Ouvrir un espace d'information et de veille stratégique en Afrique sur les télécommunications et les TICs. Promouvoir les échanges entre les acteurs qui s’intéressent à la convergence, le droit, l’économie, la veille concurrentielle, les réseaux, la stratégie des opérateurs et l'intelligence économique en télécommunications et TIC. Echanger et s'informer pour suivre l'évolution des communications électroniques qui sans cesse subissent la vitesse du changement.

30 septembre 2010

Facebook et Skype sur le point de s'allier pour contrer Google ?


Le réseau social aurait conclut un partenariat avec le logiciel de VoIP afin que les membres de Facebook puissent téléphoner ou faire des vidéos conférences avec leurs contacts.


Facebook et Skype seraient sur le point d'annoncer un partenariat stratégique, rapporte mercredi 29 septembre le blog du Wall Street Journal All Things Digital.


Cet accord prévoirait que les 500 millions de membres du réseau social puissent s'identifier sur Skype via leurs identifiants Facebook afin d'y retrouver leurs contacts pour les appeler, envoyer des SMS ou discuter en vidéo conférence.


Cette intégration de Facebook pourrait avoir lieu à l'occasion du lancement de la version 5 de Skype, actuellement en version bêta.


Selon le blog, cette alliance apparaît comme indispensable pour contrer Google qui vient de lancer son propre service de VoIP, Google Voice, et préparerait un concurrent à Facebook, prénommé Google Me.


www.nouvelobs.com

Facebook lance sa fonction de géolocalisation en Europe


Le réseau social Facebook a déployé, jeudi 30 septembre, sa fonctionnalité de géolocalisation, baptisée Facebook Places, en France et dans le reste de l'Europe, un mois après le lancement de l'outil aux Etats-Unis.


Les utilisateurs de la version mobile de Facebook peuvent ainsi signaler à leurs "amis" l'endroit où ils se trouvent ; en retour, Facebook peut leur montrer quels contacts sont situés à proximité.



Ce type de service n'est pas vraiment nouveau : il est déjà à la base d'un autre réseau social, Foursquare, qui a connu un développement important ces derniers mois. Ces services se basent sur la fonction GPS des téléphones mobiles.


Très critiqué ces derniers mois sur sa gestion de la vie privée, Facebook a pris un certain nombre de précautions pour éviter que des informations sur la localisation de ses utilisateurs ne soient trop facilement accessibles.


Le service n'est pas activé automatiquement, et seuls les "amis" ont accès, par défaut, aux informations de géolocalisation. Ces paramètres peuvent être modifiés dans le menu "paramètres de confidentialité", à la ligne "lieux dans lesquels j'indique me trouver".


www.lemonde.fr

La 3G se démocratise dans le monde



Selon un rapport de l'Union internationale des télécommunications (UIT), le nombre d'abonnements à la téléphonie mobile 3G serait passé de 73 millions en 2005, à 667 millions d'abonnements, en 2009.



L’étude de l’UIT révèle également que le nombre d’abonnements à la 3G, dans le monde, devrait atteindre les 900 millions, d’ici la fin de l’année 2010.



Pour ce qui est de la répartition géographique, les pays émergents représentaient, en 2009, 26 % du nombre total d'abonnements à la 3G, contre 22 % quatre ans plus tôt.


« Malgré ces taux de croissance prometteurs, les niveaux de pénétration dans les pays en développement demeurent faibles 3,1 % pour la 3G mobile », a déclaré l'UIT.



www.francemobiles.com

Zain deviendra Airtel en novembre


Les quinze entités africaines de l'opérateur de téléphonie mobile Zain passeront sous le nom d'Airtel en novembre.


Bharti Airtel, l’opérateur mobile leader en Asie a acquis les opérations Zain Afrique dans 15 pays.


L'identité et la marque Zain dans ces 15 opérations continueront d'être utilisées pour une période transitoire.


Le slogan "Zain, un monde merveilleux" et autres signatures similaires seront utilisés temporairement sous licence de la Société de Télécommunications Mobiles KSC.


Au cours de cette période transitoire, rien ne change pour les clients Zain qui auront accès aux mêmes services.


Bharti Airtel s’engage à offrir des services innovants et de qualité de la même manière qu’il le fait à travers l’Inde, le Sri Lanka et le Bangladesh.


www.africaintelligence.fr

29 septembre 2010

Côte d'Ivoire: Face à la forte concurrence Green’N va-t-elle jeter l’éponge ?


