Ouvrir un espace d'information et de veille stratégique en Afrique sur les télécommunications et les TICs. Promouvoir les échanges entre les acteurs qui s’intéressent à la convergence, le droit, l’économie, la veille concurrentielle, les réseaux, la stratégie des opérateurs et l'intelligence économique en télécommunications et TIC. Echanger et s'informer pour suivre l'évolution des communications électroniques qui sans cesse subissent la vitesse du changement.

29 septembre 2006

Celtel lance le 'One Network' - le premier réseau de téléphonie mobile sans frontière au monde


Le réseau mobile panafricain annonce une première mondiale, rendant la vie meilleure pour ses clients au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda.
Celtel International, le groupe de télécommunications mobile leader en Afrique, a annoncé aujourd'hui le lancement de « One Network », le premier réseau de communication mobile sans frontière au monde. Cette innovation permet aux clients de se déplacer librement à travers les frontières géographiques sans frais supplémentaires de « roaming » et sans avoir à payer pour recevoir les appels entrants.
A partir d'aujourd'hui, tous les clients de Celtel aussi bien ceux qui sont en pré-paid qu'en post-paid, pourront utiliser ce service. Ils peuvent faire des appels à un tarif local, recevoir les appels entrants gratuitement et recharger leur téléphone avec des cartes achetées localement. Par ailleurs, les abonnés pré-paid de Celtel peuvent recharger leurs comptes avec des cartes qu'ils ont déjà achetées dans leur réseau, que ce soit au Kenya, en Tanzanie ou en Ouganda. Le service est automatiquement activé dès que le client franchit la frontière géographique pour un autre des trois pays, sans qu'aucun enregistrement ne soit demandé ou que des frais d'inscription ne soient facturés.

En outré, les abonnés « post-paid » de Celtel qui jusqu'à présent n'avaient accès qu'aux appels nationaux vont pouvoir être en mesure d'appeler les trios pays d'Afrique de l'Est sans restriction. Parlant de One Network, le directeur général de Celtel International, M. Marten Pieters a commenté : "J'avais promis à tous les clients de Celtel au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda que le fait de devenir le seul réseau avec une présence régionale dans les trois marchés était juste le début de notre mission qui est de rendre la vie meilleure en Afrique de l'Est. Le lancement de One Network confirme la position de Celtel comme le réseau de téléphonie mobile le plus innovateur en Afrique, ce qui nous permet de fournir un niveau de service encore meilleur à nos clients ».

Tito Alai, le directeur commercial de Celtel International a commenté : "Cette initiative majeure va rapprocher les peuples d'Afrique de l'Est. One Network est une vitrine de l'innovation africaine et confirme Celtel comme la marque la plus dynamique dans le marché de télécommunication mobile le plus dynamique au monde. Dans une région historiquement dépendante de la liberté de mouvement à travers les frontières, nous offrons une solution de communication qui répond aux besoins de nos clients, fait tomber les barrières et rend la vie meilleure pour les entreprises, les familles et les individus ».

Le lancement de One Network a été salué par les dirigeants au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda.
Le président de la Tanzanie, Son Excellence Jakaya Kikwete a déclaré : "Nous avons tant de choses en commun en Afrique de l'Est, à travers notre héritage partagé, nos cultures et nos langues. Je félicite Celtel pour avoir lancé One Network qui va permettre à des millions de personnes de rester en contact plus facilement à travers l'Afrique de l'Est ». Le président de l'Ouganda, Son Excellence Yoweri Museveni a déclaré : « Nous saluons chaleureusement et félicitons l'innovation de Celtel dans la téléphonie mobile en Afrique de l'Est à travers One Network car elle est en ligne avec notre vision d'accélérer l'intégration politique de la région ».
Le ministre des Technologies de l'Information et de la Communication du Kenya, l'Honorable Mutahi Kagwe a déclaré : « Tous les habitants d'Afrique de l'Est peuvent bénéficier du One Network de Celtel. Il va permettre à nos peuples de se parler plus facilement car partout où ils seront en Ouganda, au Kenya et en Tanzanie, ce sera comme s'ils sont à la maison. Cela va faciliter le commerce est-africain et je salue ce nouveau produit. »

A propos de One Network:
Avec One Network, les clients post-paid (abonnement) et pré-paid au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda utilisent une seule carte Sim pour tous leurs besoins en communication mobile. Ils n'ont pas besoin de changer de carte SIM.
Au franchissement de la frontière d'un autre pays de la région, le téléphone est automatiquement enregistré dans le réseau One Network
Les clients pré-paid peuvent recharger leurs comptes en utilisant des cartes de recharge locales achetées dans leur pays d'origine en Afrique de l'Est. Le solde du compte peut être consulté dans chaque pays

27 septembre 2006

Guinée : téléphonie mobile, la Sotelgui continue de perdre du terrain face à Areeba

http://www.kababachir.com/defaultdetails.php?recordID=5237

Auteur: N’Zoolo correspondant Kabanews à Conakry
Le fossé se creuse davantage entre la Sotelgui et ses clients qui, sans aucun doute se rapprochent de plus en plus vers Areeba, l’opérateur de téléphonie mobile le plus crédible du moment. En ce mois de septembre, plusieurs évènements ont ponctué la vie du ministère des postes et télécommunications qui auront inévitablement des répercussions sur la téléphonie mobile dans notre pays.

