Ouvrir un espace d'information et de veille stratégique en Afrique sur les télécommunications et les TICs. Promouvoir les échanges entre les acteurs qui s’intéressent à la convergence, le droit, l’économie, la veille concurrentielle, les réseaux, la stratégie des opérateurs et l'intelligence économique en télécommunications et TIC. Echanger et s'informer pour suivre l'évolution des communications électroniques qui sans cesse subissent la vitesse du changement.

30 avril 2007

Suspension provisoire de l’amende de trois milliards : Le Conseil d’Etat au secours de la Sonatel


Le Conseil d’Etat vient d’exiger le sursis à exécution dans l’affaire qui oppose l’Agence de régulation des télécommunications et de la poste (Artp) et la Sonatel. C’est le quotidien Le Populaire qui en donne l’information.


L’Artp avait, le 26 janvier dernier, infligé à la Sonatel une sanction financière de 3 milliards 196 millions 800 mille francs Fcfa. L’Agence de régulation sanctionnait ainsi la Sonatel pour défaut de service du fait de la défectuosité de son réseau de téléphonie mobile et de l’absence d’explication à laquelle serait astreinte la Sonatel.


Mais, suite au recours introduit auprès de lui par la Sonatel, le Conseil d’Etat vient d’ordonner le sursis à exécution. Autrement dit, tant que l’affaire ne sera pas jugée dans le fond, la Sonatel ne versera pas la somme dont elle a été mise en demeure de payer. Cette sanction de l’Artp à la Sonatel est intervenue après que la société de télécom se soit rendue coupable de récidive, à la suite des avertissements et autres mises en demeure de l’Agence de régulation.

Algérie : le second opérateur de téléphonie fixe (Lacom) ne répond plus : histoire d’une faillite à huis clos


Ainsi donc les rumeurs disaient vrai. Le second opérateur de téléphonie fixe en Algérie est entrain de baisser rideau. Le 9e étage a été libéré par Lacom. Le personnel qui l’occupait a été essaimé sur d’autres sites plus modestes. Les pouvoirs publics le savent. Lacom a renoncé à poursuivre le développement de son réseau au-delà des 6 wilayas de la première année prévue par le cahier des charges. L’ARPT en a été saisi par courrier. Pire encore, les clients de Lacom sont insidieusement invités à ne pas renouveler leur abonnement.




La licence du fixe comporte un package de trois lots qui auraient pu être proposés distinctement : le réseau inter
urbain (transport backbone), le trafic international et les boucles radio locales (WLL). Mais Lacom ne sera pas le Djezzy du fixe comme on le lui prédisait. "J’ai vu dès le premier jour qu’il y avait une incompatibilité entre les deux actionnaires de Lacom. Naguib Sawiris, le président d’Orascom, faisait tout pour attirer les regards des médias vers lui comme si la boite lui appartenait seul. Ce n’était pas du tout les mêmes cultures d’entreprises. Orascom et Télécom Egypte n’ont pas cessé de se confronter à l’intérieur de Lacom " raconte un des cadres " en instance d’affectation " chez Lacom.

Dernier épisode en date de cette guéguerre, l’annonce par Télécom Egypte (TE) de son refus de verser 20 millions d’euros prévus dans le plan d’investissement initial de Lacom. La raison officielle avancée par TE de ce blocage du développement de la filiale algérienne de la téléphonie fixe est une protestation contre l’ARPT, accusé de décisions discriminatoires empêchant le développant de la concurrence sur le segment de la téléphonie du fixe. L’échec de la démonopolisation du téléphone fixe causé par l’intransigeance de l’ARPT ? Une autre piste à explorer dans la poussière du fracas de la chute de Lacom. C’est Télécom Egypte qui est prestement invitée à céder des parts à Orascom. Sawiris, le grand patron de la holding OTH, remettrait alors autant d’argent qu’il faut pour respecter le cahier de charge et devenir un vrai opérateur du fixe en Algérie. Il est presque tenu de le faire s’il ne veut pas que les éclaboussures de la faillible de Lacom n’atteignent son beau vaisseau amiral arabe ; Djezzy.