L'orientation-client, la passion, l'innovation, l'esprit d'équipe et l'intégrité. Telles étaient les cinq valeurs de la société Green Net Work à son arrivée dans la sphère du marché des télécommunications en Côte d'Ivoire.


Ce cinquième opérateur avait promis batailler dur pour se faire une place dans ce secteur où la concurrence est de mise. Il avait même fait rêver les consommateurs.


En effet, avec des kits à 2500 FCFA, un coût de communication à 75 FCFA, 10 numéros malins, dont 8 en intra, 1 à l'international, et 1 vers les autres réseaux, 300 minutes gratuites en intra, tout le monde avait cru à une véritable révolution de ce secteur avec Green Net Work.


La preuve, le nombre des abonnés est passé de 249.448 abonnés en décembre 2008, à 442.323 abonnés en fin mars 2009, soit une progression de 1668. Seulement, voilà qu'un an après, l'entreprise semble avoir pris du plomb dans l'aile. Les abonnés dont le préfixe est 60 disent ne plus voir le grand coup qu'avait annoncé la filiale du groupe Libya Africa Investiment Portfolio (LAP).


Et pourtant, son directeur général, M. Abdulbaset Y. Elazzabi, avait déclaré, lors de la présentation, qu'un « nouvel opérateur est donc né, au forceps mais il est là, l'opérateur que tous et toutes attendent depuis longtemps. Il va vous surprendre par ses offres révolutionnaires sur le marché, par ses prises de paroles, vous allez aimer cet opérateur au nom très évocateur ».


La réalité est tout autre aujourd'hui sur le terrain. C'est le silence radio total. La couverture du réseau traîne à se faire. ‘‘Que se passe-t-il'', ne cessent de s'inquiéter même les abonnés.


L'entreprise aurait du mal à faire face à la forte concurrence. Selon certaines informations, les responsables songeraient à prendre des mesures pour pallier les problèmes au plus pressé. Vivement qu'il en soit ainsi. Nous y reviendrons.



J.C.

www.en24heures.com

Télécommunications : le Niger apprécie l’expérience congolaise sur le contrôle du trafic international



Venue participer à la 3ème conférence des plénipotentiaires de l’Union africaine des télécommunications (UAT),

la délégation nigérienne conduite par la ministre des télécommunications, Takoubakoye Aminata, a visité le 26 septembre à Brazzaville, le centre de contrôle et de supervision du trafic international. Elle était accompagnée du nouveau secrétaire général élu de l’UAT, Abdoul Karim Soumaila.


«Cela nous a permis d’apprécier déjà les aspects techniques et les aspects de gestion de ce trafic international. C’est une expérience particulière que le Congo est en train de mener et qui renforce l’autorité de régulation.


Nous sommes venus nous inspirer de cette expérience pour tirer les leçons et voir les tenants et les aboutissants de cette question de gestion du trafic international», a déclaré Mme Takoubakoye.


Le centre de contrôle et de supervision du trafic international du Congo est opérationnel depuis août 2009. Il s’agit d’un système de gestion intelligente des interconnexions pourvoyant plus de visibilité sur le trafic international.


Le Gouvernement congolais a décidé depuis un certain temps de se doter d’un système de gestion et de supervision du trafic international entrant. Ce système fourni par l’opérateur technique Global Voice Group et appelé IMS (Interconnection Management Systems), permet à l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPEC) de gérer le trafic domestique, de mener un audit sur le trafic international et de tracer de façon instantanée tout le trafic international entrant sur le territoire de la République du Congo.


Ce système ultramoderne de gestion intelligente des interconnexions et de supervision du trafic international entrant permet aussi de lutter contre la fraude.


Au plan économique, l’intérêt offert par cette plateforme est lié aux retombées financières aussi bien pour les opérateurs qui optimisent leurs revenus que pour l’Etat qui augmente ainsi l’assiette fiscale du secteur des télécommunications.


Durant les deux premiers mois d’exploitation expérimentale après une mise en service commercial en juin 2009, ce centre a généré près d’un milliard huit cent millions (1.800.000.000) de francs CFA, à répartir entre l’Etat et l’opérateur technique à raison de 50% pour chaque partie ; soit une prévision de près de 6 milliards de recettes par an pour l’Etat congolais.


«Un an après son lancement, on peut dire que le centre donne des résultats satisfaisants, non seulement parce qu’aujourd’hui nous sommes en mesure de dire que les recettes générées sont conformes aux prévisions, mais parce que nous sommes aussi capables de dire que nous sommes en train d’établir une qualité de service excellente sur les réseaux téléphoniques.


