Ouvrir un espace d'information et de veille stratégique en Afrique sur les télécommunications et les TICs. Promouvoir les échanges entre les acteurs qui s’intéressent à la convergence, le droit, l’économie, la veille concurrentielle, les réseaux, la stratégie des opérateurs et l'intelligence économique en télécommunications et TIC. Echanger et s'informer pour suivre l'évolution des communications électroniques qui sans cesse subissent la vitesse du changement.

26 avril 2010

Remise en cause de la TVA à 5,5% sur les FAI : une hausse de l’abonnement inévitable ?



Législation - Après avoir critiqué la taxe fixée par Nicolas Sarkozy pour financer l’audiovisuel public, Bruxelles dénonce la TVA réduite appliquée sur 50% de l’abonnement ADSL et qui ne respecterait pas les règles européennes.


D'après une information de La Tribune, Bruxelles contesterait à la France le droit d'appliquer une fiscalité spécifique sur l'abonnement à Internet.

Selon le journal, le commissaire européen chargé de la fiscalité, Algirdas Semeta, a adressé un courrier à la France exigeant d'elle qu'elle mette fin à ce régime fiscal avantageux pour les FAI.

Pour rappel, les abonnements à Internet sont soumis à des règles particulières en matière de calcul de la TVA. Ainsi 50% du montant de l'abonnement est soumis à un taux de 19,6%, l'autre part étant elle assujettie à une TVA à taux réduit (5,5%).

Le taux réduit ne devait concerner que la TV sur ADSL

En échange de cet avantage, les FAI acceptaient de payer une taxe (le Cosip est appliqué sur la part de l'abonnement soumis à la TVA réduite) afin de contribuer au financement de l'audiovisuel. Grâce à ce découpage de l'abonnement, les FAI économisent environ 200 millions d'euros par an. Un avantage auquel il faut toutefois déduire les 100 millions d'euros versés au titre de la taxe Cosip.

Du côté des fournisseurs d'accès et des acteurs de l'audiovisuel, on s'inquiète donc de la possible remise en cause de ce système fiscal. Selon la Commission européenne, saisie d'une plainte d'un particulier, le régime français viole sept articles de la directive sur la TVA.

Premier reproche, la TVA à taux réduit était prévue initialement pour tenir compte du service de télévision sur Internet lancé par les FAI. La télévision traditionnelle bénéficie d'une TVA à 5,5%. Les FAI souhaitaient donc profiter, pour la TV sur ADSL, d'un taux équivalent.

Pour leur service télé, les FAI paient une taxe, le Cosip

Bruxelles ne conteste pas ce droit, mais le fait que les FAI appliquent cette ristourne à pratiquement l'intégralité des abonnements « y compris dans les cas où les FAI savent pertinemment que la télévision n'est pas susceptible d'être utilisée par l'abonné » dénonce le commissaire européen dans La Tribune.

En clair, même si elles ne délivrent pas le service de TV sur ADSL aux clients (impossibilité technique par exemple), les entreprises appliquent néanmoins une TVA à taux réduit.

Par conséquent, l'Internet et le téléphone, compris dans l'abonnement ADSL, profitent eux aussi du taux à 5,5%. Or une directive européenne stipule que la TVA réduite ne peut en aucun cas concerner les « services fournis par voie électronique ».

Le commissaire, Algirdas Semeta, écrit donc dans sa lettre qu'un seul « taux de TVA devrait être appliqué. Ce taux serait en principe le taux normal, sauf s'il est établi que la TV constitue la prestation principale » du forfait triple play.

Si le taux réduit était remis en cause, les FAI pourraient contester le paiement de la taxe Cosip, fruit d'un compromis. D'autant, que ces acteurs estiment être déjà trop taxés par l'Etat (depuis 2009, ils paient aussi 0,9% de leur chiffre d'affaires pour financer la fin de la publicité sur France Télévision).

En outre, un récent rapport remis au gouvernement suggérait, pour financer la fiction française, d'élargir l'assiette du cosip.

La France, qui souhaitait élargir l'assiette de la taxe, est dans l'embarras

Début avril, Les Echos révélait que l'Elysée planchait sur la modification de l'assiette de la TVA payée par les opérateurs. La partie à 19,6% qui s'applique à 50% de leurs revenus pourrait désormais concerner 55% de leur chiffre d'affaires.

Cette modification permettrait de récolter 60 à 80 millions d'euros par an, somme qui servirait à financer une partie de la carte musique jeunes.

Sans pour le moment menacer de répercuter cette hausse sur le prix de l'abonnement, les FAI ne font pas mystère de leur hostilité comme en témoignent les récentes déclarations de la Fédération Française des Télécoms.

« L'extension de l'assiette entraînerait une nouvelle charge considérable pour les opérateurs alors même qu'ils sont déjà lourdement taxés et dans le même temps, de manière très paradoxale, poussés à investir dans les infrastructures haut et très haut débit, fixe et mobile.

Le cumul des effets de cette nouvelle taxation réduira mécaniquement à néant en quelques années les bénéfices du Grand Emprunt pour le numérique, en particulier pour le déploiement de la fibre, en réduisant d'autant les capacités d'investissements des opérateurs dans la création et dans les infrastructures »

www.zdnet.fr

23 avril 2010

France Telecom à la peine au Kenya



France Telecom éprouve des difficultés à pénétrer le marché mobile Kenyan. Le groupe français fait face à de multiples obstacles, dont un dialogue tendu avec le gouvernement Kenyan et une bataille contre son principal concurrent Safaricom qui bénéficierait d'un soutien particulier des autorités de régulation locales.


