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08 janvier 2007

Big is beautiful ! ATT est redevenu numéro 1 aux USA





Plus de 20 ans après son démantèlement en 1984 par le gouvernement de Ronald Reagan pour cause de libéralisation des télécommunications aux Etats-Unis, l'opérateur AT&T redevient le premier opérateur américain.

Après plusieurs mois de réflexion, le régulateur américain des télécoms, la FCC, vient en effet de donner son feu vert au rachat de BellSouth par ATT pour plus de 85 milliards de dollars. Avec BellSouth et SBC racheté en 2005, le nouveau ATT pèse désormais 220 milliards de dollars de capitalisation boursière, réunit 250 000 collaborateurs et compte plus de 70 millions d'abonnés au téléphone fixe (dont 10 millions à l'internet haut débit) et environ 55 millions d'abonnés au téléphone mobile sous la marque Cingular.

En quelques années, les Etats-Unis auront vu leur multitude d'opérateurs régionaux fusionner en trois géants ATT, Verizon et Sprint/Nextel, présents aussi bien dans les télécommunications fixes et les télécommunications mobiles. Reste à savoir si ces opérateurs se limiteront à leur marché domestique ou si ils partiront à la conquête de nouveaux marchés, à l'image de géants européens des télécoms comme Orange, Vodafone, Telefonica ou encore T-mobile, déjà présents sur plusieurs continents.

Big is beautifull ?

Voilà le retour des mastodondes annoncé ! cela fait plus de 20 ans aque ATT a été démantelé, plus précisément en 1984 par le gouvernement de Ronald Reagan pour cause de libéralisation des télécommunications aux Etats-Unis. En 2007, AT&T redevient le premier opérateur américain.

Les autorités américaines ont donné vendredi 29 décembre 2006 leur ultime feu vert au coûteux rachat de BellSouth par ATT, donnant ainsi naissance au premier groupe de télécommunications des Etats-Unis.

Force est de constater que cet accord du régulateur américain des télécoms, la FCC, attendu depuis plus de neuf mois pour pouvoir concrétiser cette méga-fusion a permis à ATT de redevenir encore plus puissant qu'elle ne l'était dans le passé. Aujourd'hui c'est cette puissance qui inquiète depuis les opérateurs concurrents et autres associations de consommateurs non seulement aux USA mais un peu partout dans le monde.


Le régulateur américain des télécoms, a donné son feu vert au rachat de BellSouth par ATT pour plus de 85 milliards de dollars. Avec BellSouth et SBC racheté en 2005, le nouveau ATT pèse désormais 220 milliards de dollars de capitalisation boursière, réunit 250 000 collaborateurs et compte plus de 70 millions d'abonnés au téléphone fixe (dont 10 millions à l'internet haut débit) et environ 55 millions d'abonnés au téléphone mobile sous la marque Cingular. Vous avez mastodondes ?

A ce jeu il faut comprendre que ATT n'est pas le seul dans ce cas. En effet, en quelques années, les Etats-Unis auront vu leur multitude d'opérateurs régionaux fusionner en trois géants ATT, Verizon et Sprint/Nextel, présents aussi bien dans les télécommunications fixes et les télécommunications mobiles. On peut en juger que c'est pas uen finalité mais bien un rassemblement de force en vue de batailles à venir.

Il est fort à parier que le mouvement de concentrations en cours dans le monde, dans l'industrie des télécommunciations ne faitq eu commencer. Les américains ont pris le train en marche, mêm si ce ne sont pas les derniers à monter. Les opérateurs chinois se préparent également, l'année dernière, China Mobile a raté de peu le rachat de Millicom, mais n'a pas encore dit non plus son dernier mot.

Il est certain que ces opérateurs américians en phase de déploiement ne vont pas s'arreter à leur marché domestique, il leur faudra trouver des relas de croissance, en Asie, et notamment en Afrique à l'image de géants européens des télécoms comme Orange, Vodafone, Telefonica ou encore T-mobile, déjà présents sur plusieurs continents.

Les « Big » sont de retour et ça promet autour de l'IP, de l'interconnexion IP, du contenu et de l'évolution de la chaine des valeurs dans les communications électroniques.

Alpha THIAM
http://regulation-afrique.blogspot.com