L’autorité de régulation dispose des moyens, conformément à notre cahier des charges, de comprendre réellement ce que font les opérateurs. C’est quand même important, le centre de contrôle nous donne les outils pour faire ce travail», a déclaré le directeur général de l’ARPEC, Yves Castanou.


www.africatime.com

Financement de la fibre optique : l'augmentation des abonnements Internet et mobile se précise


Législation - Hervé Maurey, sénateur de l'Eure chargé par le Premier ministre de trouver les moyens de boucler le financement du déploiement du très haut débit, confirme ses premiers choix.


A l'occasion des 4èmes Assises du Très Haut Débit en juin dernier, le sénateur Maurey, en charge de trouver les moyens de financer le déploiement des réseaux FTTH a fait un point sur les solutions envisageables.


Il faut dire que le compte n'y est pas. 30 milliards d'euros, c'est au bas mot ce que coutera ce déploiement afin de tenir les objectifs hautement ambitieux du gouvernement : 75% de la population couverte en 2020 et 100% en 2025...


Inutile donc de préciser que l'apport de l'Etat (2 milliards d'euros tirés du grand emprunt et 8 à 10 milliards supplémentaires sur 15 ans) sera nettement insuffisant pour financer le projet.


Déjà, le sénateur plaidait pour une solution pas vraiment populaire. "Avec toute la volonté du monde, en intégrant l'apport des fonds européens ou des collectivités locales, le financement ne sera pas bouclé. On réfléchit donc à d'autres pistes comme l'augmentation des abonnements ADSL.


Les prix n'ont pas bougé depuis des années et je pense qu'il serait acceptable pour les usagers de débourser par exemple 2 euros de plus par mois. Une telle mesure dégagerait environ 600 millions d'euros par an".


Selon Hervé Maurey, il faudrait trouver entre 600 et 700 millions d'euros par an pour couvrir 98 % du territoire en fibre.


De 5 à 10 euros de plus par an

Malgré l'augmentation de la TVA sur les abonnements triple play, qui feront mécaniquement augmenter leurs prix, ce choix semble se confirmer aujourd'hui.


Mais pour rendre cette augmentation moins douloureuse, elle serait également appliquée à la téléphonie mobile et fixe.


Cette solution serait préférable à une éventuelle taxe supplémentaire sur le chiffre d'affaires des opérateurs télécoms, estime le sénateur dont les propos ont été relayés par La Tribune.


"Cette contribution ressemblerait à celle qui est actuellement payée lors de l'achat d'un appareil électrique pour financer son recyclage", écrit le quotidien économique. "Avec 65 millions d'abonnements à l'ADSL et à la téléphonie mobile, la contribution s'élèverait à un peu moins de 10 euros par an et par abonné", ajoute La Tribune.


Conclusion : les abonnés triple play risquent de bien de subir deux hausses de prix coup sur coup, ce que voudrait éviter l'Arcep, le régulateur des télécoms. Pour financer la fibre, l'Autorité se dit contre toute nouvelle taxe ou augmentation.


Néanmoins, "la moins mauvaise solution", explique Jean-Ludovic Silicani, président de l'Autorité, "serait une taxe très faible assise sur une assiette large, celle de tous les abonnements fixes et mobiles (soit 80 millions d'abonnements) qui, si elle était fixée, par exemple, à 5 euros par an, rapporterait 400 millions d'euros".


Une ponction moins douloureuse (car encore plus large) mais moins rentable pour le gouvernement et ses projets...


www.zdnet.fr

La publicité sur iPad et iPhone semble plus efficace que sur les autres terminaux




Analyse - Selon une étude de Nielsen, les utilisateurs des produits à la pomme, notamment l'iPad, sont plus réceptifs aux messages publicitaires.


Nielsen s'est livré à un sondage sur un échantillon de 5 000 Américains possédant soit un iPhone, un iPod touch, une console Sony PSP, un netbook Acer Aspire One, un Kindle ou un iPad (400 personnes sondées). Il en ressort que ce sont majoritairement des hommes, sauf dans le cas du netbook Acer où la proportion homme/femme est respectée.


Si l'on se penche sur les cas de l'iPad et du Kindle, l'étude révèle que la tablette Apple rassemble plus d'hommes (65%) que le Kindle (52%). Les utilisateurs d'iPad sont aussi plus jeunes, 63% d'entre eux ayant moins de 35 ans.