L'entrée de France Telecom en Afrique anglophone fait face à une rude bataille. Au Kenya, le groupe télécoms est en pleine négociation face à une demande de refinancement de 385 millions de dollars émanant du gouvernement Kenyan.

Cette requête vise à compenser ce que les autorités appellent la disparition d'actifs et des contrats d'approvisionnement ayant un impact négatif sur le bilan de l'opérateur Telkom Kenya, dont l'état et France Télécom sont actionnaires.

France Telecom a payé 390 millions de dollars il y a deux ans pour une participation lui donnant le contrôle de Telkom Kenya.

Mais il semblerait que ce soit une mauvaise opération étant donné l'état de l'infrastructure de l'opérateur, la tarification élevée du spectre radio et les traitements préférentiels du régulateur national en faveur de Safaricom. France Telecom contrôle actuellement 40% de Telkom Kenya contre 10,9% pour Alcazar Capital et 49% pour le gouvernement Kenyan.

Le géant français fait face à la difficulté de s'implanter au Kenya, où d'autres acteurs estiment que le régulateur, la Commission de Communications du Kenya (CCK), a accordé un traitement privilégié à l'opérateur Safaricom.

Telkom Kenya et Safaricom ont à ce titre été impliqués dans une guerre verbale sur les prix de la licence 3G. Safaricom a réglé 25 millions de dollars pour obtenir cette licence.

Et alors que Telkom Kenya veut réduire les frais du spectre, Safaricom a réclamé que tous les acteurs paient la même somme.

Finalement, France Telecom a dépensé près de 200 millions d'euros sur la maintenance et le développement du réseau ainsi que sur la fourniture de services sur lesquels le groupe est en concurrence avec d'autres opérateurs mobiles.

L'investissement au Kenya a été l'un des moins performants enregistré par le groupe France Telecom, sachant que le bilan financier de 2009 montre une perte de 15 millions de dollars pour Telkom Kenya.

France Telecom a connu le succès en Afrique francophone et son entrée au Kenya a été perçue comme un moyen d'élargir son implantation dans les différents marchés.

www.reseaux-telecoms.net

L’opérateur MTN pourrait racheter plusieurs filiales d'Orascom Telecom dont Djezzy



Le sud-africain MTN, plus grand opérateur africain de téléphonie mobile, serait sur le point de racheter plusieurs filiales d'Orascom Telecom Holding (OTH), dont l'algérienne Djezzy. C'est ce qu'indique ce jeudi 22 avril l'agence de presse économique Bloomberg.


Quatre pays du groupe Orascom Telecom seraient concernés par ce rapprochement : l'Egypte, l'Algérie, la Tunisie et le Zimbabwe. Le groupe sud-africain serait actuellement à la recherche de 5 milliards de dollars auprès des banques. La totalité de la somme nécessaire à l'opération avoisinerait 10 milliards de dollars, selon la même source.



De son côté, le Financial Times indique qu'Orascom devrait faire une importante annonce cette semaine et qu'elle pourrait concerner un projet de rapprochement avec MTN. Les modalités de l'opération ne sont pas connues.


MTN n'a pas officiellement commenté ces informations. Il a toutefois indiqué qu'il était effectivement toujours à la recherche de possibilité d'expansion dans les marchés émergents. Son PDG, Phuthuma Nhleka, a déclaré qu'une transaction d'ici mars 2011 « pourrait intervenir ».

Des analystes économiques sud-africains, cités par Bloomberg, ont confirmé que OTA serait une bonne opportunité pour MTN, étant donné que le marché algérien est très attractif avec un taux de pénétration de la téléphonie mobile de 70%.


Reste à savoir si le gouvernement algérien a donné son feu vert à l'opération. Récemment, le ministère des Finances, réagissant à des rumeurs sur une éventuelle vente de Djezzy, avait indiqué que toute opération devait au préalable avoir le feu du gouvernement algérien.


L'Afrique du Sud et l'Algérie entretiennent de bonnes relations politiques. Une situation qui pourrait favoriser le succès de l'opération annoncée.

www.tsa-algerie.com

Projet Senclic pour réduire la fracture numérique - Le groupe Axa offre 2.500 ordinateurs



Le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, a reçu, hier, en audience, le président du groupe Axa Assurances.

Au cours de cette rencontre, le groupe Axa Assurances a annoncé qu’il va offrir un lot de 2.500 ordinateurs dans la cadre du projet Senclic.


Le groupe Axa a beaucoup contribué au projet en destination de l’école sénégalaise pour la doter de matériel informatique. Au programme du séjour du président groupe Axa, il y a une visite ce matin au centre des handicapés de Colobane avant l’étape de Rufisque.

Partenaire du projet avec la Ville de Besançon, le Fonds de solidarité numérique à Genève, Alixcom, les Forces armées du Sénégal et l’Empa en Suisse, le groupe Axa Assurances vient ainsi renforcer sa collaboration avec les autorités sénégalaises.

L’initiative Senclic est le fruit d’un partenariat entre la ville de Besançon, la société Axa Assurances et l’Etat du Sénégal, à la suite de la visite que le président Abdoulaye Wade avait effectuée à Besançon en 2005. La réduction de la fracture numérique devient une réalité au Sénégal avec l’allongement de la liste des initiatives allant dans ce sens dont la plus récente est le projet Senclic.

Dans la phase pilote du projet, trois salles multimédias ont été installées dans trois écoles de Dakar.

