Ouvrir un espace d'information et de veille stratégique en Afrique sur les télécommunications et les TICs. Promouvoir les échanges entre les acteurs qui s’intéressent à la convergence, le droit, l’économie, la veille concurrentielle, les réseaux, la stratégie des opérateurs et l'intelligence économique en télécommunications et TIC. Echanger et s'informer pour suivre l'évolution des communications électroniques qui sans cesse subissent la vitesse du changement.

30 novembre 2006


Téléphonie ,internet : 99 % de la population auront bientôt accès à ces services.

De bonnes perspectives se dessinent au niveau du mobile et de l'Internet. Les clients peuvent s'attendre à des innovations avec la marque Orange qui commence ses activités commerciales ce mercredi. Le taux de couverture téléphonique et de l'Internet va connaître, dans les deux années qui viennent, une amélioration très sensible. Selon le directeur général de la Société nationale des télécommunication du Sénégal (Sonatel), 99 % de la population auront en effet un accès techniquement possible au téléphone fixe et à l'Internet avant fin 2008 grâce au programme de desserte rurale.
M. Cheikh Tidiane Mbaye, qui animait, hier, une conférence de presse sur le ‘lancement marque Orange au Sénégal’, a aussi annoncé une baisse de 10 % des tarifs du téléphone mobile aux heures creuses (de 18 heures à 8 heures du matin) à partir du 1er décembre 2006, c'est-à-dire après demain. Il a aussi promis de relever le niveau de la qualité du réseau dont il reconnaît la défaillance. ‘Le niveau de qualité du fonctionnement du réseau n'est pas ce que nous souhaitons. L'essentiel des efforts que nous allons déployer avec l'introduction de la marque Orange au Sénégal, qui sera effectif à partir de demain (ce matin : Ndlr), porteront sur l'amélioration de la qualité du réseau. Et la marque devrait nous inciter à tenir cette promesse’, a-t-il souligné.
Le directeur général de la Sonatel a en outre réagi aux interpellations des journalistes relatives aux enregistrements ou aux écoutes téléphoniques qui sont en passe de devenir une monnaie courante au Sénégal. Ce fut pour dégager en touche la responsabilité de son entreprise. ‘La Sonatel ne s'adonne pas à cette pratique. Nous ne faisons pas des écoutes téléphoniques’, a-t-il rejeté. Mais Cheikh Tidiane Mbaye admet qu'ils sont le fait de la justice. ‘Chaque semaine pratiquement, nous avons des demandes de la justice sur les numéros des personnes qui ont fait l'objet d'appels téléphoniques’, a révélé M. Mbaye, après insistance de la presse sur cette question d'une brûlante actualité.
Selon lui, la Sonatel n'y peut rien car cela entre dans l'ordre normal des choses. Et il a soutenu n'être pas la seule entreprise de télécommunication à le faire. ‘Nous ne sommes pas les seules à communiquer les numéros de téléphone des clients. Même nos concurrents le font’, a-t-il affirmé.
Mais les écoutes téléphoniques n'étaient pas les seules préoccupations des journalistes. Ces derniers ont aussi exprimé des craintes sur la saturation du réseau à chaque veille de fête pour cause de promotion, allusion étant faite aux fêtes de Tabaski et de Noël qui s'annoncent. Une défaillance que le directeur général de la Sonatel a également reconnue. Aussi, Cheikh Tidiane Mbaye a-t-il donné des assurances pour une meilleure qualité du réseau durant cette période.
Mais ce ne sont pas toutes les questions soulevées par la presse qui ont trouvé une réponse favorable. Les bénéfices tirés de la nouvelle marque Orange et le coût de l'opération restent en effet sous le secret de la confidentialité.
A partir d'aujourd'hui, la Sonatel change d'identité visuelle en adoptant la marque commerciale Orange pour toutes ses activités du mobile, de l'Internet et de la télévision au Sénégal. Ce nouveau logo conserve cependant la couleur verte d'origine. Selon Cheikh Tidiane Mbaye, il endosse simplement le symbole de liaison, l'esperluette, qui relie la Sonatel au Groupe France télécom, son actionnaire de référence et partenaire stratégique. ‘Ce symbole directement identifiable par les cent millions de clients que sert le groupe sur les cinq continents, représente notre attachement à nos valeurs communes et notre capacité à intégrer les innovations à-même de satisfaire nos clients présents et futurs’, a déclaré M. Mbaye.
De nombreuses innovations sont attendues de cette nouveauté. Parmi lesquelles la possibilité pour le client de choisir son mode de facturation. Une autre innovation qui semble intéressante, c'est que désormais les cartes de recharge peuvent recharger aussi bien le téléphone mobile que le téléphone fixe et bientôt l'Adsl prépayé, selon M. Mbaye.
Avec un investissement de 105 milliards de francs Cfa en 2006, la Sonatel emploie mille neuf cents permanents et a créé plus de trente mille emplois dérivés, selon les statistiques fournis à la presse.
Avec un montant de 96 milliards de francs Cfa, les contributions du groupe Sonatel aux recettes fiscales de l'Etat sont de 12 % et 6 % pour le produit intérieur brut (Pib) en 2005. En plus, il a été noté une progression exceptionnelle du titre Sonatel à la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) de plus de 86 %. Il a été enfin dénombré plus de trois millions de clients au Sénégal et au Mali au 31 octobre 2006.

29 novembre 2006


Bercy veut 4 millions d'abonnés au très haut débit en 2012

Les pouvoirs publics comptent soutenir activement le développement de la fibre optique dans le pays, considéré comme un objectif stratégique. Pour ce faire, la régulation se fera à l'avenir au niveau local. "Le succès du haut débit, une politique renforcée de soutien à l'innovation et un cadre juridique équilibré sont autant d'éléments essentiels qui doivent nous préparer à l'étape suivante: le très haut débit": c'est ainsi que François Loos, le ministre délégué à l'Industrie, a lancé cette après-midi son forum du très haut débit, sorte de table ronde entre opérateurs, régulateur et collectivités locales qui doit permettre le développement de la fibre optique en France.
Car l'Hexagone est plutôt en avance sur ses voisins. Dans l'ADSL d'abord, avec plus de 11 millions d'abonnés, dont 600.000 à la télévision sur IP (Internet protocole). Dans la fibre optique ensuite, qui doit permettre aux abonnés d'accéder à Internet à des débits de 50 à 100 mégabits par seconde. Ce qui leur permettra de recevoir la télévision en haute définition et d'autres applications comme des jeux vidéo, la vidéo à la demande... Si très peu de foyers sont aujourd'hui raccordés, le groupe
Iliad a tout de même annoncé en septembre un investissement d'un milliard d'euros dans cette technologie, prenant de court ses concurrents.
France Télécom, lui, fait des tests et devrait se lancer dans peu de temps. Ce qui permet à François Loos d'afficher haut et fort son objectif: 4 millions de foyers français devront être connectés au très haut débit en 2012. Mais pour atteindre cet objectif ambitieux, car il s'agit ni plus ni moins que de remplacer peu à peu le réseau téléphonique de cuivre vieux de quarante ans par de la fibre optique, Bercy estime qu' "une action des pouvoirs publics est nécessaire pour donner une impulsion en faveur du très haut débit afin que la France puisse bénéficier au maximum des retombées industrielles et socio-économiques de cette technologie". Le gouvernement aura donc un rôle de "facilitateur" du développement de la fibre optique, sans que son intervention "se substitue aux investissements des acteurs économiques", prévient-il. A ce titre, la mesure la plus emblématique que va prendre Bercy est que la régulation ne devra plus se faire au niveau national, comme c'est le cas depuis 1996, date de l'ouverture à la concurrence des télécommunications, mais au niveau local. Le réseau en fibre étant à construire, la problématique d'aménagement du territoire sera différente à Paris - facilement connecté grâce à ses égouts haussmanniens qui ne demandent pas de casser les trottoirs - et en région où les opérateurs privés seront réticents à investir. La régulation devra donc tenir compte "de la présence ou non d'infrastructures alternatives et de l'objectif d'aménagement du territoire". Mais il s'agit aussi de réduire les coûts de déploiement des réseaux très haut débit - surtout liés au génie civil - et de "diminuer les barrières à l'entrée pour favoriser la concurrence". A la fin du 1er trimestre 2007, des offres de locations de tuyaux comportant de la fibre devront être faites par les opérateurs qui détiennent ces tuyaux. Un groupe de travail entre opérateurs devra se mettre d'accord sur la mutualisation du câblage des immeubles, les co-propriétaires étant peu susceptibles d'accepter que leurs murs soient percés plusieurs fois. Les logements neufs seront pré-câblés. Le gouvernement s'engage à "soutenir l'action des collectivités territoriales". Comme dans les Hauts-de-Seine qui viennent de recevoir les réponses à l'appel d'offre pour relier tous les foyers en fibre optique. C'est un projet dans lequel le département investira 70 millions d'euros mais, en tenant compte des investissements privés, le projet total culminera à 300 millions d'euros. Avec toutes ces propositions, le gouvernement souhaite que la France garde son avance sur ses voisins... et rattrape son retard sur le Japon et la Corée. Rappelons qu'au Japon, le nombre des abonnements ADSL baisse depuis mars dernier. Car les Japonais préfèrent désormais s'abonner au très haut débit.

