Ouvrir un espace d'information et de veille stratégique en Afrique sur les télécommunications et les TICs. Promouvoir les échanges entre les acteurs qui s’intéressent à la convergence, le droit, l’économie, la veille concurrentielle, les réseaux, la stratégie des opérateurs et l'intelligence économique en télécommunications et TIC. Echanger et s'informer pour suivre l'évolution des communications électroniques qui sans cesse subissent la vitesse du changement.

31 octobre 2009

Burkina - Il était temps : L’internet sur le mobile à l’Onatel



L'ONATEL vient de lancer un nouveau produit, l'Internet sur le mobile. Ses abonnés peuvent se connecter à la toile sur l'ensemble du réseau Telmob.
Jusqu'à présent, seule la société Zain offrait cette option.
Avec l'arrivée de l'ONATEL dans ce secteur, c'est une offre de plus pour les consommateurs, avec ce que cela implique comme baisse des coûts. Il était donc temps que la concurrence s'installât aussi dans le domaine de l'Internet chez les opérateurs de téléphonie au Burkina.

Mahorou KANAZOE

www.Lefaso.net

Togo - Téléphonie mobile: MOOV partira, partira pas ?




Selon des informations de sources officieuses, Moov, l'opérateur de téléphonie mobile du groupe Emirati Etisalat, mettra la clé sous le paillasson d'ici le 10 novembre si l'autorité togolaise de la réglementation de la communication (ARC) ne fait pas de substantielles concessions.
Les discussions sont toujours au point mort, chacun des négociateurs campant sur sa position. Le seul progrès constaté concerne la légère révision opérée par l'Etat ayant trait aux modalités de paiement de la deuxième partie de la licence d'exploitation d'un réseau de téléphonie mobile de norme GSM, soit 10 milliards CFA.


«L'Etat togolais refuse toujours de céder sur les conditions de Moov concernant l'accès à l'international, l'interconnexion, et l'exonération des frais de douanes sur l'importation des équipements de télécommunication. Des conditions qui sont satisfaites dans les pays voisins où opère cette entreprise», rapporte un dirigeant de Moov.

Moov a été suspendu depuis le 10 août dernier pour non paiement de la redevance sur le renouvellement de la licence d'exploitation.
Evoluant dans un environnement concurrentiel injuste où elle est obligée d'exploiter les installations à des tarifs prohibitifs de son de paiement des 20 milliards de la licence, au moins l'accès à l'international.

Selon d'autres indiscrétions, d'autres opérateurs se bousculeraient aux portes guettant un faux pas du groupe Atlantique Télécom. Le français Orange est notamment évoqué et serait ainsi sur les rangs.

Le soupçon pèse sur le régime de Faure Gnassingbé d'avoir passé un deal avec le président français en vue du silence de l'Elysée sur la prochaine présidentielle de 2010. Orange en revanche devrait bénéficier des avantages refusés à Moov. La suite nous éclairera.

www. icilome.com

Fibre optique : France Telecom gèle ses investissements


France Télécom a décidé de poursuivre le gel de ses investissements dans la fibre optique. En cause, la décision de l'ARCEP, soutenue par l'Autorité de la Concurrence, de privilégier le multi-fibre lors du déploiement de la fibre optique plutôt que du mono-fibre.
Un choix qui ne représente qu'une hausse de 5 % selon le gendarme des télécoms, ce que conteste l'opérateur historique.
Alors que le déploiement généralisé de la fibre optique est l'une des actions proposées pour préparer la France Numérique, l'opérateur historique fait de la résistance en indiquant aujourd'hui la poursuite du gel des investissements dans l'Internet à très haut-débit.
L'opérateur télécom digérerait très mal les recommandations de l'ARCEP qui a estimé que le multi-fibre était la solution qui "offrait les meilleures garantie en termes d'indépendance des acteurs, de neutralité technologique et de fluidité du marché au bénéfice du consommateur".

C'est Gervais Pellissier qui a confirmé cette suspension, lors d'une conférence téléphonique : "il y a eu un arrêt des investissements en fibre en France depuis l'annonce des projets réglementaires au début de l'été. (...)
Le régulateur n'a pas carte blanche pour décider à lui tout seul de la réglementation qu'il souhaite", a-t-il prévenu : "tout n'est pas réglementaire, il y a un certain nombre de décisions à prendre du domaine législatif, par le Parlement, ou éventuellement du domaine du pouvoir exécutif".

Le déploiement de la fibre optique dans les zones denses étant un véritable enjeu, l'autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes avait préféré saisir l'Autorité de la Concurrence pour avoir son opinion sur ce dossier.
En effet, deux visions s'affrontent sur ce sujet : d'un côté Free défend le modèle de la multi-fibre tandis que France Télécom considère cette solution trop onéreuse et plaide pour une solution mono-fibre.