Succès des pubs interactives

La proportion s'inverse pour le Kindle avec 55% des usagers ayant 35 ans ou plus. La répartition homme/femme est également plus équilibrée (52/48%). Nielsen note enfin que 44% des possesseurs de Kindle gagnent plus de 80 000 dollars par an (39% pour l'iPad) et que 27% ont des diplômes d'études supérieures type master ou doctorat.


Le sondage s'est ensuite attelé à connaître les préférences des utilisateurs en matière de publicité. Les résultats tendraient à prouver qu'Apple a vu juste avec ses publicités iAd.


Les possesseurs de la tablette Apple semblent en effet plus réceptifs aux messages publicitaires qu'ils croisent. 39% qualifient les réclames qu'ils voient sur leur tablette de « nouvelles et intéressantes » (contre 19% pour les possesseurs d'autres terminaux), 46% apprécient les publicités interactives, 49% sont susceptibles de consulter une annonce comportant une vidéo et 45% si elle contient des fonctions multimédia.


Les propriétaires d'iPad sont aussi plus nombreux à avoir acheté un produit après avoir vu une publicité sur la tablette. Petit bémol, ils ne sont que 8% à avoir effectué leur achat directement depuis l'iPad. 36% l'ont fait depuis un ordinateur, 24% sont allés en magasin et 12% ont acheté par téléphone.


www.businessmobile.fr


28 septembre 2010

La tablette BlackBerry PlayBook officialisée


Comme la rumeur l'annonçait depuis la semaine dernière, RIM a profité de l'événement DevCon pour dévoiler sa tablette internet BlackBerry PlayBook qui semble être à la hauteur de nos espérances. Détails.


Rim présente la tablette internet BlackBerry PlayBook


Finalement, cela ne sera pas BlackPad, mais BlackBerry PlayBook. La tablette internet de RIM, entreprise canadienne à l'origine des smartphones et solutions BlackBerry, vient d'être dévoilée comme prévu lors de la conférence des développeurs organisée par l'entreprise à San Francisco et surprise, elle intègre la gamme de produits BlackBerry.


La BlackBerry PlayBook a fait le choix d'un écran tactile multipoint d'une diagonale de 7 pouces et affichant une résolution de 1024 x 600 pixels. Elle est équipée d'une webcam 3 mégapixels en façade ainsi que d'un appareil photo 5 mégapixels à l'arrière.


Enfin, un processeur ARM cadencé à 1 GHz accompagne 1 Go de mémoire vive afin de faire tourner l'ensemble et de proposer des fonctionnalités multimédias comme la compatibilité vidéo HD 1080p mais pas seulement.


La tablette BlackBerry PlayBook, côté système d'exploitation


RIM a veillé à ce que sa tablette soit la plus complète possible d'un point de vue logiciel. En effet, un tout nouveau système d'exploitation a été conçu pour la BlackBerry PlayBook. Le BlackBerry Tablet OS est ainsi basé sur l'architecture QNX et apporte une panoplie complète de fonctionnalités.


Le système d'exploitation de la tablette BlackBerry est bien sûr multitâche, mais un des détails les plus importants est sa compatibilité avec la technologie Adobe Flash et avec le standard HTML 5, proposant ainsi une expérience utilisateur des plus complètes sur le marché dans le domaine du surf sur internet.


D'autres technologies comme Adobe Air, Java ou OpenGL sont également prises en charge de façon native et les applications prévues pour BlackBerry 6 OS devraient être facilement portées par les développeurs sur le BlackBerry Tablet OS.


La tablette BlackBerry PlayBook, côté pro


Ne vous fiez pas à son nom, car la tablette PlayBook est aussi destinée à l'entreprise et se positionne comme une tablette internet professionnelle selon le fabricant. Elle est d'ailleurs compatible avec les réseaux BlackBerry Entreprise Server et propose tout un ensemble de fonctionnalités de connexion et synchronisation avec les smartphones BlackBerry.


Si pour l'instant, la BlackBerry PlayBook ne dispose pas de connectivité mobile 3G, elle peut néanmoins utiliser un smartphone BlackBerry pour se connecter. Selon Mike Lazaridis, fondateur et PDG de RIM, des modèles intégrant une connexion 3G voire 4G devraient être bientôt disponibles. Outre cette possibilité, l'utilisateur aura le choix entre le Wifi compatible 802.11n ou le Bluetooth.