Libellés :

27 avril 2007

-Le Wifi déclaré sans danger

Compte tenu du développement important des réseaux locaux radioélectriques (RLAN) de type WiFi, l'Autorité de régulation des télécommunications électroniques et des postes (Arcep) a souhaité disposer d'informations concernant la situation pratique, notamment des hot spots, vis à vis de la réglementation relative à la protection de la santé. Ceci a rendu nécessaire une évaluation des champs électromagnétiques générés par les matériels RLAN (qui utilisent principalement la norme WiFi) afin de les situer par rapport aux valeurs limites d'exposition du public aux champs électromagnétiques définies dans le décret de mai 2002. Les expérimentations ont été conduites par les Départements Electromagnétisme et Télécoms de l'Ecole Supérieure d'Electricité (Supélec).

La principale conclusion de l'étude est que, pour des conditions d'utilisation conformes à la réglementation radioélectrique des RLAN, les valeurs limites d'exposition du public aux champs électromagnétiques définies dans le décret n° 2002-775 sont respectées pour tous les cas d'utilisation de matériels RLAN mesurés ou simulés dans le cadre de l'étude. Sur un plan réglementaire, il est de la responsabilité des constructeurs - puis des installateurs éventuels - d'informer les utilisateurs ou les opérateurs des conditions d'utilisation et de mise en oeuvre des matériels afin que ceux-ci respectent les exigences essentielles, notamment celle relative à la santé et à la sécurité de toute personne, et en particulier les limites relatives à l'exposition du public aux champs électromagnétiques.

Maroc Telecom lance Mobisud en Belgique

.Maroc Telecom Belgique, via la marque Mobisud, offrira un service de téléphonie mobile « sur mesure », aux tarifs très compétitifs à toutes les personnes résidant en Belgique qui ont des liens familiaux, amicaux ou professionnels avec le Maroc. Mobisud leur permettra ainsi de multiplier leurs contacts avec le Sud mais aussi de bénéficier d’un plus grand confort de communication, par une plus grande mobilité et facilité d’utilisation.
Mobisud propose des tarifs particulièrement avantageux, parmi les plus bas du marché. A titre d’exemple, il est possible avec Mobisud d’appeler en Belgique à partir de 0.18 € la minute et le Maroc à partir de 0.20 € la minute La formule prépayée est assortie d’une option Numéros Privilèges qui permet d’appeler les personnes de son choix au Maroc, au même prix que la Belgique.La formule postpayée, quant à elle, comprend 3 types de forfaits, sans engagement de durée. Mobisud sera distribué par les points de vente habituels de la téléphonie mais aussi dans les réseaux de proximité tels que téléboutiques, épiceries de quartier pour être au plus près des consommateurs.). Mobisud appartient à la famille des MVNO. Il construit ses propres offres, gère sa marque, ses activités commerciales et sa clientèle tout en s’appuyant sur l’excellent réseau de Belgacom Mobile (Proximus).

26 avril 2007

Alcatel-Lucent : installera un réseau 3G pour l'operateur Nigérian Globacom

Suite au succès du pilote 3G déployé l'été dernier pour Globacom le deuxième opérateur national du Nigéria, Alcatel-Lucent a signé avec ce même operateur un contrat pour la fourniture et l'installation d'un réseau radio UMTS/HSPA (Universal Mobile Telecommunications Service/High Speed Packet Access) dans plusieurs villes nigérianes. Ce projet permettra à Globacom d'accroître la capacité de son réseau à un million d'abonnés supplémentaires et proposer une nouvelle génération de services parmi lesquels des services multimédias, du haut débit mobile et des services convergés comme les appels vidéo, le téléchargement de vidéos en mode streaming, ou encore l'accès à l'Internet mobile haut débit à partir de téléphones mobiles 3G, la visiophonie à partir de téléphones fixes ou mobiles, le kiosque vidéo et la messagerie vidéo. Globacom introduira également des services Internet et des services de transmission de données mobiles pour les entreprises et les abonnés résidentiels,.

