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14 avril 2010

Affaire Bharti-Zain: le Congo et le Gabon brandissent les sanctions


Le Congo et le Gabon brandissent les sanctions L'opérateur indien avait déboursé 10,7 milliards de dollars pour racheter les parts de Zain en Afrique. Certains pays concernés protestent.


Le rachat des parts africaines de Zain par Bharti Airtels se heurte à des obstacles imprévus. Ainsi, Thierry Moungalla, le ministre congolais des Télécoms a déclaré le 12 avril à Brazaville que son pays n'était pas informé du deal, et que cela constituait une violation de la loi .D'autant que, avec 1,5 millions d'abonné, Zain est le premier opérateur au Congo.


Les parties signataires ont 30 jours pour y remédier, tonne le ministre qui n'écarte pas le paiement de pénalités, voire le retrait de la licence de Celtel Congo (reprise par Zain) qui courait sur 15 ans renouvelable et nominatif. La loi congolaise stipule que toute cession d'une licence à un tiers doit au préalable faire l'objet d'une validation par l'autorité de la régulation.

Parmi les sanctions envisagées, une ponction sur le chiffre d'affaires, la réduction, la suspension ou le retrait de la licence. « Notre gouvernement a parfaitement le droit d'être informé et de donner son accord », a déclaré le ministre.

Le Congo est le second pays à s'opposer à cet accord. Le 29 mars dernier, le Gabon a exprimé des réserves similaires. Au Nigeria, premier marché africain de Zain, des actionnaires minoritaires, dont le sud africain Econet Wireless, détenteur de 5% du capital, tentent de faire valoir leurs droits, reprochant au groupe kowetien de les avoir ignorés.

Ce qui n'empêche pas, pour le moment, les deux parties signataires de ce contrat de 9 milliards de dollars de poursuivre le processus suspendu aux décisions des différentes autorités de régulation. Avec la conclusion de cette transaction, l'opérateur indien fera partie du top 5 mondial.

Voici le communiqué de presse du ministére: COMMUNIQUE

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