Une loi sur le Fonds de solidarité numérique au Sénégal
L'Assemblée nationale du Sénégal a adopté mardi à Dakar, un projet de loi instituant une contribution volontaire de un pour cent sur les marchés publics de biens et de services numériques au Fonds de solidarité numérique.
Le vote s'est déroulé en présence du ministre sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres, des Télécommunications et des Technologies de l'information et de la communication (TIC), Habib Sy.
Intervenant au cours des débats, M. Sy a déclaré que l'institution d'une contribution volontaire d'un pour cent sur le montant hors taxe des marchés publics relatifs aux TIC s'avère nécessaire pour permettre au gouvernement de participer durablement au mécanisme de financement du Fonds de solidarité numérique, un outil fondamental pour combler le fossé numérique entre Afrique et les pays développés.
Il a indiqué que le mécanisme de fonctionnement de ce Fonds s'appuie sur un système de financement par lequel les autorités publiques et privées qui le désirent versent un pour cent du montant de leur marché des TIC.
Dakar - 29/07/2008
Bolloré Télécom mise sur le WiMAX pour attaquer lemarché africain
Bolloré Télécom, qui possède 20 licences régionales WiMAX, vient de lancer un test au camping du Bois de Boulogne. Ainsi, les vacanciers en visite à Paris auront la chance de pouvoir surfer sur l'Internet sans fil haut débit, mais ce sont bien les seuls.
Lorsque Bolloré Télécom s'est vu attribuer 12 licences WiMAX régionales par l'
Cependant, aujourd'hui encore le groupe n'en est qu'à la phase expérimentale de l'utilisation du WiMAX, testant l'antenne située au sommet de la Tour Bolloré, à Puteaux en bord de Seine et arrosant le camping du Bois de Boulogne voisin. Contraint de se justifier face à l'ARCEP du retard pris dans le déploiement du WiMAX, Marc Taieb, directeur de Bolloré Télécom, a mis en cause les équipementiers : « Ils nous avaient assuré que tout était prêt. Mais, c’était sur le papier ! ». De plus, il est juste de rappeler que Bolloré n'est pas plus cancre que les autres titulaires de licences WiMAX. Ni SHD (société paratgée entre SFR et Neuf Cegetel), ni Iliad – pourtant titulaire de l'unique licence nationale – ni même HDRR, qui a préféré revendre une partie de ses licences, n'ont rempli les objectifs qu'ils s'étaient fixés, au grand dam d'associations comme l'AVICCA (voir article). De leur côtés, les équipementiers, comme Intel, attendent que les essais des opérateurs soient confirmés pour généraliser l'installation d'éléments compatibles WiMAX. C'est en quelque sorte un cercle vicieux.
Néanmoins, Bolloré Télécom ne semble pas mettre la technologie WiMAX au rebus. Marc Taieb affirme que l'opérateur visera tout d'abord des « niches » commerciales telles que les ports de plaisance et les stations de ski, là où les gens peuvent payer. De plus, le WiMAX est porteur de fortes synergies au sein même du groupe Bolloré.
En effet, très implanté en tant que transporteur en Afrique, le groupe pourrait développer un important réseau WiMAX sur ce continent pour pallier les lourdes carences du réseau de téléphonie fixe. Dès le mois prochain, un réseau WiMAX lancé par Bolloré Télécom devrait voir le jour sur trois sites au Gabon.
Ainsi, ceux d'entre vous désireux de tester rapidement le WiMAX devront délaisser cet été les rives de la Méditerrannée au profit de celles de la Seine ou de celles de l'océan Atlantique dans sa version africaine. Les plus patients se contenteront d'attendre, puisque Marc Taieb le promet, Bolloré Télécom devrait investir un milliard d'euros dans le WiMAX au lieu des 40 millions annoncés. Enfin, si toutes ces promesses ne suffisaient pas à convaincre les plus sceptiques d'entre vous, l'ARCEP devrait intervenir dès septembre pour rappeler les détenteurs de licences à leur obligations.
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