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04 mai 2010

Algerie: L’ARPT arbitrera la vente d’Orascom Télécom Algérie



La vente de l'opérateur de téléphonie mobile Orascom Télécom Algérie au sud-africain MTN ne pourra se faire sans l'accord de l'ARPT selon Hamid Bessalah.

L'ARPT arbitrera la vente d'Orascom Télécom Algérie. Les propriétaires d'Orascom Télécom Algérie (OTA), qui ont décidé de céder cette filiale à l'opérateur sud-africain MTN, sont sommés de se rapprocher des autorités algériennes, soucieuses d'exercer leur droit de préemption et de faire appliquer les dispositions du cahier des charges.

L'annonce a été faite hier par le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Hamid Bessalah, à l'occasion d'une réunion des cadres de son secteur à la résidence El-Mithaq.

« Ce qui est demandé et exigé c'est que les propriétaires d'Orascom Télécom Algérie se rapprochent des autorités algériennes en premier lieu, pour [une bonne mise en œuvre] des droits de préemption et des dispositions du cahier des charges qui prévoient que tout changement de propriétaire en matière de licence doit s'effectuer avec l'autorisation de l'ARPT et des pouvoirs publics », a-t-il déclaré.


Rappelant que le gouvernement s'est déjà exprimé sur cette question, allusion aux déclarations de Djoudi et au communiqué de son ministère, M. Bessalah a souligné que les lois et les règlements nationaux s'appliquent à cette société de droit algérien et que, sans l'autorisation de l'ARPT, Orascom Télécom Algérie n'a pas le droit de revendre sa licence.

Plus explicite, le ministre a clairement dit que l'opérateur égyptien doit des explications aux autorités algériennes dont le souci est de « préserver le fonctionnement de cette entreprise ». « Nous voulons la sauvegarder, quelle que soit la solution qui sera retenue », a-t-il conclu.

Ainsi, l'affaire Orascom-MTN continue à susciter la réaction du gouvernement qui demande à l'opérateur égyptien de se conformer à la législation algérienne.

Après le ministre des Finances qui a signifié clairement à l'opérateur égyptien l'obligation de passer par l'ARPT avant toute négociation avec des opérateurs étrangers, le ministère de la Poste et des TIC a diffusé un communiqué dans lequel il a exprimé clairement la position du gouvernement qui rejette catégoriquement l'opération et menace carrément de retirer sa licence à Djezzy.

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