Fibre optique : le gendarme de la concurrence désavoue France Télécom
Sous réserve de l'accord de Bruxelles, le premier opérateur qui installera le très haut débit dans un immeuble situé à Paris ou dans une grande métropole régionale devra poser quatre fibres par appartement.
L’Autorité de la concurrence vient de valider le projet de l’Arcep, le régulateur français des télécoms, qui oblige les opérateurs à installer plusieurs fibres optiques par logement dans les grandes villes.
« Cette architecture dite multifibre offre les meilleures garanties en termes d’indépendance des acteurs, de neutralité technologique et de fluidité du marché au bénéfice du consommateur », explique le gendarme de la concurrence.
Sous réserve de l’accord de Bruxelles, le premier opérateur qui installera le très haut débit dans un immeuble situé à Paris ou dans une grande métropole régionale devra poser quatre fibres par appartement.
Le surcoût engendré par la pose de fibres supplémentaires sera supporté par les autres opérateurs.
Ce dernier est estimé par l’Arcep à 5% des travaux, et 40% selon Orange, la filiale de France Télécom.
Ce système a vu le jour après des mois de discussions houleuses entre les opérateurs et l’Arcep. Avec ce blanc-seing,
l’Autorité désavoue France Télécom et adopte la position de Free (Iliad) et de SFR, qui veulent tous les deux éviter un monopole de l’opérateur historique sur la boucle locale de l’Internet du futur.
L’intensité des débats est proportionnelle à l’enjeu : connecter l’ensemble du territoire à l’Internet très haut débit (100 mégabits/seconde) coûterait environ 40 milliards d’euros, selon
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