Dans la phase active, 20 autres salles ont été installées dont 19 dans la région de Dakar et une dans la région de Thiès. La troisième phase a permis d’installer 28 nouvelles écoles à Dakar.

Mbaye Sarr Diakhate

www.lesoleil.sn

22 avril 2010

Suisse : l'Autorité de la concurrence rejette la fusion entre les filiales d'Orange et TDC


Juridique - La Commission suisse de la concurrence (Comco) estime que ce rapprochement créé une position dominante sur le marché helvétique fixe et mobile.


Coup de théâtre. Alors que le rapprochement entre la filiale suisse d'Orange avec celle du danois TDC vient juste d'être bouclé, l'autorité de la concurrence du pays annonce l'interdiction de cette fusion.

La société issue de la fusion aurait créé une position dominante sur le marché de la téléphonie mobile, estime la Comco. Le nouvel ensemble constitué d'Orange Suisse et Sunrise, devenait en effet le premier opérateur alternatif suisse face au leader Swisscom avec 3,4 millions de clients en téléphonie mobile (38% de parts de marché) et 1,1 million de clients en téléphonie fixe et Internet haut débit (13% de PDM) pour un chiffre d'affaires total de 2 milliards d'euros.

"Surpris et déçus"

Dans un communiqué, France Telecom et TDC se disent déçus et surpris par cette décision, "dans la mesure où ils estiment fermement que la proposition de fusion ainsi que les engagements substantiels qu'ils avaient proposé de mettre en oeuvre auraient bénéficié au consommateur suisse.

En l'absence de cette opération, la position dominante de Swisscom sur le marché suisse des télécommunications est pérennisée", affirment les deux opérateurs.

En savoir plus sur France Télécom dans l'Annuaire IT

"L'entité combinée serait en position d'investir de façon significative dans ses réseaux et d'améliorer l'expérience des clients. Les synergies identifiées en liaison avec cette opération permettraient à l'entité combinée d'offrir des tarifs plus attractifs, des produits et services innovants ainsi qu'un meilleur accès à un réseau de communications international.

France Telecom et TDC vont évaluer les options à leur disposition, en vue de la préparation d'éventuelles prochaines étapes", poursuivent-ils.

Rappelons qu'Orange a versé à TDC la coquette somme de 1,5 milliards d'euros pour contrôler 75% de la nouvelle entité qui conservera le même nom : Sunrise.

www.zdnet.fr

L’ARTP mesure la qualité de service des opérateurs à Ziguinchor


L’Agence de régulation des télécommunications et postes (ARTP) démarre à partir de jeudi une ‘’campagne de mesure de la qualité de service’’ des différents opérateurs dans la région de Ziguinchor.


Cette initiative se tient en marge du 1-er Festival international (Zig Fest) prévue jusqu’au dimanche, selon le communiqué transmis à l’APS.

L’équipe technique de l’ARTP aura pour mission ‘’d’évaluer la qualité de service sur les principaux axes et sites concernés’’, entre autres ‘’l’axe stratégique Ziguinchor - Oussouye- Capskiring - Cabrousse - Dienbéring’’.

Cette campagne d’évaluation de la qualité du service des opérateurs n’est pas une première pour l’ARTP, selon le communiqué qui rappelle ‘’la participation active’’ de l’agence de régulation ‘’à la mesure de la qualité de service au grand Magal de Touba, au Gamou annuel de Tivaouane et au Gamou de Ndiassane’’.

Durant ces différentes manifestations religieuses, un numéro vert avait été mis à la disposition des consommateurs.

Selon le code des télécommunications, ‘’l’ARTP reçoit, analyse toutes les informations et documentations requises des exploitants de réseaux et services de télécommunications et, le cas échéant demande toutes les précisions et informations complémentaires nécessaires’’.

‘’Pour ce faire, poursuit le texte, l’ARTP est habilitée à procéder, par ses agents assermentés, conformément à la législation en vigueur, à des enquêtes y compris celles qui nécessitent des interventions directes ou des branchements d’équipements externes aux réseaux’’.

Ce travail est confié à la division Réseaux et services de la Direction des opérations de l’agence.

L’ARTP a en charge le suivi des opérateurs. Elle veille sur ‘’leurs engagements par rapport à l’état actuel sur la fourniture de la qualité de service aux consommateurs’’, rappelle le communiqué.

www.aps.sn

La présidente du CNRA invite à préparer le passage au numérique



La présidente du Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA), Nancy Ndiaye Ngom, a invité les acteurs des médias et les partenaires à une réflexion autour de la question du passage au numérique, indiquant qu'il y a ‘'urgence'' si le Sénégal ne veut pas tomber dans un silence radio.


‘'Si nous n'y prenons garde, nous risquons d'avoir en 2015 un silence radio. Il n'y aura plus de télévision, plus de radio, parce que nous n'aurions pas pris les devants'', a averti Nancy Ndiaye Ngom, présidente du CNRA.

‘'Il y a une urgence à s'atteler à ce gros chantier dès maintenant en posant le débat et en essayant d'y apporter les solutions idoines pour ne pas rater le passage vers le numérique'', a-t-elle encore dit.

Mme Ngom s'exprimait, mercredi à Dakar, au cours d'une session de formation d'une journée que son institution a initié à l'intention des jeunes reporters autour des thèmes : ‘'Le journaliste dans un contexte de démocratisation de la communication'' et ‘'Enjeux de la transition vers le numérique''.

Les thèmes ont été respectivement présentés par Saphie Ly Sow, journaliste consultante et par Mamadou Amar, ingénieur en radioélectricité, ancien travailleur de l'Agence de régulation des postes et télécommunication (ARTP).