Source : http://www.latribune.fr/info/Bercy-veut-4-millions-d-abonnes-au-tres-haut-debit-en-2012-~-ID71D12462F5667298C1257233004F3DC8-$Db=Tribune/Articles.nsf

28 novembre 2006


Orange attaque Euskaltel pour concurrence déloyale en Espagne
Orange, filiale de France Télécom, a annoncé avoir engagé une action judiciaire à l'encontre de son concurrent Euskaltel, l'accusant de concurrence déloyale sur le marché espagnol de la téléphonie mobile. Euskaltel, qui ne possède pas son propre réseau, utilisait jusqu'à récemment celui d'Orange au Pays basque espagnol avant de signer en septembre un accord avec Vodafone pour transférer ses 460.000 clients sur le réseau du britannique.
L'autorité espagnole de régulation des télécoms a gelé l'application de cet accord, jugeant que les clients d'Euskaltel devaient être en mesure de choisir l'opérateur dont ils utiliseront le réseau. Orange a porté plainte pour concurrence déloyale devant le tribunal de commerce de Bilbao, arguant qu'Euskaltel avait tenté d'améliorer sa position au Pays basque espagnol en le discréditant.
Source :
http://actu.aliceadsl.fr/multimedia/default.aspx?id=146858&onglet=Multimedia&position=2


« La convergence est partout »

Face à la convergence des menaces qui pèsent sur tous les protocoles de communication dont l’e-mail, la messagerie instantanée et le Web, les organisations ne peuvent plus se fier aux produits monofonctionnels traditionnels. Les entreprises doivent pouvoir bénéficier de services proactifs de prévention des menaces. Cependant, assurer la sécurisation des réseaux convergents, ainsi que la conformité et la confidentialité des données, n’est pas chose évidente. La société BorderWare fournit des solutions de sécurité qui ont pour objectif la protection des organisations face aux menaces associées aux communications Internet. Sébastien Bonnotte, Directeur Régional, Europe du Sud, chez BorderWare, nous en a fait la présentation à l’occasion du Salon de la Sécurité Informatique.

MS : Quelle est la principale nouveauté que vous venez présenter à l’occasion de ce salon ?
Sébastien Bonnotte : Nous venons présenter deux principales solutions innovantes : la plateforme de protection unifiée BorderWare Infinity, ainsi que la passerelle de sécurisation de
la VoIP SIPassure :
La solution BorderWare Infinity est une plateforme de sécurisation du contenu, qui protège les flux entrants et sortants sur l’ensemble des protocoles de communication, incluant email, IM, Web, et VoIP, en procédant au filtrage et à l’analyse des contenus. De plus, l’approche est rationalisée et consolidée.
La passerelle de sécurisation de la VoIP SIPassure est une appliance de sécurisation du protocole SIP, capable de prévenir les menaces entrantes, de contrôler le trafic SIP, et de gérer de manière centralisée les communications IP en temps réel, ainsi que les applications basées sur la présence. Cette approche inclue les applications VoIP, IM, vidéoconférence,...
MS : Quelle est votre vision du marché actuel ?
Sébastien Bonnotte : La convergence est partout, cependant les RSSI n’ont pas toujours conscience de ce phénomène ni des menaces qui lui sont associées. La convergence peut arriver soit de manière souhaitée soit de manière invasive, ce qui entraîne, dans ce dernier cas, des brèches dans le système. Nous sommes les seuls à proposer cette approche unifiée. En ce qui concerne le marché français, il me paraît plutôt en avance dans le domaine de la VoIP.
MS : Quels sont vos objectifs pour l’année 2007 ?
Sébastien Bonnotte : Nous espérons que le lancement de la solution BorderWare Infinity sera un succès. Notre objectif principal serait d’être reconnu comme un acteur clé dans le domaine de la convergence. Nous recherchons une reconnaissance autant auprès de nos pairs que de nos clients. De plus, nous allons développer de nouveaux partenariats au cours de l’année prochaine avec F5, Mitel, Avaya. Notre équipe va également s’agrandir puisque BorderWare va recruter dans le domaine commercial, de l’avant-vente et du marketing.

Source : http://www.mag-securs.com/article.php3?id_article=6609

24 novembre 2006


L’ARCEP annonce une consultation sur les Services à valeur ajoutée.

L’Autorité lance une large consultation sur les services à valeur ajoutée et propose des moyens permettant d’améliorer le fonctionnement de ce marché au bénéfice du consommateur.
Qu’appelle-t-on SVA ?

Il s’agit des services accessibles via des numéros à dix chiffres commençant par 08 (sauf les 087), les numéros à quatre chiffres commençant par 3 ou par 1, ou encore des numéros 118 utilisés pour les services de renseignements.
Ces numéros permettent aux abonnés d’accéder, depuis un téléphone fixe ou un mobile, à tous types de services : informations préenregistrées (par exemple les prévisions météo), ou personnalisées (renseignements, achats de billets, …), mais aussi accès à l’Internet bas débit. Ils constituent un segment important du marché des communications électroniques : selon les chiffres de l’observatoire de l’Autorité, au deuxième trimestre 2006, les SVA représentaient 650 millions d’euros de revenus.
Ce type de services ne peut fonctionner et se développer sans la mise en place d’un climat de confiance entre les acteurs qui fournissent ces services et les consommateurs. Le marché des SVA est complexe : il est aujourd’hui caractérisé par l’interaction de plusieurs acteurs dans la chaîne de valeur, par une grande disparité (voire opacité) tarifaire, et par des problèmes de nature déontologique. Il existe donc un risque sérieux qu’une insatisfaction se développe au sein des consommateurs vis-à-vis de ces services.

Schématiquement, la chaîne de valeur simplifiée peut être représentée comme suit :

