Utilisation et compétences administration
0.24 (0.92)*
0.05
*Score de tête de classement
Il y est précisé que la Tunisie est un nouveau venu sur le tableau de bord de la connectivité dans le monde et figure en milieu du « Tableau des économies tirées par les ressources et l’efficacité ».
La performance de la Tunisie est en ligne avec ses réalisations au titre d'autres indices de développement humain, et également en conformité avec son classement dans l’indice de l'UIT relatif aux opportunités numériques. Aussi, peu de surprises s’attachent-elles à la Tunisie sur ce registre, constate le rapport.
En ce qui concerne les consommateurs où les unités de mesure retenues renvoient aux deux mentions « leader » et « meilleur de la classe » le point relativement fort de la Tunisie se situe dans la téléphonie mobile avec un taux de pénétration relativement élevé et également avec une couverture quasi totale de la population par les réseaux mobiles.
Toutefois, le taux de pénétration du haut débit et le nombre des abonnés à 'Internet se situent à des niveaux inférieurs à ceux des principales économies comme le Chili et la Malaisie
Toutefois, s’agissant des résultats réalisés par la Tunisie en ce qui concerne l’infrastructure Tic , le rapport fait observer que le pays enregistre de faibles scores en matière de pénétration de l'ordinateur personnel( PC),de pénétration de serveurs Internet sécurisés, et en matière d’investissements des entreprises en matériel informatique et logiciels.
Dans la catégorie « utilisation et compétences », la Tunisie obtient un satisfecit au titre de la connectivité des établissement de l’enseignement secondaire, où elle est créditée d’un 0.7 sur une échelle de 0 à 1 même si ce score est légèrement inférieur à la valeur médiane (0,75). S’agissant des dépenses en services informatiques, au sujet lesquelles les données sur la Tunisie sont disponibles, le score est relativement faible, mais pas exceptionnellement bas, ce qui est suffisant pour s'assurer que l'ensemble du score du pays " Utilisation dans les affaires et compétences " est de 0,4.
En ce qui concerne l’administration électronique et tel que son classement apparait dans l’indice de la Brookings' Institution relatif à l’administration électronique, la Tunisie obtient le score de 0,58 sur une échelle de 0 à 1.
La Tunisie est en plein milieu du tableau de classement de l’ONU au titre de l’indice de développement humain. A l’instar de pays similaires, les secteurs des TIC et des télécommunications peuvent se développer en liaison avec d’autres infrastructures et le capital humain de base.
Cela dit, ajoute le rapport, la Tunisie dispose des moyens raisonnables pour mieux faire sur le registre de la technologie des télécommunications. Bien que le pays soit doté d’un organisme régulateur autonome en télécommunications, de nombreux segments sont partiellement libéralisés ou sous monopole.
Le secteur des communications mobiles est concurrentiel et a produit des résultats exceptionnels dans un court laps de temps. Toutefois, l'UIT suggère que l’A DSL dans les entreprises est sujet à monopole et les lignes mises à la disposition des entreprises ne le sont que partiellement. Le pays doit donc réfléchir à des politiques qui stimulent le déploiement du haut débit, y compris les possibilités de concurrence dans le secteur de la large bande fixe.
<< Home