La présidente du CNRA a invité les pouvoirs publics, les professionnels des médias et les partenaires à s'investir davantage dans la mise en œuvre des engagements pris par l'Etat à travers les traités internationaux et dont la date buttoir est 2015 pour la télévision et 2020 pour la radio.

‘'Le débat est posé tout près de chez nous, chez nos voisins alors que le Sénégal tarde encore à enclencher le processus'', a-t-elle dit, soulignant qu'il faudra impérativement ‘'nous adapter''.

‘'Notre responsabilité c'est d'attirer l'attention pour voir comment y aller, quel environnement juridique et législatif cela requiert. Voir comment équiper les Sénégalais avec un nouvel appareillage et aussi voir s'il faudra le subventionner et à quelle hauteur'', a-t-elle affirmé.

Elle a en outre indiqué que c'est vers un bouleversement sur le plan des habitudes et financier que le pays va s'engager.

‘'Il faudra tout changer, les radios, les télés à moins de se doter d'un adaptateur car tout sera numérisé'', a encore précisé Mme Ngom. Elle a aussi saisi l'occasion pour interpeller les journalistes sur les enjeux et les conséquences sur la pratique de leur métier à l'avenir.

‘'Le passage au numérique est également une préoccupation pour les professionnels qui devront s'adapter au nouvel environnement pour être en phase avec le reste du monde'', a, pour sa part'', affirmé Abdoulaye Thiam, le secrétaire général de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS).

‘'Les journalistes sont obligés de suivre la marche du monde. Dans la mesure où la liberté reste notre raison d'être, il est impossible de ne pas prendre en compte les différentes mutations qui s'imposent au monde, en particulier à notre profession'', a-t-il dit.

‘'C'est une opportunité historique de passer de la liberté de presse à la liberté de communication, et de ce fait démocratiser l'information'', a estimé M. Thiam.

La session de formation a réuni des jeunes reporters, des membres du CNRA, des institutions partenaires, des représentants du ministère de la Communication, de l'ambassade des Etats-Unis et de l'Institut Panos.

www.aps.sn

Hébergement Web - OVH ouvre sa filiale au Sénégal


Le leader de l'hébergement web en France vient d'annoncer l'ouverture de sa filiale sénégalaise. Cette filiale va commercialiser les services d'OVH à partir de Dakar et les paiements s'effectueront en devise local (FCFA).


La société OVH est l'un des leaders de l'hébergement web dans le monde, deuxième en Europe et numéro 1 en France avec plus de 70 000 serveurs dédiés et 7 600 000 sites hébergés.


Hébergement gratuit pour les 100 premiers clients

Pour son arrivée sur le marché sénégalais, OVH offre gratuitement pour ses premiers abonnés 100 hébergements mutualisés ainsi que 100 serveurs dédiés pour les essayer pendant une année complète. Le service offert est accompagné d'un nom de domaine en com, net, org, mobi, name, etc.


En échange, OVH demande à ces premiers clients de tester le service, de profiter de sa capacité, d'utiliser la bande passante disponible, de tester l'ensemble des options disponibles et de remonter les informations concernant l'utilisation du service, les problèmes rencontrés...


OVH qui va également vendre des noms de domaine trouvera sur ce marché des fournisseurs déjà établis. Les extensions génériques (com, net, org, biz, ...) coutent 4 000 FCFA au lieu de 5000 FCFA chez l'hébergeur français tandis que le domaine .SN reste à 30 000 FCFA.


Les clients peuvent aussi souscrire à une offre d'hébergement mutualisé à 24 000 FCFA par an ou de serveur dédié à partir de 8 000 FCFA par mois.


C'est peut-être la fin du parcours du combattant pour certains webmasters sénégalais et entrepreneurs du web qui rencontrent d'énormes difficultés pour passer des commandes chez l'hébergeur français. Les procédures de paiement sont parfois contraignantes. Un site web est déjà mis en place pour les clients sénégalais : www.ovh.sn


Pour l'instant aucune annonce n'a été faite quant à l'installation d'un data center qui pourra héberger les serveurs d'OVH en local. Le stockage du contenu en local aura pour conséquence la diminution de la consommation de la bande passante internationale et ceci aura comme effet une baisse du coût de la connectivité vers l'extérieur.


Mountaga CISSE

www.itmag.sn

Télécom : Malitel à la reconquête de ses marques


La nouvelle équipe pilotée par le charismatique Nouriddine Boumzebra, a décidé de reconquérir le marché de la téléphonie.

Pour ce faire, elle a opté pour une campagne de communication massive. Depuis quelques mois, l'opérateur historique de téléphonie du Mali, Sotelma SA et sa filiale Malitel se sont engagés dans une véritable offensive communicationnelle.


Reconquérir le marché

Coté clientèle, l'engouement est de plus en plus réel. En effet, Malitel était vraisemblablement en perte de vitesse depuis l'ouverture du secteur de la télécommunication. Après avoir restauré un système de traçabilité dans la gestion de la société, Malitel porte un visage entièrement innové.

Avec la panoplie de facilités offertes, les clients se bousculent au portillon d'une société qui, malgré tout, avait fait ses preuves en terme d'implantation du réseau téléphonique au Mali.

La campagne Spirit Mc Cann

Quelque part, les prouesses réalisées par cette campagne sont à l'actif de la prestigieuse agence Spirit McCann Erickson, dirigée par Sidi Dagnoko. L'agence de communication, usant de son génie créateur a su développer une technicité hors pair en imprimant un cachet foncièrement rénové à l'opérateur historique des télécommunications.

