17 mars 2008
Orange Money testé en Côte d’Ivoire
France Télécom maison mére de Côte d’ivoire Télécom annonce sur son site le lancement de l’expérimentation d’Orange Money en Côte d’Ivoire. Ce service de paiement et de transfert par téléphone mobile permet des opérations financières simples comme le dépôt, le retrait et le transfert d’argent, le règlement des factures courantes d’électricité ou de téléphone, ou encore les achats dans certains commerces. En Côte d’Ivoire où le taux de bancarisation est faible (7%), Orange Money aura comme objectif de simplifier la vie des clients d’Orange, notamment lorsque ceux-ci ne disposent pas de compte bancaire. Présenté lors de la dernière collection automne-hiver 2007 d’Orange, le pilote pourrait être étendu sur l’ensemble du territoire et à d’autres pays de la zone AMEA.
AMF.
Source : France telecom
14 mars 2008
Le futur des communications sans-fil dépend des fibres
Haute fréquence et longue distance
"Les solutions de fibre optique sont particulièrement avantageuses à haute fréquence et à travers de longues distances. Combiner la technologie photonique aux applications de micro-ondes – comme la téléphonie mobile – ouvre de nouvelles possibilités et des solutions techniques intéressantes", a déclaré Andreas Wiberg auteur d'une thèse sur le sujet au laboratoire de photonique de Chalmers. La fibre optique enregistre en effet des performances nettement supérieures en termes de vitesse de transmission des données par rapport aux types de câblages qui prévalent actuellement. Elle permet également l'exploitation de plus hautes fréquences, un atout certain face à la menace de saturation du spectre radioélectrique que pointent certains spécialistes.
Couverture réseau optimisée
Le moindre encombrement induit par la fibre optique, ses faibles coûts, ainsi que son insensibilité aux interférences électromagnétiques sont autant d'arguments supplémentaires en faveur de cette technologie, précise le chercheur. Celui-ci souligne par ailleurs la nécessité de déployer de nouveaux réseaux d'antennes distribués pour assurer une couverture efficace à ces niveaux de fréquence. Dans ce cadre, le chercheur préconise un modèle de gestion des transmissions assuré depuis un poste de contrôle centralisé. Une entité depuis laquelle une allocation dynamique des canaux serait réalisée en fonction des fluctuations du trafic. L'ensemble du système théorisé par le chercheur et explicitement baptisé radio-over-Fibre pourrait donc notablement améliorer les performances de nos réseaux de téléphonie mobile. Des applications d'antennes radar et dans les domaines de l'astronomie sont également évoquées.
L'ETH Zurich quadruple les vitesses de transmission sans-filAugmenter le débit des communications sans-fil est un défi que se sont également lancés les chercheurs de l'ETH Zurich. Avec un certain succès puisque ces derniers sont parvenus à quadrupler la vitesse de transmission d'un réseau local (WLAN) sans-fil, le faisant passer d'un débit de 54 Mbp/s à 216 Mbp/s. Une performance permise par un algorithme spécifique précédemment mis au point par les équipes suisses. L'expérimentation de cet algorithme a pu être réalisée grâce à la technologie MIMO (Multiple Input Multiple Output).Celle-ci autorise différents systèmes "émetteur-récepteur" à communiquer entre eux de façon simultanée via la même bande passante. L'expérimentation en question a consisté à faire fonctionner trois stations, chacune équipée de quatre antennes, au sein d'un seul et unique ensemble. Soit un système multi-utilisateur compact, ont indiqué les chercheurs. Selon eux il s'agirait d'une première en la matière. "Cette expérience prouve que le principe de systèmes multi-antenne est exploitable au sein de réseaux sans-fil complexes".
Téléphonie mobile au Maroc : Baisse des tarifs d’interconnexion
Le régulateur a finalement tranché et c’est la symétrie tarifaire qui sera de rigueur. La nouvelle grille à appliquer tient compte, est-il dit à l’ANRT, de plusieurs éléments. La différence entre la structure des coûts de Maroc Telecom (IAM) et Méditel, imputable en particulier à la charge supportée par le deuxième opérateur au titre de la contrepartie financière pour la licence d’une part, et le risque de déséquilibre financier pouvant perturber les opérateurs d’autre part. La décision du régulateur a pour objectif de fixer un encadrement pluriannuel arrêtant les conditions de décroissance des tarifs d’interconnexion de façon à atteindre le tarif cible de 1,15 DH/HT pour 2009.
