Le PDG d’Orascom Telecom Algérie Tamer El Mahdi à El Khabar : «Décidés à rester en Algérie et nous ne vendrons pas Djezzy »
Le PDG d’Orascom Telecom Algérie, Tamer El Mahdi a insisté sur le fait que Djezzy-deuxième opérateur de téléphonie mobile en Algérie est une entreprise de droit algérien et non égyptienne et qu’elle n’avait aucune intention de quitter l’Algérie ou de retirer ses investissements.
Ajoutant qu’elle se conformait à la réglementation algérienne, qu’elle la respectait et qu’elle n’avait aucune raison de cacher des revenus, du moment qu’elle avait bénéficié d’une exonération d’impôts dans le cadre des lois algériennes sur l’investissement.
Il a, également précisé, à El Khabar qu’il avait entamé les procédures judicaires dès qu’ils avait appris que le recours sur le redressement fiscal pour l’exercice 2005, 2006 et 2007 avait été rejeté.
« Nous avons déjà versé 20% en plus des amendes. Nous avons versés 20 autres pourcents, suite à la réunion de la commission de conciliation après le rejet du recours, et nous en sommes maintenant à la troisième phase ».
Notre interlocuteur a, par ailleurs, évoqué l’affaire du redressement fiscal indiquant « l’affaire est simple et précise, nous sommes, conformément a la loi, exonérés d’impôts de juillet 2002 à juillet 2007, ceci est écrit. Mais il y aurait, cependant, des revenus non déclarés qui justifieraient une amende. Notre position est claire a ce sujet.
Premièrement nous bénéficions d’une exonération d’impôts donc nous n’avons pas à cacher quelconques revenus, au contraire. Deuxièmement, nous ne possédons aucun mécanisme de transfert de sommes d’argents via la banque centrale.
Et troisièmement, les comptes sont approuvés par les sociétés d’expertise comptable et les commissaires aux comptes et ce, en toute transparence.
Ajoutant dans le même contexte que « le groupe Orascom Telecom est très reconnaissant à l’Algérie et tout employé d’Orascom considère, selon nous, ce pays comme son deuxième pays ; c’est pour cela, que nous sommes déterminés à rester, mais si le propriétaire de la maison nous demandent de partir, que faire alors ? »
M El Mahdi a, en outre, souligné que « lorsque le portable a été libéralisé en Algérie cela a eu pour résultat de rattraper le retard, l’Algérie a réalisé une avancée sur
Nous avons tenté d’y contribuer en mettant en place une infrastructure, en installant 7500 sites et plus de
Concernant les pertes enregistrées par la société, El Mahdi a révélé que « l’entreprise a veillé à maintenir un fonctionnement normal du réseau, les communications n’ont jamais été coupées, nous avons offert, plus de cartes de recharge. Il y a eu un impact, mais pas aussi conséquent que ce qui a été rapporté.
Les services ne se sont pas arrêtés, nous avons restaurés près de 90% des sièges et agences et les derniers magasins devraient être ouverts aux alentours du 27 mars prochain. Les employés égyptiens ont, par ailleurs, tous repris leur travail de manière tout a fait normal en Algérie.
Il déclare en conclusion que « l’entreprise à de nombreux projets qui attendent un agrément, dans plusieurs domaines tous bénéfiques à l’Algérie, je veux également insister sur le fait que nous ne prenons pas d’argent de l’Algérie pour l’investir en Egypte.
Nous considérons que le marché Algérie est un marché important qui jouit d’une grande marge bénéficiaire, c’est un marché très attractif. Nous sommes entrés en Algérie en toute transparence sur la base d’un appel d’offre, nous avons respectés les termes du marché et comptons continuer sur cette voie »
Source : Journal El Khabar du 18/03/2010
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