De nombreux acteurs participent à la fourniture de ces services, de l’opérateur départ, qui fournit le service téléphonique, au fournisseur de services, qui exploite le numéro au bénéfice de l’éditeur de contenus. Ce dernier opérateur peut également assumer la fonction d’agrégateur de flux au départ de toutes les boucles locales, ou sous-traiter cette activité à un opérateur dit de ” collecte “. Enfin, il peut exister un opérateur de transit lorsque l’opérateur exploitant le numéro SVA n’est pas physiquement en mesure de collecter le trafic au départ de certaines boucles locales.
Par ailleurs, ces services ont de nombreuses spécificités. En particulier, contrairement à un appel interpersonnel classique, le tarif de détail d’une communication vers un numéro SVA est fixé conjointement par l’opérateur départ, qui fournit le service téléphonique, et l’opérateur qui exploite le numéro choisi par l’éditeur de contenus, ce dernier percevant le cas échéant une part de la rémunération.
L’Autorité constate, dans son analyse, les difficultés suivantes :
une insatisfaction croissante des consommateurs en particulier en termes de compréhension du fonctionnement du marché, de lisibilité tarifaire et de contrôle déontologique des contenus accessibles par des numéros SVA ;
un accroissement du nombre d’acteurs impliqués dans la fourniture de ces numéros, notamment en raison de la multiplication du nombre d’opérateurs de boucle locale proposant le service téléphonique, qui rend plus complexe la chaîne de valeur ;
l’absence d’obligation explicite d’acheminer les appels vers tous les numéros SVA ;
des problèmes de facturation et de recouvrement.
Pour répondre à ces difficultés, l’Autorité propose deux modalités d’action :
une régulation ” symétrique ” des relations inter-opérateurs, sujets relevant de sa compétence ;
des axes de réflexion pour ceux qui ne relèvent pas directement de son champ de compétence.
Les obligations de régulation ” symétrique ” proposées par l’ARCEP
L’Autorité propose que soient mis en œuvre deux types d’obligations :
une obligation d’accessibilité des numéros SVA imposée aux opérateurs présents à chaque extrémité de la chaîne de valeur (c’est-à-dire les opérateurs départ et les exploitants de numéros SVA), qui devront faire droit aux demandes raisonnables d’accessibilité aux numéros dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires, sans préjudice d’un droit de coupure ou de suspension en cas de fraude ou manquement aux règles déontologiques ;
une obligation de facturation des appels concernés, imposée aux opérateurs départ, incluant le cas échéant le recouvrement des impayés. Ces opérateurs devront faire droit aux demandes raisonnables des autres opérateurs dans des conditions objectives et non discriminatoires.
Ces obligations visent l’ensemble des opérateurs, fixes et mobiles, indépendamment de toute puissance de marché, et constituent à ce titre, un dispositif de régulation symétrique. Elles se fondent sur les articles L.34-8 III et D. 99-11 du code des postes et des communications électroniques (CPCE) en vertu desquels l’Autorité peut imposer des obligations aux opérateurs qui ” contrôlent l’accès aux utilisateurs finals ” en vue ” d’assurer […] l’accès fourni aux services sur d’autres réseaux ” et ” l’interopérabilité des services “. Dans la mesure où ces obligations ont pour objet de préciser des conditions d’accès et d’interconnexion, elles relèvent également de la procédure d’homologation du ministre chargé des communications électroniques prévue à l’article L. 36-6 du CPCE.

Par conséquent, pour adopter les obligations qu’elle propose, l’Autorité doit effectuer une consultation publique, notifier son projet de mesures à la Commission européenne et aux autres régulateurs européens et, soumettre sa décision au ministre pour homologation.

Les autres axes d’améliorations proposées en termes de protection du consommateur
L’Autorité propose par ailleurs plusieurs pistes de réflexion concernant les améliorations qui pourraient être apportées à ce secteur dans l’intérêt des consommateurs.

Le contrôle déontologique des contenus

Le contrôle déontologique des contenus accessibles par les numéros du plan national de numérotation constitue un outil indispensable à la protection des consommateurs, et un élément déterminant du développement de ce marché. Ce contrôle relève d’instances autres que l’ARCEP, comme le Conseil Supérieur de la Télématique et le Comité de la Télématique Anonyme (CST-CTA).

L’Autorité s’interroge en particulier sur la nécessité de mettre à jour les recommandations déontologiques afin de prendre en compte les nouveaux usages, et sur les possibilités techniques et juridiques dont disposent les opérateurs pour offrir des mesures de filtrage efficaces à leurs utilisateurs, en interdisant par exemple l’accès à certains services, à l’image des outils de contrôle parental utilisés sur Internet.

L’amélioration de la lisibilité tarifaire

L’Autorité soumet également à consultation deux axes de réflexion qui lui semblent de nature à améliorer la lisibilité tarifaire pour les consommateurs. Il s’agit de :

la promotion d’un schéma tarifaire de détail de format ” C+S ” commun à l’ensemble des réseaux, tant fixe que mobile. L’Autorité estime qu’un tel schéma peut être bénéfique pour le consommateur car il permet notamment d’identifier les responsables des différentes prestations fournies : la communication, ” composante C “, d’une part et le service de contenu, ” composante S “, d’autre part ;
l’harmonisation des paliers tarifaires communs pour la composante ” S “. Ces deux derniers axes de réflexion visant à améliorer la lisibilité tarifaire ne peuvent aboutir que si les acteurs de ce marché s’organisent, dans le cadre d’une autorégulation, le cas échéant accompagnée par les pouvoirs publics.
Ces propositions visent à accroître la confiance des consommateurs et des éditeurs de contenus quant à l’utilisation des réseaux téléphoniques comme moyens d’accès aux services à valeur ajoutée. Elles ne sont pas exhaustives. L’Autorité invite l’ensemble des acteurs concernés par ces services, les consommateurs comme les opérateurs, à les commenter et à proposer le cas échant toute autre mesure qui leur semblerait nécessaire.
Les réponses à cette consultation publique sont attendues pour le 5 janvier 2007.

Source : http://www.allo118.com/2006/11/24/larcep-annonce-une-consultation-sur-les-services-a-valeur-ajoutee-dont-les-numeros-118/


Les opérateurs télécoms lancent un projet de combiné 3G bon marché

Confrontés à un marché de la 3G qui ne décolle pas, les acteurs du secteur se mobilisent pour développer un téléphone le moins cher possible, sans sacrifier les fonctionnalités avancées: internet haut débit, télévision et messagerie instantanée.
Développer un téléphone mobile 3G à faible coût pour accélérer la pénétration de cette technologie: c'est le projet de la GSM Association (GSMA) qui regroupe les acteurs du secteur. Elle invite les fabricants à «lui faire des propositions de combinés 3G pouvant intégrer des services avancés, tels que la navigation sur internet à haute vitesse, la télévision et la messagerie instantanée, pour un coût largement inférieur à celui des actuels combinés 3G d'entrée de gamme». Le projet est soutenu par douze opérateurs, dont Orange, Vodafone, T-Mobile, Hutchison et Telefonica, qui revendiquent au total 620 millions d'abonnés. Faire de la 3G le choix par défaut Le meilleur combiné, baptisé "3G for All" (3G pour tous), sera présenté lors du prochain 3GSM World Congress qui réunira les professionnels des télécoms en février 2007, à Barcelone.
Il sera ensuite proposé pour commercialisation à tous les membres de l'association. Dans les prochains mois, les instigateurs du projet devront établir leur choix en fonction de plusieurs critères: fonctionnalités, utilisation, logistique, acceptation sur le marché, prix ciblé, service et assistance, stratégie et format. ;Leur but est de voir les téléphones 3G devenir «le choix par défaut des personnes souhaitant acheter un nouveau combiné», affirme Craig Ehrlich, président de la GSMA et membre du directoire de Hutchison. «La taille et la présence géographique des entreprises qui pilotent cette campagne montrent l'importance que la communauté des opérateurs attache à faire de la 3G un marché de masse.» «Un coût actuel rédhibitoire» La question du coût élevé des produits 3G a été mise en exergue la semaine dernière par une étude mondiale réalisée par la société TNS, qui montre qu'elle est rédhibitoire pour les consommateurs. Selon TNS, le nombre de personnes désireuses d'acheter un combiné de troisième génération chute principalement à cause des tarifs élevés des services 3G. Un argument que relativise la GSMA. «Le coût des services 3G varie énormément dans le monde», temporise David Pringle, son porte-parole. «Les opérateurs fixent eux-mêmes les prix.
Les tarifs choisis correspondent en principe au prix que le consommateur est prêt à payer. Avec notre démarche, nous nous sommes focalisés sur le combiné parce que nous voulons que le consommateur, lorsqu'il rentre dans un magasin, trouve les 3G au même niveau que les 2G.» Un effort collectif donnera de meilleurs résultats, estime l'association. «Nous pourrons aller plus loin que chaque opérateur, à titre individuel, en permettant de réaliser des économies d'échelle», a insisté son porte-parole.