De vastes affiches sont visibles dans les rues de la capitale malienne, représentant des personnages de tout âge et des slogans porteurs tels " I djo yo ro fa" ou "Si ni yi ta yé" qui signifie "l'avenir t'appartient". Par ailleurs, Malitel multiplie les spots télévisions sur la chaîne nationale pour valoriser ses tarifs à moindre coût et concurrence Orange Mali en offrant des bonus de 120% sur les recharges téléphoniques.


Malitel a décidé de frapper fort et de se positionner, en tant qu'opérateur historique mais surtout face à Orange, son concurrent direct.

Les autorités maliennes peuvent également s'en sortir à bon compte. Elles ont vendu 51 % du capital de la société Maroc Télécom pour la somme de 181 milliards F CFA. La Sotelma et sa filiale Malitel n'ont pas augmenté le prix de la puce. Mieux, aujourd'hui ce précieux outil est cédé à la modique somme de 500F FCA, avec à la clé des bonus de 120%.

Le travail promotionnel qui a cours actuellement à Malitel s'avère payant. En témoigne l'intéressement de plus en plus accentué des consommateurs; "Malitel est beaucoup moins cher, en recharges, si vous achetez 5000 francs, votre crédit dure longtemps, alors que chez Orange, on passe son temps à se ravitailler", juge Khady, gérante d'un salon de coiffure à l'ACI.

En tout, cas Malitel vise certainement ce genre de clientes. La campagne d'affichages a d'abord intrigué les Bamakois avant de les séduire. Et les consommateurs attendent de voir quelles autres offres promotionnelles pourront être médiatisées.

www.journaldumali.com

20 avril 2010

Microsoft propose un nouvel outil de diagnostic et de résolution des problèmes sous Windows


Technologie - Fix it Center est un logiciel gratuit qui s’installe sur le PC pour effectuer un examen des éventuels problèmes de Windows et des périphériques et les corriger. Ce service est disponible en version bêta.


Microsoft a mis en ligne la version bêta de son nouveau service Fix it Center. Il s'agit d'une sorte d'atelier de réparation qui prend la forme d'un logiciel à installer sur un PC sous Windows.


Une fois actif, il télécharge des utilitaires de détection et de résolution des problèmes qui passent en revue le fonctionnement de la machine et des périphériques.


L'utilisateur peut décider de laisser les correctifs s'appliquer automatiquement ou de garder la maîtrise du système en choisissant lui-même les actions à effectuer. Et si un problème s'avère insoluble, il est possible de transmettre une demande d'aide en ligne au Fix it Center après avoir créé un compte personnel.


Cet utilitaire fonctionne sur les versions suivantes de Windows : Windows XP SP3, Windows XP Pro (64 bits) SP2, Windows Vista, Windows 7, Windows Server 2003 SP2, Windows Server 2008 et Windows Server 2008 R2. Point intéressant, un seul compte suffit pour gérer plusieurs postes sur lesquels Fix it Center est installé.


www.zdnet.fr

Publicité: Karoui&Karoui renoue avec Orascom Telecom et signe avec l’opérateur Sud Africain MTN


Le Groupe de medias et communication Karoui&Karoui vient de signer un nouveau contrat avec Djezzy, le leader de la téléphonie mobile en Algérie avec plus de 15 millions d'abonnés.


Djezzy est présent en Algérie depuis juillet 2001 quand le groupe « Orascom Telecom Holding » de Naguib Sawiris remporte la deuxième licence de téléphonie mobile.


Le groupe Karoui&Karoui retrouve ainsi une marque qu'il connait bien pour avoir déjà travaillé avec Djezzy pendant trois ans et réalisé avec succès de grandes campagnes de communication qui ont accompagné l'opérateur dans son développement exceptionnel.


Le Groupe Karoui&Karoui est passé par la suite chez Nedjma, l'opérateur concurrent, pour une collaboration qui a duré quatre années.


Par ailleurs, le Groupe Karoui&Karoui vient de se voir confier par l'opérateur Sud Africain MTN la gestion de la communication de sa filiale au Soudan MTN Soudan. Les premières campagnes sont d'ores et déjà en cours de production et seront visibles au Soudan à la fin du mois d'avril.

MTN est une multinationale sud-africaine, leader dans le domaine des télécommunications, qui exerce dans plus de 20 pays en Afrique et au Moyen Orient.

Le Groupe tunisien poursuit ainsi son expansion internationale au Moyen Orient et en Afrique. Avec ses 600 employés, la multinationale tunisienne est désormais installée dans huit pays : Tunisie, Algérie, Maroc, Libye, Mauritanie, Arabie Saoudite, Dubaï et au Soudan.

www.babnet.net

Plateforme eS@nté communautaire : Les Tic au service de la santé maternelle et infantile


Comment intégrer les technologies de l’information et de la communication dans le système sanitaire sénégalais et plus particulièrement dans le secteur de la santé maternelle et infantile ? Par la mise en place d’une plateforme eS@nté, ont répondu les spécialistes en conclave à Thiès.


Chercheurs, universitaires et techniciens de la santé réunis autour d’un projet dit ‘projet recherche-action-formation’ étaient en conclave samedi dans la cité du rail.

Une rencontre qui s’est voulue un moment de réflexion et d’échange autour de la problématique de l’intégration des technologies de l’information et de la communication dans le système sanitaire sénégalais et plus particulièrement dans le secteur de la santé maternelle et infantile pour l’atteinte des Objectifs du millénaire en matière de santé.

