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02 août 2010

Les ministres de l’UEMOA entendent requérir l’avis de l’UIT à propos de la taxe sur les communications entrantes


Les mi­nistres en charge des té­lé­com­mu­ni­ca­tions au sein de l'Union éco­no­mique et mo­né­taire ouest- afri­caine (UEMOA) ont ex­pri­mé, jeudi à Ba­ma­ko, leur in­ten­tion de re­qué­rir l'avis tech­nique de l'Union In­ter­na­tio­nale des Té­lé­com­mu­ni­ca­tions (UIT) à pro­pos de la taxe sur les com­mu­ni­ca­tions in­ter­na­tio­nales en­trantes ins­tau­rée par des Etats membres de l'Union.


Les mi­nistres ont ap­pe­lé les Etats ayant opté pour l'ins­ti­tu­tion de cette taxe à veiller, par « es­prit de so­li­da­ri­té », afin que la me­sure ne s'ap­plique pas aux autres Etats membres de la com­mu­nau­té.

Selon un rap­port d'ex­perts de l'UEMOA, un dé­cret ins­ti­tuant un seuil mi­ni­mal du tarif des té­lé­com­mu­ni­ca­tions té­lé­pho­niques in­ter­na­tio­nales en­trantes entre en vi­gueur au Sé­né­gal à comp­ter du 1er août 2010.

La Côte d'ivoire avait ins­ti­tué la même taxe le 1er sep­tembre 2009 avant de la sus­pendre à la suite de plaintes de plu­sieurs ac­teurs du sec­teur des té­lé­com­mu­ni­ca­tions, a-t-on in­di­qué de même source.

Même cas de fi­gure au Bur­ki­na Faso où la taxe sur les com­mu­ni­ca­tions in­ter­na­tio­nales en­trantes avait été ins­crite dans la loi de fi­nances 2010 avant d'être sus­pen­due.

Quant au Mali, la ques­tion y de­meure en phase de ré­flexion de­puis main­te­nant 9 mois.

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