Source : http://www.algerietelecom.dz/veilletech/?p=telecom8




Forrester confiant sur le paiement par SMS

La convergence entre l'univers télécom et le monde bancaire se confirme. Un mois après le lancement de Movo par la Caisse d'Epargne, l'institut d'études Forrester publie un rapport estimant que le paiement mobile par SMS sera de plus en plus populaire auprès des jeunes. "Le paiement mobile pour du contenu mobile est devenu en Europe une industrie qui se chiffre en milliard d’euros. Les jeunes consommateurs utilisent les systèmes de paiement mobile par SMS notamment pour acheter des sonneries, pour voter et pour participer à des jeux télévisés. 61% des jeunes Européens – entre 12 et 24 ans – détenteurs de mobiles utilisent déjà ce type de paiement mobile. En étendant le paiement mobile à des opportunités qui exploitent les comportements existants de ce groupe, les fournisseurs de paiement mobile trouveront de nouveaux leviers de croissance." explique Lizet Menke, à l'origine de l'étude. Selon une autre étude, réalisée par la caisse d'Epargne et communiquée en octobre dernier pour le lancement de Movo, plus de 2 millions de français seraient prêts à utiliser le téléphone mobile pour réaliser des paiements. M-Commerce, M-Paiement.. l'heure du paiement par téléphone mobile semble donc venue. Outre le SMS, les grands opérateurs et les principaux constructeurs travaillent également à l'intégration d'outils de paiement dans les téléphones mobiles afin de les transformer en véritables cartes bancaires.

Source : http://www.neteco.com/article_20061122182351_forrester_confiant_sur_le_paiement_par_sms.html?bcsi_scan_A574BCCE592E1892=7WhoafqPJFbb0bGoSVPzgwEAAACw+BUA&bcsi_scan_filename=article_20061122182351_forrester_confiant_sur_le_paiement_par_sms.html


ADSL : vers une levée du contrôle des tarifs de FT

Tout comme l'Autorité de régulation des communications électroniques (Arcep), le Conseil de la concurrence estime que le dispositif de régulation du marché de l'ADSL, adopté en juillet 2005 de façon transitoire, n'a plus lieu d'être. Dans son avis daté du 20 novembre 2006, le Conseil s'est déclaré favorable « à la levée de la régulation ex ante sur le marché des accès large bande livrés au niveau national » compte tenu des évolutions constatées, à savoir « le déploiement des réseaux des opérateurs concurrents de France Télécom et les mouvements de concentration et d'intégration verticale récemment observés dans le secteur de l'Internet haut débit ».Si la Commission européenne valide les décisions de l'Arcep et du Conseil de la concurrence, aucune contrainte particulière ne sera plus exercée sur France Télécom qui pourra donc pratiquer les tarifs de son choix sur le marché de l'ADSL grand public et, par exemple, s'aligner sur le prix des offres « triple play » proposées par les opérateurs alternatifs.Selon une étude rendue publique mercredi par l'Arcep, le nombre de lignes dégroupées a progressé de 45% en un an pour atteindre le chiffre de 3,4 millions, dont 1,2 million totalement dégroupées au 30 juin 2006. Lorsqu'il est total, le dégroupage permet aux abonnés de s'affranchir de l'opérateur historique. A ce jour, plus de 7% des adultes au niveau national utilisent à leur domicile les services d'un unique opérateur, autre que France Télécom.Bien que le droit de la concurrence soit désormais en mesure de résoudre les défaillances du marché français du haut débit, le Conseil estime que « l'efficacité de sa propre action dépendra en grande partie de la mise en place effective des obligations de comptabilisation des coûts et de séparation comptable imposées à France Télécom ». Approuvée par le Conseil de la concurrence, l'analyse de l'Arcep doit maintenant être transmise à la Commission européenne pour validation.

Source : http://www.clubic.com/actualite-65708-adsl-levee-controle-tarifs-ft.html

22 novembre 2006

Algérie Télécoms lance le FTTH


A partir de la fin du mois, les abonnés d’Algérie Télécom pourront bénéficier d’une nouvelle technologie, le Fiber To Home (FTTH) qui offre des applications nettement plus intéressantes que l’ADSL. Il s’agit du nom d’une technologie visant à concurrencer les technologies xDSL en installant de la fibre optique jusque chez l’abonné. Pour un abonnement de 4000 DA par mois, les clients intéressés pourront bénéficier des offres triple play (Internet, VoIP, télévision sur ADSL). En d’autres termes, les utilisateurs pourront simultanément surfer sur Internet, utiliser le téléphone et visionner un film. L’annonce a été faite hier par le PDG d’Algérie Télécom qui animait une conférence de presse au cours de laquelle il a également annoncé des baisses de tarif prochainement, refusant d’en dire plus pour des questions liées à la concurrence. Au cours de cette rencontre organisée en marge du salon des télécoms, le numéro un d’Algérie Télécom dira que l’opération de filialisation de l’entreprise se poursuivait. Dès le premier janvier, ça sera au tour de Djaweb de jouir de l’autonomie. Elle aura désormais un statut de SPA et sera présidée par un PDG, conformément aux orientations de l’Autorité de régulation qui voudrait éviter les financements croisés et respecter les règles de la saine concurrence.

France Télécom sommé de séparer comptablement ses activités

http://www.reseaux-telecoms.net/actualites/lire-france-telecom-somme-de-separer-comptablement-ses-activites-14834.html
Saisi par l'Arcep, le Conseil de la concurrence est favorable à la levée de la régulation sur le marché de gros de l'accès Internet haut débit national. Le conseil suit les préconisations de l'autorité de régulation qui ne souhaite pas reconduire un dispositif transitoire, fixé en 2005, qui avait pour objectif de réguler un marché fortement dominé par l'opérateur historique. Depuis, Free et Neuf Cegetel ont largement déployé leurs réseaux... la régulation ne s'impose plus.
Par contre le Conseil de la Concurrence souhaite que l'opérateur sépare de manière effective ses comptes entre le marché de gros (location de son réseau aux opérateurs, dont sa propre activité Internet) et les activités de détails. Dans Les Echos, le Conseil estime « qu'il est impératif et urgent d'accélérer le calendrier de validation et d'audit de ces comptes séparés ». Des comptes séparés permettront de mieux contrôler les prix pratiqués sur le marché de gros.

21 novembre 2006



France: le Conseil de la Concurrence soutient l'ARCEP pour la fin de la régulation du marché large bande national

http://finances.voila.fr/actualite/news.html?at=actualite&page=&id=boursier_ns_fr:1164020280&sym=PFTE.PSE

Le Conseil de la concurrence a rendu à l'ARCEP un avis sur son projet de décision concernant le marché des accès large bande livrés au niveau national ou marché '12 bis'. L'ARCEP a prévu de ne pas reconduire le dispositif de régulation adopté sur ce marché le 28 juillet 2005 de façon transitoire. Le Conseil estime dans son avis, comme l'ARCEP, que la régulation ex ante de ce marché ne se justifie plus compte tenu des évolutions constatées sur les marchés de gros du haut débit.
"Près de deux ans plus tard, le Conseil estime que ce traitement dérogatoire par rapport au droit de la concurrence ne se justifie plus pour le marché 12 bis des accès large bande livrés au niveau national, notamment du fait du déploiement des réseaux des opérateurs concurrents de France Télécom et des mouvements de concentration et d'intégration verticale récemment observés dans ce secteur", explique le conseil, qui appelle instamment de ses voeux la mise en place effective de la séparation comptable imposée à France Télécom (concernant l'absorption de Wanadoo).


Le Rwanda adopte son deuxième plan d'infrastructure de l'information et de la communication (INIC)
http://www.uneca.org/fr/eca_resources/Bulletin.htm

Le Rwanda mène une expérience exemplaire dans le domaine des technologies de l'information et de la communication.
Apres avoir lancé le processus de formulation des politiques en matière de technologies de l'information et de la communication (TIC) en 1998 avec l'appui technique de la CEA, le gouvernement rwandais vient d'apporter son deuxième plan INIC qui vise à transformer le Rwanda en une société et une économie de l'information et de la connaissance.
Le plan INIC 2010 qui couvre une dizaine de domaines sectoriels permettra de traiter des systèmes d'application pour un meilleur impact sur le développement économique et social. Ce deuxième plan INIC met l'accent sur la masse critique d'investissement à attirer pour accélérer le développement des secteurs-clefs de l'économie.
Il faut noter que le premier plan INIC qui couvrait une période de 5 ans avait contribué au programme de reconstruction du Rwanda après les années de guerre civile, de mettre en place une solide infrastructure d'information et de communication, de doter les services de ressources humaines adéquates et de créer un cadre régulateur favorable.