/Maroc Telecom recule dans le top 10

7e place parmi les plus grands opérateurs de la région· C’est parce que Méditel a pris 80% des nouveaux abonnésMaroc Telecom perd du terrain au niveau international. Après avoir été classé en 2e position, juste après le sud-africain Vodacom en 2004, l’opérateur historique se retrouve en queue du peloton au top 10 des compagnies télécoms en Afrique et au Moyen-Orient en 2006. Le magazine explique ce recul par l’expansion, qualifiée de “spectaculaire” de Méditel qui s’est accaparé, durant le 4e trimestre 2006, 80% des nouveaux abonnés, laissant seulement 200.000 client à Maroc Telecom.
Bien évidemment, le sud-africain Vodacom, présent également au Congo, au Lesotho, au Mozambique et en Tanzanie est en première position, avec quelque 23,9 millions de clients, loin devant le saoudien STC qui arrive en 2e position (13,4 millions de clients). La croissance de l’opérateur saoudien semble ralentir ces derniers mois. STC est talonné par Telecommunication Company of Iran (TCI) qui a bondi de la 4e position pour se mesurer au second du classement. MTN SA (Afrique du Sud) arrive en 4e position avec 12,4 millions de clients, talonné par MTN (Nigeria) qui comptait 12,28 millions de clients à fin décembre 2006. Le Nigérian Globalcom est passé, lui, de la 8e à la 6e position en totalisant 10,75 millions de clients. Les quatre derniers de classe sont tous issus de l’Afrique du Nord. Orascom Algérie (10,5 millions de clients) arrive juste derrière Maroc Telecom qui a totalisé près de 10,71 millions de clients à fin 2006. Les deux derniers opérateurs télécoms dans ce palmarès sont égyptiens Mobinil et Vodafone Egypte avec respectivement 9,26 millions de clients et 8,44 millions

Gabon: Celtel obtient une nouvelle licence d'exploitation pour 10 ans

Gabon: Celtel obtient une nouvelle licence d'exploitation pour 10 ans
lLe ministre gabonais de la Communication, de la poste, des télécommunications et des nouvelles technologies de l'information, porte parole du gouvernement, Monsieur René Ndemezo' Obiang a accordé mardi à la société de téléphonie mobile Celtel Gabon sa nouvelle licence d'exploitation pour une période de 10 ans renouvelable L'accord précise les engagements de Celtel pendant les 10 prochaines années en terme de couverture du territoire gabonais, de qualité de services et de tarifs de communication.
L'accord fixe également les engagements de l'Etat dans le cadre de la protection des investissements et conformément aux textes et lois en vigueurs en territoire gabonais.Lors de son implantation en 2000, Celtel Gabon, comme les deux autres opérateurs de la téléphonie mobile présents au Gabon avait bénéficié gratuitement d'une licence d'exploitation. Dorénavant, l'opérateur payera une redevance de 11 milliards dont 50% dès la signature du document.et dans les mêmes conditions les autres opérateurs de la téléphonie mobile opérant au Gabon.Celtel Gabon est le premier opérateur à obtenir cette licence

25 avril 2007

mali:La voix sur IP non encore réglementée

Le Centre de Développement des Technologies de l'Information (IDC) en partenariat avec l'Institut International pour la Communication et le Développement (IICD) a organisé le samedi dernier un séminaire sur la Voix sur IP.
Au niveau du Mali, que ce soit dans nos projets ou en pleine ville de Bamako, il y a plu­sieurs personnes qui entendent parler de la voix sur IP et qui ne savent pas ce que c'est. C'est pourquoi,nous avons orga­nisé ce séminaire sur la question. la Voix sur IP permet de passer des don­nées et de la voix par le protocole internet. Voilà pourquoi, la VOIP a été créée. Son avantage est qu'elle permet de faire des appels à coût réduit, le désavantage se situe au niveau de la sécurité et de la vie privée des uns et des autres. Il y a plusieurs domaines qui rentrent en jeu sans oublier le débit de la bande passante qui joue un très grand rôle en matière de VOIP.S'agissant du contexte malien, l'expert de IICD a souligné qu'il y a trois enjeux principaux. Le premier concerne d'abord la régulation.
Malheureusement les res­ponsables de Comité régu­lation n'ont pas pu effec­tuer le déplacement...
Le second enjeu se situe au niveau de la bande pas­sante. L'ADSL, n'est pas encore une réalité au Mali...le troisième problè­me, c'est la capacité autour de toutes ces technologies. Le responsable de IDC, Edem Kodjo, a expliqué l'expérience malienne en matière de Voix sur IP : "à notre niveau, nous déve­loppons des expériences et des applications liées à notre entreprise".
Pour la Chef service Ingénierie, données et Internet à Orange Mali, Mme Lô Ramatoulaye, "Orange Mali ne commer­cialise pas des applications liées à la Voix sur IP". Selon elle "le séminaire, a été une bonne chose. Ça doit être répétitif car de telles rencontres nous permettent non seulement de nous rencontrer en tant qu'acteurs travaillant dans le même secteur, mais éga­lement d'échanger sur la problématique et ce qui va se produire en termes de perspectives". Elle a égale­ment déploré l'absence du régulateur. "Il est un point essentiel, sans lui, nous opérateur, on ne peut rien faire... sans son approba­tion". . De l'avis de Sékou Coulibaly, directeur géné­ral de la société "Vidéo consult" Mali : "Mes attentes ont été comblées. Parce que la voix sur IP c'est un domaine que je connaissais de loin et avec les explications, j'ai vu comment ça marche et les opportunités qu'elle offre en termes de perspectives. Malheureusement, il n y a pas de fournisseur pour la Voix sur IP en Afrique et au Mali. Et le terrain en matière de régulation est vierge

