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19 janvier 2009

Audiovisuel / France
Le Sénat vote la taxe sur les FAI et les opérateurs mobiles.
http://www.01net.com/editorial/401360/le-senat-vote-la-taxe-sur-les-fai-et-les-operateurs-mobiles/


Malgré le lobbying des acteurs du Web français et des télécoms, le Sénat a voté sans surprise l'instauration d'une taxe sur les opérateurs de téléphonie mobile et les fournisseurs d'accès à Internet. Imaginée par la commission Copé, celle-ci est destinée à compenser la perte d'une partie des recettes des chaînes publiques liées à la disparition des écrans publicitaires après 20 heures. Contrairement aux souhaits du chef de l'Etat, favorable à une taxe de 0,5 % sur le chiffre d'affaires de ces professionnels, le Sénat s'est prononcé en faveur d'un prélèvement à hauteur de 0,9 %. Il a toutefois introduit une restriction. Seuls seront taxés les opérateurs dont le chiffre d'affaires annuel excède 5 millions d'euros, déduction faite des amortissements mais aussi des investissements dans les infrastructures et dans les réseaux de communication.
Cette dernière disposition, introduite par le sénateur Bruno Retailleau, a pour objectif « de maintenir une incitation à l'investissement des opérateurs dans la couverture numérique du territoire, qui correspond naturellement à la première exigence des Français et des élus à l'égard des opérateurs », explique-t-il dans son amendement (n° 209). Le ministre de la Culture, Christine Albanel, pour sa part opposée à cette modification, a évoqué « une niche fiscale au profit des opérateurs », rapporte l’AFP.


France
Un outil pour aider au développement de la publicité mobile.
http://www.worldgsm.com/mag/2009/01/16/un-outil-pour-aider-au-developpement-de-la-publicite-mobile/


Les trois opérateurs Bouygues Télécom, SFR et Orange réunis au sein de l’AFMM (Association Française du Multimédia Mobile) s’associent aux éditeurs du GESTE (Groupement des Editeurs et Services en Ligne) et des sites de commerce en ligne de l’ Acsel (Association pour le Commerce et les Services en Ligne) pour développer leur propre outil de mesure d’audience de la publicité sur Internet mobile. Selon l’institut eMarketer, le marché de la publicité sur mobile devrait passer de 4,58 milliards de dollars dans le monde l’an dernier à plus de 19 milliards de dollars d’ici à 2012. En mettant sur pied leur propre outil, Bouygues SFR et Orange veulent accélérer l’émergence de ce marché, encore timide en France. Plutôt que de faire appel à un panel, c’est sur les visites et le cheminement des internautes mobiles dans les sites que va s’appuyer ce dispositif. Pour cela, ils vont récupérer les logs de connexion en utilisant le numéro de téléphone portable et un identifiant (UserID) propre à chaque utilisateur pour évaluer la façon dont s’est promené chaque internaute mobile.
Le lancement de cet outil de mesure d’audience est prévu pour la fin de l’année, avec un financement de 3 millions d’euros sur trois ans qui doit permettre de faciliter le décollage du marché de la publicité mobile, considéré comme prometteur mais devant impérativement disposer d’outils fiables de suivi. Un appel d’offre a été lancé par l’association pour désigner, à la fin du premier trimestre, qui de GFK, Médiamétrie, consolidera les audiences de l’Internet mobile. La collecte des informations prévues pour cet outil devra être rendue anonyme pour préserver le respect de la vie privée. Ce qui signifie que la méthode appliquée doit recevoir l’aval de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) et du CESP (Centre d’Etude des supports de publicité) avant sa mise en œuvre.


Maroc
Maroc Télécom s'adjuge les 51% du capital de la Sotelma : Une super cagnotte de près de 164 milliards de F CFA pour l'Etat malien.
http://www.maliweb.net/category.php?NID=39666&intr=

Le Mali vient de réaliser son affaire du siècle avec la cession des 51% du capital de la Sotelma à Maroc télécom. Celle-ci rapportera, en effet, la somme faramineuse de 250 millions d'euros, soit quelque 164 milliards de F CFA. La firme marocaine a eu la préférence sur Sudatel (Soudan) Portugal Télécom et Orascom (Egypte) avec lesquelles elle était en compétition et dont les offres financières ont été largement inférieures, se situant entre 80 et 130 millions d'Euros. Le choix était donc vite fait pour la commission de dépouillement. Cette acquisition fait du Maroc un partenaire financier de premier plan du Mali, après l'entrée de la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE-Finance) dans le capital de la Banque de développement du Mali (BDM-SA) et celle récente du groupe Attijariwaffa Bank dans celui de la Banque internationale pour le Mali (BIM-SA) à hauteur de 51 %. Une opération qui a rapporté au Trésor public malien près de 40 milliards de F CFA.
Au Maroc, la société est le leader national. Elle a profondément façonné le paysage des télécommunications marocaines et son histoire est indissociable de celle de la modernisation des infrastructures du Royaume. Son organisation s'articule autour de 4 Directions Générales et 8 Directions Régionales. Soucieuse d'anticiper toutes les attentes de sa clientèle, Maroc Télécom offre une large gamme de produits et services aussi bien à ses clients résidentiels que professionnels. Avec 14, 2 millions à fin juin 2008, le parc mobile s'est accru de 21, 3% par rapport à juin 2007, soit un accroissement net de près de 0,9 million depuis le début de l'année. Sous l'effet de la forte expansion du parc, le chiffre d'affaires brut de l'activité Mobile au Maroc a enregistré, durant le 1er semestre 2008, une hausse de 12, 9% avec 8 923 millions de dirhams. Avec 1, 329 million de lignes, le nombre de clients Fixe Maroc Télécom est en légère hausse de 0, 3% par rapport à juin 2007. Les offres d'abondance proposées aux clients particuliers, grâce aux formules illimitées de Phony et aux entreprises, grâce à InfiniFix, connaissent davantage de succès avec le lancement de Phony International et dynamisent le segment de la téléphonie Fixe.