Caractéristiques de la tablette BlackBerry PlayBook


- écran tactile capacitif multitouch 7'' 1024 x 600 pixels
- APN 5 mégapixels
- webcam 3 mégapixels
- Wifi b/g/n + Bluetooth
- processeur ARM Dual-core 1 GHz
- mémoire vive : 1 Go
- OS : BlackBerry Tablet OS (QNX)
- compatibilité Adobe Flash 10.1
- compatible HTML 5
- multitâche
- compatible haute définition 1080p
- compatible BlackBerry Entreprise Server
- port micro USB, micro HDMI, DLNA
- dimensions : 130 x 194 x 10 mm pour 400 g


Commercialisation de la tablette internet BlackBerry PlayBook


La première tablette tactile de la gamme BlackBerry sera disponible outre-Atlantique dès le premier trimestre 2011. Elle devrait être disponible en Europe à partir du second trimestre. Son prix n'a pas été communiqué pour le moment.


www.zone-numerique.com

Fibre : l'Autorité de la concurrence donne un coup de pouce à Bouygues Telecom


Le gendarme de la concurrence souhaite que le régulateur des télécoms oblige les opérateurs ayant installé de la fibre optique dans les zones moyennement et peu denses à la louer à des concurrents, ayant des moyens financiers plus limités.



Ce matin, l'Autorité de la concurrence a rendu un avis important pour l'industrie des télécoms : le gendarme s'est prononcé en faveur de la réglementation de l'Internet à très haut débit, c'est-à-dire par fibre optique, dans les zones moyennement et peu denses de France, proposée par l'Arcep, le régulateur des télécoms.


L'Autorité de la concurrence apporte tout même un bémol ou plutôt une condition à son soutien. D'accord au co-investissement prévu dans le réseau, mais elle « invite à l'Arcep à favoriser l'accès des nouveaux opérateurs au réseau très haut débit ».


« Il est essentiel que des offres de gros adaptées soient par ailleurs disponibles pour permettre aux nouveaux entrants, qui n'ont pas la taille ou la puissance financière suffisante pour investir ou co-investir dans un réseau fibre, d'accéder au réseau et de servir le marché du très haut débit », explique l'Autorité.


C'est exactement ce que Bouygues Telecom attendait. L'opérateur, dernier arrivé sur le marché de l'Internet à haut débit, ne disposait fin juin que de 525.000 clients contre plus de 4,5 millions pour Iliad et SFR.


La construction d'un réseau mobilisera les mêmes investissements que pour ses concurrents mais sera amortie sur un moins grand nombre de clients et donc l'investissement sera beaucoup moins rentable. D'où la volonté de l'Autorité de la concurrence de faire émerger des offres de gros. D'ailleurs, dans le texte de l'avis, le gendarme de la concurrence ne s'en cache pas.


« L'existence de telles offres de gros est nécessaire, au moins à titre transitoire, pour un acteur comme Bouygues Télécom souhaitant entrer sur le marché du très haut débit », écrit-elle.


« En effet, compte tenu de ses parts de marché encore limitées sur le marché du haut débit, Bouygues Télécom n'est sans doute pas en mesure, en tout cas à ce stade, de cofinancer massivement le déploiement de la fibre dans les immeubles ».


L'Arcep devra donc réguler, tout comme il s'y est employé sur le marché du haut débit. Car, pour l'Autorité de la concurrence, « il est peu crédible que de telles offres de gros émergent spontanément. (…) une offre de gros régulée de type « location à la ligne » paraît nécessaire, celle-ci pouvant donner lieu à une juste rémunération qui maintienne une incitation à investir ». Martin Bouygues peut dire merci à Bruno Lasserre, le président de l'Autorité de la concurrence.


www.lesechos.fr

Tigo lance un nouveau produit pour ’’surclasser la concurrence’’


L’opérateur de téléphonie mobile Tigo a mis en service un nouveau produit dénommé Tigo Hapiness, dans le but de ’’surclasser la concurrence’’, a indiqué à l’APS Aminata Mboup, chef de produit de la Direction martketing de ladite société.


‘’Pour mettre en avant cette nouvelle offre et appuyer son caractère innovant, nous faisons tout pour nous surpasser pour ainsi surclasser un petit peu la concurrence avec une offre qui a une dimension gratuite’’, a expliqué Mme Mboup.


Elle s’exprimait ainsi lundi, lors d’un point de presse destiné au lancement du produit ‘’Tigo Hapiness’’, qui est une offre permettant aux abonnés de se parler gratuitement entre eux au-delà de trois minutes de communication.


‘’Le client reste au cœur de nos activités et toutes les actions qui sont menées consistent à atteindre la satisfaction de notre cible sur un marché extrêmement évolutif et concurrentiel’’, a encore expliqué Aminata Mboup.


