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19 février 2010

Feu vert : Yahoo et Microsoft se marient face à Google



Microsoft et Yahoo n'attendaient plus que le feu vert des autorités de la concurrence américaines et européennes pour officialiser leur accord "anti-Google" dans le domaine de la recherche sur Internet.


C'est désormais chose faite, les deux géants du numérique ayant annoncé jeudi 18 février que les États-Unis et l'Union européenne ont tous deux donné leur autorisation "sans condition".


"Microsoft et Yahoo! annoncent qu'ils ont reçu des approbations pour leur accord sur la recherche, sans restriction, à la fois du ministère américain de la Justice et de la Commission européenne", expliquent les entreprises dans un communiqué.

L'accord entre Microsoft et Yahoo avait été annoncé fin juillet 2009 , au terme de 18 mois de négociations parfois houleuses. Il n'avait pas pu entrer en application immédiatement, faute de validation par les gendarmes de la concurrence des deux côtés de l'Atlantique.


Le texte prévoit que Microsoft fournira la partie "recherche" avec son moteur Bing, alors que Yahoo! apportera son savoir-faire dans la publicité. Il devrait désormais être mis en oeuvre "dans les jours qui viennent".

Dès 2012, l'accord devrait porter ses fruits et rapporter à Yahoo! 500 millions de dollars de recettes supplémentaires, grâce à une régie publicitaire unifiée.


Microsoft, pour sa part, espère grignoter plus activement des parts de marché à Google, qui domine le marché mondial avec plus de deux tiers des visites.


À ce jour, le tandem Microsoft-Yahoo ne totalise que 7,2 % des recherches sur le web mondial. Les autorités de la concurrence de Corée du Sud, de Taiwan et du Japon doivent encore se prononcer sur la mise en oeuvre de l'accord dans ces pays.


www.lepoint.fr

La cartographie du Sénégal sur la toile : Google a les yeux braqués sur notre pays



On peut désormais connaître la cartographie du Sénégal sans forcément faire recours aux manuels de géographie ou ni être un spécialiste.


Pour ce faire, il suffit de surfer sur Google pour avoir toutes les informations que l’on souhaite avoir dans le domaine.


En effet, il a été procédé hier au lancement, au Sénégal, de Google Map, lequel est également disponible au Nigéria et au Ghana. Notre pays a été le seul qui a été choisi en Afrique francophone pour bénéficier de cette évolution technologique.


Il suffit d'aller sur google.sn pour avoir, en plus des informations classiques, la carte de Dakar, de Ziguinchor, Kaolack, Thiès, Touba, etc. On peut également accéder aux mêmes informations à partir d'un téléphone portable connecté à Internet. Selon les promoteurs de Google Map, les usagers peuvent s’orienter facilement grâce à cette innovation.


En fonction de ses besoins, l’utilisateur peut se servir du fichier approprié pour accéder aux informations qui l’intéressent. Ainsi, la touche ‘Cartes’ permet d’accéder à des fonds classiques de la carte de Dakar, par exemple. La touche ‘Satellite’ est conçue pour servir des photographies aériennes et satellitaires.


De même, ‘Relief’ décrit la géographie physique d’un endroit (le relief, les collines, les montagnes et les cours d’eau).


‘Au delà du fait d’être une carte digitale qui vous aide à vous orienter ou à trouver un service ou un produit, Google Map permet aussi de rendre l’information accessible avec le maximum de détails relatifs à la géographie et de permettre aux utilisateurs de mettre à jour leurs cartes.


Nous sommes convaincus qu'une plus grande présence d’une information locale plus exacte peut sensiblement améliorer le flux d’informations disponibles pour une zone donnée et par conséquent peut aider au développement du tourisme et de l’investissement au Sénégal’, renseigne Tidiane Dème, chef du Bureau Google Afrique Francophone.


Réagissant au lancement de Google Map, le ministre du Tourisme s’est félécité d’une telle initiative qui, selon lui, va, à coup sûr, booster son secteur. De l’avis de Thierno Lô, ‘c’est un honneur pour le Sénégal d’avoir été choisi pour le lancement de Google Map qui est une chance pour le tourisme.


Il vient à son heure. Le talent et la créativité de nos artistes sont internationalement reconnus. La visibilité est la seule chose qui leur manquait et ils vont l’obtenir grâce à Google Map’.


Aguibou KANE

www.walf.sn

09 février 2010

Sénégal: Abdou Salam Sall - "Les pays du sud ont intérêt à tirer le maximum de partie des TIC"


Le recteur de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar (UCAD), Abdou Salam Sall, a soutenu, mardi à Dakar, que les pays du sud devraient "tirer le maximum de partie" des technologies de l'information et la communication (TIC), "pour un accès équitable aux ressources scientifiques et pédagogiques".


"Dans l'enseignement supérieur, la différence se crée à partir de l'effort individuel sous-tendu par l'accès à l'information pédagogique.

Les pays du sud ont intérêt à tirer le maximum de partie des TIC pour un accès équitable aux ressources scientifiques et pédagogiques" a-t-il soutenu.

Le professeur Abdou Salam Sall présidait la cérémonie officielle d'ouverture de l'atelier national sur le libre accès aux publications scientifiques et techniques organisé par le Consortium des bibliothèques de l'enseignement supérieur (COBESS).

"Les ressources immatérielles créent la valeur ajoutée et fondent la différence. Les TICS ont accéléré et amplifié ce processus et dans ce processus, un des éléments de base est l'accès à la documentation", a souligné le professeur Sall, ajoutant que "tout système d'enseignement supérieur conséquent traite cet aspect du problème".


Le recteur a noté cependant que "les difficultés que rencontrent les Etats en Afrique ont des répercussions dans les structures de documentation et d'information qui font les frais d'importantes coupes budgétaires, affectant ses moyens humains et financiers, avec des conséquences souvent dramatiques sur les utilisateurs qu'elles sont censées servir".

Selon lui, ces problèmes provoquent "la baisse des moyens" de ces structures, avec "la limitation" du champ d'action qui a très souvent des effets néfastes sur la production scientifique de nos universités".

"Face à tous ces nombreux problèmes qui sont aussi autant d'enjeux pour les structures documentaires et nos universités, le Consortium des bibliothèques de l'enseignement supérieur du Sénégal constitue une véritable panacée", a-t-il fait remarquer.

Donc, a-t-il poursuivi, "la réussite de la mission du consortium dépendra en grande partie de l'usage intelligent qu'il fera des TIC".


Le professeur Sall a fait savoir que "l'accès à la littérature et aux bases de données scientifiques actuelles de grande qualité permettra à nos chercheurs de baser leurs travaux sur les dernières avancées dans leur domaine et de renforcer l'infrastructure scientifique de notre pays".

Selon lui, "le libre accès deviendra un élément incontournable de l'édition scientifique de demain et que l'accès aux travaux présentant les résultats de la recherche scientifique actuelle devra être aussi ouvert et libre que possible".

"Les bibliothèques du consortium devront faire tout leur possible pour que cette transition se fasse rapidement sans pour cela perturber la dissémination harmonieuse de l'information scientifique", a-t-il averti.

www.allAfrica.com