L'avis rendu fut favorable au gendarme des télécoms, qui a chiffré le surcoût de la multi-fibre à +5 % ; une vision que ne partage absolument pas France Télécom, estimant de son côté que ce choix va entrainer une augmentation de 40 %.
En attendant, l'arrêt des investissements coûte beaucoup d'argent à l'entreprise, puisque lors de la présentation des comptes trimestriels de l'opérateur, la perte s'élève à 37 millions d'euros.

www.numerama.com

30 octobre 2009

Partenariat stratégique entre Google et Orange autour des services mobiles



Google Mobile App' sera accessible depuis plusieurs types de terminaux, dont les smartphones sous Symbian et Android.


Google continue sa pénétration du marché mobile en signant un partenariat stratégique avec Orange. Une nouvelle étape après les accords avec les fabricants.


Schématiquement, il s'agit de mettre à disposition des clients mobiles européens de l'opérateur en Europe les services mobiles de Google, un peu comme sous Android.


Ceux-ci seront directement accessibles depuis l'écran d'accueil du mobile via une nouvelle application baptisée 'Google Mobile App'.


A partir de ce point d'entrée, les mobinautes pourront accéder "non seulement au moteur de recherche Google, au portail mobile d'Orange, mais aussi à d'autres services comme Gmail, Google Maps, Google News.", explique Orange dans un communiqué.


Recherche croisée


Google Search sera ainsi directement accessible depuis l'écran d'accueil des mobiles (Android LG Eve, le HTC Tattoo et le HTC Hero) du Programme Signature d'Orange et figurera à côté des autres icônes spécifiques, comme par exemple celle de la TV d'Orange.

Au Royaume-Uni et en France, le client bénéficiera, lors de ses recherches d'informations sur Google Search, de résultats issus du portail mobile Orange combinant les résultats de recherche des deux partenaires pour la première fois, ajoute le groupe français.

Il faut savoir que les recherches sur l'Internet mobile ont augmenté de 120% durant les 12 derniers mois, selon Orange.


Pour Google, il s'agit ici d'un mouvement défensif afin d'imposer son moteur de recherche face à Bing de Microsoft ou Yahoo Search.

Dans un deuxième temps, Orange mettra à disposition de ses clients l'intégralité des services Google sur une plus large gamme de mobiles fonctionnant avec Symbian S60, RIM (BlackBerry) et Windows Mobile.

Pour Raoul Roverato, Directeur Exécutif en charge des nouvelles activités de croissance d'Orange, "Les gens veulent un accès simplifié aux meilleurs contenus et services, sur tous leurs écrans.


Ce partenariat permettra d'offrir un accès direct également aux meilleurs services Google sur les mobiles Signature proposés par Orange, à commencer par les terminaux Android.".

Mais en portant les services Google sur une large gamme de terminaux, Orange ne risque-t-il pas de réduire l'attractivité des mobiles Android qui se démarquent justement avec ces services ?


Olivier Chicheportiche

www.ZDNet.fr

29 octobre 2009

Le Royaume-Uni votera sa version de la Hadopi en novembre


Le secrétaire d'Etat au commerce du Royaume-Uni, Lord Mandelson, l'a confirmé.

le Parlement se prononcera fin novembre sur un équivalent de la loi Hadopi contre le téléchargement illégal, qui sera rattaché au projet de loi sur l'économie numérique.

Le projet britannique n'est toutefois pas une copie conforme de la loi française. Dans un premier temps, l'Ofcom, le régulateur des télécommunications, sera simplement chargé d'envoyer des e-mails d'avertissement aux internautes qui téléchargent illégalement.

Le gouvernement estime que ces e-mails devraient permettre de faire baisser ce type de téléchargement de 70 %.

Une estimation qui se fonde sur un sondage datant de 2008, dans lequel 70 % des répondants affirmaient qu'ils cesseraient de télécharger s'ils recevaient des avertissements, et qui avait également été cité à plusieurs reprises en France lors des débats au Parlement.

OPPOSITION DU MI5

Lord Mandelson, qui souhaite voir la loi entrer en application en avril prochain, se donne douze mois pour évaluer son efficacité.

Si au printemps 2011 le téléchargement n'a pas diminuté de 70 %, le gouvernement mettra alors en place la coupure d'accès à Internet pour les récidivistes.

Le secrétaire d'Etat n'a tout de fois pas précisé comment serai mesurée cette éventuelle diminution du téléchargement illégal.

Les internautes disposeront d'un délai de vingt jour pour faire appel d'une décision de coupure d'accès.

Comme en France, les associations de défense des internautes, comme l'Open rights groups, sont vivement opposées au projet.

Elles ont reçu ces dernières semaines un soutien inattendu : celui des services de renseignement britanniques, le célèbre MI5, qui estiment que la pratique de la coupure de l'accès encouragerait le développement de "Darknets", des "réseaux dans le réseau" cryptés… et impossibles à surveiller.

www.lemonde.fr

MTN / ORANGE : L’identification des abonnés en question




Comment identifier 7 millions d’abonnés d’ici au 26 novembre 2009 ?


La question est devenue un problème pour les opérateurs de la téléphonie mobile au Cameroun.


Un tour dans les points d’identification d’une des sociétés à Yaoundé par exemple, montre à souhait l’ampleur du problème. Au moins deux mille abonnés à identifier chaque jour.

