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12 juin 2009

L'iPhone 3GS en vente dès le 19 juin en France


Le célèbre téléphone à écran tactile troisième génération d'Apple débarquera en France le 19 juin prochain chez Orange et le distributeur The Phone House.

Et le 24 juin pour les deux autres opérateurs.


L'iPhone 3GS bientôt à portée de mains. Il faudra encore patienter une dizaine de jours avant de vous procurer la toute dernière version de l'appareil tactile d'Apple.

Les opérateurs Bouygues Télécom et SFR ont fixé au 24 juin prochain le jour de la commercialisation du smartphone.

Pour les plus impatients, vous pourrez d'ores et déjà vous le procurer dès le 19 juin auprès d'Orange ou dans les boutiques et le site web du distributeur The Phone House dans leur version 16 Go et 32 Go.

Ce dernier renouvelle ainsi son partenariat avec la célèbre marque à la pomme pour le lancement en France. Il pourra même offrir à ses clients le jour J une démonstration de l'Iphone 3GS.

Orange : premier opérateur à le commercialiser

L'opérateur français Orange devance ses concurrents de 5 jours sur la date de sortie. Mieux encore, pour ce lancement,

l'opérateur français dévoilera de nouveaux forfaits dédiés à l'Iphone, incluant les MMS en illimité, la TV en haut débit (3G+) et 24h/24, et les appels gratuits en soirée. Ces formules seront proposées à partir de 39,90 euros par mois.

Orange avait annoncé fin mai avoir atteint la barre du million d'Iphone vendus en France. SFR, qui le commercialise depuis début avril, dit quant à lui en avoir écoulé plus de 159000, tandis que Bouygues Telecom évoque près de 90000 unités commercialisés en six semaines.

Reste une grande inconnue : son prix de vente. Aucune source n'a encore été en mesure d'en communiquer le montant.

En attendant, l'Iphone 3GS sera encore plus efficace et complet, notamment grâce à la nouvelle version de son système moteur OS 3.0, qui lui confère de nombreuses capacités et fonctionnalités.

Il va plus loin encore que sa précédente version incluant le contrôle vocal, des améliorations pour la photographie et une batterie plus résistante.

www.lefigaro.fr

L'indien Tata prépare une offre de téléphonie mobile



Tata Teleservices, la branche télécoms du groupe indien Tata, lancera d'ici la fin de l'année 2009 une offre de téléphonie mobile en Inde.

Cette offre sera commercialisée sous la marque Tata Docomo, le japonais NTT Docomo détenant

26 % du capital de Tata Teleservices. *


L'entreprise veut sa part du second plus important marché au monde de la téléphonie mobile derrière la Chine. L'inde compterait chaque mois, dix millions de nouveaux abonnés à la téléphonie mobile.


Cette annonce intervient alors que l'indien Bharti et le sud-africain MTN ont annoncé fin mai leur intention de fusionner pour créer un géant du mobile dans les pays émergents, qui compterait 200 millions d'abonnés entre l'Asie et l'Afrique .

Source : journaldunet.com


L’Afrique, laboratoire du mobile banking



La multiplication des offres de micro-crédit via téléphonie mobile fait de l'Afrique la rampe de lancement de services innovants qui pourraient être déclinés demain en Europe.


Fin 2008, 270 millions d'Africains sur près d'un milliard étaient abonnés à un opérateur de téléphonie mobile.


Ce nombre devrait quasiment doubler à l'horizon 2013. Le mobile connaît en Afrique une explosion fulgurante. Orange, par exemple, a vu en 2007 le volume de ses abonnements progresser de plus de 40 % sur le continent. Parallèlement,


l'Afrique enregistre des taux de bancarisation extrêmement faibles. Selon la Banque mondiale, moins de 20 % des ménages ont accès aux services bancaires.


Localement, ce taux peut descendre en-deça de 5%. Bref, dans certains pays, le pourcentage de la population équipée d'un téléphone portable dépasse le taux de citoyens bancarisés.


