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18 mai 2009

SOTELMA : Le temps des incertitudes et des interrogations


MALI

Au moment où leurs collègues du monde entier célèbrent, le 17 mai prochain, la Journée internationale des Télécommunications et de la société de l’information, les travailleurs de la Sotelma ne savent plus à quel saint se vouer.


Et pour cause : ils ne parviennent pas encore à trouver réponses à ces questions : leur société sera-t-elle attribuée à Maroc-Télécom ? Que propose le plan social ? L’Etat renoncera-t-il à la privatisation ? Bref quel sera leur sort ?


Prévue pour fin décembre 2008, la fin du processus de privatisation de l’opérateur historique de téléphonie, sera-t-elle renvoyée aux calendres grecques ? Faut-elle céder à Maroc Télécom ou pas ?


En tout cas l’Etat Malien n’arrive pas encore à se décider. Suite à l’appel d’offres international, c’est la société Maroc-Télécom qui avait été retenue adjudicatrice provisoire avec 1’offre de 164 milliards de F CFA.


L’Etat qui misait sur 200 milliards de F CFA estima ce montant trop petit et engagea des négociations en janvier avec Maroc-Télécom afin qu’elle puisse revoir sa proposition à la hausse. Mais depuis, rien n’a filtré.


Silence radio de part et d’autre, aussi bien du côté Maroc-télécom que des autorités maliennes. Mais l’Etat a-t-il véritablement un autre choix que celui de MAROC –TELECOM quand on sait que d’éventuels acquéreurs sont susceptibles de ne pas être dans un cadre formel.


En tout état de cause, plus les négociations traînent et plus la société reste sans acquéreur, plus la valeur marchande du produit se déprécie. Et l’Etat serait peut être une fois de plus contraint à apporter des subventions. Il importe donc qu’il prenne plus vite ses responsabilités.


Par ailleurs, ses éventuelles craintes ne sont pas fondées dans la mesure où il existe en la matière un cahier de charges qui impose une ligne de conduite à tout acquéreur sous la surveillance du Comité de Régulation des Télécommunication.


A l’état actuel des choses, on ne peut parler de rendement pour une société ne bénéficiant d’investissement depuis maintenant depuis 6 mois et avec comme corollaire.


Brehima TOURE
Source : maliweb.net