Et pour compliquer les choses, les pièces à fournir ne sont pas les mêmes, selon qu’on est chez l’un ou l’autre des opérateurs.

Le gouvernement Camerounais a lancé l’opération d'identification des abonnés aux téléphones fixe et mobile depuis le mois d’août 2009.

Jean Pierre BIYITI bi ESSAM, le Ministre des Postes et Télécommunications, portait ainsi à la connaissance du public que l’opération d'identification des abonnés aux téléphones fixe et mobile sur l’ensemble du territoire national était en cours.

Une opération dont les objectifs sont multiples, à savoir : proscrire toute utilisation abusive du téléphone portable à des fins attentatoires à l’ordre public ou à la sécurité des citoyens,


d’une part et d’autre part, mettre définitivement un terme à la vente à la sauvette, au mépris de la réglementation, des cartes téléphoniques sans aucune identification préalable des abonnés par les opérateurs.

Ainsi, tous ceux des abonnés qui ne se sont pas encore fait identifier sont invités dès à présent à bien vouloir se présenter chez leurs opérateurs respectifs en vue de le faire gratuitement, au plus tard le 30 novembre 2009.

Au-delà de cette date, tous les abonnés qui ne se seront pas fait identifier verront leurs cartes SIM désactivées ou leurs abonnements purement et simplement suspendus.


La réactivation de leurs cartes SIM ou de leurs abonnements ne se fera qu’après identification effective et complète du titulaire.

Le Ministre des Postes et Télécommunications en a profité pour inviter, les Opérateurs à prendre toutes les mesures nécessaires en vue de faciliter la tâche aux abonnés sur toute l’étendue du territoire, en mettant notamment à leur disposition des espaces d’identification.

Pierre EVEMBE

www.crtv.cm

Afrique du Sud : une enquête anti-trust dans le secteur des télécommunications


La Commission de la concurrence en Afrique du Sud va lancer une enquête antitrust sur les sociétés de téléphonie mobile, notamment MTN Group Ltd et Vodacom Group Ltd.

La Commission agit sur la base d'informations au sujet d'éventuels comportements anticoncurrentiels des opérateurs de téléphonie mobile, obtenues lors d'une enquête sur les frais d'interconnexion, a déclaré Shan Ramburuth, le président de la Commission.

Les opérateurs de téléphonie mobile sont sous pression du gouvernement et du régulateur pour baisser les frais d'interconnexion, qui sont au troisième rang des plus élevés dans le monde, après le Mexique et la Turquie.

A noter que Vodacom détient des parts dans MTN.

www.lesafriques.com

28 octobre 2009

Internet a 40 ans


Mails, vidéos, échange de fichiers... A la fin de l’été 1969, entre l’alunissage d’Apollo 11 et le 1000e but de Pelé, la préoccupation de l’équipe scientifique de Leonard Kleinrock, professeur à l’université de Californie à Los Angeles, était légèrement différente des usages que l’on fait aujourd’hui d’Internet.


Il y a quarante ans, son équipe était en train de fabriquer son ancêtre, Arpanet.

Quand « LO » baptise le net

À l’époque, leur modem s’appelle l’IMP (Interface Message Pocessor) et occupe autant de place qu’un gros réfrigérateur.

Il n’en existe que quatre au monde : un à l’Université de Californie à Los Angeles où Leonard Kleinrock réalise ses expériences, un autre à l’Institut de Recherche de Stanford et les deux derniers dans les universités de Santa Barbara et de l’Utah.

Les fonds qui financent les recherches proviennent de l’Arpa, organisation américaine du département de la défense dont la création remonte à 1958, au moment où les États-Unis et la Russie se sont engagés dans une course à la technologie.

Le 29 octobre à 22h30, c’est entre les deux premiers IMP de Los Angeles et de Stanford que Charley Kline, étudiant en programmation supervisé par Leonard Kleinrock, parvient à faire circuler deux lettres : « LO ».

Contrairement aux apparences, ce tout premier message n’est pas un code secret. Il s’agit simplement du premier plantage de connexion de l’histoire, qui l’empêche de transmettre le mot dans son intégralité : « LOGIN ». Sa deuxième tentative est la bonne.

Moins d’un mois après cette expérience, une connexion permanente est établie entre les deux bouts. Et le 5 décembre, les quatre IMP sont tous connectés.

Des paquets aux données

Il était déjà possible alors de relier plusieurs ordinateurs entre eux par le téléphone. Mais le faible débit et les besoins en infrastructure (il fallait connecter tous les ordinateurs entre eux) ne permettaient pas de développer ces connexions. Arpanet était en revanche le lieu d’expérimentation d’une technique qui fonde l’Internet actuel : la transmission de paquets.

Ce concept, qui doit son existence aux travaux du physicien britannique Donald Davies, décrit comment une donnée peut être fragmentée en paquets à envoyer sur le réseau puis à ré-assembler à leur point d’arrivée.

A l’aide d’algorithmes placés sur les routeurs (nœuds du réseau), ce mode de fonctionnement permet d’optimiser la transmission des données entre deux ordinateurs - par exemple en leur faisant emprunter un chemin différent si un segment du réseau est bouché.

