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12 mai 2009

Lourdement déficitaire, Nortel discute la vente de ses filiales



En lutte contre la faillite, l'équipementier en télécommunications canadien a confirmé ce lundi être en discussions avec plusieurs parties pour la vente éventuelle de filiales, sans qu'aucune décision finale n'ait encore été prise. Sa perte nette au premier trimestre est quatre fois plus lourde qu'il y a un an.

Tout en publiant une perte nette de 507 millions de dollars américains pour son premier trimestre 2009, quatre fois plus lourde que les 138 millions de dollars enregistrés il y a un an, l'équipementier en télécommunications canadien Nortel Networks, a indiqué être en pourparlers avec plusieurs parties pour la vente éventuelle de filiales.

En difficultés, le groupe s'est placé sous le chapitre 11 de la loi sur les faillites aux Etats-Unis et sous des procédures équivalentes pour ses filiales au Canada (procédure CCAA) et en Europe pour tenter de restructurer à l'abri de ses créanciers.

Mais aucune décision n'est pour l'instant arrêtée. "Le travail est bien avancé pour évaluer la destinée finale de nos filiales (...)", a déclaré le président de Nortel, Mike Zafirowski, confirmant ainsi de récentes informations de presse.

Le Wall Street Journal avait indiqué le mois dernier que Nokia Siemens Networks avait fait une offre à Nortel pour le rachat de deux de ses filiales, celle de systèmes de télécoms de bureaux et celle de recherche et développement des technologies sans fil.

Le quotidien croit également savoir que l'opérateur a aussi engagé des discussions avec le groupe industriel allemand Siemens et l'équipementier en télécommunications Avaya, aujourd'hui détenu par un consortium de fonds d'investissements.

Notons qu'en plus de son important déficit, Nortel enregistre une chute de 37% de son chiffre d'affaires.

"Comme prévu, les résultats du premier trimestre ont montré une chute du chiffre d'affaires et des marges en raison du ralentissement économique grave et de nos demandes de protection contre nos créanciers", a précisé le président.

latribune.fr