En effet le ministre Jean Claude Sultan vient d’attribuer une nouvelle licence à une société israélienne du nom de Cell Com. Cette dernière envisage révolutionner le monde de la communication dans notre pays. Dans la foulée, la société Intercel a vu une grande part de son capital racheté par un homme d’affaire sénégalais. Aussitôt, une vaste campagne de séduction du grand publique a démarré avec le mois de septembre qui vise notamment la distribution gratuite de téléphones aux abonnés (dans la limite des stocks disponibles). Des kits ont été proposés entre 70 000 et 160 000 selon les possibilités du client. La qualité du réseau entre abonnés de Intercel est qualifiée de superbe par les utilisateurs.

De son côté la société Areeba continue de renforcer sa présence dans le pays. L’offensive lancée vers l’intérieur du pays est entré dans sa seconde phase et se poursuit irrémédiablement. Après les villes de N’Zérékoré, Macenta, ce fut au tour de Guéckédou de goûter au bonheur de « communiquer sans limite avec ceux qu’on aime », ce jeudi 21 septembre. Pendant ce temps, la Sotelgui essaie tant bien que mal de préserver un semblant de monopole sans succès. A vouloir suivre le rythme de l’extension, elle se casse la dent actuellement : son réseau est encombré et les utilisateurs en sont émoussés. « bienvenue au réseau Yagui » n’a pas encore cessé d’émettre là où les autres réseau comme Areeba sont qualifiés de réseau « un coup ».

Madagascar : Emtel lance le prépayé sans cartes



http://www.lexpress.mu/display_article.php?news_id=72943
Le système Epin, lancé hier par Shyam Roy, CEO d’Emtel, permet à l’utilisateur de se réapprovisionner directement, sans se déplacer. Il lui offre aussi l’avantage de pouvoir choisir un montant minimal de Rs 25.

EPin, nouveau service que propose Emtel, opérateur de téléphonie mobile, a été dévoilé hier, à l’hôtel Le Labourdonnais à 22 heures : le crédit du prépayé est épuisé, vous êtes habitué aux cartes. Pas de panique. Désormais, il est possible de réapprovisionner son compte électroniquement, aussi loin que l’on puisse être du revendeur. Grâce à EPin. Présentant le service, Shyam Roy, Chief Executive Officer d’Emtel, a mis l’accent sur les innovations de l’opérateur.

Le mode d’opération est simple. Le client se présente chez un des revendeurs de cartes prépayées Emtel. Il remet le montant au revendeur de même que son numéro. Ce dernier utilisera son téléphone mobile doté du système EPin pour envoyer le crédit sur le compte. Un sms qui confirmera le montant (déduisant la taxe sur la valeur ajoutée) disponible pour les appels et les sms. Grâce à ce nouveau système, a indiqué Shyam Roy, le client n’a pas à se soucier de carte à gratter et de code à insérer.
Pas de souci de stockage

Qui plus est, il n’aura pas la mauvaise surprise de tomber sur un code déjà utilisé par des petits malins. L’EPin permet également de se réapprovisionner indépendamment de l’heure. Le client pourra se mettre en contact avec le boutiquier pour que ce dernier crédite un montant décidé au préalable.
L’autre avantage du service EPin est la possibilité pour le client d’acheter du crédit selon ses moyens. “Le client, souvent, doit acheter une autre carte car le revendeur était en rupture de stock”, a rappelé Shyam Roy. A ce jour, l’utilisateur du prépayé d’Emtel avait droit à une valeur minimale deRs 50 (soit Rs 57,50, avec la tva). Avec l’EPin le client pourra acheter pour aussi peu que Rs 25 et aller jusqu’à un maximum de Rs 1 000, Tva incluse. A l’avenir, Emtel compte étendre ce service à l’ensemble de ses 5 000 revendeurs. Ces derniers, grâce au service EPin, n’auront plus à stocker les cartes.

TPSA (Telecom Pologne) condamné pour distorsion de concurrence télécoms fera appel


VARSOVIE (Reuters) - L'autorité polonaise de régulation des télécommunications a infligé à TPSA, premier opérateur du pays, une amende de 100 millions de zlotys (25,2 millions d'euros) pour entraves à la concurrence, décision contre laquelle le groupe entend faire appel. "L'amende a été imposée en raison d'irrégularités dans le lien entre les ventes d'accès internet et des services télécoms", a expliqué le régulateur dans un communiqué publié sur son site internet. En clair, l'UKE, l'autorité du secteur, reproche à TPSA - contrôlé par France Télécom - de tarder à mettre en oeuvre le dégroupage de l'accès internet des autres services de télécommunications.

De son côté, le responsable des relations avec le régulateur chez TPSA, Grazyna Piotrowska-Oliwa, a déclaré à la presse: "Nous pensons que cette amende est dommageable et c'est la raison pour laquelle nous entendons faire appel". L'UKE, qui a une nouvelle présidente depuis mai, a durci sa position vis-à-vis de TPSA. Outre une accélération du dégroupage, elle lui réclame une baisse de ses tarifs d'interconnexion.
TPSA a déjà ignoré plusieurs dates-limites fixées par l'autorité mais ses dirigeants ont averti récemment que les résultats financiers pourraient souffrir d'une éventuelle modification du cadre réglementaire. TPSA contrôlait encore fin 2005 environ 80% du marché polonais des appels locaux mais les analystes estiment que les opérateurs alternatifs, comme Netia ou la filiale locale du suédois Tele2 lui ont pris des parts de marché cette année. Rappelons enfin que la Pologne est le premier marché de télécommunications d'Europe de l'Est.

Tunisie: Tunisie Télécom - lancement d'offres spéciales Ramadan

http://fr.allafrica.com/stories/200609250945.html
A l'occasion du mois de Ramadan, l'opérateur Tunisie Télécom propose un panier d'offres spécial pour ses clients. Du premier jour du Ramadan jusqu'au 27e jour, les abonnés de Tunisie Télécom GSM postpayé pourront envoyer des SMS gratuits à d'autres abonnés de Tunisie Télécom qui disposent d'une ligne postpayée ou prépayée. Il y a lieu de signaler, à ce propos, que cette gratuité est limitée à 200 SMS nationaux et 25 SMS internationaux.

