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26 décembre 2007

Le RESTIC pour une concertation sur la portabilité des numéros du mobile

Le RESTIC pour une concertation sur la portabilité des numéros du mobile
lundi 24 décembre 2007

Le Rassemblement des entreprises du secteur des TIC (RESTIC) prie instamment l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) de convoquer ’’une consultation approfondie’’ sur la portabilité des numéros de téléphone mobile au Sénégal. La rencontre devrait réunir les opérateurs mobiles, les associations des consommateurs et professionnelles dans les TIC, précise un communiqué reçu à l’APS.
La consultation devra ’’définir un cahier des charge à la hauteur de la complexité juridique et technique sur la faisabilité, les conditions et modalités techniques du dispositif de portabilité et de portage, tout en assurant durant la phase test de cette opération une interopérabilité et une interconnexion entre les différents réseaux de tous les opérateurs dans le secteur de la téléphonie mobile’’, selon le RESTIC.
Elle permettra également de ’’proposer un chronogramme réaliste pour le lancement commercial des services de portabilité et de portage qui contribuera à dynamiser et à fluidifier le marché du mobile dans un contexte de compétition accrue avec l’arrivée prochaine d’un troisième opérateur dans le mobile’’, mentionne le communiqué.
Le RESTIC indique en outre que la portabilité du numéro mobile offre la possibilité à tout client d’un opérateur en abonnement ou en contrat, prépayé ou post payé de ’’changer d’opérateur tout en conservant son numéro’’.
’’L’ARTP a pour mission de promouvoir une concurrence saine et loyale sur le marché du mobile au Sénégal en garantissant un accès équitable, non contraignant et simplifié des utilisateurs et abonnés aux différents réseaux et opérateurs présents sur le marché du mobile’’, explique le communiqué.
Le RESTIC estime en outre que ’’la libre migration d’un réseau à un autre, d’un opérateur à un autre, devrait contribuer à cet objectif, en même temps la portabilité devrait atténuer les disparités en termes de tarifs et de prix entre opérateurs dans la téléphonie mobile’’.
Le RESTIC invite ses membres à mettre à la disposition de l’ARTP et des opérateurs dans le secteur du mobile leur savoir-faire et expertise dans toutes les étapes de cette opération complexe et délicate pour en assurer une pleine réussite.
Il envisage de mettre en place un task force sur la portabilité et entend confier à l’entreprise CDX Action, membre du RESTIC, la production d’un mémorandum technique sur les procédures de portage, assurant que ce mémorandum sera mis à la disposition des professionnels et du public.
(Source : APS, 24 décembre 2007)


Le RESTIC salue la mise en œuvre du programme e-gouvernement
dimanche 23 septembre 2007

La mise en place et la fonctionnalité du programme e-gouvernement au Sénégal connaîtra une "avancée significative" avec le lancement grâce à un financement de la Chine de la seconde phase de l’intranet gouvernemental, estime le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l information et des télécommunications (RESTIC).
Dans un communiqué transmis dimanche à l’Aps, le RESTIC appelle l’Agence de l’Informatique de l’Etat, maître d’oeuvre de ce projet, à lancer une série de concertations avec "toutes les parties prenantes, aux premiers rangs, desquelles les entreprises du secteur TIC pour les associer et les impliquer étroitement dans toutes les phases d’exécution de ce grand chantier technique et technologique".
Le projet du e-gouvernement entre dans le cadre du Programme de modernisation des systèmes d’information de l’administration sénégalaise. Le gouvernement sénégalais et des autorités chinoises ont signé récemment un protocole d’accord prévoyant son financement par Pékin.
Le Rassemblement invite aussi l’Agence à prendre note de la Déclaration de politique générale du Premier ministre prononcée le 17 septembre devant les députés à l’Assemblée nationale.
Le chef du gouvernement avait déclaré que "l’encouragement à la modernisation de l’administration et des collectivités locales devrait générer un volume important d’activités pour les entreprises du secteur, ainsi que de nombreux emplois spécialisés, notamment dans le cadre des chantiers numériques identifiés pour construire le E-SENEGAL".
"Le RESTIC considère que l’accélération de la mise en place du e-gouvernement avec l’avènement de la phase 2 de l’intranet gouvernemental doit s’accompagner d’un important effort d’éducation et de promotion auprès des citoyens et des entreprises", souligne le communiqué.
Le texte ajoute que la communauté des TIC du Sénégal a un "rôle important" à jouer dans cet effort "si des moyens adéquats sont mis a sa disposition".
Le RESTIC invite "toutes les populations du Sénégal a s’approprier de cette innovation majeure qui est le e-gouvernement et d’en faire un levier incontournable dans la modernisation des rapports entre l’administration, les citoyens et les entreprises".
Téléphonie: Malaise à la Sotelma-Malitel
(Le Mali.fr 19/12/2007)