La démocratisation du web

En 1981, seuls 213 ordinateurs sont connectés au réseau alors que la technologie de l’e-mail existe depuis 10 ans.

Les années suivantes, pour des raisons techniques de limitation du réseau, l’Arpanet est progressivement abandonné au profit des protocoles (TCP/IP) inventés par Vinton Gray Cerf, scientifique américain que l’on décrit comme le père de l’Internet actuel.

Il est connu notamment pour avoir lancé le premier service commercial d’e-mail en 1983, MCI Mail.

L’année suivante marque une étape très importante : la création du Domain Name System (DNS). Ce système permet de traduire une adresse IP en mots et de se rendre sur un site Internet en tapant « www.ecrans.fr » au lieu de « 91.121.169.199:80 » dans la barre d’adresse du navigateur. Tous les ans à partir de 1987, le nombre d’ordinateurs connectés va grossir très rapidement.

Il atteint les 2 millions quand le premier navigateur Internet capable d’afficher des images, Mosaïc, apparait en 1993. Cela lance les fondations de l’Internet moderne. Les cybercafés, eBay, Hotmail, Craigslist, Google, Wikipédia, Myspace, Facebook...

Aujourd’hui, le nombre d’internautes avoisine 1,7 milliard et le « LO » du début semble désormais très loin.

Manuel Raynaud

www.liberation.fr

Le Fonds de solidarité numérique dissout pour mauvaise gestion


Une procédure de dissolution du Fonds mondial de solidarité numérique (FSN) est en cours selon le Président du Sénégal, Abdoulaye Wade qui s'exprimait lors d'un point de presse tenu mardi à Dakar en marge d'une réunion du Conseil de la fondation du FSN.

Lancé à Genève en 2005 sur initiative Me Abdoulaye Wade et soutenu par de nombreux Etats, collectivités locales, ONG et entreprises, le FSN a pour but de réduire la fracture numérique entre le nord et le sud.

L'objectif principal du FSN est d'assurer un accès abordable et équitable aux TIC aux personnes qui sont marginalisées. Le fonds finance également des projets communautaires dans le domaine des TIC.

La gestion du Fonds a été un échec et les cotisations ont été dépensées pour son fonctionnent.

Ce Fonds était sans aucun doute un espoir pour beaucoup d'africains pour résorber le gap numérique.

Sa dissolution entrainera sûrement un retard à l'accès intégral à la société de l'information pour une grande partie de ceux auxquels le Fonds était destiné.

Le principe de financement du FSN est basé sur une participation volontaire à hauteur de 1% de toute institution publique ou privée dans tous les appels d'offres de biens et services relatifs aux technologies de l'information et de la communication (TIC).

Me Wade déclare « avoir constaté des faits graves dans la gestion du Fonds ». « Certains ont parlé de mauvaise gestion.

Pour moi, c'est des détournements de fonds sociaux. Nous avons relevé des usurpations de droits de propriété intellectuelle », a-t-il encore dénoncé.

Le Président Wade n'exclut pas d'entamer des poursuites judiciaires contre l'actuel secrétaire exécutif, Alain Clerc.

Mountaga CISSE

www.itmag.sn

Les adresses Web accepteront bientôt les caractères japonais, arabes ou chinois


Les adresses sur Internet vont désormais pouvoir se rédiger en chinois, en arabe et non plus uniquement en caractères romains, a annoncé lundi l'Icann, le discret organisme américain qui gère les noms de domaine.


"C'est le plus grand changement technique sur Internet depuis son invention il y a quarante ans", a noté son président du conseil d'administration Peter Dengate Thrush, précisant que cette décision serait officialisée vendredi, au dernier jour d'une conférence de six jours à Séoul.

Il deviendra alors possible d'utiliser des caractères chinois, arabes, coréens ou japonais pour rédiger une adresse complète, alors qu'aujourd'hui, ces caractères autres que romains ne peuvent figurer que sur une seule partie d'une adresse électronique.

Ce changement, destiné à faciliter l'utilisation du réseau par un nombre croissant d'internautes non-anglophones, interviendra vers le milieu de 2010.

"Sur les 1,6 milliard d'utilisateurs dans le monde aujourd'hui, plus de la moitié utilisent des langues dont l'écriture n'est pas en caractères romains", note l'Icann.

"Ce changement est vraiment nécessaire, pas seulement pour la moitié des internautes d'aujourd'hui mais pour bien plus de la moitié, probablement, des futurs utilisateurs alors que l'Internet continue de se développer."

www.lemonde.fr

27 octobre 2009

La course contre la montre de Bouygues Télécom


Bouygues Telecom semble avoir réussi un bon coup grâce à son offre Ideo de quadruple play.


Mais l'arrivée d'un quatrième opérateur mobile 3G pourrait détruire tout l'édifice patiemment élaboré par Martin Bouygues avec en vue une toujours possible revente de l'opérateur.


A quelques jours du dépôt des dossiers de candidature à la quatrième licence mobile (date limite le 29 octobre), le groupe Bouygues n'a toujours pas renoncé à l'idée de faire capoter l'opération.