Par ailleurs, les abonnés du GSM prépayé pourront envoyer 200 SMS nationaux et 25 SMS internationaux au prix forfaitaire de un dinar, et ce, uniquement vers les abonnés de Tunisie Télécom. Pour pouvoir accéder à ce service, le client doit composer le *149*1=/=, et ce, du premier jour jusqu'au 27 du mois de Ramadan. Tunisie Télécom propose, en outre, une autre offre intéressante, en l'occurrence la «Magicard». Ainsi sur chaque type de carte achetée, toujours pendant la même période, le client dispose de la probabilité -ce n'est pas automatique- de bénéficier d'un montant de recharge supplémentaire qui va de 15DT pour une recharge de 3DT à 30DT pour une carte de recharge de 50DT.

L'opérateur lancera, également au cours de ce mois saint (même période), une autre offre spéciale «Omra».Il s'agit d'un jeu auquel les abonnés de Tunisie Télécom peuvent participer pour gagner un séjour pour une personne. Celui ou celle qui le désire devra envoyer un message court au numéro 87600. Il devra répondre à la question suivante: «Quel est l'origine du mot dinar?» Organisé sur quatre sessions réparties sur le mois saint, dix gagnants seront tirés au sort au cours de chacune des trois premières sessions et vingt autres gagnants seront tirés au sort au cours de la quatrième session qui coïncidera avec la dernière semaine de Ramadan.
Le gagnant tiré au sort bénéficiera d'un séjour à Jeddah (Arabie Saoudite) pour une personne (billet et hôtel en pension complète). Enfin, pour ses abonnés de la téléphonie fixe, l'opérateur offre une réduction de 50% sur les communications téléphoniques qui ont lieu du lundi au samedi de 20h00 à 7h00 du matin et pendant toute la journée du dimanche.

26 septembre 2006

Régularisation des télécommunications exploitées par les compagnies étrangères

http://www.bjinformation.com/fawen2006/2006-39/200639-sh3.htm?bcsi_scan_A574BCCE592E1892=0&bcsi_scan_filename=200639-sh3.htm

Le ministère de l’Industrie de l’informatique de Chine a publié récemment l’« Avis sur le renforcement de la gestion des services de télécommunications à valeur ajoutée exploitées par les compagnies étrangères », interdisant strictement le développement des services de télécommunications à valeur ajoutée par les compagnies étrangères en violation des règlements pertinents. C’est un signal du renforcement du contrôle de la participation des compagnies étrangères aux services de télécommunications. Néanmoins, les experts estiment que cet avis vise à régulariser la participation étrangère au lieu de l’interdire. Le porte-parole du ministère de l’Industrie de l’informatique, Wang Lijian, a révélé que cinq entreprises étrangères ont récemment obtenu une licence des services de télécommunications à valeur ajoutée délivrée par le ministère.

Transparence du marché

« La publication du document vise à régulariser l'accès des compagnies étrangères aux services de télécommunications à valeur ajoutée, non à les interdire », a indiqué Chen Jinqiao, directeur de l’Institut d’études sur la politique de télécommunications affilié au ministère de l’Industrie de l’informatique.

Selon les engagements de la Chine lors de son adhésion à l’OMC et les Règlements sur la gestion des investissements étrangers dans les entreprises de télécommunications mis en vigueur le premier janvier 2002, les hommes d’affaires étrangers sont autorisés à offrir les services de télécommunications de base et à valeur ajoutée sous forme de coentreprise. Les restrictions géographiques aux services de télécommunications à valeur ajoutée ont été levées deux ans après l’accession de la Chine à l’OMC et les entrepreneurs étrangers sont autorisés à détenir au maximum 50 % des actions. Tandis que pour les services de télécommunications mobiles et les services de transmission de données, les restrictions géographiques devront être levées cinq ans après l’accession à l’OMC et le pourcentage d’actions est au maximum de 49 %.

La publication de l’Avis vise à renforcer la rectification et la régularisation du marché. Comme Chen Jinqiao l’a dit, la mesure n’a pas pour but de hausser le seuil d’accès au marché pour les compagnies étrangères ; seulement, la Chine a besoin d’un marché de télécommunications et d’internet plus transparent. Si les entreprises étrangères contournent la procédure d’administration, il est difficile pour le gouvernement de savoir ce qui se passe sur le marché et d’exercer une surveillance et un contrôle de leur qualité.

Kan Kaili, professeur à l’université des Télécommunications de Beijing, a dit : « La difficulté de l’entrée à grand flot des compagnies étrangères dans le marché des télécommunications de Chine est attribuable à la faiblesse de ces entreprises et non à la politique gouvernementale. » Et d’ajouter : la cotation en Bourse aux États-Unis de cybercompagnies chinoises dont sina.com, kongzhong.com et sohu.com, et en Bourse de Hongkong de China Mobile et de China Unicom montre que le gouvernement chinois n’a pas l’intention d’empêcher l’entrée des compagnies étrangères.

Contre les règlements

Ces dernières années sont fréquentes les opérations en violation de règlements entreprises par des compagnies étrangères lors du développement des services de télécommunications à valeur ajoutée.

Google.cn, mis en service au début de l’année, utilise l’ICP (licence de gestion des services de télécommunications et d’information) du site bj.ganji.com : Licence Jing ICP n° 050124, tandis que Yahoo utilise l’ICP de 3721.com, eBay celle de cochnet.com, et Amazon celle de joyo.com.