Maroc
MAROC TELECOM : hausse de 7,2% du chiffre d'affaires 2008.
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?num=88eb0ab03ef24b8935d740a26deef31a


Maroc Telecom a réalisé en 2008 un chiffre d'affaires consolidé de 29,521 milliards de dirhams (2,644 milliards d'euros), en progression de 7,2%. Cette hausse, l'opérateur télécoms l'attribue à la poursuite de la forte croissance des activités Mobile. Sur une base comparable, la croissance du chiffre d'affaires consolidé s'établit à 6,2%. Les analystes interrogés par Reuters visaient en moyenne un chiffre d'affaires de 29,748 milliards de dirhams. Maroc Telecom a précisé qu'il tablait sur une croissance du résultat d'exploitation supérieure à 13% en 2008.Au quatrième trimestre, le chiffre d'affaires est ressorti à 7,484 milliards de dirhams (670,50 millions d'euros), en augmentation de 3,9% (+3,6% sur une base comparable). Commentant cette publication, Abdeslam Ahizoune, président du directoire a déclaré " Dans un environnement plus difficile, Maroc Telecom réalise en 2008 une croissance remarquable de ses revenus et continue d'améliorer très significativement sa rentabilité."Les opérateurs télécoms sont confrontés à des investissements très lourds. Selon l'Idate, 300 milliards d'euros seront nécessaires pour remplacer le cuivre par de la fibre optique en Europe. Le Vieux Continent est déjà en retard dans le très haut débit. A la fin du premier semestre, seuls 580000 foyers européens en bénéficiaient, contre 2,9 millions d'Américains et 28 millions d'Asiatiques. Or, face à des conditions de financement qui se sont durcies, les intervenants vont éprouver des difficultés à engager les dépenses.

USA
Obama ne veut pas lâcher son Blackberry comme l’y oblige la loi américaine.
http://www.regultelcoafrik.org/


Le président élu américain Barack Obama a confié avoir un plan pour ne pas se séparer de son cher téléphone portable Blackberry, qui permet aussi d’envoyer et de recevoir des courriels, quand il entrera à la Maison Blanche mardi. Dans une interview à la chaîne de télévision CNN, Barack Obama a expliqué que ce téléphone portable serait l’un des outils lui permettant de rester en contact avec les "vrais Américains" et de ne pas rester coincé dans la "bulle" présidentielle. "Mon hypothèse de travail, et ce n’est pas nouveau, c’est que tout ce que j’écrirai sur un email pourra se retrouver sur CNN," a-t-il lancé. "J’ai intérêt à bien réfléchir avant d’appuyer sur +envoi+", a-t-il ajouté en souriant. M. Obama n’a pas dévoilé comment il comptait s’y prendre pour échapper à la loi du Presidential Records Act (PRA), adoptée en 1978 après le scandale du Watergate lorsque Richard Nixon avait détruit de nombreux documents. En vertu de cette loi, toute la correspondance papier ou électronique du président devient une archive du domaine public. Ces correspondances écrites, enregistrées ou électroniques des plus hauts représentants de l’Etat, sont théoriquement rendues accessibles au public 12 ans après leur existence. Elles peuvent surtout être exigées par le Congrès ou la justice lors d’enquêtes.
Le président élu n’a pas non plus expliqué comment il comptait persuader les agents du "Secret Service" que son Blackberry ne posait pas de problème de sécurité, notamment de piratage informatique. Mais Barack Obama, qui succèdera à l’impopulaire George W. Bush mardi, a assuré que son téléphone faisait partie d’une stratégie plus vaste pour échapper au "bocal" de la Maison Blanche. "C’est juste un outil parmi d’autres que je tente d’utiliser pour sortir de la bulle (de la Maison Blanche), pour être sûr que les gens pourront toujours me joindre," a-t-il poursuivi. "Si je fais quelque chose d’idiot, quelqu’un à Chicago pourra m’envoyer un email et me dire : +Qu’es-ce que tu fais ?" "Je veux pouvoir entendre les messages d’autres personnes que celles qui travailleront étroitement pour moi, (de gens) qui pourront m’envoyer un message sur ce qui se passe en Amérique", a-t-il insisté.