En effet, le projet est en train de mettre en place, en partenariat avec le ministère de la santé, les bases de développement d’une plateforme eS@nté comprise comme un système d’information sanitaire et médicale intégré et de télésanté.

Laquelle plateforme devrait contribuer à l’amélioration des services de santé aux citoyens à travers l’introduction des Tic pour une meilleure atteinte des objectifs du millénaire, notamment dans le secteur de la santé maternelle et infantile.

Il devrait s’agir, avec ce projet coordonné par le professeur Claude Lishou, directeur du laboratoire de traitement de l’information de l’Ecole polytechnique de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, d’établir l’architecture du système de santé du Sénégal.

Laquelle architecture devrait permettre de proposer des solutions technologiques pour la mise en œuvre d’une plateforme eS@nté communautaire, en exploitant le potentiel des standards ouverts avec une emphase sur la santé maternelle et infantile.

De même, le projet se propose d’identifier les conditions pour l’institutionnalisation de l’informatique médicale dans le pays étant entendu que les indicateurs, pour ce projet, sont concomitants à ceux du ministère de la Santé en matière de santé de la reproduction et de lutte contre la morbidité maternelle et infantile.

La pertinence d’un tel projet réside, selon le document de synthèse qui a sanctionné les travaux de Thiès, en ce que des avantages réels semblent être liés à l’introduction des Tic dans les systèmes de santé. En effet, d’après le document de synthèse, l’amélioration de la collecte et de la diffusion des informations sur les patients et la performance des prestataires paraît être un élément fondamental pour améliorer la coordination des soins et la gouvernance des systèmes dans une optique de qualité.

De plus, il est plus facile d’orienter les patients et de leur dispenser les soins appropriés si l’information les concernant est récente, précise et communiquée en temps utile. Surtout quand on sait que la gouvernance des systèmes et l’amélioration de la qualité des soins supposent qu’on dispose d’indicateurs, à jour, de la performance des prestataires.

Ce projet est d’autant pertinent qu’il n’y a pas encore un cadre de réflexion, encore moins une vision ni une stratégie nationale d’intégration des Tic dans la santé au Sénégal.

Un pays où le système de santé est caractérisé par le nombre limité de personnel médical, et donc un développement significatif du personnel paramédical, notamment dans les zones les plus isolées et marginalisées.

Ce personnel paramédical ne dispose pas de l’expertise nécessaire lui permettant de poser des actes médicaux appropriés. Or le contexte technologique semble permettre l’introduction de la télémédecine, à moindre coût et à faible besoin de maintenance.

La mise en place de ce projet est la suite logique des conclusions retenues des travaux d’experts sénégalais et ouest africains en mage de la conférence du réseau africain pour l’informatique médicale.

Lesquelles conclusions avaient retenu l’importance de l’amélioration des systèmes d’information sanitaire, notamment dans les zones marginalisées du Sénégal, dans le but de contribuer au respect des droits des citoyens, en l’occurrence des femmes et des enfants pour l’accès à des soins de santé de qualité, tels que stipulés dans la charte africaine des droits humains.

Sidy Dieng

www.walf.sn

Directeurs et agent sommés de rembourser leur part des primes exceptionnelles : L’Agent judiciaire de l’Etat frappe au cœur de l’Artp



Après l’ancien Conseil de régulation, c’est au tour des agents de l’Agence de régulation des postes et des télécommunications (Artp) d’être dans le collimateur de l’Agent judiciaire de l’Etat.

Assane Dianko a ainsi écrit au Directeur général, Ndongo Diao, pour exiger que tous les agents, des directeurs aux chauffeurs, remboursent les montants en « primes exceptionnelles » qu’ils ont reçus à la suite de l’adjudication de la troisième licence de téléphonie à Sudatel.

Depuis jeudi dernier, les directeurs ont été priés de passer à la caisse. Les délégués du personnel ont rencontré le Directeur général, pour récuser cette mesure, et ont tenu une assemblée générale. Mais face aux directives du ministère de l’Economie et des Finances, Ndongo Diao ne peut que s’exécuter.


Alors que le Doyen des juges d’instruction du tribunal hors classe de Dakar a récemment bouclé ses inculpations dans l’affaire dite des primes exceptionnelles de l’Agence de régulation des postes et des télécommunications, l’Agent judiciaire de l’Etat, Assane Dianko, est revenu à la charge.

Dans une lettre transmise au Directeur général de l’Artp, il y a une dizaine de jours, le bras armé du ministère de l’Economie et des Finances demande à Ndongo Diao que les agents de l’Agence, plus de cent, procèdent, dans les meilleurs délais, au remboursement intégral des montants perçus à titre de « primes exceptionnelles ».

Aussi, les directeurs qui étaient à l’époque plus de huit et qui ont, selon nos informations, touché entre 20 et 30 millions de F Cfa net, sont-ils sommés depuis jeudi dernier de rembourser l’intégralité des sommes indûment perçues.

Les agents du personnel, c’est-à-dire les agents de base, les agents de maîtrise, ainsi que les cadres de l’Agence sont également sommés par le Directeur général de passer à la caisse. En effet, dans le partage des primes, même les chauffeurs avaient reçu leur part. L’affaire n’est pas sans faire de remous au sein de l’Artp.

En effet, les délégués du personnel se sont rendus dans le bureau du Directeur général, pour se plaindre de cette décision. Mais Ndongo Diao, décidé à satisfaire la demande de l’Agent judiciaire, leur a fait comprendre que cet argent « appartient aux contribuables sénégalais ».