Selon elle, il est important d’amener des offres innovantes, de plus en plus économiques pour permettre aux concurrents de suivre derrière.


Elle a, à ce sujet, souligné qu’avec ce principe, le principal bénéficiaire reste le client qui peut toujours bénéficier d’offres attractives et à des coûts réduits.


‘’Je pense, a-t-elle dit, que dans le contexte actuel, ce que nous faisons avec cette offre est vraiment important pour le consommateur qui, pour les principes fondamentaux de l’offre, bénéficie d’une gratuité sur sa communication pour tout appel émis vers un abonné Tigo.’’


Elle a souligné à cet effet que le mécanisme est simple, expliquant que seules les trois premières minutes d’une communication sont facturées et le reste est gratuit, quelle que soit la durée de la communication, jusqu’à une heure de conversation téléphonique.


‘’Ces minutes sont facturées au tarif classique, soit 0,50 francs la seconde ou 1 franc selon la plage horaire’’, a-t-elle encore précisé, soulignant que l’offre est valable vers le réseau Tigo de OO heures à 20 heures.


Source : APS, 27 septembre 2010

27 septembre 2010

La Commission européenne abandonne deux enquêtes sur les pratiques d’Apple


Réglementation - Constatant l’assouplissement des règles imposées aux développeurs d’applications et un changement sur le système de garantie des produits, les services de la concurrence ont décidé de mettre fin à leurs investigations.


Une fois n'est pas coutume, les très pugnaces services européens de la concurrence ont mis un terme prématuré à deux enquêtes ouvertes au sujet d'Apple.


La Commission européenne avait lancé au printemps dernier deux investigations sur les pratiques d'Apple liées à l'iPhone. La première concernait l'obligation faite aux développeurs d'applications de se servir uniquement des outils Apple et des langages de programmation Objective-C, C, C++ et Javascript. La seconde enquête portait sur les restrictions imposées au niveau de la garantie de l'iPhone qui ne pouvait s'exercer que dans le pays où il avait été acheté.


Dans un communiqué diffusé samedi, le commissaire européen à la concurrence Joaquín Almunia salue la décision d'Apple de supprimer les restrictions imposées aux développeurs ainsi que l'abandon de la règle du pays d'achat.


Ainsi, les ressortissants de la Communauté européenne ayant acquis un iPhone dans l'un des pays membres pourront faire jouer la garantie dans n'importe lequel des 27 pays. Apple a sans doute évité une procédure qui aurait pu déboucher sur une amende équivalente à 10% de son chiffre d'affaires.


www.zdnet.fr

Vaste fraude aux codes de téléphones mobiles


C’est une fraude gigantesque que viennent de démanteler les gendarmes de la section de recherches de Marseille (Bouches-du-Rhône).


Depuis plusieurs années, un réseau piratait « de façon industrielle », selon un proche du dossier, les codes de sécurité de téléphones portables à partir des bases de données, en principe sécurisées, des opérateurs.


Ces codes étaient ensuite revendus sur Internet à des particuliers ou à des gérants de boutique peu scrupuleux qui pouvaient ensuite activer n’importe quelle carte SIM.


La facture pour SFR, qui est à l’origine de la plainte, s’élèverait à plusieurs millions d’euros, et d’autres opérateurs comme Bouygues et Orange pourraient aussi avoir souffert du même réseau dont le responsable français a été arrêté mercredi, dans l’ouest de la France.


D’autres suspects ont été interpellés un peu partout dans l’Hexagone. Parmi eux, un gestionnaire de site Internet et plusieurs salariés d’opérateurs téléphoniques qui, moyennant rémunération, sont allés piller les bases de données confidentielles à la recherche des fameux codes. « Il s’agissait d’employés ciblés pour leur accès à ce type de données », précisait hier soir une source judiciaire.


C’est à la fin de l’année 2009 que la société SFR s’est résolue à porter plainte à Marseille après avoir découvert l’étendue de la fraude et surtout des failles humaines dans le système de gestion de ces codes.


Selon les enquêteurs, qui ont travaillé des mois sur ce dossier très technique, les codes étaient revendus environ 30 € l’unité par le réseau, soit à peu près dix fois ce que leur coûtait l’achat de ces mêmes codes auprès de leurs taupes. Les bénéfices engrangés quittaient ensuite la France pour s’évanouir sur des comptes bancaires offshore.


Trois personnes ont déjà été mises en examen pour « vol en bande organisée » et « atteinte au système de traitement automatisé des données », et incarcérées. D’autres devraient suivre, et les investigations vont se poursuivre sur commission rogatoire internationale à l’étranger.


