La Sotelgui célèbre le dixième anniversaire du réseau LAGUI
La Sotelgui (Société de Télécommunication de Guinée), célèbre ce Mercredi, le dixième anniversaire de l'existence du réseau LAGUI, qui marquer le début du lancement de la téléphonie mobile en Guinée.On se souvient, c'est en Novembre 1997 que les premiers numéros de LAGUI (la série des 21 et 22) ont été lancés au marché de la téléphonie mobile.
Depuis cette date, la Sotelgui est passé des centaines d'abonnés en GSM au démarrage en 1997, à des centaines de milliers d'abonnés aujourd'hui. En dépit des quelques techniques enregistrées, la Sotelgui a procédé à l'extension du réseau LAGUI, pour accroître la clientèle.Mais il faut rappeler que cette Société a traversé des périodes extrêmement difficiles. Entre les problèmes techniques qui affectent la fiabilité du réseau, le piratage des lignes téléphoniques fixes, la corruption et l'incapacité de la Société de faire l'extension du réseau pour répondre aux besoins croissants des consommateurs, la Sotelgui n'a jamais été une entreprise de référence en matière de télécommunications.La rareté des puces LAGUI a permis aux travailleurs de cette Société de s'enrichir au détriment de la Société en faisant du téléphone, un luxe.Les puces LAGUI ont été vendues jusqu'à 1 000 000 FG, en 2005. Alors que sur ce montant, 59 000 FG seulement revenaient à la Société. Et le reste était partagé entre les responsables, travailleurs de la Sotelgui et commerçants, pendant que des millions des Guinéens sentaient les besoins de se doter d'un téléphone portable. Il a fallu l'arrivée de la Société Areeba, en Avril 2006, pour débloquer la situation, en mettant au marché le maximum des puces, qui devait permettre à tous les Guinéens d'avoir un téléphone GSM. C'est pourquoi, la Sotelgui est soumise aujourd'hui à une forte concurrence des Sociétés étrangères à savoir: Areeba, le leader au marché, Intercel qui cherche à se repositionner au marché et Orange qui vient de s'installer.Grâce à cette concurrence, la Sotelgui est obligée aujourd'hui de se conformer aux réalités du marché, en baissant ses tarifs d'appel, en facturant désormais la seconde à 5 FG (LAGUI-LAGUI) , au lieu de 300 FG la minute, tout récemment et 500 FG avant l'arrivée de Areeba. De même, les prix des puces passent de 59 000 FG, en 2006 à 15 000 FG maintenant, avec 5 000 FG de crédit.Malgré quelques améliorations du réseau, le problème d'interconnexion avec les autres opérateurs demeure une préoccupation des consommateurs. A ce jour, le Guinéen ne se préoccupe plus de la disponibilité des puces et de leur prix, mais de la fiabilité du réseau et de la tarification des appels.Les responsables de la Sotelgui devraient mettre à profil ce dixième anniversaire, pour trouver les voies et moyens pour améliorer la fiabilité du réseau, en vue de se maintenir au marché.
Depuis cette date, la Sotelgui est passé des centaines d'abonnés en GSM au démarrage en 1997, à des centaines de milliers d'abonnés aujourd'hui. En dépit des quelques techniques enregistrées, la Sotelgui a procédé à l'extension du réseau LAGUI, pour accroître la clientèle.Mais il faut rappeler que cette Société a traversé des périodes extrêmement difficiles. Entre les problèmes techniques qui affectent la fiabilité du réseau, le piratage des lignes téléphoniques fixes, la corruption et l'incapacité de la Société de faire l'extension du réseau pour répondre aux besoins croissants des consommateurs, la Sotelgui n'a jamais été une entreprise de référence en matière de télécommunications.La rareté des puces LAGUI a permis aux travailleurs de cette Société de s'enrichir au détriment de la Société en faisant du téléphone, un luxe.Les puces LAGUI ont été vendues jusqu'à 1 000 000 FG, en 2005. Alors que sur ce montant, 59 000 FG seulement revenaient à la Société. Et le reste était partagé entre les responsables, travailleurs de la Sotelgui et commerçants, pendant que des millions des Guinéens sentaient les besoins de se doter d'un téléphone portable. Il a fallu l'arrivée de la Société Areeba, en Avril 2006, pour débloquer la situation, en mettant au marché le maximum des puces, qui devait permettre à tous les Guinéens d'avoir un téléphone GSM. C'est pourquoi, la Sotelgui est soumise aujourd'hui à une forte concurrence des Sociétés étrangères à savoir: Areeba, le leader au marché, Intercel qui cherche à se repositionner au marché et Orange qui vient de s'installer.Grâce à cette concurrence, la Sotelgui est obligée aujourd'hui de se conformer aux réalités du marché, en baissant ses tarifs d'appel, en facturant désormais la seconde à 5 FG (LAGUI-LAGUI) , au lieu de 300 FG la minute, tout récemment et 500 FG avant l'arrivée de Areeba. De même, les prix des puces passent de 59 000 FG, en 2006 à 15 000 FG maintenant, avec 5 000 FG de crédit.Malgré quelques améliorations du réseau, le problème d'interconnexion avec les autres opérateurs demeure une préoccupation des consommateurs. A ce jour, le Guinéen ne se préoccupe plus de la disponibilité des puces et de leur prix, mais de la fiabilité du réseau et de la tarification des appels.Les responsables de la Sotelgui devraient mettre à profil ce dixième anniversaire, pour trouver les voies et moyens pour améliorer la fiabilité du réseau, en vue de se maintenir au marché.
Source Kabanews Conakry
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