Date à laquelle le régulateur entamera à la lumière d’audits des coûts des opérateurs et de l’évolution du marché, avec notamment Wana comme nouvel entrant, d’autres concertations pour l’approbation de tarifs pour 2010. La baisse totale générée serait de 13,2% par rapport au tarif actuel qui est de 1,33 DH/HT en heure pleine. La rémunération ne concerne que « les opérateurs qui exercent une influence significative sur les marchés particuliers des télécommunications », en l’occurrence Maroc Telecom et Méditel. Wana n’intervenant pas, du moins pas encore, dans la téléphonie mobile n’est donc pas visé. Les deux opérateurs doivent de ce fait réviser leurs offres techniques et tarifaires d’interconnexion à leurs réseaux mobiles pour 2007 et les soumettre à l’ANRT pour approbation dans un délai maximum de 30 jours à partir du 24 avril.
Des tarifs d’interconnexion de plus en plus bas, cela augure d’une baisse des tarifs des télécommunications. Chez le régulateur, on explique cette nouvelle disposition par une recherche permanente visant à « créer un environnement de concurrence saine et loyale ». Et pour cause, les propositions tarifaires proposées par les deux opérateurs et reçues par l’ANRT ne sont pas en phase. La proposition de IAM étant en baisse de 32% par rapport aux tarifs en vigueur (0,90 DH/HT en heure pleine et 0,45 en heure creuse). Celle de Méditel est pour sa part supérieure de 16%. Les arguments n’ont pas manqué de part et d’autre. IAM ne trouvant aucune raison objective à la différence des coûts proposés puisque, selon l’opérateur historique, à technologie comparable, les coûts réseaux d’opérateurs de taille significative doivent être comparables. Méditel, lui, penchant pour l’assymétrie estime que IAM, fort de ses 14 ans de présence sur le marché du mobile ainsi que de son taux de pénétration largement supérieur, bénéficie d’importantes économies d’échelle.
L’Economiste - A. B.
12 mars 2008
RDC : Identification des usagés GSM : on veut bien mais comment?
Maroc Telecom veut étendre son service Mobisud à l'Espagne
Le service de carte prépayée ou de forfaits, commercialisé sous la marque Mobisud, et qui a déjà fait ses preuves parmi les Marocains de France et de Belgique, serait opérationnel au cours de cette année en Espagne, croit savoir le journal madrilène « El Economista ».Cette offre devrait permettre aux 700.000 marocains installés en Espagne et aux milliers de marocains de passage, chaque année sur la péninsule ibérique, de pouvoir appeler au Maroc au prix d'une communication locale d'un mobile à l'intérieur de l'Espagne.Pour réussir son entrée sur le marché de la téléphonie mobile en Espagne, Maroc Telecom s'affaire à obtenir un "accord avantageux" avec l'un des opérateurs espagnols pour pouvoir "offrir des prix low cost pour ses appels internationaux à destination du Maroc", indique le journal des milieux d'affaires.
11 mars 2008
Sénégal: Sonatel va lancer un "réseau 3G+", à très haut débit mobile
A l'occasion de ce sommet qui se tient jeudi et vendredi, Sonatel "lance en expérimentation son réseau 3G+", également appelé HSDPA (High Speed Dowlink Packet Access), qui permet de multiplier par trois ou quatre les débits de données, affirme le groupe dans un communiqué reçu mardi par l'AFP.
Des tests effectués précédemment se sont révélés "concluants", et permettront "son lancement au grand public après le sommet de l'OCI", ajoute-t-il.
Aucune information n'a pu être obtenue sur le calendrier de lancement commercial du réseau 3G+, et le coût de cette opération.
Selon une source jointe à l'Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP, publique), il s'agit du premier opérateur à introduire ce réseau au Sénégal, où deux opérateurs de téléphonie mobile sont actuellement actifs sur les trois autorisés.
En septembre 2007, une licence globale de télécommunication (téléphonie fixe, mobile, international et internet) a été attribuée à la société soudanaise Sudatel pour 200 millions de dollars. Sudatel doit lancer prochainement lancer son réseau et mettra également en service le 3G+, d'après la source à l'ARTP, qui n'a pas précisé de date.
Pour l'heure, les deux opérateurs de téléphonie mobile actifs au Sénégal sont Sonatel Mobiles (label Orange), filiale du groupe Sonatel dans lequel est actionnaire France Télécom (42,33%), et Sentel SA (label Tigo), filiale du groupe Millicom International Cellular (MIC).