09 novembre 2006




L'Arcep veut des investissements en fibre optique mutualisés

Paul Champsaur, président de l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), a appelé à une mutualisation des investissements nécessaires au déploiement de la fibre optique, principal vecteur de l'essor de l'internet à très haut débit en France."L'équation économique paraît difficile: d'une part, les investissements pour développer un réseau de très haut débit sont conséquents et, d'autre part, se pose également la question des revenus additionnels pour rentabiliser ces réseaux", a-t-il déclaré lors d'un colloque sur "l'audiovisuel de demain" organisé par le quotidien La Tribune et NPA Conseil."La mutualisation des infrastructures de génie civil et de câblage des immeubles est amenée à jouer un rôle fondamental", a-t-il ajouté, chiffrant les investissements à plusieurs dizaines de milliards d'euros sur plus de dix ans.
La fibre optique est considérée comme le successeur le plus crédible de l'ADSL dans les villes, permettant aux opérateurs télécoms de répondre aux offres très haut débit et télévision haute définition des opérateurs câble et satellite.Free, filiale d'Iliad, a annoncé en septembre un investissement d'un milliard d'euros d'ici 2012 dans le déploiement d'un réseau à très haut débit s'appuyant sur la fibre optique. France Télécom a lancé récemment une offre de fibre dans quelques arrondissements parisiens et communes des Hauts-de-Seine. Neuf Cegetel a fait savoir mardi qu'il lancerait un programme de fibre optique pour les particuliers dès le début 2007 dans certains quartiers de Paris.L'essor de l'internet à haut débit, auquel 11 millions d'abonnements étaient recensés en France au 30 juin, a soutenu l'essor de la télévision à péage, a également souligné Paul Champsaur."En flux, l'ADSL constitue désormais le principal vecteur de croissance de la télévision payante", a-t-il noté, soulignant que les offres de télévision par ADSL étaient actuellement accessibles à un peu plus de 40% de la population française.

07 novembre 2006



L’Afrique: marché où le mobile connaît la plus forte croissance au monde
http://www.icicemac.com/nouvelle/index.php3?nid=7339


Dans sa toute dernière publication Indicateurs des télécommunications africaines 2004, mise en circulation au Caire, l’UIT examine les raisons qui expliquent l’expansion rapide du mobile sur le continent et explore ses possibilités de croissance. «La technologie mobile incarne la société de l’information en Afrique», explique Michael Minges, Chef de l’Unité de marché, économie et finance et principal auteur de la publication en question. «C’est une technologie qui s’est implantée plus largement que n’importe quelle autre dans de nouveaux domaines et nous devons voir comment nous pouvons l’utiliser en allant de l’avant, pour aider à réduire la fracture numérique.»
D’après le rapport, la pénétration du mobile était de 6,2 pour 100 habitants à la fin de 2003, contre 3 pour 100 habitants pour la téléphonie fixe (voir la figure 1, graphique de droite). La téléphonie mobile a joué un rôle déterminant dans l’amélioration de l’accès aux télécommunications en Afrique, où le nombre de lignes fixes est limité. Pour confirmer une opinion largement répandue, on peut lire dans le rapport qu’en 2003, près de 70% de la totalité des abonnés au téléphone du continent utilisaient la téléphonie mobile — et ce chiffre était même supérieur en Afrique subsaharienne où trois abonnés sur quatre utilisent un portable. Toujours selon la publication précitée «il s’agit du rapport le plus élevé parmi toutes les régions du monde entre abonnés cellulaires et l’ensemble des abonnés au téléphone». La demande, la réforme du secteur, l’octroi de licences à de nouveaux opérateurs, la concurrence ainsi que l’émergence d’importants investisseurs stratégiques sont cités comme étant des éléments clés de l’adoption de la téléphonie cellulaire.
Par ailleurs, d’après les indications disponibles, le secteur des communications mobiles africaines se porte bien sur le plan financier. En 2003, il a franchi la barrière des 10 milliards USD de recettes avec des bénéfices évalués à plus d’un milliard USD. Selon le rapport, cette manne a profité à d’autres parties intéressées telles que les Etats, qui ont perçu plus de 4 milliards USD sous forme de redevances de licences et aux équipementiers qui ont gagné plus de 5 milliards USD grâce aux contrats conclus en Afrique depuis 2000.
Une demande gigantesque
Au Nigéria, pays le plus peuplé du continent, avec une population estimée à 130 millions d’habitants, le nombre des abonnés cellulaires est passé de 25 000 à peine en 1999 à 3,1 millions en 2003, d’après le rapport qui signale aussi que le réseau cellulaire du pays connaît la croissance la plus rapide du continent africain depuis trois ans. Le rapport cite ensuite un exemple qui s’est produit à la fin de 2002, lorsque la demande de téléphones mobiles a été si forte que les opérateurs n’ont pu y répondre, de sorte qu’ils ont tous été contraints de suspendre la vente des nouveaux forfaits prépayés pendant environ six mois car leurs réseaux étaient surchargés. En août 2003, Globacom, le quatrième titulaire d’une licence, a rejoint la «bande des trois» — MTN, MTel (le service cellulaire de l’opérateur historique NITEL) et Econet1 — et s’est distingué des opérateurs en place en instaurant une facturation à la seconde et des services de transmission de données. Globacom a également proposé un nouveau régime tarifaire à prépaiement avec des droits de connexion plus faibles qui permet à davantage de Nigérians d’entrer dans le monde cellulaire. Peu après l’entrée de Globacom sur le marché, Econet et MTN ont baissé leurs tarifs d’environ 20% et ont également commencé à offrir une facturation à la seconde. En avril 2004, Globacom comptait quelque 700000 abonnés et s’était emparé d’un cinquième du marché cellulaire de plus en plus dynamique du pays.
L’Afrique est le marché le plus important pour les cartes prépayées
Comme on peut le voir sur la figure 2, l’Afrique est le marché le plus important au monde pour les cartes prépayées. Néanmoins, la pénétration cellulaire globale est la plus faible de toutes les régions puisqu’elle se situe à 6% en 2003 par rapport au chiffre mondial de 22%. Le pourcentage de la population africaine se trouvant à portée d’un signal cellulaire est évalué à seulement 60%, soit le plus faible au monde. A la fin de 2003, moins de la moitié de la population de l’Afrique subsaharienne était à la portée d’un signal cellulaire, selon l’enquête de l’UIT.
Des investisseurs stratégiques dans le secteur des communications mobiles
Selon le rapport, les six principaux investisseurs stratégiques du secteur des services mobiles en Afrique comptaient 33 millions d’abonnés en 2003, soit les deux tiers du total (tableau 1). Les cinq principaux investisseurs stratégiques de la région qui publient des informations financières ont fait état de 695 millions USD de recettes nettes en 2003.
Dans le tableau 2, les dix principaux opérateurs mobiles d’Afrique sont classés par nombre d’abonnés. Il semblerait que MTN et Vodacom aient tiré profit de leur succès en République sudafricaine pour s’étendre au reste de l’Afrique. CelTel a tendance à investir en Afrique subsaharienne alors qu’Orascom centre son activité sur la région nord-africaine. Bien que Millicom intervienne dans d’autres régions du monde, il porte son attention sur les marchés en développement. Econet, qui s’est lancé sur le marché comme premier opérateur mobile privé au Zimbabwe, a maintenant des investissements au Botswana, au Lesotho et au Nigéria et vient de se faire octroyer une licence au Kenya. Seul Orange a une stratégie davantage axée sur les pays développés, la plupart de ses investissements en Afrique provenant d’anciennes participations de France Telecom au capital des opérateurs historiques.
Les entreprises d’Asie de l’Est interviennent également et Telkom Malaysia est en tête des investisseurs qui participent à la privatisation de plusieurs opérateurs de télécommunication (Ghana, Guinée, République sudafricaine). Plus récemment, les équipementiers chinois ont fait leur apparition dans la région et s’occupent de services, comme le montre l’achat de l’opérateur historique du Niger par la société chinoise ZTE, exposant présent à Africa 2004.
Transmission cellulaire de données (2G)
Aujourd’hui le moyen d’accès le plus répandu aux services non vocaux dans le cadre d’une plate-forme hertzienne est la téléphonie mobile de deuxième génération. Les premiers signes de l’utilisation de la transmission cellulaire de données en Afrique se font déjà sentir. Bien que la plupart des opérateurs africains ne publient pas de chiffres sur l’utilisation du service de messages courts (SMS), on note une croissance rapide chez ceux qui les publient. Par exemple, sur les marchés parvenus à une plus grande maturité tels que Maurice et la République sudafricaine, cette utilisation est nettement supérieure à la moyenne mondiale (figure 3). La majeure partie du trafic SMS est généralement du type classique de personne à personne, mais il existe, selon le rapport, d’autres applications intéressantes:
En Ouganda, FoodNet, organisation non gouvernementale s’efforçant d’obtenir de meilleurs prix pour les agriculteurs, rassemble sous forme de bases de données, pour plus de 25 produits agricoles, des informations sur les prix de gros et de détail qui sont mises à jour quotidiennement. Les agriculteurs peuvent alors obtenir les prix par SMS. Les utilisateurs du service envoient plusieurs milliers de messages par mois.
Au Kenya, où l’opérateur mobile Safaricom a fait état de l’acheminement sur son réseau de quelque 750 000 SMS par jour en décembre 2002, les résultats des élections ont été communiqués par SMS. Les partisans de tel ou tel candidat ont également utilisé le SMS pendant les élections pour rappeler à des amis de voter.
En République sudafricaine, des SMS sont envoyés aux malades de la tuberculose pour leur rappeler de prendre leurs médicaments.
Poursuivre et développer la croissance du marchéLe prix sera déterminant
A l’heure actuelle, l’une des principales préoccupations des grands opérateurs de télécommunications mobiles est la diminution du revenu moyen par utilisateur. Dans une région où les revenus par habitant sont parfois les plus faibles au monde, le coût des services est la clé de leur succès. Si les prix ne baissent pas, les abonnés potentiels resteront dans l’incapacité de s’offrir un mobile, mais les opérateurs restent dans l’obligation de tirer des recettes suffisantes de leurs activités pour en assurer la rentabilité.
Le mobile, de son côté, se trouve confronté à l’obligation de poursuivre sa croissance en dépit de son prix qui le rend souvent inabordable. Sa croissance à court terme dépendra étroitement de la capacité des utilisateurs potentiels à s’offrir les services que leur proposent les opérateurs. L’important est que la demande soit au rendez-vous et le problème est de réussir à la satisfaire.
Selon la tendance actuelle, l’UIT prévoit qu’en 2010 le marché mobile africain ne comptera à peu près que deux fois plus d’abonnés (100 millions) par rapport à 2003 (figure 4). Le rapport énonce un certain nombre de politiques en faveur de la croissance du marché des communications mobiles.
S’agissant de la politique générale en matière de communications mobiles, il faut impérativement veiller à faire marcher la concurrence et à intervenir en cas de litige. Un examen rapide des marchés des communications mobiles de la région révèle les avantages de la concurrence; dans les pays où celleci s’exerce, les taux de pénétration des communications mobiles sont bien supérieurs par rapport aux marchés où perdure le monopole, même pour des revenus par habitant identiques.
La question de l’interconnexion a été une pomme de discorde dans presque tous les pays d’Afrique, les opérateurs historiques répugnant souvent à signer des accords d’interconnexion, ce qui a compliqué le lancement de services mobiles concurrentiels. Pour résoudre ces différends, les régulateurs choisissent de plus en plus souvent d’adopter des cadres plus analytiques et plus clairs pour calculer les taxes correspondantes.
Les équipementiers doivent trouver des solutions pour réduire le coût de l’équipement à l’intention des régions à faible revenu telles que l’Afrique. Ils devraient également s’impliquer davantage dans des initiatives de lutte contre la pauvreté en faisant don d’équipements pour des causes qui le méritent, telles que le SMS pour les centres de santé et les écoles en zone rurale ou les agriculteurs démunis.
Les opérateurs doivent trouver des moyens novateurs de réduire les coûts à la consommation mais aussi d’étendre la couverture du service et d’en relever la qualité. Par exemple, les opérateurs devraient mieux desservir les utilisateurs itinérants en multipliant les accords afin de s’assurer plus de recettes et de contrebalancer les prix nationaux plus faibles.
Les donateurs pourraient contribuer aux programmes nationaux d’accès universel en fournissant, par exemple, les moyens financiers de participer au coût des portables, des cartes SIM et des cartes à prépaiement à l’intention des utilisateurs à faible revenu. Ils pourraient aussi financer des programmes pour mettre sur pied les infrastructures de réseaux fédérateurs nationaux et régionaux qui, soit n’existent pas, soit sont tout à fait insuffisantes dans la plupart des pays africains, ce qui explique la couverture limitée des réseaux due au fait que de nombreuses zones rurales restent inaccessibles aux réseaux de Terre ou ne permettent pas un accès rentable par satellite.
© UIT 2006