« Il faut obtenir une licence avant de développer des affaires, c’est le bon sens », a dit un haut gestionnaire de cybercompagnie. « En fait, presque toutes les compagnies étrangères ne fonctionnent pas régulièrement. Elles développement leurs affaires en Chine par l’emprunt d’une licence, commission à leurs partenaires locaux et d’autres voies ; certaines détiennent même cent pour cent des actions. Dans le domaine ISP (Internet Service Provider), c’est monnaie courante que des fournisseurs de services d’Internet mobile louent la licence et les numéros des services à usage spécial des messages-textes. Ces derniers temps, des compagnies étrangères manifestent une intention plus claire d’entrer dans le marché chinois par le contournement. Il y a quelques mois, la compagnie Monstermob, le plus grand fabricant de sonneries pour téléphones portables et de jeux de Grande-Bretagne, a affecté 260 millions de USD à l’achat de la compagnie de développement scientifique et technologique Liandongweiye, de la compagnie Dream Hangzhou Ltd., et de la compagnie W-Infinity Communications de Beijing. LaNetroZed, fournisseur de services à valeur ajoutée dans des réseaux sans fil d’Espagne, a payé respectivement 140 millions et 90 millions de USD pour l’achat de deux cybercompagnies de Beijing : sensky.com et entel.com.cn, tandis que le processus de la fusion de la cybercompagnie linkrich.com de Beijing avec la compagnie allemande Jamster sera bientôt terminé.

« Les compagnies étrangères qui envisagent de fournir des services de télécommunication à valeur ajoutée en Chine doivent remplir les formalités d’approbation de compagnie et de licence. Certaines compagnies étrangères sont entrées sur le marché chinois de façon désordonnée par voie d’achat de ISP ; cela rend très difficiles la surveillance et le contrôle du secteur », a dit Chen Jinqiao.

Régularisation de l’accès au marché

Selon Wang Lijian, les cinq compagnies étrangères qui ont obtenu une licence avaient suivi la procédure requise en soumettant dans le délai prévu leur demande au ministère de l’Industrie de l’informatique.

Le porte-parole du ministère a indiqué que dorénavant, le service compétent exercera un contrôle plus strict de l’examen et de l’émission de licence en renforçant le contrôle des noms de domaine, des marques déposées et l’installation du matériel dont le serveur, ainsi que les engagements sur la sécurité informatique et autres documents.

« Cela signifie que tous les noms de domaine et marques déposées des cybercompagnies seront récupérés pour être à la disposition des compagnies nationales », a dit Lu Bowang, analyste d’Internet. Et d’ajouter : « Toutes les compagnies chinoises cotées au Nasdaq et autres Bourses outre-mer, dont Baidu, Sina, Sohu devront remplir de nouveau les formalités.

Les initiés estiment que cette mesure du ministère sonne le tocsin aux compagnies étrangères déjà entrées dans le marché de télécommunication de Chine ou qui envisagent d’y entrer : elles doivent réévaluer le risque politique. Pour pousser ces compagnies étrangères à développer leurs affaires de façon légale au lieu de le faire illégalement, le ministère de l’Industrie de l’informatique va bientôt publier les Dispositions détaillées pour l’application des Règlements sur la gestion des investissements étrangers dans les entreprises de télécommunications.

Orange Djinn : la réponse à Neuf


http://www.universfreebox.com/article1767.html

Djinn, ce nom vous dit peut-être quelque chose… Il s’agissait de la gamme de modems bas débit de feu Wanadoo, qui, sur la fin, est devenue le nom de la gamme Numeris (RNIS) du fournisseur d’accès. Le premier du nom etait apparu en 1993 suite à une collaboration entre Apple et France Télécom.Lors de l’arrivée de l’ADSL en 1997, France Télécom a décidé d’abandonner Djinn pour Numeris… et nous savons ce qu’est devenu cette technologie face à l’ADSL. Aujourd’hui, Orange reprend le flambeau du grand public, et décide de faire renaître Djinn.Nouvelle étape aujourd’hui avec la friteuse de neuf : l’EasyBox.
Si Neuf annonce aujourd’hui son produit, il semblerait qu’Orange ait murement réfléchi suite au lancement prématuré de sa LiveBox et retrouve une procédure de test digne de celle du Minitel (2 ans de tests, aucun problème à la sortie). Depuis février Orange teste donc chez des volontaires son offre de PC assisté.Il s’agit d’un mini ordinateur communiquant, livré sans clavier mais avec une webcam et un mini écran 5 pouces sans fil ! Ce mini terminal est doté en fait d’une carte mère Shuttle, du hardware adéquat et d’une interface Wifi.Si le PC de Neuf se veut assisté… il reste encore très typé PC. Ici, Orange fait tout via TV.Le but étant de partager avec ses contacts, famille, ou voisins (contacts gérés par le numéro de ligne de l’abonné), données, images, etc… La webcam justifie d’ailleurs cela, en permettant simplement aux utilisateurs de faire de la visio2 (incrustation PIP de flux, partage de TNT), intéractivité de services (jeux à deux ou quatre, téléphonie, messagerie, etc…).Dans cette optique de partage on peut supposer qu’Orange ait prévu d’automatiser des échange FTP ou P2P.Le Djinn est également dénué de clavier (il en faut tout de même un la première fois pour la configuration). Tout est assisté sur TV et la télécommande permet une navigation simple et le contrôle de l’ensemble des capacités du Djinn. Le micro peut servir à la visio comme à la téléphonie classique, mais également à des jeux, fonctions karaoké, etc…
Le Djinn est également muni d’un décodeur TNT, et d’un disque dur ce qui permet d’en faire un magnétoscope numérique (PVR). Ce disque dur permet également d’envoyer un message video après l’avoir enregistré mais aussi de recevoir ces messages beaucoup plus gourmands que des mails.L’écran, actuellement encore en développement, est doté d’un écran 5 pouces, sans fil et sur batterie. Il est logé dans un boitier souple anti-choc, qui contient aussi un haut parleur et un micro, afin de pouvoir user de la visio dans son bain Des touches sont également prévues pour relever des messages, permettre un décrochage des communications ou envoyer des invitations.On pose l’écran sur son socle pour le recharger :Il en impose mais contient aussi la batterie, l’interface sans fil, le haut parleur et un micro.SlingBOX ?Par partage de TNT on peut entendre le fait d’envoyer un flux chez un contact. Ce principe s’appelle SlingBox est déjà disponible chez des constructeurs. Ce service semble pour le moment restreint, mais à terme permettra de recevoir ses chaines de télévisions depuis n’importe où sous simple condition d’avoir un accès internet avec bande passante suffisante.Tout comme l’Easybox, Djinn est destiné aux personnes peu à l’aise avec l’outil informatique ou ne souhaitant pas s’encombrer.
Il peut également être une bonne solution pour initier les personnes plus agées qui ont raté l’étape informatique et Internet.Cependant certains plus aisés pourront se laisser tenter par ces nouveaux services. Le piège, à moins qu’Orange ne développe un programme sur PC/Mac afin de gérer ses intéractivités, est de renouveller le flop des boitiers Visio. En effet, le frein enorme dont souffre un tel système, est que pour en profiter il faut connaître quelqu’un qui dispose déjà de cet équipement (d’où la nécessité de pouvoir la faire communiquer avec un PC également muni de webcam, l’IM via jabber, etc..).Un autre frein qu’on pourrait trouver, c’est le caractère impersonnel du service. Lire sa messagerie, écouter ses messages, ou même faire de la visio devant tout le monde peut géner beaucoup de personne. L’écran a-t-il été prévu pour cela ?