10 mars 2008
Le CRTC annonce de nouvelles règles sur les services de télécommunications de gros
« En réponse à la directive du gouvernement enjoignant au CRTC de recourir, dans la mesure du possible, aux forces du marché, nous avons examiné exhaustivement notre approche des services de gros fournis par les entreprises de longue date », a déclaré Konrad von Finckenstein, c.r., président du CRTC. « Nous avons maintenant établi des règles claires, qui cadrent avec la politique sur la concurrence et répondent à la conjoncture actuelle, afin de favoriser le développement de la concurrence. »
Le nouveau cadre réglementaire a été élaboré en vue de garantir aux concurrents – existants et nouveaux – un accès aux services qui leurs sont indispensables pour entrer ou demeurer sur le marché, et en vue d’encourager l’innovation et les investissements dans les réseaux concurrentiels.
Le Conseil continuera d’exiger que les compagnies de téléphone fournissent des services d’interconnexion à leurs concurrents. Ces services permettent à la clientèle des concurrents de téléphoner à des personnes abonnées à un autre fournisseur de services. Le Conseil continuera d’exiger aussi la fourniture des services de gros nécessaires à la prestation des services d’intérêt public, comme le 911 et le relais téléphonique.
Dans le cadre de cette instance, le Conseil a revu sa définition de service essentiel. Ainsi, pour être considéré comme essentiel, une installation, une fonction ou un service doit :
être indispensable aux concurrents pour fournir un service de télécommunications de détail;
être régi par une entreprise qui pourrait utiliser son emprise sur le marché pour réduire ou empêcher la concurrence; fournir une fonctionnalité que les concurrents ne peuvent, ou peuvent difficilement, reproduire.
Le Conseil a identifié certains services de gros dont la fourniture ne devrait plus être exigée. Ces services, dits non essentiels, seront déréglementés sur une période allant de trois à cinq ans en vue d’assurer une transition en douceur vers le recours à l’exercice des forces du marché.
Plus du tiers des services de gros devraient être déréglementés d’ici la fin de 2012. En 2013, le Conseil se penchera sur les services demeurés obligatoires. Avec l’évolution de l’industrie et l’arrivée de nouvelles technologies, on pourrait voir apparaître des solutions de remplacement aux services conditionnels qui demeurent obligatoires; de plus, le Conseil traitera de demandes supplémentaires pour déréglementer si les conditions prescrites surviennent.
En 2006, les services de gros représentaient environ 3,3 milliards $ des revenus totaux du secteur des télécommunications. Les grandes compagnies de téléphone détenaient 65 p. 100 de ce segment de marché, le reste étant détenu par des entreprises de téléphonie exerçant des activités à l’extérieur des zones où elles sont établies habituellement et autres fournisseurs de services.
Document d’information sur les services de télécommunications de gros
Services de gros
Les services de gros réglementés consistent en des services de télécommunications que les grandes compagnies de téléphone et les principaux câblodistributeurs rendent accessibles à d’autres concurrents selon des taux et modalités approuvés par le Conseil. En 2006, d’après le dernier Rapport de surveillance du CRTC sur les télécommunications, les services de gros comptaient pour environ 3,3 milliards $ de dollars des 36,1 milliards $ de revenus générés par l’ensemble du secteur des télécommunications. Les principales compagnies de téléphone détenaient 65 pour cent de ce segment de marché.
Au cours des dix dernières années, un accroissement important de la concurrence dans les marchés de détail des télécommunications a entraîné une évolution progressive du cadre réglementaire des services de gros établi par le Conseil. Étant donné l’environnement actuel, il est peu probable toutefois que les concurrents puissent reproduire intégralement les installations que possèdent ou régissent les grandes entreprises de téléphonie et de câblodistribution. Actuellement, aucune entreprise de téléphonie ou de câblodistribution d’importance n’offre tous ses services à partir de ses propres installations. Dans un marché des télécommunications sain, les concurrents doivent pouvoir offrir des services en utilisant à la fois leurs installations et celles louées d’un fournisseur de services.
Le Conseil a amorcé une instance pour revoir son cadre réglementaire en vue de s’assurer que ce dernier était fondé sur une définition appropriée de ce qu’est un service essentiel, qu’il était adapté à la conjoncture et qu’il était conforme à l’orientation de la politique gouvernementale.
Dans son nouveau cadre réglementaire, le CRTC a divisé les services de gros en six catégories :
l’interconnexion, le bien public, les services essentiels, les services essentiels conditionnels, les services non essentiels obligatoires et conditionnels, et les services non essentiels assujettis à l’élimination progressive.