06 novembre 2006


Maroc Telecom lance l'ADSL à 20 Megas.
http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=7603


Chez Maroc Telecom, on finit toujours par répondre aux besoins des internautes marocains. C'est ce que je viens d'apprendre suite à un sujet ouvert sur Casafree.com qui annonce cette magnifique nouvelle. Le but de Maroc Telecom était "sûrement" celui de satisfaire notre énorme besoin de rapidité, mais sûrement pas celui de suivre le pouvoir d'achat des marocains. Plus de 50% des utilisateurs d'Internet au Maroc sont des étudiants. Comment peut-on oser proposer un abonnement ADSL à un prix aussi élevé ? 1000 Dhs par mois ! Vous me direz que si je ne peux pas me procurer la 20 mega, je n'ai qu’à m’abonner pour moins cher, selon mes moyens? Moi je dis NON!
En France, où le pouvoir d'achat est dix fois supérieur au notre, les internautes se procurent cette même offre à 20 € ! Ce n'est pas le même contexte ? bien sur que non !
Ici Maroc Telecom peut faire mieux, et voici pourquoi :
Premièrement, les salariés de Maroc Telecom touchent quatre fois moins que leur collègues en France.
Deuxièmement, Maroc Telecom a bien d'autres sources de revenu et son activité n'est pas uniquement financée par les abonnements ADSL.
Troisièmement, Maroc Telecom est l'une des entreprises les plus riches au Maroc. Pourquoi alors chercher à gagner plus, sans prendre en considération le pouvoir d'achat des marocains ?
Quatrièmement, les sociétés en France payent plus de taxes qu'au Maroc.
Cinquièmement, l’assistance téléphonique de notre opérateur est payante.
Sixièmement, les techniciens de Maroc Telecom mettent jusqu'a 2 semaines pour installer une ligne ADSL.
Septièmement, il doit sûrement y avoir un septièmement ...
Sommes-nous victimes du monopole de Maroc Telecom ? Que fait l'ANRT dans ce genre de situation ? Y a-t-il des associations de protection des droits des consommateurs marocains ?
Vivement que Meditel ou Maroc Connect proposent moins cher.

Algérie : Lutte contre le trafic téléphonique international par VoIP
Le conseil de surveillance de la téléphonie sur Internet (VoIP) a établi dernièrement un rapport d’évaluation sur le tarif téléphonique vers l’international acheminé via Internet. Les opérateurs de téléphonie sur Internet ont constaté que “la minute de terminaison internationale vers l’Algérie est cédée actuellement à 8 centimes d’euro au lieu de 2 centimes d’euro”.
Cette hausse du prix de la terminaison d’appel international est intervenue, selon des sources concordantes, grâce aux efforts accomplis par les 13 opérateurs de téléphonie sur Internet (VoIP) en collaboration avec l’opérateur public Algérie Télécom et l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT). Le tarif actuel de la terminaison d’appel international vers l’Algérie n’est pas loin, indiquent nos sources, du niveau du prix fixé par l’ARPT à tous les opérateurs de téléphonie sur Internet, à savoir 6,50 DA/minute, soit l’équivalent de 7 centimes d’euro. Cette décision est motivée essentiellement, précisent nos sources, par certaines pratiques frauduleuses enregistrées dernièrement, notamment le détournement de lignes téléphoniques fixes pour effectuer des communications vers l’International à des prix très bas, oscillant entre 3 à 1,50 centimes d’euro/minute.
La minute de terminaison internationale est cédée, ajoutent nos sources, entre 10 et 12 centimes d’euros en Tunisie et au Maroc. Certaines entreprises ont installé, affirment nos sources, des gate way analogiques derrière des lignes téléphoniques fixes sans aucune autorisation pour acheminer le trafic téléphonique international vers l’Algérie d’une façon illégale.
Le volume du trafic téléphonique provenant de l’étranger vers l’Algérie via la téléphonie sur Internet est évalué, relèvent nos sources, entre 15 et 25 millions de minutes par mois. La valeur du trafic téléphonique à l’international échappant au contrôle des opérateurs VoIP, est estimée, confient nos sources, à 200 millions de DA par mois. Le trafic gris qui passe souvent via le circuit analogique en utilisant des lignes téléphoniques piratées, oscille, confient nos sources, entre 3 et 5 millions de minutes par mois.
Il y a lieu de rappeler que le conseil de surveillance du trafic téléphonique transitant via la téléphonie sur Internet (VoIP) a été installé en octobre dernier par les opérateurs privés et Algérie Télécom.
Ce conseil comprend l’ensemble des opérateurs de téléphonie sur Internet activant sur le marché national, en l’occurrence l’Eepad, SLC, Vocal One, Last Net, Web Com, Web Phone, Icos Net et Algérie Télécom.



