Ouvrir un espace d'information et de veille stratégique en Afrique sur les télécommunications et les TICs. Promouvoir les échanges entre les acteurs qui s’intéressent à la convergence, le droit, l’économie, la veille concurrentielle, les réseaux, la stratégie des opérateurs et l'intelligence économique en télécommunications et TIC. Echanger et s'informer pour suivre l'évolution des communications électroniques qui sans cesse subissent la vitesse du changement.

06 novembre 2006


L'Arcep fait son enquête sur la qualité des réseaux des trois opérateurs

http://www.francemobiles.com/actualites/id/200611011162292136/l_arcep_fait_son_enqu%C3%AAte_sur_la_qualit%C3%A9_des_r%C3%A9seaux_des_trois_op%C3%A9rateurs.html

L'Autorité vient de rendre publics les résultats de l'enquête d'évaluation de la qualité de service des réseaux de téléphonie mobile en France menée en 2006. L'enquête des réseaux mobiles de seconde génération, conduite par le cabinet Directique, s'est déroulée sur une période de 5 mois, entre février 2006 et juin 2006. Plus de 25 000 appels téléphoniques, 3 000 envois de messages courts et multimédia, 3 000 téléchargements de fichiers et 1 500 sessions de navigation WAP et I-mode ont été réalisés dans les conditions d'utilisation courantes du téléphone mobile. SFR classé réseau N°1 en qualité de service Sur les 32 critères utilisés par l'Arcep dans cette enquête, SFR arrive en tête ou ex-aequo sur 28 critères, suivi de Bouygues Télécom (premier ou ex-aequo sur 24 critères), qui prend la deuxième place devant Orange (premier ou ex-aequo sur 17 critères).
Par rapport à l'année passée, le taux de communications réussies est en diminution de l'ordre de 1%. Le service de téléphonie mobile se maintient toutefois à une bonne qualité dans les agglomérations de plus de 20 000 habitants. Il n'est pas constaté d'écart significatif dans les zones à fort trafic pendant les heures chargées. En ce qui concerne les services de données, les résultats du service de téléchargement de fichiers présentent une progression sensible par rapport à l'année passée. Le temps de téléchargement des fichiers de 100 ko s'établit en moyenne à 22,9 secondes cette année contre 32,3 secondes l'année passée. Le régulateur souligne que la prise en compte des évolutions de la 2G vers l'EDGE, non effectuée cette année, traduira vraisemblablement les performances encore plus favorables des offres disponibles sur le marché. Les résultats du service de messagerie multimédia (MMS et mail i-mode) sont également en amélioration significative par rapport à l'année passée. Plus de 19 messages multimédia sur 20 sont reçus dans un délai inférieur à deux minutes contre 15 en 2004-2005.
Cette enquête expérimentale, conduite par le cabinet GET, était limitée aux agglomérations de Paris, Lyon et Marseille et concernait les services de téléphonie, de message court SMS, de visiophonie, de téléchargement de fichiers et de télévision sur mobile sur les réseaux 3G d'Orange France et de SFR. Les performances de la 3G sont très supérieures à celles du GPRS
L'autorité a observé que sur la qualité de service mesurée sur les trois agglomérations est globalement satisfaisante. Les performances de la 3G sont très supérieures à celles du GPRS en termes de débit de données pour les tests de téléchargement de fichiers. Quant au service de visiophonie, il est satisfaisant pour l'interopérabilité entre les deux opérateurs. La qualité des communications téléphoniques et des SMS atteint quasiment celle observée sur les réseaux de seconde génération. La qualité de service des opérateurs mobiles reste très bonne en France mais doit encore être améliorée dans les TGV, les trains de banlieue et sur les autoroutes. Le taux de communications réussies et maintenues deux minutes est en moyenne de 97% dans l'ensemble des agglomérations de plus de 20.000 habitants, il n'est que de 71% à bord des TGV, 82% dans les trains de banlieue et 94% sur les autoroutes. L'écart est plus important pour le taux de communications réussies, maintenues deux minutes et de qualité parfaite, c'est-à-dire équivalente à une communication fixe: ce taux est de 93% dans les agglomérations de plus de 20.000 habitants mais chute à 57% dans les TGV, 72% dans les trains de banlieue et 81% sur les autoroutes.