Sénégal : Tigo va ouvrir des agences régionales
Ouverture d’agences régionales, poursuite des actions sociales, etc., le numéro deux de la téléphonie mobile au Sénégal s’engage à asseoir son expansion notamment à l’intérieur du pays. Le deuxième opérateur de téléphonie mobile au Sénégal va asseoir sa croissance à travers une politique de décentralisation à l’intérieur du pays avec l’ouverture d’agences régionales.
Dans chaque ville où elle sera présente, la filiale de Millicom Cellular international ou Tigo va s’appuyer sur les compétences locales. C’est ce qu’a indiqué le responsable des relations publiques, de la communication interne, Lucien Ndong, samedi, lors d’un point de presse qui a sanctionné la visité guidée dans les locaux du nouveau siège de la société sis aux Almadies.
Ce dernier a réaffirmé la volonté de la société d’être une entreprise moderne en phase avec les préceptes actuels de management ou de gestion dans un contexte bien Sénégalais. Le responsable des relations publiques, de la communication interne a révélé l’engagement de l’entreprise à œuvrer dans l’investissement social. Notamment à travers sa fondation qui s’est déjà distinguée, du 09 au 11 juillet dernier, en distribuant 5000 moustiquaires à des structures d’accueil comme le centre Verbo tonal de Dakar, la fédération des personnes handicapées et l’ensemble des villages Sos.
Elle envisage aussi d’intervenir dans les domaines de la santé et de l’éducation dans les régions de Ziguinchor, Kolda, Matam, Diourbel et Fatick, afin d’appuyer la lutte contre la pauvreté.
L’entreprise qui a contribué à la démocratisation de la téléphonie mobile au Sénégal, va poursuivre également sa politique de sponsoring à l’endroit des manifestations sportives et culturelles. Autant d’actions qui confortent la société dans sa vocation d’institution citoyenne et culturelle.
A.MBODJ
Guinée : Sotelgui & Telekom Malaysia: Le ministre Tibou Kamara débloque la situation
Il n’est un secret pour personne qu’après le départ de Telekom Malaysia, la société de téléphonie guinéenne - SOTELGUI - n’était pas pour autant quitte avec son ancien partenaire asiatique. En effet, ce dernier était détenteur de 60% des actions au moment de la rupture. Il fallait donc pour la partie guinéenne soit racheter les parts de Telekom Malaysia ; soit négocier à nouveau pour l’amener à rétrocéder à Sotelgui lesdites parts.
C’est sans surprise que la Guinée va opter pour le second scénario, plus avantageux : cela lui permet d’avoir les 100% de la société sans bourse délier, sans avoir des millions de dollars à rembourser. Mais si ce choix était prévisible, sur le terrain la tâche s’avérera être tout sauf une simple formalité. Au moins quatre titulaires du portefeuille des télécommunications s’y essayeront sans succès. De Jean Claude Sultan à Issa Condé, la situation restera bloquée.. Ce qui, et ce n’est pas le moindre mal, empêchait toute démarche qui viserait par exemple à trouver un nouveau partenaire pour Sotelgui.
Il n’est un secret pour personne qu’après le départ de Telekom Malaysia, la société de téléphonie guinéenne - SOTELGUI - n’était pas pour autant quitte avec son ancien partenaire asiatique. En effet, ce dernier était détenteur de 60% des actions au moment de la rupture. Il fallait donc pour la partie guinéenne soit racheter les parts de Telekom Malaysia ; soit négocier à nouveau pour l’amener à rétrocéder à Sotelgui lesdites parts.
C’est sans surprise que la Guinée va opter pour le second scénario, plus avantageux : cela lui permet d’avoir les 100% de la société sans bourse délier, sans avoir des millions de dollars à rembourser. Mais si ce choix était prévisible, sur le terrain la tâche s’avérera être tout sauf une simple formalité. Au moins quatre titulaires du portefeuille des télécommunications s’y essayeront sans succès. De Jean Claude Sultan à Issa Condé, la situation restera bloquée.. Ce qui, et ce n’est pas le moindre mal, empêchait toute démarche qui viserait par exemple à trouver un nouveau partenaire pour Sotelgui.