Malgré un premier échec au printemps devant le Conseil d'Etat, le groupe de BTP et de communication a relancé une nouvelle procédure devant la même instance pour contester l'ensemble des avantages dont bénéficierait le futur nouvel entrant.

Si l'argumentation du propriétaire du troisième opérateur mobile tricolore peut faire sourire, tant elle paraît dérisoire, sa démarche est à prendre, toutefois, très au sérieux.

Car pour Bouygues, la question de l'entrée ou non d'un quatrième acteur sur le marché de la téléphonie mobile est vitale.

Privilégiant la rentabilité financière de sa filiale mobile (devenue une véritable vache à lait pour l'ensemble du groupe), Bouygues a longtemps hésité sur sa stratégie dans les télécoms, conduisant les analystes à s'interroger sur une vente de Bouygues Telecom.

Une option qu'il ne semble pas avoir totalement refermée. Des sources gouvernementales affirment que le groupe aurait consulté, avant l'été, des ministres sur un scénario de rapprochement avec Iliad.

Dans le même temps, le groupe a décidé de repartir à l'offensive dans les télécoms, ce qui s'est concrétisé par le lancement de l'offre quadruple-play Idéo, plutôt bien accueillie.

Et pour de nombreux analystes, cette offre peut constituer une véritable planche de survie pour l'opérateur.

Ainsi, une récente étude du cabinet d'analyse financière américain Raymond James consacrée au marché français estime qu'Idéo peut permettre à Bouygues Telecom d'accroître à la fois sa part de marché dans le haut débit fixe, mais aussi dans la téléphonie mobile.

Dans le fixe, Bouygues Telecom pourrait ainsi avoir capté 400 000 à 450 000 abonnés haut débit en 2010 et atteindre une part de marché de 5 % en 2012 soit un million de clients.

Or selon l'étude du cabinet Raymond James, la migration des clients Bouygues Telecom vers Idéo est un bon coup financier pour l'opérateur : la marge brute s'élève à 33 € par mois pour les clients Idéo contre 28 € par mois par abonné mobile.

De plus, le risque de voir ses deux principaux concurrents mobiles, SFR et Orange, lancer des offres similaires à Idéo est faible.

Compte tenu de leur base cliente à la fois en mobile et en haut débit, ils prendraient le risque de voir la marge brute par abonné diminuer, un client GSM et haut débit (avec deux contrats distincts) rapportant 44 € par mois.

Potentiellement, Idéo pourrait donc permettre au groupe Bouygues d'améliorer de plus d'un milliard d'euros la valorisation de son activité télécoms !

Un beau scénario qui se produirait, surtout, s'il n'y a pas de quatrième acteur, où que les conditions d'entrée sur le marché soient telles qu'il oblige le nouvel entrant à limiter la guerre tarifaire qu'il pourrait provoquer.

Selon le cabinet Raymond James, un quatrième acteur, dans un scénario à l'anglaise, pourrait provoquer un véritable choc sur le marché.

Dans ce cas, le quatrième acteur détiendrait à terme (d'ici à 2020) 12 % du marché mobile, conduisant à une baisse du revenu moyen par abonné à 28 € (contre 35,5 € actuellement au deuxième trimestre 2009) et à une baisse de 5 à 6 points du taux de marge d'Ebitda.

L'impact sur la valorisation des trois acteurs serait négatif de 30 à 35 % (soit une baisse de 3,5 € par action Bouygues). C'est ce scénario noir que le groupe semble vouloir éviter. Par tous les moyens.

www.reseaux-telecoms.net

France: Free devrait être seul en lice pour devenir le 4e opérateur mobile

Dernier délai, jeudi à midi, pour postuler à la quatrième licence de téléphonie mobile: après les abandons de plusieurs candidats, le fournisseur d'accès internet Free devrait se retrouver seul en lice pour devenir le nouvel opérateur mobile français.

Certes, l'Hexagone est un marché alléchant, avec près de 59 millions de clients pour le mobile et des chiffres d'affaires cumulés de près de 25 milliards d'euros en 2008 pour les trois opérateurs en place (SFR, Orange/France Télécom et Bouygues Telecom).

Du coup, quand l'appel à candidatures a été lancé le 1er août, plusieurs groupes se sont déclarés intéressés par cette licence: Iliad, maison mère de Free, l'opérateur mobile virtuel Kertel (ancienne filiale d'Iliad), le câblo-opérateur Numericable, l'opérateur virtuel Virgin Mobile, le conglomérat Bolloré et l'opérateur égyptien Orascom.

Presque tous ont depuis jeté l'éponge, découragés par l'ampleur de la tâche: une licence facturée 240 millions d'euros, puis un réseau à construire, évalué à environ un milliard d'euros.

Au final, Free, seul à s'être officiellement maintenu, devrait donc, comme lors du précédent appel à candidatures il y a deux ans, se retrouver jeudi seul en compétition.

Et l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) pourrait, comme la dernière fois, publier le nom du ou des candidats déclarés dès l'après-midi.