Des sources pensent savoir, d’ailleurs, que le nouveau Directeur général veut procéder à des ponctions sur les salaires. Conséquence, le personnel a aussitôt improvisé une assemblée générale. Ils comptent même s’attacher les services d’avocats de renom pour attaquer cette instruction de l’Agent judiciaire de l’Etat.

Des sources autorisées affirment que l’Agent judiciaire de l’Etat est décidé à permettre à l’Etat de rentrer dans ses fonds. D’ailleurs, c’est presque la même lettre qu’il avait écrite à l’ancien Conseil de régulation. Dans cette mise en demeure, Assane Dianko demandait aux anciens membres de rembourser, dans un court délai, les montants perçus au titre de la prime exceptionnelle.

Face aux réticences du professeur Abdoulaye Sakho et Cie à s’exécuter, le parquet de Dakar était entré en action, pour saisir le Doyen des juges d’instruction, Mahawa Sémou Diouf. N’empêche, certains agents de l’Artp croient savoir qu’on ne devrait pas leur demander de rembourser, puisqu’ils « n’ont pas demandé à recevoir ces primes exceptionnelles ». Réplique d’une source proche des Finances : « Ils rembourseront, de gré ou de force ».

Le Code des télécommunications, dans son chapitre V relatif à l’Agence de régulation des télécommunications, stipule en son article 50 alinéa 2, que l’Artp dispose « d’un pourcentage sur le produit de la contrepartie due au titre de la licence, dont le pourcentage est fixé par décret ».

En application de cette loi, le décret n° 2008-222 du 05 mars 2008 fixe le pourcentage à 2%, tout en précisant que le « montant est affecté à la réalisation des missions de l’Agence et sa répartition est faite dans le budget approuvé par le Conseil de la régulation ».

En clair, avant l’affectation du pourcentage, le ministère de l’Économie et des Finances devrait saisir l’Assemblée nationale par une loi des Finances rectificative, en vue de prendre en charge cette recette exceptionnelle dans le budget, pour, ensuite, définir la part qui revient à l’Artp, et procéder à son versement dans les comptes de l’Agence.

Mais les membres de l’ancien Conseil de régulation ont passé outre les procédures permises par la loi, en convoquant une réunion le 05 mars 2008, sans pour autant consulter Abdoulaye Diop ministre de l’Economie et des Finances. Dans ce partage de primes, quelques 180.480.000 F Cfa ont été, d’ailleurs, versés à la Mutuelle de l’Artp.

Cheikh Mbacké Guissé

www.lasquotidien.info

Mise en place d’un réseau national de fibre optique : Le ministère de la communication entre dans la « phase concrète »


Le ministre de la Communication, des postes et de l'Economie Numérique, Laure Olga Gongjout, a présidé, ce vendredi, à Libreville, une nouvelle séance de travail avec un panel de partenaires issus des secteurs public et privé, dans le cadre du vaste projet de mise en place d'un réseau national de fibre optique, a constaté GABONEWS.


Au cours de cette réunion, la deuxième du genre que le département de la Communication consacre à ce dessein d'aménagement technologique, le ministre a rappelé aux opérateurs économiques « l'insistance » du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, pour le « désengagement de l'Etat dans des projets d'une telle importance », et « la valorisation » du creuset de compétences publiques et privées.

« Nous ne sommes plus à la phase de manifestation d'enthousiasme et autres. Nous sommes maintenant dans une phase concrète.

Nos services avec différents opérateurs vont maintenant étudier les documents techniques qui sont en notre possession et qui vont garantir la faisabilité du projet », a déclaré le ministre à la presse, à l'issue de cette rencontre.

Se réjouissant de la teneur des échanges et de l'intérêt qu'ont porté les opérateurs sur le projet, Mme Gondjout de poursuivre : « Nous espérons avec le concours de nos partenaires dans le cadre de ce premier projet de partenariat public-privé, va pouvoir terminer cette mise en place du réseau fin 2011, pour l'axe côtier et l'axe sous-régional, et pour le réseau national complet, en 2012 ».

Interrogée sur le volet télécommunication de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2012, que le Gabon organise conjointement avec la Guinée-Equatoriale, le ministre a dit la volonté du gouvernement de retransmettre de façon optimale cette compétition, sur le reste du territoire et dans le reste du monde.

« Nous avons lancé des appels d'offre pour l'acquisition de nouveaux émetteurs numériques, pour pouvoir couvrir l'ensemble du territoire, avec priorité à Libreville et Franceville.

Nous allons commencer par les installer dans ces deux villes, et nous allons terminer la couverture de l'ensemble du territoire afin que tous les gabonais participent à cette fête », a-t-elle rassuré tout en annonçant l'interconnexion avec la Guinée-Equatoriale.

Enfin, s'agissant du renforcement des compétences, le numéro un du département de la Communication a informé que des formations réservées aux communicateurs (journalistes et techniciens) débuteront « dès l'année prochaine ».

Il y a plusieurs jours, le ministère de la Communication réunissait un panel d'opérateurs économiques afin de « recueillir leurs avis et engagements » dans la mise en œuvre des infrastructures de transport d'un réseau national de fibre optique.

Le projet est écartelé sur trois composantes, qui concernent l'interconnexion avec les pays de la sous-région, l'installation d'un raccordement côtier en backbone (fibre noire) entre Libreville, Port-Gentil et Gamba, et enfin un réseau interne caractérisé par plusieurs boucles.

Il s'inscrit dans le cadre du « Gabon des services » prôné par le Président de la République et entend, par ailleurs, offrir à l'ensemble de la population gabonaise un accès équitable et financièrement abordable aux services offerts par les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC). Il devrait également permettre l'optimisation des échanges entre les pôles régionaux.