Dans certaines zones, le nombre de terminaux mobiles est même supérieur à celui des prises électriques...

Explosion du mobile, faible bancarisation...

Et pourquoi ne pas utiliser le portable comme une carte de paiement ? Pour proposer aux citoyens des services minimaux d'échanges commerciaux, mais aussi pour leur offrir un accès à des dispositifs d'émancipation économique, notamment via le micro-crédit.

C'est la finalité du mobile banking, qui multiplie les initiatives sur le continent africain. Mobile banking, Mbanking, m-payement, SMS Banking...

Quelle que soit la désignation utilisée, le principe le même : le détenteur d'une carte SIM peut, via un SMS, envoyer et recevoir de l'argent, payer une facture, détenir un compte, obtenir un micro-financement...

La multiplication des initiatives fait de l'Afrique le berceau de services innovants qui pourraient être lancés demain en Europe.

Pionnier de ce modèle, Safaricom, le leader des opérateurs mobile au Kenya, qui enregistre plus de 1 000 nouveaux abonnés par jour.

Avec M-Pesa, Safaricom et Vodafone permettent aux abonnés d'envoyer des fonds qui peuvent ensuite être retirés dans les magasins de téléphonie mobile sur tout le territoire.

La plate-forme de mobile banking assurer également la distribution et le remboursement de prêts accordés par une institution de micro finance. En deux ans, l'offre a rallié plus de 3 millions de clients.

D'autres opérateurs se sont lancés, comme Wizzit, banque mobile sud-africaine proposant des services à moindre coût.

En mars 2009, un autre opérateur sud-africain, MTN, a annoncé le lancement en Côte d'Ivoire d'un service bancaire permettant aux clients de régler des achats ou de vérifier le solde de leurs comptes par SMS. L'entreprise d'étendre très prochainement son offre à vingt autres pays d'Afrique.

Orange, implanté dans une quinzaine de pays du continent, n'a pas tardé à lancer son propre protocole de mobile banking, en le testant d'abord en Côte d'Ivoire.

Avant de le déployer au Sénégal ou encore au Mali, notamment au travers d'un accord avec PlaNet Finance, organisation de microcrédit active dans près de 80 pays.

Source : place-publique.fr


Hadopi : la partie non censurée de la loi promulguée rapidement



Interview. Tailladée par le Conseil constitutionnel, la loi antipiratage va malgré tout être promulguée dans les jours qui viennent. Elle sera complétée plus tard sur les points retoqués.


Selon l'AFP, qui cite une source proche du dossier, la partie de la loi Création et Internet non censurée par le Conseil constitutionnel va être promulguée « dans les jours prochains » et sera complétée « très rapidement » par un nouveau texte. La décision a été prise à l'Elysée hier.

Le texte législatif complémentaire devra confier au juge le pouvoir de sanctionner les internautes, un pouvoir que la loi Création et Internet devait conférer à la Hadopi mais que le Conseil constitutionnel a retiré à celle-ci.

Christine Albanel envisage, pour traiter les cas de téléchargement illégal, de créer neuf tribunaux de grande instance (TGI) spécialisés.

Une annonce qui laisse Laurent Bedouet, secrétaire général de l'Union syndicale des magistrats, songeur.

Interrogé par Le Figaro, celui-ci se demande : « S'agit-il de créer des tribunaux spéciaux ou d'utiliser les tribunaux existants, pour commencer ?

Dans les deux cas, ce serait en théorie possible, mais à un coût considérable. En pratique, cela me paraît impossible vu le nombre de juges et de greffes qui seraient nécessaires.

On évoque le chiffre de 180 000 suspensions de connexions par an, donc à moins de recruter massivement, je ne vois pas comment il serait possible de passer par des juges. » Le feuilleton Hadopi semble loin de sa conclusion…

www.01net.com


Djibouti : Futur siège de la COMTEL





13e sommet du COMESA

Le 13e sommet des chefs d'Etat qui s'est tenu à Victoria Falls (Zimbabwe) a clôturé ses travaux lundi par la publication d'un communiqué final. A cette occasion la République de Djibouti a été désigné pour abriter le siège de la compagnie des télécommunications du Comesa (COMTEL).