L'Arcep fait son enquête sur la qualité des réseaux des trois opérateurs

http://www.francemobiles.com/actualites/id/200611011162292136/l_arcep_fait_son_enqu%C3%AAte_sur_la_qualit%C3%A9_des_r%C3%A9seaux_des_trois_op%C3%A9rateurs.html

L'Autorité vient de rendre publics les résultats de l'enquête d'évaluation de la qualité de service des réseaux de téléphonie mobile en France menée en 2006. L'enquête des réseaux mobiles de seconde génération, conduite par le cabinet Directique, s'est déroulée sur une période de 5 mois, entre février 2006 et juin 2006. Plus de 25 000 appels téléphoniques, 3 000 envois de messages courts et multimédia, 3 000 téléchargements de fichiers et 1 500 sessions de navigation WAP et I-mode ont été réalisés dans les conditions d'utilisation courantes du téléphone mobile. SFR classé réseau N°1 en qualité de service Sur les 32 critères utilisés par l'Arcep dans cette enquête, SFR arrive en tête ou ex-aequo sur 28 critères, suivi de Bouygues Télécom (premier ou ex-aequo sur 24 critères), qui prend la deuxième place devant Orange (premier ou ex-aequo sur 17 critères).
Par rapport à l'année passée, le taux de communications réussies est en diminution de l'ordre de 1%. Le service de téléphonie mobile se maintient toutefois à une bonne qualité dans les agglomérations de plus de 20 000 habitants. Il n'est pas constaté d'écart significatif dans les zones à fort trafic pendant les heures chargées. En ce qui concerne les services de données, les résultats du service de téléchargement de fichiers présentent une progression sensible par rapport à l'année passée. Le temps de téléchargement des fichiers de 100 ko s'établit en moyenne à 22,9 secondes cette année contre 32,3 secondes l'année passée. Le régulateur souligne que la prise en compte des évolutions de la 2G vers l'EDGE, non effectuée cette année, traduira vraisemblablement les performances encore plus favorables des offres disponibles sur le marché. Les résultats du service de messagerie multimédia (MMS et mail i-mode) sont également en amélioration significative par rapport à l'année passée. Plus de 19 messages multimédia sur 20 sont reçus dans un délai inférieur à deux minutes contre 15 en 2004-2005.
Cette enquête expérimentale, conduite par le cabinet GET, était limitée aux agglomérations de Paris, Lyon et Marseille et concernait les services de téléphonie, de message court SMS, de visiophonie, de téléchargement de fichiers et de télévision sur mobile sur les réseaux 3G d'Orange France et de SFR. Les performances de la 3G sont très supérieures à celles du GPRS
L'autorité a observé que sur la qualité de service mesurée sur les trois agglomérations est globalement satisfaisante. Les performances de la 3G sont très supérieures à celles du GPRS en termes de débit de données pour les tests de téléchargement de fichiers. Quant au service de visiophonie, il est satisfaisant pour l'interopérabilité entre les deux opérateurs. La qualité des communications téléphoniques et des SMS atteint quasiment celle observée sur les réseaux de seconde génération. La qualité de service des opérateurs mobiles reste très bonne en France mais doit encore être améliorée dans les TGV, les trains de banlieue et sur les autoroutes. Le taux de communications réussies et maintenues deux minutes est en moyenne de 97% dans l'ensemble des agglomérations de plus de 20.000 habitants, il n'est que de 71% à bord des TGV, 82% dans les trains de banlieue et 94% sur les autoroutes. L'écart est plus important pour le taux de communications réussies, maintenues deux minutes et de qualité parfaite, c'est-à-dire équivalente à une communication fixe: ce taux est de 93% dans les agglomérations de plus de 20.000 habitants mais chute à 57% dans les TGV, 72% dans les trains de banlieue et 81% sur les autoroutes.


Neuf Mobile Liberté: Neuf Cegetel lance l'abonnement mobile gratuit
http://www.atelier.fr/applications-it/neuf,mobile,liberte,cegetel,lance,abonnement,gratuit-33185-14.html


Après le Twin, le téléphone hybride GSM/Wi-Fi, Neuf Cegetel renforce son offre quadruple play (télévision, Internet, téléphonie fixe, téléphonie mobile) et lance Neuf Mobile Liberté, un forfait mobile assez audacieux : il sera gratuitement utilisable pour ses abonnés ADSL.Les utilisateurs de l'offre ADSL de Neuf pourront disposer de cette offre mobile sans engagement qui ne demande aucun frais d'abonnement, de mise en service et de résiliation. Au contraire des opérateurs traditionnels et des MVNO qui proposent un téléphone lors de la souscription d'un forfait, il faudra, pour profiter de Neuf Mobile Liberté, déjà posséder un téléphone GSM. Les services proposés par le forfait sont nombreux. Outre la présentation du numéro, la messagerie vocale gratuite, la facture électronique et le double appel gratuit, il sera également possible d'accéder à Internet et de passer des appels internationaux. L'abonné disposera gratuitement de 10 minutes de communications par mois vers les fixes et mobiles. Les minutes supplémentaires seront facturées 0.50 euro la minute. La liberté se paie !
Enfin, les utilisateurs qui le souhaiteront pourront faire évoluer leur forfait et souscrire quand ils le souhaiteront à un forfait Neuf Mobile de leur choix, tout en gardant leur numéro.



Progressivement, la Chine impose sa marque économique en Afrique
http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=325850

Le sommet Chine-Afrique de Pékin n’a pas débouché sur des contrats commerciaux spectaculaires, mais a permis aux entreprises chinoises de poser de nouveaux jalons dans un contexte de conquête économique tous azimuts lancée par le pays le plus peuplé de la planète.Les 16 contrats signés hier entre la Chine et dix pays africains, du Cap Vert aux Seychelles, en passant par l’Égypte et le Kenya, pour une valeur totale de 1,9 milliard de dollars, illustrent l’engagement croissant des entreprises chinoises sur le continent noir dans tous les secteurs.Marqués par la volonté évidente de balayer les critiques de « néocolonialisme », selon lesquelles une Chine prédatrice ne s’intéresserait qu’au pétrole et aux minerais africains, les contrats et accords ont fait la part belle aux projets de développement des ressources sur place (usine d’aluminium, mines, cimenterie...) et aux projets d’infrastructures dans les télécommunications ou les transports.Le plus gros contrat concerne un projet de production d’aluminium en Égypte pour une valeur de 938 millions de dollars.Cette offensive en Afrique permet aussi aux entreprises chinoises, encore peu présentes à l’étranger, de se forger une stature internationale en s’implantant dans des pays où la concurrence n’est guère présente, avec le soutien important de son gouvernement.ZTE, l’une des principales sociétés de télécommunication chinoises, a décroché un contrat de 30 millions de dollars pour assurer la sécurité du système informatique du ministère de l’Intérieur du Ghana et a signé un accord de coopération du même montant avec le petit royaume du Lesotho pour développer le réseau de télécommunications.L’autre grande entreprise chinoise du secteur, Huawei, a signé de son côté un mémorandum de coopération pour un projet d’administration électronique au Kenya (42 millions de dollars).
Invité à Pékin, le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal, Mansour Cama, dont le pays négocie avec la Chine un projet d’administration électronique et la construction d’une usine d’électricité à base de charbon, insiste cependant sur la nécessité pour l’Afrique de protéger ses propres entreprises.« Il en est des Chinois comme des Français, des Anglais ou des Américains, chacun vient avec son agenda, avec ses objectifs, à nous de savoir ce que nous voulons et comment nous pouvons en tirer partie. Cela peut devenir une menace lorsqu’on laisse le tapis rouge aux entreprises étrangères sans qu’on tienne compte de la nécessité de promouvoir le secteur privé national », a-t-il expliqué.Présent à ses côtés, Serigne Mboupo, importateur exclusif des automobiles Geely au Sénégal, se montre toutefois prudent.« Si aujourd’hui les Chinois viennent à Dakar pour investir, pour créer de l’emploi, pour développer l’économie, c’est bien, mais s’ils viennent dans des secteurs que nous avons déjà, l’économie sera en danger », juge-t-il.