Toutes choses susceptibles de faire du Gabon un pôle de référence en matière de TIC et d'implémentation de l'économie numérique dans la sous-région.

www.gabonews.ga

16 avril 2010

NTIC / Houga Bi (ministre des NTIC) : “Les télécommunications sont un outil essentiel pour le développement”


Les textes de la Côte d’Ivoire en matière des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), ne sont pas alignés sur ceux de la CEDEAO et de l’UEMOA en la matière. Une situation que la Côte d’Ivoire veut corriger.


Mercredi dernier, à Grand-Bassam, s’est ouvert un atelier sur la transposition des textes communautaires de la CEDEAO et de l’UEMOA dans les domaines des NTIC, dans la législation nationale. Ouvrant l’atelier, Jacques Houga Bi, ministre des NTIC, s’est réjoui de cette initiative qui, selon lui, permettra à la Côte d’Ivoire d’être au même niveau que les autres pays de la CEDEAO et de l’UEMOA.


Des textes pour être conformes à l’évolution rapide du secteur. « Les télécommunications et les TIC sont devenues un outil essentiel pour le développement des sociétés contemporaines » a noté le ministre Houga Bi. De son côté, Raphaël Koffi, représentant de la CEDEAO, a souligné que les nouveaux textes visent à la création d’un environnement réglementaire attractif pour les investissements dont la région a besoin pour le développement des NTIC.


Des textes qui reposent sur 6 composantes fondamentales que sont entre autres l’harmonisation des politiques et du cadre réglementaire du secteur des TIC, l’interconnexion des réseaux et services du secteur des Tic et la gestion du plan de numérotation.


Au nom du ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Traoré Kalilou a indiqué que l’adoption de ces textes permettra d’accélérer l’intégration régionale. L’atelier a prend fin aujourd’hui avec l’adoption des documents présentés par le comité national de transposition des textes communautaires.

TL

http://news.abidjan.net

Mobile : les clients se plaignent des factures


D'après le dernier rapport de l'Afutt, les plaintes de consommateurs ont reculé en 2009. Mais l'association tire la sonnette d'alarme quant à l'explosion des usages, qui expose à une saturation des réseaux.


Bonne nouvelle pour les consommateurs: la qualité de service des opérateurs mobiles et des fournisseurs d'accès Internet s'améliore. Les plaintes ont en effet baissé de 28% en 2009 par rapport à l'année précédente, selon le ­dernier rapport de l'Association française des utilisateurs de ­télécommunications Afutt. «Il est incontestable que les opérateurs et leur service consommateurs font des efforts notables», indique l'Afutt.

Sur les 5 761 plaintes reçues par l'Afutt en 2009, Internet reste le principal point noir avec 53% des plaintes reçues, même si l'amélioration est constante depuis trois ans. Les mobiles focalisent, eux, 33,8% des plaintes.

Dans le hit-parade des plaintes, les problèmes relatifs à la facturation arrivent en tête (16,2% des plaintes), devant la coupure du service (14,1%) et la résiliation (14%).

Pourtant, «souvent la facture n'est pas erronée», reconnaît l'Afutt. «Ce qui pose question, c'est la compréhension de l'offre et le manque de clarté tarifaire.»

Dans le mobile, la facture est la première source de litiges, soit près d'une plainte sur quatre. Sur Internet, il s'agit notamment de «facturations anticipées»: la box n'a pas encore été livrée mais l'abonnement est déjà prélevé, ou des options non demandées sont rajoutées au total.

En dépit des progrès réalisés, l'Afutt tire donc la sonnette d'alarme sur trois sujets. Premièrement, la notion d'illimité, jugée trompeuse. «L'illimité est partout mis en avant, alors même qu'il n'existe pas, car il est toujours limité en ­volume, ou en territoire couvert… Les consommateurs le découvrent à leurs dépens», explique Jacques Pomonti, président de l'Afutt.

On se souvient des sommes ­astronomiques - jusqu'à 159 000 euros - réclamées à l'automne dernier à quelques clients pour des offres d'Internet mobile soi-disant illimitées.

«On craint la surchauffe»

Deuxième sujet d'inquiétude de l'association: la saturation des ­réseaux fixes et mobiles. «Face à l'explosion de l'Internet mobile et des usages vidéo sur l'Internet fixe, on s'expose à une saturation des réseaux. On craint la ­surchauffe, alerte Jacques ­Pomonti.

D'autant que les opérateurs ne sont pas prêts à payer seuls pour offrir plus de bande passante, alors que quelques fournisseurs de contenus américains empochent tous les bénéfices.»

Le sujet de la saturation des ­réseaux est au cœur du débat actuel sur la neutralité du Net. Il ne va faire que s'amplifier avec l'arrivée de nouveaux outils, comme l'iPad qui nécessite quatre fois plus de bande passante que l'iPhone pour diffuser une image d'égale qualité.

«C'est une alerte très ­sérieuse que nous donnons, car nous savons que le développement des usages se fait à toute allure et que la capacité d'acheminement des messages ne suivra pas », poursuit ­Jacques Pomonti.

Troisième préoccupation de l'Afutt: la multiplication des distributeurs qui s'interposent entre l'opérateur et le consommateur et vendent des contrats sans aucun contrôle.

«On voit se multiplier des offreurs de service qui nouent des contrats dans un no man's land juridique», explique Jacques Pomonti. Trois sujets sur lesquels l'association a bien l'intention de faire réagir les pouvoirs publics.

www.lefigaro.fr