L’air du temps semble quelque peu vicié dans les couloirs de Sotelma-Malitel, où circulent les rumeurs les plus alarmantes et aussi les plus fantaisistes. En effet, pour qui traînerait quelque peu de ce côté, ou à proximité de quelques agents de l’opérateur historique de télécommunications, un certain discours est véhiculé sur un ton d’inquiétude qui dit en substance : la fin est proche, la clé va bientôt être mise sous le paillasson et autres rumeurs affolantes. Que l’agent ou le citoyen bien avisé ne s’y trompe point! Il s’agit là de manœuvres purement dilatoires, pour détourner l’attention des vrais problèmes de fond et notamment le plus important la privatisation de l’opérateur historique. En effet, certaines personnalités de la boîte, pour d’obscures raisons inventent toute sorte de stratagèmes pour retarder cette échéance inéluctable qui serait la réelle solution aux galères supposées ou réelles que rencontre Sotelma. La reprise de l’opérateur par des intérêts privés apporterait d’importants capitaux, qui permettraient d’une part, d’investir massivement dans l’outil de travail pour le bonheur des clients et d’autre part d’offrir de meilleures conditions de travail aux salariés et aussi de bonnes conditions de départ à ceux qui choisiraient de partir.
Cela ne relève pas de l’utopie, bien au contraire des exemples de privatisations réussies d’opérateurs historiques dans la sous-région le prouvent à suffisance. C’est effectivement le cas de Côte d’Ivoire Telecom en RCI et de la Sonatel au Sénégal. Ces sociétés aujourd’hui sont prospères et leurs employés se réjouissent d’avoir initié la bonne démarche à temps. En effet, ce sont des entreprises aux équipements modernisés, bénéficiant des dernières avancées de la technologie dans le domaine, qui peuvent offrir à leurs clients des services de pointe, à des coûts très compétitifs et dont les employés sont aujourd’hui rassurés devant l’avenir plutôt radieux de leurs sociétés respectives.

Au lieu donc d’affoler les agents et perdre les énergies à des combats inutiles, il serait préférable de mobiliser les troupes autour d’un projet de privatisation aux meilleures conditions, qui garantirait l’avenir de la Sotelma et permettrait à ses employés d’envisager le futur avec sérénité.
L’autre problème de fond qui est ainsi éludé par des pratiques de poudre aux yeux, c’est le problème de la compétitivité par rapport à la qualité du service au client. Le temps « béni» où le client n’avait que le choix de s’accommoder des caprices d’agents désagréables ou de services défaillants ou encore d’une facturation fantaisiste est hélas, pour les uns révolu et dieu merci nous autres clients!

Plutôt que d’assimiler la perte de clients à de supposés complots d’Etat (de bien grands mots), il faudrait juste voir que les clients n’ont pas d’états d’âme et recherchent tout simplement la meilleure qualité au meilleur coût. Un simple exemple, quand pour prendre rendez-vous pour une simple formalité de visa dans une ambassade, vous perdez une matinée à tenter de passer un appel téléphonique qui ne passe pas, il est facile de comprendre que cette ambassade fasse appel à un service qui la rende accessible, d’autant plus que les citoyens maliens finissaient par croire que l’ambassade de France, pour ne pas la citer, faisait exprès d’avoir ses lignes occupées pour ne pas avoir à délivrer de visas! Alors imaginez le préjudice pour un simple service de téléphonie défaillant. D’ailleurs les nationaux bien que patriotes, n’hésitent pas non plus, quand il s’agit de la bonne conduite de leurs affaires à s’en remettre à des solutions plus performantes. En effet, nombres de structures étatiques ou non ont vite effectué cet arbitrage de la qualité, comme par exemple les banques, dont les transactions ne peuvent dépendre des aléas de la technique.
Il existe à Sotelma des cadres brillants et qui ont fait leur preuve, mais qui sont aujourd’hui remis dans des placards, qui seraient bien capables de relever le défi de la concurrence face à Orange et tout autre opérateur. Si les dirigeants actuels n’arrivent même pas à comprendre l’enjeu de la privatisation, alors il y a péril en la demeure! S’ils se sentent submergés par l’ampleur de la tâche ou simplement la hauteur des obstacles à franchir, alors, qu’ils aient le bon sens et l’humilité de céder la place à ceux qui sauront préserver les intérêts de Sotelma et les emplois de ses salariés. Le slogan usé de « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut» prend ici tout son sens!

Il faut espérer que le bon sens prévaudra parmi la majorité de nos frères et soeurs employés de la Sotelma et qu’ils ne se laisseront pas endormir par des prédicateurs de fin du monde, mais qu’ils effectueront le sursaut salutaire qui consistera à exiger de leurs cadres dirigeants qu’ils mettent en place les canevas et les conditions d’une privatisation avantageuse pour toutes les parties : l’Etat malien, les salariés de Sotelma et le repreneur. C’est cela le réel combat à mener !

Birama Fall