02 novembre 2006

Chine : prépare sa propre norme de TV mobile
http://www.actutem.com/pages/06_11_01_chine.html

L’autorité de régulation nationale State Administration of Radio, Film and Television (SARFT) vient d’informer les opérateurs qu’ils doivent utiliser la norme STiMi (Satellite Terrestrial Interactive Multi-service Infrastructure), développée par ses propres chercheurs, selon l'agence Xinhua. La Chine développe en effet de plus en plus ses propres normes pour les communications mobiles et toute autre technologie pour réduire sa dépendance des brevets et du savoir faire étranger afin donner à ses entreprise un avantage concurrentiel. Après la téléphonie 3G (TD-SCDMA) et la sécurité des réseaux sans fil (WAPI), le même parcours s'inscrit pour la TV mobile.
Toujours selon Xinhua, les principaux opérateurs de téléphonie mobile comptent environ 1.5 million abonnés TV, et les sociétés qui utilisent d'autres normes devront passer à cette nouvelle norme. La Chine, avec plus de 400 millions abonnés à la téléphonie mobile, est considérée comme un des marchés les plus prometteurs au monde pour la TV mobile et d'autres services sans fil à valeur ajoutée.



Téléphonie mobile: Méditel au-delà de la 3G
http://www.leconomiste.com/article.html?a=73924

· Un investissement de plus de 2 milliards de DH
· Un débit allant jusqu’à 14 Mbps grâce à la HSDPA
· Négociations avec les fournisseurs de contenu


LA troisième génération de téléphonie mobile, la fameuse 3G, arrive au Maroc. Le conseil des ministres a adopté ce mois-ci les décrets accordant les licences d’exploitation aux opérateurs, Méditel, Maroc Telecom et Maroc Connect. Les trois retenus en juillet 2006 à l’issue de l’appel à concurrence lancé par l’ANRT en mai de la même année (cf. www.leconomiste.com). Demain, avec la 3G, c’est un véritable bond en avant qui s’opérera sur le plan du débit. En effet, avec une puissance allant jusqu’à 14 mégabits/s (Mbps) autorisés lors du transfert d’informations (voix ou données), la troisième génération de mobile serait un peu au GSM ce que l’ADSL est à la connexion RTC pour l’Internet. Une profusion de services donc en perspective: regarder la télévision sur son téléphone, voir son correspondant, télécharger des vidéos… Tout cela sera bientôt possible, mais à quel prix?Les opérateurs ont à faire face à deux nouveaux défis. Méditel, pour sa part, s’y attelle sérieusement. D’abord au niveau financier, à l’instar des autres opérateurs, Meditel a dû à mettre la main à la poche: 360 millions de dirhams pour le ticket d’entrée au club du nec plus ultra de la téléphonie mobile (cf. notre édition du 31 juillet 2006) et 72 millions de dirhams pour le réaménagement du spectre de fréquence nécessaire au déploiement des services 3G. Méditel compte aussi investir 1,8 à 2 milliards de DH réservés à l’infrastructure notamment à l’acquisition et à l’installation d’antennes de transmission. La technologie utilise le croisement de 2 infrastructures: la fibre optique et les faisceaux hertziens, comme pour le fixe.Ensuite, l’opérateur a eu à effectuer quelques accommodements réglementaires, particulièrement en ce qui concerne les négociations sur les conditions d’interconnexion avec les deux autres acteurs. «Cette interconnexion existe déjà avec Maroc Telecom pour la 2G, il fallait mettre en place les passerelles pour les données et se mettre d’accord sur les prix d’envoie», indique-t-on auprès de Méditel. Au niveau technologique, l’opérateur a opté pour le haut débit. «La licence octroyée est une licence 3G, mais le choix technologique va nous permettre d’aller directement sur un débit et une vitesse plus importants -la 3,5 G- dès le lancement. C’est la touche supplémentaire de Méditel», déclare à L’Economiste Inigo Serrano, DG de Méditel. Il s’agit en effet de la technologie HSDPA (High Speed Downlink Packet Access), la dernière étape de la téléphonie mobile de 3e génération UMTS (Universal Mobile Telecommunications System). Cette technologie constitue la base de la 3G haut débit et permet actuellement une vitesse d’accès absolue de 14,4 Mbps (mégabit par seconde). La 3,5 G soutient donc la comparaison avec l’ADSL, et même avec l’ADSL2+. Mais ne nous emballons pas trop vite ! Aujourd’hui les terminaux disponibles (téléphones portables) portent sur un débit maximal de 3,6 Mbps. Méditel promet pourtant, à moyen et long termes, d’augmenter progressivement la capacité de son offre. Dernière gageure avant sin octobre 2008, échéance finale prévue par le cahier des charges: adapter les processus internes, les réseaux de distribution, le système de facturation; bref: tous les aspects de process interne à reconvertir pour la 3G, et surtout assurer l’interopérabilité avec le système précèdent (2G). L’opérateur affirme que tout sera au point en 2007, bien avant la date butoir.Faut-il pour autant augurer de la mort de la téléphonie «classique»? Rien n’est moins sûr. Tout le monde ne basculera pas vers la 3G, celle-ci n’étant pas à la portée de toutes les bourses. Le prix des terminaux, bien que subventionnés par les opérateurs, pèsera certainement dans la décision du client, lequel devra encore s’acquitter des frais des services. Par ailleurs, au-delà des spécificités techniques, qui passent un peu au-dessus de la tête du consommateur non averti, c’est le produit (émissions de télévision, info, radio, téléchargement, etc.) concocté par les opérateurs qui séduira les clients potentiels. Il s’agit de mettre des passerelles, d’opérer des alliances avec des fournisseurs de contenu (télévisions, agences de presse, radios, fournisseurs de jeux, etc.) Des services à valeur ajoutée qui feront toute la différence. Mais n’anticipons pas sur toutes les transactions que les opérateurs entament avec les fournisseurs. Tout cela est bien gardé secret: « ce sont des choses qui sont dans l’air du temps, mais nous sommes encore au stade de la mise en place des réseaux», affirme-t-on chez Méditel, qui étudie la possibilité d’une offre prépayée à plus long terme, compte tenu d’investissements additionnels importants.
La 4e dimension
LA 3G ou UMTS est une technologie de téléphonie mobile, dite de troisième génération, qui succède à la norme GSM. La téléphonie 3G permet de naviguer à haut débit sur la toile, de voir son interlocuteur et de télécharger des donnés. Elle autorise en outre de grandes capacités de stockage (photos, vidéos, MP3, etc.), en rupture totale avec les réseaux précédents. La 3G nécessite l’installation de nouvelles antennes ainsi que l’acquisition de nouveaux téléphones. D’aucuns avaient un peu vite prédit l’échec de la 3G face à l’accueil mitigé des premières offres en Europe (techniquement pas très au point), mais la voici qui se remet spectaculairement en selle avec l’arrivée de la 3,5 G. Et pour l’avenir? A vrai dire, si les utilisateurs européens découvrent tout juste la 3G alors que nous autres l’attendons avec impatience, celle-ci existe déjà depuis 5 ans au Japon. Et l’empire du soleil levant regarde déjà plus loin. La 4G y est déjà annoncée! Une quatrième génération de téléphones à l’horizon, 2007/2010. Attention, les débits stratosphériques annoncés sont de l’ordre de 300 Mbps! Mais quel usage pourrions-nous bien en faire?
Amine BOUSHABA