Mais alors qu'en 2007, le dossier de Free avait été rejeté car il souhaitait payer la licence, alors facturée 619 millions, en plusieurs fois, désormais le tarif semble taillé sur mesure pour le trublion de l'internet. Au point que le député apparenté PCF Patrick Braouzec ironisait en février sur l'attribution d'une "Free-quence": "tout est bouclé, les décisions sont prises".

Pourtant, le président de la République Nicolas Sarkozy s'est récemment déclaré "assez sceptique" sur l'arrivée d'un quatrième opérateur, jugeant que "le prix le plus bas n'est pas forcément le meilleur".

Les trois opérateurs ont quant à eux sorti les griffes, multipliant les recours, devant Bruxelles et devant le Conseil d'Etat, contre le prix de la licence qu'ils estiment trop bas par rapport à ce qu'ils avaient dû eux-mêmes débourser dans le passé pour obtenir la leur.

Pas de quoi ébranler la conviction de l'Arcep, seule à décider dans ce dossier et dont le président Jean-Ludovic Silicani a réaffirmé l'"indépendance" lundi dans Le Monde.

Il a d'ores et déjà prévenu que s'il n'y avait qu'un candidat, la décision serait prise "avant Noël" ou "sinon début 2010", en avance sur le calendrier qui lui laissait jusqu'au 29 mai 2010 pour trancher.

Parmi ses critères de choix, il a insisté sur "la crédibilité sur le plan technique et financier" de la candidature. Le nouvel entrant devra notamment prouver qu'il peut financer son déploiement et couvrir 25% de la population en deux ans. Selon les analystes de Natixis, "les chances de succès d'Iliad (...) sont très élevées"

www.google.com

La RDC en passe de disposer d’un Document de politique sectorielle des télécommunications


Le secteur des télécommunications de la République démocratique du Congo est en passe de disposer d’un cadre de référence auquel toute personne physique ou morale qui désormais se conformer.

C’est pour mettre un terme aux dysfonctionnements et autres irrégularités constatés dans ce secteur et permettre au pays de bénéficier à l’apport des télécommunications ainsi que des technologies de l’information et de la communication dans son développement socio-économique qu’un Document de politique sectorielle des télécommunications vient être élaboré.

La ministre des Postes, Téléphones et Télécommunications (PTT), Louise Munga Mesozi, a procédé à la présentation du Document de politique sectorielle des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication (Tic) dont l’élaboration a été financée par la Banque mondiale.

La cérémonie a eu lieu hier vendredi 23 octobre au Cercle de Kinshasa, commune de la Gombe, où a été organisé un atelier de présentation de ce document.

Dans son mot de circonstance, la ministre a indiqué que la politique sectorielle contenue dans ce document vise «l’amélioration du climat des affaires par l’assainissement du spectre des fréquences et la mise à jour des lois 013 et 014 de 2002, qui réglementent les télécommunications, en vue de corriger les dysfonctionnements constatés et de les étendre aux secteurs des Tic pour prendre en compte les domaines non couverts jusqu’à présent par la législation nationale (cybercriminalité, droit de propriété des logiciels, signature électronique, etc.) ; l’amélioration de l’accessibilité aux services de télécommunications en vue d’atteindre d’ici 2015 le seuil de 33 millions de lignes (fixes et mobiles), soit une télédensité de 40% contre environ 10% à l’heure actuelle, ainsi qu’un taux d’accès à l’Internet d’au moins 5% au de 1% en ce moment.»

Cette politique, a-t-elle poursuivi, cherche aussi à créer une infrastructure nationale et internationale à haut débit, à avoir «l’accès universel aux technologies de l’information sur l’ensemble du territoire national, en favorisant les conditions d’un accès communautaire au service téléphonique et à l’Internet de débit suffisant, dans chaque agglomération de plus de 2.000 habitants ; et à améliorer la contribution des Tic au développement économique et social su pays».

Cela avant de faire remarquer que la même politique permettra au gouvernement «de prendre en compte des projets du secteur dans le Budget de l’Etat et dans les négociations avec les partenaires au développement». Au secteur privé, elle permettra l’orientation des investissements vers le sens souhaité par le gouvernement.

Elle amènera aussi la Société civile à mieux jouer son rôle de plaidoyer auprès des autorités et des partenaires au développement appelés dorénavant à mieux cibler leurs actions d’investissement dans le domaine des télécommunications et des Tic.

LES AXES DU DOCUMENT DE POLITIQUE SECTORIELLE DES TELECOMS

Pour sa part, la directrice des opérations de la Banque mondiale, Marie-Françoise Marie Nelly, a, auparavant, fait savoir que l’objectif de l’atelier de finalisation de la stratégie contenue dans le Document a été «de pouvoir exposer les enjeux, défis et opportunités du secteur des télécommunications en RDC ainsi que de décliner, de façon précise, les objectifs de cette politique qui seraient partagés par l’ensemble des acteurs concernés».

Elle a également signalé que ce Document de politique sectorielle du secteur des télécommunications et des Tic est articulé autour de trois grands axes, à savoir la stratégie réglementaire et institutionnelle, le développement des réseaux et services des télécommunications et la stratégie de développement des technologies de l’information et de la communication.

