Les dernières fréquences de 3G rapportent 582 millions d'euros à l'Etat
L'Arcep, l'autorité de régulation française des télécommunications, a annoncé, mardi 18 mai, que SFR et France Télécom-Orange avaient remporté l'appel d'offres pour des fréquences résiduelles de téléphonie mobile 3G, qui permet de transmettre de la voix et de l'image.
Deux blocs, l'un de 5 MHz, l'autre de 4,8 MHz, étaient encore disponibles dans la bande de fréquences 2,1 GHz. SFR a mis 300 millions d'euros sur la table pour le bloc de 5 MHz, et Orange 282 millions pour celui de 4,8MHz.
Iliad (Free, Alice), qui a décroché récemment la quatrième licence de téléphonie mobile et qui avait également fait acte de candidature pour ces capacités supplémentaires, n'a pas été retenu.
Outre l'offre financière, l'Arcep a évalué les engagements d'accès à leurs infrastructures que prenaient les opérateurs vis-à-vis des opérateurs mobiles virtuels (MVNO), ne possédant pas de réseau en propre.
L'importance des sommes déboursées pour ces fréquences résiduelles démontre le besoin des opérateurs de davantage de débit, en raison du considérable succès des téléphones multimédia et des clés "3G".
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