21 septembre 2006

L'interview de Wang Xiangguo DG de Congo Chine Telecom (CCT) sur Régulation-Afrique


Wang XiangguoDirecteur Général (Congo Chine Télécom)

Voilà cinq ans qu’existe Congo Chine Télécom. Pouvez-vous nous nous présenter brièvement l’entreprise ?
Congo Chine Télécom existe depuis cinq mais le travail n’a commencé officiellement qu’en décembre 2001. au début, nous avons eu beaucoup de difficultés à cause de la mauvaise qualité du réseau. Mais, en une année, nous sommes arrivés à 150.000 abonnés. Nous avons décidé au mois d’avril 2005 de commencer à construire le réseau national. Congo Chine Télécom est une société anonyme. Du coté chinois, la société mère est une grande société de télécommunication en Chine, ZTE, qui détient 51% du capital de Congo Chine Télécom. Le partenaire congolais, c’est ministère congolais Postes et télécommunications avec 49%. L’entreprise est dirigée par un directeur général qui vient de ZTE. Il est secondé par un directeur adjoint qui vient du ministère congolais des PTT.

Quel est le positionnement de CCT par rapport à la concurrence ?
Lorsque les deux principaux opérateurs sont arrivés au Congo, ils ont lancé directement un réseau national. Nous par contre n’avons opérés qu’à Kinshasa. Nous venons à peine de lancer le réseau national. Notre investissement a donc été moins important que celui de nos concurrents. Le concours du matériel venant de notre actionnaire majoritaire ZTE, nous permet de pratiquer de meilleur prix.

Quelle est la part de marché de CCT
A partir de 2006, avec le lancement du réseau national, nous pensons atteindre 500 à 600 mille abonnés. Le marché des télécommunications progresse au fil des années. Pour le moment, CCT occupe 5% du marché. Avec le réseau national nous pouvons arriver et même dépasser les 10%.

Quelle est la politique de partenariat de CCT ?
Pour le moment, CCT est une société qui ne coopère qu’avec le gouvernement congolais. Mais la porte est ouverte pour accueillir venant des autres parties du monde. La société mère de CCT, ZTE est une société qui fournit des équipements. Défaut d’expérience dans le marché des télécommunications. Ce n’est pas le cas avec nos deux principaux concurrents qui sont déjà sur ce terrain depuis longtemps et qui évoluent dans plusieurs pays d’Afrique en même temps. Nous avons besoin d’une telle expérience. Ceux qui pourraient venir vers nous avec une expérience dans ce domaine, nous sommes disposés à discuter avec eux de l’avenir de CCT. Par exemple, nous sommes pour le moment en pourparlers avec une société qui vient des Etats-Unis, …….. sur les possibilités de collaboration. Les opportunités sont nombreuses. Notre partenaire, le gouvernement congolais, en plus de ses 49% des parts de notre capital, nous a accordé le droit d’exploiter de nombreux secteurs dans le domaine des télécommunications, notamment internet, GSM 900 et 1800, VOIP.... Nous avons énormément de ressources techniques. Mais nous savons que cela ne suffira pas pour assurer notre progression. La meilleure façon d’obtenir un développement rapide de la société, c’est de profiter de l’expérience des autres. Pour ce faire, il faut coopérer avec les investisseurs extérieurs.