24 avril 2007

La régulation marocaine des télécommunications est l'une des plus avancées


La régulation marocaine des télécommunications est l'une des plus avancées(18/4/2007)
http://www.menara.ma/Infos/includes/detail.asp?article_id=12497&lmodule=Technologie
La régulation marocaine du secteur des télécommunications est l'une des plus avancées de la région méditerranéenne (MEDA), a affirmé, mardi à Rabat, le Directeur général de l'Agence nationale de réglementation des Télécommunications (ANRT), M. Mohamed Benchaaboun.
L'expérience marocaine est suivie, dans certains domaines, avec "beaucoup d'intérêt par nombre de pays européens", a souligné M. Benchaaboun lors de l'ouverture de la "Journée de la concurrence et de la protection du consommateur dans le secteur des télécoms".S'arrêtant sur l'évolution du secteur des télécommunications au cours de cette dernière décennie, passant d'un régime de monopole à un marché d'entreprises concurrentielles, M. Benchaaboun a mis en avant les chantiers engagés par l'ANRT pour "faciliter le libre jeu de la concurrence, veiller au bon fonctionnement de ce secteur et contribuer ainsi à la création d'un environnement favorable au développement économique".


Pour l'agence, a t-il dit, la régulation n'a de sens que si elle a pour finalité de déterminer et de faire respecter les règles de concurrence pour favoriser le développement d'un marché ouvert et loyal."Veiller au respect d'une concurrence saine et lutter contre l'abus de position dominante, sont de nouvelles missions de l'Agence dont la finalité est de maintenir une concurrence sur le marché et de permettre au consommateur de choisir l'offre de service qui lui convient le mieux ", a expliqué M. Benchaaboun.L'abus de position dominante, a-t-il dit, est surveillé à travers un ensemble d'outils et de modèles économiques permettant de "vérifier l'éventualité d'effets de prédation qui auraient pour effet de réduire, voire d'évincer la concurrence".Les leviers de régulation récemment engagés par l'Agence pour la libéralisation du secteur des télécommunications, a par ailleurs relevé M.Benchaaboun, sont des actions complémentaires à la réglementation et ont pour finalité de faire bénéficier le consommateur du jeu de la concurrence et de lui permettre une diversité de choix de services en termes de qualité/prix.La journée sera ponctuée par l'organisation d'ateliers portant notamment sur "la régulation concurrentielle et les attentes du consommateur" et "le rôle de l'approche associative pour la préservation des intérêts du consommateur dans le secteur des télécommunications".Cette rencontre rassemble plus de 150 participants de différents horizons notamment des opérateurs, des chercheurs et des représentants d'associations de consommateurs.

