Sénégal - affaire Sonatel : une concurrence déloyale de France télécom décriée
La vente des 9% des actions de l’Etat du Sénégal à la Sonatel à France télécom continue de susciter une véritable volée de bois vers. Selon les travailleurs, cela est inacceptable. Le responsable de l’intersyndicale de la SONATEL a démonté les arguments du ministre de l’Economie et des Finances avant de lui demander de tirer les conséquences de son «léger» argumentaire en partant. Mamadou Aïdara Diop a, par ailleurs, passé au peigne fin lors de l’émission «Grand jury» le compagnonnage SONATEL-France télécom pour mettre en exergue les cas de «concurrence déloyale» et les décrier.
Les travailleurs de la SONATEL ne comptent pas laisser France télécom prendre le contrôle de leur entreprise si facilement. Ils multiplient les sorties et les assauts contre le ministre de l’Economie et des Finances et leur partenaire stratégique. Invité de l’émission «Grand jury» de la RFM (radio privée), le leader de l’intersyndicale des travailleurs de la SONATEL, Mamadou Aïdara Diop s’est attaqué aux agissements de France télécom contre le déploiement de leur entreprise dans la sous région et certains investissements. «France Télécom est en train de nous concurrencer dans les pays de la sous région. Elle nous a soutiré la licence au Niger. Alors que c’était en amont un projet de la SONATEL et même les négociations étaient en cours».
Dans le même sillage, il a révélé que leur partenaire stratégique était contre leur déploiement au Mali. «France Télécom, quand on a voulu aller au Mali, elle a refusé catégoriquement. Elle nous a posé tous les problèmes du monde pour qu’on n’y aille pas. Il a fallu beaucoup de subterfuges pour être présent au Mali», a souligné le cadre de l’opérateur historique au Sénégal. Mamadou Aïdara Diop a ajouté que c’est «grâce à la compétence, à l’expertise des cadres sénégalais et maliens que nous avons pu à moins de 4 mois démarrer cette société qui au bout d’un an, deux ans déjà être le fer de lance des systèmes de télécommunications du Mali».
Selon lui, c’est la même chose que la SONATEL est en train de réaliser en Guinée, Guinée Bissau, contre la volonté de France Télécom. «Mais maintenant après avoir réalisé tout cela, France Télécom s’est rendue compte qu’elle s’était fourvoyée du point de vue stratégique en s’opposant à la création de Orange Mali. Toutefois, ils sont en train de développer une autre stratégie pour nous concurrencer dans cette stratégie de croissance externe», a-t-il expliqué.
Ila été convenu que la SONATEL distribue la marque Orange dans la sous région. Mais, a indiqué le coordonnateur de l’intersyndicale des travailleurs, quand on a bouclé Guinée et Guinée Bissau, nous avons travaillés sur le projet du Niger. Nos cadres ont travaillé, sur le business modèle et sur le business plan, mais au moment d’y aller, France Télécom nous contourne et y est allé directement pour négocier la licence qu’elle a achetée.
Ainsi, Mamadou Aïdara Diop de fustiger le mutisme de l’Etat dans ce cas de concurrence déloyale. «Le ministère des finances siége au conseil et ils n’ont jamais pu faire infléchir France Télécom. Et France Télécom nous a rétorqué que les pays de la sous région, ce sont les pays limitrophes comme la Gambie, la Guinée, le Mali et la Guinée Bissau».
Il a, par ailleurs, battu en brèche l’alibi du ministre de l’Economie et des Finances qu’il a trouvé très léger. Et il doit, selon lui, en tirer les conséquences et quitter son poste.
Dans le même sillage, il a révélé que leur partenaire stratégique était contre leur déploiement au Mali. «France Télécom, quand on a voulu aller au Mali, elle a refusé catégoriquement. Elle nous a posé tous les problèmes du monde pour qu’on n’y aille pas. Il a fallu beaucoup de subterfuges pour être présent au Mali», a souligné le cadre de l’opérateur historique au Sénégal. Mamadou Aïdara Diop a ajouté que c’est «grâce à la compétence, à l’expertise des cadres sénégalais et maliens que nous avons pu à moins de 4 mois démarrer cette société qui au bout d’un an, deux ans déjà être le fer de lance des systèmes de télécommunications du Mali».
Selon lui, c’est la même chose que la SONATEL est en train de réaliser en Guinée, Guinée Bissau, contre la volonté de France Télécom. «Mais maintenant après avoir réalisé tout cela, France Télécom s’est rendue compte qu’elle s’était fourvoyée du point de vue stratégique en s’opposant à la création de Orange Mali. Toutefois, ils sont en train de développer une autre stratégie pour nous concurrencer dans cette stratégie de croissance externe», a-t-il expliqué.
Ila été convenu que la SONATEL distribue la marque Orange dans la sous région. Mais, a indiqué le coordonnateur de l’intersyndicale des travailleurs, quand on a bouclé Guinée et Guinée Bissau, nous avons travaillés sur le projet du Niger. Nos cadres ont travaillé, sur le business modèle et sur le business plan, mais au moment d’y aller, France Télécom nous contourne et y est allé directement pour négocier la licence qu’elle a achetée.
Ainsi, Mamadou Aïdara Diop de fustiger le mutisme de l’Etat dans ce cas de concurrence déloyale. «Le ministère des finances siége au conseil et ils n’ont jamais pu faire infléchir France Télécom. Et France Télécom nous a rétorqué que les pays de la sous région, ce sont les pays limitrophes comme la Gambie, la Guinée, le Mali et la Guinée Bissau».
Il a, par ailleurs, battu en brèche l’alibi du ministre de l’Economie et des Finances qu’il a trouvé très léger. Et il doit, selon lui, en tirer les conséquences et quitter son poste.
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