Votre parcours avant votre nomination à la direction générale de CCT ?
Avant ce poste, je prestais comme ingénieur au sein de l’institut de recherche de ZTE de Nankin. Cet institut compte 3.000 ingénieurs. Je suis spécialisé en nouvelles technologies, particulièrement le GSM. À CCT, je coordonne aussi dans les travaux techniques.
Quel message pouvez-vous adresser aux autres investisseurs qui pourraient être intéressés par le Congo ?
Voilà deux ans que je suis au Congo et j’ai visité beaucoup d’autres villes du pays. Je me suis rendu compte que c’est un pays qui a de l’avenir. Il a de riches ressources et une bonne base de l’éducation. Par exemple, j’étais au bas Congo et j’ai remarqué que dans tous les villages environnants, les enfants étaient scolarisés. Je pense que si le gouvernement congolais fournit encore plus d’efforts dans ce domaine, l’avenir du Congo sera encore plus prometteur.

Congo-Kinshasa : Téléphonie cellulaire, l'entreprise Congo Chine Télécom s'implante à Kananga

http://fr.allafrica.com/stories/200609190188.html

Après les compagnies de télécommunication cellulaire Celtel et Vodacom, c'est maintenant le tour de Congo Chine Télécom (CCT) de lancer ses activités à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Occidental. Cette initiative bénéficie du soutien de la population ouest-kasaïenne, dans la mesure où la province est ainsi désenclavée sur le plan des télécommunications et tandis que les emplois sont créés.

La société Congo Chine Télécom « CCT » vient de procéder au lancement de ses activités à Kananga, chef-lieu de la province Kasaï Occidental. Lors de la cérémonie de lancement, le directeur administratif de CCT, Adolphe Kabuetele, a rappelé que son entreprise a vu le jour grâce au protocole d'accord signé le 22 juin 2000, entre la République démocratique du Congo et la firme privée chinoise Z.T.L, tandis que son exploitation commerciale remonte au 31 décembre 2001, dans la norme GSM-1800 mégahertz, avant de lui adjoindre la bande de 900 mégahertz.
Congo Chine Télécom, a poursuivi l'orateur, vise essentiellement à réduire le sous-développement en matière de télécommunications, soulignant que le lancement de ce réseau à Kananga inaugure la deuxième étape de la pénétration de cette société sur le marché du Grand Kasaï. Plus de quarante villes de la République démocratique du Congo seront connectées avant fin décembre 2006 au réseau CCT qui, selon la source, entend figurer parmi les premiers réseaux de communication cellulaire en Rd Congo d'ici à l'an 2008.
Pour sa part, le gouverneur de province Tshiongo Tshibinkubula wa Ntumba, a salué l'initiative de Cct, estimant que son avènement traduit l'expression selon laquelle « mieux vaut ajouter une case dans un village que d'en détruire ».
La population ouest-kasaïenne ne peut que se réjouir du lancement des activités de la société Congo Chine Télecom à Kananga. D'un côté, parce que qu'il va désenclaver, sur le plan de la télécommunication, la province du Kasaï Occidental et de l'autre parce qu'il va contribuer à la création d'emplois, lesquels vont, à coup sûr, améliorer les conditions de vie de la population de cette province.


INFORMATIONS
CONGO CHINE TÉLÉCOM est une S.A.R.L., fruit de la coopération SINO-CONGOLAISE, après le protocole d’accord du 22 juin 2000 signé entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et la firme chinoise ZTE Corporation qui consacre la création de CCT s.a.r.l, les statuts ont été signés le 29 juin 2000.
Le 31 décembre 2001, CCT commence son exploitation commerciale dans la norme GSM 1800, ensuite bénéficiera des fréquences dans la bande de 900 Méga.
Fort de cette double bande, CCT fournit à ses clients les services de télécommunication variés à savoir : les appels internationaux, nationaux et locaux ainsi que la messagerie courte.
Au début de l’année 2005, CCT a connu un boum d’abonnés. A ce jour il en a plus de 150

PRODUITS ET SERVICES
CCT fournit sur le marché une gamme de produits variés et services de qualité universellement reconnus :
Produits terminaux : téléphones standards, verrouillés et fixes vendus au comptant ou à crédit.
Cartes prépayées : de diverses valeurs faciales : 2 USD, 5 USD, 10 USD, 20 USD et 50 USD.
Le meilleur Voix Over IP( VoIP).
VPN( Virtual Pivate Network) – SIM Diamant.
VPN ( Virtual Private Network) - SIM Platine.
Service « Cabines Publiques » défiant toute concurrence.

AMBITION
Fournir un service télécommunicationnel de qualité à ses abonnés.
Réaliser une couverture totale en R.D.C.
En 2006 : couvrir les chefs lieux de Provinces et les principales villes.
En 2008 : devenir un des premiers réseaux de télécommunications en R.D.C.

OPPORTUNITÉ D’INVESTISSEMENTS
Avec une population estimée à 58.000.000 d’habitants, la pénétration du marché de la téléphonie mobile n’est encore que de 3%.
Selon les prévisions Gartner, le nombre total d’abonnés de la R.D.C. atteindrait 8.57 millions en 2007, soit une croissance de plus de 100% pour les deux années à venir.
Notamment une croissance plus forte en dehors de la capitale Kinshasa.
Troisième opérateur sur le marché, CCT bénéficie des bandes de fréquence GSM 900 et GSM 1800, les bandes de fréquences de transmission ( 6G, 8G, 15G et 18G). Elle bénéficie également de la licence d’exploitation Internet et le VOIP.
ZTE Corporation, actionnaire majoritaire apporte une forte assistance technique à CCT.
La construction du réseau national étant en cours et pour ce faire, CCT a décidé de l’ouverture de son capital aux tiers investisseurs.