Google accélère vers le mobile

Google accélère vers le mobile
lundi 23 avril 2007,
http://www.tech.youvox.fr/Google-accelere-vers-le-mobile,0411#
A l’occasion des conférences Web 2.0 à San Francisco, la semaine dernière, le CEO de Google, Eric Schmidt a clairement indiqué que le plus gros potentiel de croissance de Google était dans les mobiles.
Après l’annonce d’un résultat de plus d’un milliard de dollars, le moteur californien est incontestablement le leader sur l’Internet. Sur les mobiles, il doit compter avec ses concurrents : Yahoo, qui a investi ce segment avant lui et Microsoft qui y est présent à travers son système d’exploitation Windows Mobile. Microsoft pourrait d’ailleurs créer la surprise avec sa technologie de reconnaissance vocale acquise avec le rachat, en mars 2007, de Tellme Network.Le leader du web n’est donc pas nécessairement le mieux placé sur le terminal mobile qui obéit à d’autres règles d’usages. La technologie, qui est un facteur clé de succès dans l’Internet, va prendre encore plus d’importance dans le mobile.L’ajout permanent de services et de fonctionnalités dans les terminaux, notamment le GPS et la reconnaissance vocale, modifient considérablement le champ des applications possibles.Dans cette course aux technologies, Yahoo semble avoir compris le premier l’intérêt du mobile. Il a signé des accords avec les gros fabricants mondiaux de terminaux pour intégrer ses développements.Il est vraisemblable que le téléphone mobile ou le micro computer personnel communiquant deviennent le centre de la révolution numérique individuelle..Le rachat de Tellme par Microsoft pour un montant estimé à 800 millions de dollars n’est pas étranger à cette évolution.Le modèle économique de cette nouvelle chaîne de valeur n’est pas, non plus, encore établi et ce qui a fait le succès de Google sur Internet ne sera peut-être pas le meilleur moyen d’entrer sur ce nouveau marché.Nous avons souvent pensé que le terminal mobile deviendrait un sous-ensemble de l’Internet. Et si c’était le contraire La guerre entre les GYM (Google - Yahoo - Microsoft) et les acteurs de la chaîne de valeur publicitaire n’est donc pas gagnée pour Google dans un marché estimé à près de 20 milliards de dollars en 2011 par un cabinet américain.

23 avril 2007

Concurrence en Guinée: alerte sur la terminaison de trafic en guinée


Synthèse de 2 articles sur les télécommunications en Guinée.

1 / Concurrence en Guinée: Alerte sur la terminaison de trafic en guinée

Les experts en Télécommunication indiquent que l'Etat guinéen est victime de trafics de ces sociétés à hauteur de 45 à 50% de trafics frauduleux qui entrent sur le territoire national, réalisés sur des appels sortants de la Guinée, soit des millions de dollars mensuellement. Ce qui fait que souvent, quand on reçoit un appel de l'étranger à partir de la Guinée, on aperçoit sur l'écran de notre mobile un numéro identique à celui de France, d'Italie, de Monaco... C'est du trafic. Du vol. En effet, selon les spécialistes des Télécommunications, cet appel téléphonique effectué de la Guinée et qui devrait passer par les réseaux guinéens de la SOTELGUI, échappe aux écrans radars de cette dernière, peu performante, en coûts unitaires et monétaires. Car, en utilisant un autre canal de communication en dehors de celui des télécommunications guinéennes à partir de la Guinée, ces entreprises ne paient aucune taxe à l'Etat, à part les droits d'exploitation, d'autant plus que c'est un autre réseau qui est sensé avoir été utilisé dans la communication téléphonique.
L'appel du client est facturé comme s'il téléphonait de Paris à quelqu'un qui vit à Paris. Ainsi, dans un compte domicilié en France ou ailleurs à l'étranger, l'argent va au bénéfice de l'entreprise de téléphonie pourtant établie en Guinée. Dans ce trafic des sociétés de Télécommunication établies à Conakry, il y a des entreprises de téléphonie qui refusent de s'acquitter des montants de 3 millions de dollars qu'elles doivent à l'Etat, réclamés par la direction commerciale de la SOTELGUI, explique sous couvert de l'anonymat un cadre des services. D'autres qui n'ont pas droit dans leur licence à effectuer des terminaisons téléphoniques, envoient des courriers à tous les opérateurs internationaux pour leur proposer de terminer du trafic sur la Guinée sur des réseaux frauduleux, témoignent de nombreuses sources autorisées des Télécoms guinéennes.