Dans un communiqué final publié à l'issue du sommet de Victoria Falls (nord-ouest), les 19 pays membres du Comesa ont convenus que la République de Djibouti abrite le siège de la compagnie des télécommunications de l'organisation régionale dénommée COMTEL.

Sur les questions liées au commerce, les Chefs d'Etat se sont mis d'accord sur le lancement effectif de l'Union Douanière. Le sommet entérine la réglementation du commerce de service tel qu'adopté par le Conseil.

Le sommet entérine la décision de la 25ème réunion des conseils des ministres, prorogeant de 2 années supplémentaires à compter de janvier 2009, la dérogation de non réciprocité des préférences tarifaires et dont bénéficie le Royaume du Swaziland.

Note avec satisfaction la croissance des échanges intra-comesa et exhorte les pays membres à mettre en œuvre le régime du commerce simplifié afin de renforcer les échanges entre les pays membres.

Sur les transformations et la communication, les chefs d'Etat ont décidé que le Secrétariat en collaboration avec le groupe de travail tripartite organisent une conférence de haut niveau en vue de la modernisation des ressources pour le développement du Corridor Nord,; Monbassa au Ghana via Kampala et jusqu'à Kigali et Bujumbura, du Corridor sud ; Soudan-Ethiopie, Corridor Djibouti -Addis Abeba.

Sur le thème de la paix et de sécurité, le communiqué final du Comesa exhorte les états membres à renforcer leurs missions de prévention des conflits à travers la mise en place d'un système d'alerte précoce tout en traitant les questions relatives à la reconstruction et à la réconciliation après conflit.

Note avec grande préoccupation les actes croissants de la piraterie au large des côtes somaliennes et du canal de Mozambique, lesquels ont un impact négatif important sur les économies des états membres du comesa et constituent une menace à la paix et à la sécurité dans la région.

Appelle la communauté internationale à emprunter une approche coordonnée pour s'attaquer aux problèmes de la piraterie à travers les Nations Unies.

Réitère sa préoccupation quant aux tensions persistantes à la frontière entre Djibouti et l'Erythrée ainsi que dans les relations entre les deux pays.

Rappelant que le comité de paix et de sécurité de l'Union Africaine avait recommandé à la Comesa de saluer les efforts en cours par les membres de la communauté internationale et par l'Onu pour résoudre ce conflit.

Le communiqué final réitère sa préoccupation pour l'impasse continue que connaît le processus de paix entre l'Ethiopie et l'Erythrée et lance un appel pour des efforts renouvelés, notamment par l'UA et la Communauté Internationale en vue d'aider les deux pays à surmonter la situation actuelle, à normaliser leur relation et à poser la fondation pour une paix globale et durable entre les deux pays.

Le communiqué final du Comesa salue les gouvernements de la République Démocratique du Congo, de la République de l'Ouganda, de la République du Soudan et de la République du Rwanda pour leurs collaborations face aux forces négatives qui s'emploient à déstabiliser la région des Grands Lacs.

Il appelle le Gouvernement et le peuple du Soudan à poursuivre la collaboration avec les nations unies et l'Union Africaine en quête d'une solution pacifique durable au conflit de la région du Darfour dans l'Ouest soudanais.

Il exprime enfin sa satisfaction pour l'amélioration de la situation sécuritaire au Burundi et réitère son appui au Gouvernement et au peuple burundais pour leur engagement en faveur d'une paix durable.

Ce 13ème sommet du Comesa avait lancé dimanche l'union douanière du Marché commun d'Afrique du Sud et de l'Est, appelant les investisseurs internationaux à travailler avec ses 19 pays membres.

www.lanation.dj