PLANIFICATION DU RÉSEAU
Au 31 décembre 2006, les villes ci-après seront couvertes:
KINSHASA, KASANGULU, TAMPA MADIMBA, INKISI, LUKULA, MBANZA—NGUNGU, KIWILU-NGOGO, KEPESE, MBANGU, MATADI, SANDA, KINZA VUETE, INGA, BOMA, MOUND, BANDUNDU, KIKWIT, MBUJI-MAYI, KANANGA, MWENEDITU, TSHIKAPA, LUBUMBASHI, LIKASI, KOLWEZI, KIPUSHI, KASOMBALISA, TUMBWE, LUAFI, KAMBOVE, KAKANDA, FUNGURUME, LUITA, MBANDAKA, KISANGANI, GOMA, BUKAVU, KINDU

Trois entreprises chinoises choisies pour mener un projet de télécommunication en Ethiopie



Trois entreprises chinoises ont signé un mémorandum d'entente avec Ethiopian Telecommunications Corporation (ETC) sur un projet visant à développer les infrastructures de télécommunication en Ethiopie, a annoncé jeudi 14 septembre l'ambassade de Chine à Addis Abeba.
ETC a élaboré un projet d'expansion de quatre ans pour augmenter le nombre de téléphones mobiles de 1,5 million à sept millions, celui des lignes terrestres d'un million à quatre millions et construire un réseau de fibre optique de 6 km.
Le coût de ce projet est estimé à 2,4 milliards de dollars.
Huit compagnies étrangèrers, dont Simens, Nokia et Alcatel, ont soumis leurs offres à ce projet, mais ETC a choisi trois entreprises chinoises, ZTE Corporation, Huawei Technologies et Chinese International Telecommunication Construction Corporation pour mettre en application le projet, selon l'ambassade chinoise.

Attribution de licences : Le Maroc est beaucoup plus en avance que le Sénégal

Source : Wal Fadjri, 15 septembre 2006
Auteur : Nd. M. GAYE
Le Maroc dépasse de loin le Sénégal en matière d’attribution de licences pour l’établissement et l’exploitation de réseaux de télécommunication. Le royaume chérifien a en effet octroyé en juillet 2006 trois licences de troisième génération. Et afin de rendre possible l’octroi de ces licences, il avait été mis en place un plan national des fréquences et engagé un processus de réaménagement du spectre au profit des départements d’Etat marocains. Les autorités compétentes de ce royaume ont pu attribuer en 2005 deux licences dites de nouvelle génération pour l’établissement et l’exploitation de réseaux fixes de télécommunications, y compris pour le transport des communications nationales et internationales avec trois innovations majeures dans ces licences.
Directeur général de l’Agence nationale de régulation des télécommunications (Anrt) du Maroc, Bencha Aboun qui en a fait hier la révélation, s’en explique : ‘Il y a d’abord la neutralité technologique. Ainsi, chaque opérateur peut déployer les technologies qu’il souhaite établir sous réserve de la disponibilité des fréquences. Le Maroc voit ainsi se déployer les technologie Wi-Max. L’autre innovation, c’est qu’il y a une licence qui est autorisée à offrir des services dits de mobilité restreinte qui permettent à un client de n’appeler ou de ne recevoir que dans un périmètre précis. Dernière innovation, c’est l’encadrement des communications internationales permettant d’assurer une bonne transition à l’ensemble des opérateurs’, a-t-il souligné.
En parallèle, d’autres leviers de régulation ont été introduits par l’Agence nationale de régulation des télécommunications du Maroc, selon M. Aboun. Il s’agit de la portabilité des numéros qui sera effective en janvier 2007 pour les réseaux mobiles et en mars de la même année pour les réseaux fixes. Selon Bencha Aboun, la sélection de transporteur sera également effective dans les mois à venir et un calendrier pour le dégroupage est maintenant public (janvier 2007 pour le dégroupage partiel et juillet 2008 pour le dégroupage total).

20 septembre 2006

Maroc Télécom permet à ses clients de téléphoner gratuitement, à suivre...


Et si le fixe redorait son bason? Les investissements sont déjà amortis et le réseau fixe reste encore le meilleur moyen pour téléphoner avec toute la qalité et surtout en moins cher. Après le succès qu’ont connu les formules « illimité » du fixe El Manzil, Maroc Telecom lance "Phony" un service qui offre à tous ses clients encore plus d’avantages en leur permettant d’appeler sans limite tout en réalisant des économies.
Et si cette audace était la voie à suivre pour relancer ou rendre sexy la ligne fixe qui n'arrivait plus à sortir de sa torpeur depuis des années.
L'offre Phony, permet de téléphoner gratuitement et sans limite de durée vers autant de numéros fixes Maroc Telecom souhaités.
Cette offre permet au client d’appeler sans limite tous ses correspondants fixe en local et national, moyennant un forfait mensuel. Le client peut ainsi bénéficier d’appels illimités Soir et Week End pour 120 DH HT (144 DH TTC) par mois ou de l’illimité Tout Temps pour 200 DH TH (240 DH TTC) par mois. Des offres plafonnées sont également proposées pour répondre aux besoins spécifiques des clients qui souhaitent maîtriser leurs appels vers les autres destinations.