2 / Concurrence en Guinée : Areeba (bientôt MTN) : un an d’existence en Guinée avec un bilan positif

En prélude à la célébration du premier anniversaire d’installation de la société de télécommunication en Guinée ‘’ Areeba’’, les responsables de cette société de télécommunication en Guinée, ont tenu une conférence de presse ce vendredi, 13 avril 2007. Histoire de dresser un bilan d’activités aux journalistes après une d’existence sur le sol guinéen. Cette conférence de presse a enregistré la présence du Dr. Sacko, Secrétaire Général de l’ex ministre de télécommunication, un département fusionné maintenant avec l’information ainsi que les responsables de Areeba à tous les niveaux. A rappeler que la signature de la convention entre Areeba et la Guinée a eu lieu le 31 août 2005. Ainsi, le 18 avril 2006, cette société ‘’ Areeba’’ s’est installée en Guinée. Ce qui a permis de changer positivement beaucoup de failles dans le domaine de la communication en Guinée. Car, on n’est pas sanssavoir la mauvaise exploitation et gestion calamiteuse de la Sotelgui a influgé aux guinéens. Cette cérémonie a enregistré la présence de tous les responsables de Areeba, du directeur général, M.Jaber Hassan, en passant par la directrice de ‘’Allo’’, Mme Chantal Cole et tant d’autres. C’est devant un parterre de journalistes que les responsables de cette société de communication ont fait le bilan de leurs activités très porteuses et positives. Car, sur les 33 préfectures de la Guinée, Areeba est présente aujourd’hui dans 27 avec un réseau de convexions fiable. Cette société a payé aussi à l’Etat depuis son installation en 2006, un montant de 120 milliards de francs guinéens comme redevances et impôts.
Dans le même ordre d’idées, Areeba a sponsorisé les matchs de football entre la Guinée et l’Algérie à domicile, basket ball, elle fait beaucoup des dons en nourritures pour les démunis, des fournitures scolaires pour les élèves, des vélos tricyclettes pour les handicapés, des pirogues pour les pêcheurs du port de Boulbinet, etc. A signaler que le 22 avril 2007, un tirage au sort sera organisé par Areeba pour une voiture toute neuve, sortie d’usine pour le gagnant de cette tombola. Areeba sera très prochainement remplacé par MTN qui est la maison mère dont le siège social se trouve en Afrique du Sud. Cette société de télécommunication, la plus grande dans le continent avec 12 mille employés pour 40 millions abonnés dans le monde. Ce qui confère à cette grande société de communication le leader en matière de télécommunication dans le monde. MTN est présente dans 21 pays dans le monde et compte sponsoriser la prochaine Coupe d’Afrique des Nations en 2008 au Ghana.

12 avril 2007

Licences Microsoft: Bruxelles réclame la gratuité des informations techniques


La bataille juridique entre la firme de Redmond et Bruxelles n’est pas près de se terminer... A la suite de sa condamnation par la Commission européenne à une amende de 497 millions d’euros en mars 2004 pour abus de position dominante, Microsoft avait été obligé de fournir à Bruxelles toute la documentation technique concernant son système d’exploitation Windows, ce qui a été fait en novembre dernier.

Ainsi, les équipes de l’expert indépendant Neil Barret, mandaté par la Commission européenne, examinent en ce moment les documents fournis par l’éditeur afin de certifier qu’ils sont complets et conformes aux exigences formulées par Bruxelles.

Et c’est là que le bât blesse... Microsoft souhaite que ses concurrents, comme IBM, Sun ou Oracle, acquièrent ces 100 documents techniques, soit 8 500 pages rassemblant des lignes de code qui devraient permettre d'assurer l'interopérabilité entre les PC et les serveurs sous Windows et les autres systèmes, sous forme de licences en échange de 5,95% du chiffre d’affaires que l’éditeur demandeur réussira à dégager sur les logiciels destinés aux serveurs. Ce pourcentage a été dévoilé par le quotidien économique The Financial Times, qui a réussi à se procurer un document interne de la Commission européenne.

Mais Bruxelles estime que Microsoft doit céder gratuitement ces documents techniques aux éditeurs qui en font la demande. La redevance demandée par la firme de Redmond a en effet été déclarée "prohibitive" par Neil Barret. L'éditeur américain doit maintenant faire face à une nouvelle date butoir: Bruxelles laisse à Microsoft jusqu’au 23 avril pour répondre à la proposition de gratuité des informations formulée par la Commission européenne.