Les enquêteurs — qui ont déjà mis au jour des failles chez les opérateurs — n’excluent pas aujourd’hui de découvrir d’autres taupes chez les fabricants de téléphones qui pourraient, elles aussi, avoir revendu des données confidentielles.

Ils étaient revendus 30 € l’unité

www.leparisien.fr

Union africaine des Télécommunications : Un Nigérien élu Secrétaire général


Le Nigérien Abdoulkarim Soumaila a été élu Secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications (UAT), vendredi à Brazzaville, au Congo, à l’issue de la réunion des ministres des pays membres de cette institution.


Ingénieur des télécommunications, Abdoulkarim Soumaila était jusqu’à son élection, directeur des Nouvelles technologies de l’information au ministère nigérien de la Communication, des NTIC et de la culture.


Il a été élu après trois tours de vote, face à trois candidats - nigérian, soudanais et mauritanien - pour diriger l’UAT au cours des quatre prochaines années, son mandat étant renouvelable une fois.


L’UAT, rappelle-t-on, a été créée en 1977 comme institution spécialisée de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) dans le domaine des télécommunications, en vue d’encourager le développement des infrastructures et services des technologies de l’information et de la communication.


Pendant presque 31 ans, l’UAT a coordonné les positions régionales dans les forums régionaux traitant de la normalisation, des radiocommunications et du développement des NTIC.


La plus grande réalisation de l’UAT est sans aucun doute, son rôle clé dans la coordination des besoins de développement des TIC en Afrique pour faire face aux normes mondiales.


Grâce à l’avènement de l’Internet, de la téléphonie mobile sans fil et de la convergence des réseaux, la connexion du continent au reste du monde connaît aujourd’hui un développement satisfaisant.


(Source : Pana,)

Appel pour la création d’une association promouvant les logiciels libres

Ces dernières années l’utilisation des logiciels libres dans notre pays et plus généralement en Afrique a considérablement évolué dans le milieu universitaire et professionnel mais aussi chez les particuliers.


Cette évolution est marquée par l’utilisation de plus en plus croissante de Gnu\Linux et de plusieurs logiciels libres.


Ceci est dû à une prise de conscience des professionnels de la qualité des logiciels libres mais aussi de l’effort de certains groupes d’utilisateurs qui ont malgré les difficultés, fait preuve de courage pour mener à bien leur mission.


Mais le travail est loin d’être fini, il ne fait que commencer. Le principe des logiciels libres qui tourne autour de la liberté de l’égalité et de la fraternité doit être promu et protégé. Pour cela on doit continuer le travail déjà entamé c’est à dire de démystifier Gnu\Linux et les logiciels libres mais aussi participer à la conception et à l’évolution de ces logiciels.


Cette mission ne peut se faire sans l’aide

1- des écoles,instituts et universités
2- de entreprises et prestataires de service
3- des groupes de geek informatique que nous appelons souvent hackers.


En réunissant tout ce monde, il nous faut un cadre commun d’entente qui nous permettra de nous protéger et de nous entre aider pour ne pas tomber dans notre propre piège.


D’où la nécessité de mettre en place une association apolitique et à but non lucratif pour la promotion du logiciel libre à l’image de "l’APRIL" et de la "FSF" qui aura pour mission la promotion, la démocratisation, la protection et la diffusion des logiciels libres. Pour cela divers moyens politique et juridique devront être déployé.


L’association devra défendre devant gouvernements et parlements que les logiciels libres, l’interopérabilité, les formats ouverts et les biens communs informationnels sont autant d’atouts pour le Sénégal et l’Afrique, pour les citoyens et pour l’industrie et qu’ils se doivent de le protéger et de le promouvoir.


Elle devra aussi dénoncer toute atteinte au logiciel libre et aux libertés numériques, les empêcher et garantir la sécurité de développement du logiciel libre.


L’association devra aussi être une référence pour les LUG (Linux User Group), associations FOSS, ONG, etc.travaillant sur le domaine du libre ou des thèmes voisins.


Ces thèmes pourront tourner autour de ceux défendu à travers le monde :

- Les quatre dangers menaçant le logiciel (brevet sur les logiciels et sur les algorithmes, DRM (restrictions digitales), vente liées, l’informatique déloyale)

- Formats ouverts et l’interopérabilité

- Mise en place d’infrastructure libre

- Solidarité numérique

- Transparence/démocratie autour de l’informatique

- Licences

- Intégration des logiciels libres dans les centres de recherches, écoles et universités pour la recherche autour de systèmes 100% libres

- Mise en place d’une cellule de veille juridique et technologique pour contrecarrer toutes menace potentielle

- etc.