Lancée depuis le 1er septembre 2006, le service Phony est proposé avec trois formules au choix selon les besoins spécifiques des clients aussi bien résidentiels que professionnels:
- Phony classique est destiné aux clients qui téléphonent souvent vers le fixe et cherchent la maitrise de leur facture ;
- Phony Plafonné est conseillé aux clients qui utilisent souvent le téléphone fixe et qui souhaitent plafonner leurs appels hors destination « illimité » en fonction de leur budget. La gratuité sans limite des communications vers le fixe au Maroc ainsi qu’une large gamme de forfaits leurs sont offertes ;
- Phony Liberté offre la possibilité aux clients qui le désirent de téléphoner gratuitement et sans limite vers le fixe au Maroc et de bénéficier de forfaits à des tarifs avantageux pour tous les appels vers le mobile.
De plus, en souscrivant à Phony à partir du 1er septembre 2006, deux mois gratuits sont offerts sur les frais mensuels de l’option « illimité » choisie.Les services Phony s’adaptent à tous les modes de consommation du téléphone fixe et à toutes les bourses. Maroc Telecom élargit la gamme et les avantages des offres « illimitées » Al Manzil pour en faire bénéficier le plus grand nombre, qu’ils s’agissent de particuliers ou de professionnels.
Et si c'était la voie à explorer pour les pays africains qui ont eu et ont toujours du mal à booster le fixe, sachant que ce sera le socle surlequel se reposera la convergence tant attendue chez nous. Alors à suivre ou pas? Wait and see...

18 septembre 2006

Guinée, Sultan accorde une licence GSM à Cellcom portant ainsi le nombre de licences de téléphonie cellulaire à Cinq

http://www.guineeconakry.info/index.php?action=read&item=1158310749
http://www.kababachir.com/defaultdetails.php?recordID=5186

Le Ministre des Postes et Télécommunications a signé le vendredi, 8 septembre la licence devant être accordée à la société américaine Celcom. Ce qui fait cinq licences sur le marché du GSM en Guinée. Jean Claude Jacques Sultan a procédé à la remise à Yoran Cohen, PDG de ladite société le lundi 11 septembre 2006. Cette ''autorisation d'opérer'' est différente de celle dont est détentrice Spacetel de Khalil Aboukhalil qui continue à être courtisé, et même ''harcelé'' par la Sonatel du Sénégal. L'homme d'affaires guinéen se voit ainsi accorder « une garantie », alors qu'il était menacé de retrait de la licence pour ''manque de performance sur le terrain'', depuis plus de dix ans. Sa société n'aurait pas atteint, durant cette période, les 1000 abonnés. Incroyable mais vrai.

Ce nouvel opérateur a donné un délai d’un an aux autorités du pays pour couvrir tout le territoire national.
La signature de l’accord d’attribution de cette cinquième licence a été rendue possible, apprend t- on à travers certaines, à cause des pressions incessantes du chef de l’Etat guinéen sur son ministre des PTT. Qui semble-t-il pour des raisons non encore élucidées ne voulait pas accorder cette licence à cellcom ! Le ministre aurait dans un premier temps justifié son refus par le fait que selon lui, l’opérateur américain est lié à des réseaux de trafic d’armes et de blanchiment d’argent. Dans un second temps, il aurait demandé à l’opérateur d’attendre six mois, le temps pour lui de retirer les licences des sociétés Intercel et Spacetel.
Pour le ministre, ces deux opérateurs n’ont fait preuve d’aucune performance sur le terrain depuis leur installation. Tous ces arguments du ministre considérés comme peu convaincants ont été balayé du revers de la main par le Général Lansana Conté qui a fermement insisté pour que la licence soit attribuée à Cellcom. Faut-il le mentionner, l’opérateur américain qui serait introduit en Guinée par le département d’Etat de son pays, a versé depuis trois mois une somme de 16 millions d’euros dans les caisses de l’Etat guinéen sur les 30 millions exigées pour acquérir une licence en Guinée.
Devant le refus de son ministre de signer l’accord d’attribution, le chef de l’Etat aurait demandé à son ministre des PTT de restituer à l’américain son argent. Mais, il se trouve que cet argent a servi çà l’Etat guinéen de résoudre certains de ses problèmes du moment. D’autres sources soutiennent qu’une partie des 16 millions d’euros a permis au gouvernement de faire face au l’épineux problème du riz. Par conséquent, il n’y avait plus aucun moyen de reverser à Cellcom son argent.
D’aucuns racontent que depuis qu’il a encaissé les 16 millions, le ministre ne cessait d’inventer des voyages à l’étranger pour gagner du temps. Le 4 septembre dernier, il se trouverait du côté de Paris quand le Général Lansana Conté lui a intimé selon certaines sources de revenir au pays le plus vite que possible. Sultan a effectivement regagné Conakry dans la nuit du 5 septembre.
Celcom, quant à elle, fournirait ses services dans beaucoup d'autres pays. Quid de la Sonatel, qui convoite la licence de Spacetel ! Il faut souligner qu'avant cette remise, la société américaine avait versé un acompte de 16 millions d'euros dans les caisses du trésor guinéen. Mais le problème pourrait désormais se situer entre l'Etat guinéen et la holding Investcom (à travers sa filiale guinéenne Areeba). En effet, il était convenu avec Investcom « le gel de toute nouvelle attribution de fréquence jusqu'en 2010 » !

Ainsi après la signature de cette licence, c’est l’espace GSM guinéen qui s’agrandit davantage. À la satisfaction de tous les Guinéens, convaincus que plus que jamais le mobile ne sera considéré comme un luxe dans le pays. L’opérateur Areeba qui vient à peine de s’installer talonne actuellement la Sotelgui en lui causant des sérieux ennuis. Les services qu’il offre aux guinéens sont à n’en pas douté de qualité. Tout le monde aujourd’hui en Guinée accourt vers cette société dont le réseau est pour le moment de loin meilleur à celui de tous les autres opérateurs installés dans le pays. Avec l’arrivée prochaine de Cellcom, c’est une autre concurrence qui pointe à l’horizon. Le ministre des Postes et télécommunication, Jean Claude Sultan vient d’accorder une nouvelle licence GSM à la société américaine Cellcom.