Elle a noté que ce Document constitue une stratégie devant permettre aux acteurs tant publics que privés d’avoir une vision beaucoup plus clair, à court, moyen et long termes, sur les bénéfices attendus par le gouvernement pour le développement de le RDC.

Et qu’il va également aider à stimuler la modernisation dans ce secteur, a-t-elle ajouté, rappelant que les télécommunications et les Tic sont d’un apport important dans la croissance économique, la création des emplois.

Ils sont un vecteur des services à haute valeur ajoutée, a-t-elle fait observer, avant de souligner le fait que la Banque mondiale reste déterminée à accompagner le processus du développement des télécommunications et des Tic en RDC.

Toutefois, elle a déploré les dysfonctionnements qui minent encore le secteur. Il est question de «l’absence de capacités nationales et internationales qui freine le développement de nouveaux services, se traduisant par des besoins considérables en matière d’investissement à près de 4 milliards 500 millions de dollars américains pour la voie et 300 millions de dollars américains pour le haut débit ;

du retard de mise en œuvre du cadre du cadre législatif et réglementaire adopté en 2002 et de l’absence de coordination et de mise en cohérence des projets de développement initiées par les diverses administrations publiques et les partenaires au développement qui a entraîné l’inefficience de l’utilisation des ressources».

A noter que l’élaboration de ce Document a aussi connu le concours du Cabinet ICEA pour en avoir proposé l’ébauche soumise aux experts du Comité de pilotage de la réforme des entreprises publiques (Copirep), de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications au Congo (ARPTC) et du ministère des PTT

www.congoforums.net

L'Inde lancera ses enchères 3G le 14 janvier 2010


L'Inde proposera à la vente aux enchères ses licences de téléphonie mobile de troisième génération le 14 janvier 2010, a déclaré le ministère indien des télécommunications.

L'allocation des bandes de fréquences radio pour le haut débit mobile se fera par zones géographiques : Uttar Pradesh (ouest), Himachal Pradesh, Delhi et Gujarat.

Les détails définitifs concernant les fréquences mises aux enchères seront notifiées par la suite aux candidats, a fait savoir le ministère indien.

Peuvent déposer un dossier jusqu'au 21 décembre prochain, les opérateurs indiens qui détiennent une ou plusieurs licences de téléphonie, a précisé le gouvernement.

Les autres ont aussi la possibilité de se présenter, mais is devront disposer d'une licence mobile classique indienne avant le lancement commercial de leurs services 3G en Inde.

Le gouvernement indien espère obtenir 250 millions de roupies (5,4 milliards de dollars) sur la vente aux enchères de ces licences.

www.neteco.com

26 octobre 2009




Depuis la semaine dernière, Orange Niger, filiale du Groupe France Télécom, et, Celtel Niger S.A, opérant sous la marque Zain, ont inondé les médias, avec des communiqués de presse qui en disent long sur les rapports conflictuels qu’ils entretiennent depuis quelques mois.


Visiblement cette guerre des grands de la téléphonie mobile trouve son origine dans la concurrence et la conquête du marché qui reste encore largement ouvert.


L’embrouille entre les deux opérateurs a commencé lorsque la semaine dernière, la Direction d’Orange Niger, à travers un communiqué de presse, a signalé que des perturbations intervenues depuis le vendredi 9 Octobre 2009 sur son réseau, résultent «d’une action de ZAIN qui de façon unilatérale et illégale a interrompu la quasi-totalité des liaisons» entre les deux réseaux.


Comme on pouvait s’y attendre, aussitôt après la diffusion de ce message, l’opérateur de téléphonie mobile Zain va, dans un contre communiqué, tenter d’apporter des précisions afin, dit-il, d’éclairer sa clientèle, sur le mobile de cette affaire.


«Depuis le mois de Juillet 2009, nous avons constaté que l’opérateur Orange envoie sur le réseau de Zain, des appels internationaux, en masquant les numéros d’origine», rapporte le communiqué de presse de Zain Niger.


Pour cet opérateur, «De tels actes », sont posés par Orange Niger, «au mépris de la réglementation en matière de télécommunications et des accords d’interconnexion» qui les lient, ce qui selon Zain s’apparente à de la fraude.


Celtel Niger S.A, dit avoir saisi le régulateur, en l’occurrence l’Agence de Régulation Multisectorielle (ARM), depuis le 14 juillet 2009, «pour réclamer une parfaite transparence dans l’écoulement du trafic d’interconnexion».


Zain Niger accuse Orange d’avoir minoré «les droits d’interconnexion» à lui verser et d’avoir entraîné «la congestion de l’interconnexion et la dégradation subséquente de la qualité de son service». Voilà en substance, les contenus de deux communiqués.


Comment en est-on arrivé à un tel désaccord entre l’opérateur dominant qu’est Zain et Orange Niger? Si l’on en croit certaines sources bien informées, la guéguerre entre les deux opérateurs ne date pas d’aujourd’hui.


