Google privilégie le libre pour les mobiles
La firme de Mountain View confirme sa stratégie d'ouverture en lançant Android, une plate-forme ouverte mobile pour permettre d'accélérer le développement d'applications web accessibles depuis un téléphone portable.
Quand Google ne domine pas seul, il s'ouvre aux autres. Après avoir lancé Open Social, un ensemble d'API permettant aux développeurs de créer des applications compatibles sur plusieurs réseaux sociaux, c'est vers le mobile que le géant des moteurs de recherche se tourne. Il monte le réseau Open Handset Alliance en partenariat avec une trentaine d'opérateurs et de fabricants mobiles et lance Android, une plate-forme ouverte destinée à faciliter l'utilisation d'Internet depuis un téléphone portable.
Un nouvel écosystème pour l'Internet sur mobile …
But de la manœuvre : faire de l'ombre à l'indétrônable Symbian (de Nokia, Ericsson, Panasonic, etc.) et à Windows Mobile, le système lui aussi propriétaire de Microsoft. Sans compter les OS Linux, qui se multiplient sur les combinés (Toshiba, ACCESS Systems…). Autant de systèmes qui, selon Google, ne permettent pas aux différentes parties de collaborer suffisamment vite pour répondre aux besoins toujours changeants des consommateurs. Android, au contraire, permettra aux développeurs, aux opérateurs et aux fabricants de travailler ensemble pour créer plus rapidement et à moindre coût des applications destinées à rendre l'Internet mobile plus performant, souligne le moteur.
… qui tarde à se concrétiser
Parmi les partenaires de Google, on recense Motorola, Qualcomm, China Mobile, NTT DoCoMo ou encore LG. La plate-forme, qui se veut un véritable concentré de services, se compose d'un logiciel d'exploitation, d'un intergiciel (ou middleware, c'est-à-dire un logiciel faisant office d'intermédiaire entre plusieurs systèmes), et d'interfaces et d'applications simples d'utilisation. Malgré les promesses de mise en place rapide de nouveaux services mobiles, sa sortie n'est pas prévue avant la seconde moitié 2008.
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