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15 octobre 2009

Les antennes-relais sans danger ?



Selon un rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset), qui sera rendu public jeudi « les données issues de la recherche expérimentale disponibles n'indiquent pas d'effets sanitaires à court terme ni à long terme de l'exposition aux radiofréquences».

En clair, ledit rapport -dont Le Figaro révèle la teneur-, concocté à la demande des ministères en charge de la Santé et de l'Environnement, se veut plutôt rassurant quant à la supposée dangerosité des émissions des antennes relais.

Même si, comme le précise le quotidien, le document « recommande en conclusion de continuer à mener des recherches scientifiques et sociologiques » sur le sujet.

« Les données épidémiologiques n'indiquent pas non plus d'effets à court terme de l'exposition aux radiofréquences.

Des interrogations demeurent pour les effets à long terme, même si aucun mécanisme biologique analysé ne plaide en faveur de cette hypothèse », explique également le rapport de près de 500 pages.

Réalisé par un groupe d'experts spécialisés, le document stipule également que les radiofréquences supérieures à 400 MHz, comme celles émises par les antennes-relais et captées par les téléphones portables,

«ne modifient pas les grandes fonctions cellulaires telles que l'expression des gènes, ne sont pas un facteur de stress pour les cellules, n'ont pas d'effet mutagène, n'augmentent pas l'incidence des cancers, ne les aggravent pas, n'ont pas d'effet délétère sur le système nerveux, n'ont pas d'effet susceptible de modifier le système immunitaire, n'ont pas d'impact sur la reproduction...»

En conclusion, les experts ne jugent pas utile de baisser le niveau des émissions des antennes-relais et constatent que les préocupations de la population à ce sujet concerne aussi la qualité de l'information ou les modalités de prise de décision politique.

« C'est en partie ce qui explique que l'implantation des antennes de stations de base de téléphonie mobile cristallise aujourd'hui les inquiétudes alors même que l'exposition aux radiofréquences qu'elles occasionnent est beaucoup plus faible que celle liée à l'usage du téléphone mobile. »

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