C’est maintenant chose faite. A la faveur de la mission de travail qu’effectue à Kuala Lumpur, depuis ce lundi 11 août 2008, le ministre de la Communication et des nouvelles technologies de l’information, Tibou Kamara, entouré de proches collaborateurs (autorités de Sotelgui, membres du ca, etc.). Ayant réussi à obtenir de la Cour suprême l’un des sésames essentiels pour parvenir à ses fins - une décision de première importance que cette institution rechignait à délivrer -, le jeune ministre en charge de la Communication est finalement parvenu à amener les Malaisiens à une séparation à l’amiable, donc sans accrocs ni actions à racheter pour la partie guinéenne.
Un dénouement heureux qui est aux antipodes de certaines fausses informations affichées sur la toile de sites bien connus pour leur hostilité à Tibou Kamara. Par ignorance ou mauvaise foi (souvent les deux), il était plutôt question, selon eux, de brader la ‘’Guinéenne des télécommunications’’.
Abdou Sy, Chronique politique de Aminata.com
Réglementation Europe : L'UE lance une procédure de sélection unique pour les opérateurs de services mobiles par satellite
La Commission européenne (CE) a lancé jeudi une procédure de sélection unique pour les fournisseurs de services de communication par satellite au sein de l'Union européenne (UE). Les opérateurs de satellites vont pouvoir pour la première fois proposer des services tels que la transmission de données à haut débit, la télévision mobile, les secours en cas de catastrophe et les services médicaux à distance dans le cadre de la nouvelle procédure unique au lieu de participer à 27 procédures différentes, a dit dans une déclaration la CE exécutif de l'UE.
Jusqu'à présent, en dépit de la dimension transfrontalière manifeste des services par satellite, les règles nationales existantes empêchaient la création d'un marché unique des services mobiles par satellite et laissaient à chaque État membre le soin de sélectionner les opérateurs. Pour remédier à cette situation, la CE a proposé en août 2007 une nouvelle décision permettant l'organisation d'une procédure de sélection unique à l'échelon européen pour les services mobiles par satellite. Cette décision a été adoptée plus tard par le Parlement européen et par les pays membres de l'UE et est entrée en vigueur en juillet 2008.
"Désormais, en Europe, il n'y a plus qu'un seul marché des services mobiles par satellite au lieu de 27", a dit Mme Viviane Reding, membre de la CE chargée des télécommunications, avant d'ajouter: "Je pense que cette décision va introduire une vive concurrence entre les opérateurs qui proposent des services de communication par satellite touchant tous les consommateurs, du nord de la Suède au sud de l'Espagne." Slon le plan prévu, les sociétés intéressées ont jusqu'au 8 octobre pour soumettre leurs candidatures à la CE.
La CE a dit que la procédure de sélection pourrait être terminée au début de l'année 2009 et les premiers lancements de satellites pourraient avoir lieu en 2009. Tous les Etats membres doivent s'assurer que les candidats sélectionnés ont le droit d'exercer leur activité dans leur pays", a-t-elle souligné. Le secteur des satellites représente un marché mondial de 77 milliards d'euros, et sa croissance a été de 16 % en 2007. Les recettes enregistrées par les services par satellite à eux seuls se sont élevées, sur le plan mondial, à quelque 38 milliards d'euros.
Les sociétés de l'UE constituent une force non négligeable sur ce marché: l'industrie spatiale de l'Union détient 40% des marchés mondiaux de la construction, du lancement et de l'exploitation des satellites. En outre, trois des cinq plus grands opérateurs de systèmes par satellites du monde sont implantés dans l'UE.
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