Il se raconte que déjà qu’en juin 2008, des petits problèmes ont été signalés entre Zain et Orange, d’abord c’était au moment de l’interconnexion entre les deux réseaux, et, ensuite en matière de partage d’infrastructures de télécommunications consacrés par une loi, qui oblige l’opérateur dominant à permettre au nouvel opérateur d’utiliser ses infrastructures, moyennant rémunération, afin d’étendre ses activités de téléphonie mobile.


Il est à rappeler que comme partout ailleurs dans le monde, au Niger il existe tout un arsenal des textes juridiques qui réglementent les activités de télécommunications en général, et l’interconnexion en particulier.


En outre, tous les différents opérateurs sont liés entre eux par des conventions qui portent sur l’interconnexion et sur le partage des infrastructures.


En effet, sur le premier point, qui est le noeud du problème entre les deux opérateurs, à savoir le trafic des appels internationaux d’Orange à Zain, des spécialistes en télécommunications expliquent que le captage des appels venant de l’étranger par un autre opérateur qui les envoie par la suite vers un autre, n’est pas une pratique courante mais réglementée.


Les spécialistes soulignent que n’importe quel opérateur peut avoir des liaisons avec d’autres opérateurs étrangers, ces relations lui permettent de collecter des appels internationaux qu’il fera trafiquer par un autre réseau en concédant à l’opérateur du réseau transporteur du trafic, une somme d’argent par minute, représentant le tarif du trafic.


Il faut noter que le trafic des appels internationaux fait de nos jours gagner énormément d’argent aux secteurs de télécommunications, particulièrement ceux de téléphonie mobile.


Sous d’autres cieux, on apprend qu’il existe même une bourse de trafic à l’international bien réglementée et, qui fait engranger des plus values importantes aux opérateurs comme aux simples hommes d’affaires.


Au Niger, le tarif du trafic est fixé à 40 FCFA par minute quelque soit la provenance de l’appel. Dans le cadre de cet échange de trafic, chaque opérateur traite le volume des données qu’il a collectées durant le mois, de concert avec l’opérateur partenaire.


C’est seulement après que les deux opérateurs soient tombés d’accord sur les calculs globaux que les factures peuvent être éditées et envoyées le 15 de chaque mois.


Rappelons qu’il y a quelques années, seul l’opérateur historique, la Sonitel, détenait le monopole de captage des appels venant de l’étranger.


Ce monopole a été libéralisé en 2004 au grand bonheur de Zain, Moov et Sahel Com. Orange Niger s’est lancé depuis janvier 2009, sur ce business de trafic à l’international, en captant essentiellement des trafics venant d’autres filiales d’Orange, pour les envoyer par la suite vers le réseau Zain.


Assimilant cette pratique à une forme de fraude déguisée, Zain Niger ne va pas tarder à réagir, il décida de couper à chaque fois tous les appels internationaux que Orange envoie sur son réseau.


Une telle réaction de Zain ne pourrait pas manquer d’avoir des conséquences sur tous les roaming qui passent sur Orange, explique un autre technicien de télécom.


Orange Niger qui s’estime être dans ses droits, étant donné que l’envoi des appels internationaux d’un réseau via un autre n’est pas prohibé par la loi, va à son tour contourner les différents obstacles posés par Zain Niger, en convertis- sant les numéros venant de l’étranger en numéros locaux.


D’un côté comme de l’autre, on rivalise des techniques en tout genre pour contourner les manoeuvres. Aussi, en réaction à Orange, Zain Niger a choisi de couper complètement 18 liaisons sur les 22 qui lient les deux réseaux.


Pendant ce temps, on ne peut plus parler d’interconnexion. Il faut dire que la gestion du secteur de téléphonie mobile cause beaucoup de peines aux autorités nigériennes, particulièrement à l’Autorité de Régulation Multisectorielle.


Si l’ARM jouait pleinement son véritable rôle de régulateur, ces compagnies de téléphonie n’allaient pas se conduire en «Etat » dans un Etat, en ne respectant pas scrupuleusement les textes en vigueur et conventions auxquels ils avaient souscrit.


L’on sait que, par le passé des opérateurs ont manqué à leurs obligations. Ces manquements portent sur l’absence d’une comptabilité analytique, des irrégularités dans le versement des taxes à l’Etat, la mauvaise qualité de réseau, etc.


A cet effet, des dizaines de mises en demeure leur ont été individuellement partagées, mais à ce jour les mêmes dérèglements persistent sous le regard impuissant des autorités nigériennes.


Devant des telles situations très lourdes de conséquences pour le développement des activités de télécommunications, il appartient désormais à l’Autorité de Régulation Multisectorielle, de prendre toutes ses responsabilités pour imposer à tous les opérateurs le respect des engagements et la promotion de la discipline et des valeurs morales dans la concurrence.


Il faut aussi dire que l’ARM qui a été saisie très tôt, et à deux reprises par zain, de ce contentieux n’a pas vite réagi et a laissé pourrir les choses, pendant que les consommateurs font les frais de la guerre des géants de la téléphonie mobile nigérienne.


Lamine SOULEYMANE (Roue de l’Histoire n° 478 du 21 Octobre 2009)

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