Cette liste de tâches et les propos décrits ici sont loin d’être parfaite cause pour laquelle nous avons fait cet appel pour avoir votre avis.

Nous avons besoin de liberté, le logiciel libre peut nous l’apporter, aidons le à nous aider

Cordialement

Mouhamadou M. Canara alias mmkmou
Informaticien freelance
Courriel : mmkmou@gmail.com
Blog : http://mmkmou.blogspot.com/


PS : Cette note est publiée sur la liste de Dakarlug mais ne l’engage en rien. Dakarlug reste et restera (ou du moins jusqu’à l’heure ou je vous parle) un groupe d’amis qui se rencontrent pour le fun juste pour parler de logiciels libres.

www.osiris.sn

France Télécom-Orange signe un accord pour un nouveau câble sous-marin dans l'Océan Indien


France Télécom-Orange et les autres membres du consortium LION2 ont signé aujourd'hui à Mayotte l'accord de construction d'un nouveau câble sous-marin dans l'Océan Indien. Cette signature intervient moins d'un an après l'inauguration ² du câble sous-marin LION (Lower Indian Ocean Network), qui relie Madagascar au reste du monde via La Réunion et l'Ile Maurice.


France Télécom-Orange met ainsi en œuvre le second volet de son plan de développement dans l'Océan Indien et poursuit sa stratégie d'expansion de l'internet haut-débit dans la région.


Long d'environ 3 000 km, LION2 prolongera le câble LION jusqu'au Kenya en desservant Mayotte. Ce câble permettra de fournir à Mayotte, pour la première fois, un accès au réseau internet haut-débit avec une capacité de transmission et une qualité de services équivalents a celles disponibles en Europe.


Pour le Kenya, LION2 représente un projet important pour renforcer sa connectivité aux réseaux internationaux et pour couvrir ses besoins en capacité pour les années à venir.

Pour mener à bien ce projet, France Télécom-Orange et ses filiales Mauritius Telecom Ltd, Orange Madagascar et Telkom Kenya Ltd, ainsi que les opérateurs Emtel Ltd, Société Réunionnaise du Radiotéléphone et STOI Internet, ont constitué un consortium.


La construction du câble LION2 représente un investissement total d'environ 56,5 millions d'euros dont environ 31,25 millions d'euros pour France Télécom SA. Sa mise en service est prévue au premier semestre 2012.


Une route alternative vers l'Europe, l'Afrique et l'Asie

Grace aux câbles LION et LION2, pas moins de trois routes seront ainsi disponibles pour acheminer le flux de télécommunications - voix ou data - via La Réunion et l'île Maurice.


Deux nouvelles stations d'atterrissement seront construites : à Kaweni pour Mayotte et à Nyali près de Mombasa pour le Kenya. Cette dernière permettra de rediriger le trafic en cas de besoin, assurant une parfaite redondance.


Ce nouveau câble constituera également une route alternative qui permettra de sécuriser les transmissions haut-débit passant via l'Europe et l'Asie pour l'ensemble des pays d'Afrique où le Groupe est implanté. Cette diversification des artères de transmission et des points de connexion est un élément essentiel de la performance des réseaux du Groupe.


LION2 bénéficie de la technologie la plus performante utilisée actuellement dans le domaine des câbles sous-marins en fibre optique : le multiplexage de longueur d'ondes (WDM) qui permet d'augmenter la capacité en fonction des besoins sans nouvelle intervention sous-marine. Le débit potentiel maximal s'élèvera à 1,28 Tbps.


Un actif essentiel du réseau haut-débit du Groupe en Afrique

A travers le développement de ses réseaux sous-marins, France Télécom-Orange contribue au développement d'un réseau mondial de haute qualité. Ces câbles constituent des artères à haut-débit permettant au Groupe de disposer d'outils performants, à des coûts maîtrisés, pour répondre aux besoins croissants de ses clients.


Ils représentent donc un actif essentiel pour le Groupe dans son objectif de démocratiser l'accès à l'internet (bas débit et haut débit) en Afrique, où il est présent dans une vingtaine de pays.


Rappelons enfin que France Télécom-Orange est également partie prenante du déploiement de câbles sous-marins sur la façade Atlantique du continent.


En 2012, le câble ACE (Africa Coast to Europe) reliera l'Afrique du Sud à la France en apportant la connexion internet haut-débit à vingt-trois pays d'Afrique occidentale.


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