Plus d’un tiers des services de gros ont été classés dans la catégorie des services « non essentiels assujettis à l’élimination progressive » et seront déréglementés d’ici la fin de 2012. De plus, il se peut que les services classés comme « essentiels conditionnels » et « non essentiels obligatoires et conditionnels » soient également déréglementés, sur réception d’une requête à cet effet, si les conditions prescrites surviennent.
Avec l’évolution de l’industrie et l’arrivée de nouvelles technologies, on pourrait voir apparaître, au cours des cinq prochaines années, des solutions de remplacement aux services conditionnels qui sont obligatoires. En conséquence, le Conseil examinera, en 2013, les services qui seront demeurés obligatoires au terme de la période d’élimination progressive.
Catégories de services de gros
a) Interconnexion
Grâce aux services d’interconnexion au réseau de télécommunications, la clientèle des concurrents peut téléphoner à des personnes abonnées à un autre fournisseur. La fourniture de ces services demeurera obligatoire.
Ces services permettent l’interconnexion entre :
les réseaux locaux;
les réseaux locaux et les réseaux interurbains; et
les réseaux sans fil et les réseaux filaires.
b) Bien public
Les services regroupés dans cette catégorie sont obligatoires parce qu’ils procurent d’importants avantages sociaux aux Canadiens.
Ces services comprennent ce qui suit :
les services d’urgence;
les services de relais téléphonique; et
l’accès aux structures de soutènement.
c) Services essentiels
Pour être considéré essentiel, un service doit être indispensable aux concurrents pour fournir des services de télécommunications et être régi par une entreprise qui pourrait utiliser son emprise sur le marché pour réduire ou empêcher la concurrence. De plus, il serait difficile, voire impossible pour les concurrents de reproduire la fonctionnalité offerte par ce service. Les services qui fournissent des renseignements sur les inscriptions d’abonnés sont qualifiés d’essentiels.
d) Services essentiels conditionnels
Les services essentiels conditionnels répondent aux critères déterminant leur caractère essentiel et demeureront obligatoires jusqu’à ce qu’il existe suffisamment de solutions de remplacement équivalentes. Certaines installations d’accès, comme les lignes locales dégroupées, sont des services essentiels et conditionnels.
e) Services non essentiels obligatoires et conditionnels
Les services qui entrent dans cette catégorie ne répondent pas aux critères des services essentiels, mais demeurent obligatoires pour diverses raisons, principalement puisqu’ils sont liés de près à des services essentiels conditionnels. Il se peut qu’il soit nécessaire de déréglementer un ou l’ensemble de ces services à un moment donné en raison de changements dans la conjoncture qui feraient en sorte que le lien ne soit plus pertinent. Toutefois, ces services demeureront dans cette catégorie jusqu’à ce que leur caractère obligatoire ne soit plus justifié.
f) Services non essentiels assujettis à l’élimination progressive
Les services entrant dans cette catégorie comprennent ceux qui ne correspondent pas à la nouvelle définition d’un service essentiel, de même que ceux qui n’appartiennent pas aux catégories décrites précédemment. Par conséquent, ces services seront déréglementés d’ici trois à cinq ans. Cette période est accordée afin de permettre une transition en douceur vers le recours aux forces du marché et de donner le temps nécessaire aux concurrents pour ajuster leur plan d’affaires.
Mise à jour : 2008-03-03
Source : http://www.crtc.gc.ca/frn/NEWS/RELEASES/2008/r080303.htm
Trois opérateurs de téléphonie mobile sanctionnés en Mauritanie
Selon le communiqué, les trois opérateurs, la mauritano-marocaine des Télécommunications (Mauritel Mobile), la mauritano-tunisienne des Télécommunications (Mattel SA) et la soudano-mauritanienne (Chinguitel) vont payer les amendes d’un montant respectif de 300.000, 80.000 et 37.000 euros au trésor public.
Par ces amendes, l’organe de régulation des télécommunications de Mauritanie sanctionne notamment "la mauvaise qualité du service" à la clientèle des trois opérateurs établie à l’issue d’une enquête menée dans le courant du mois de janvier dernier.
Source : PANA
07 mars 2008
Cadre juridique pour la société de l’information : Après l’adoption passer à la vulgarisation
Après le vote par l’Assemblée nationale et le Sénat de la loi d’orientation sur la société de l’information (LOSI) et des lois sur la cybercriminalité, la protection des données à caractère personnel et les transactions électroniques, le Conseil des ministres du 7 février 2008 a adopté un projet de loi sur la cryptologie. Une fois votée par les deux chambres, cette loi parachèvera le processus de modernisation et de mise à niveau de l’environnement juridique sénégalais initié par le séminaire « Informatique et libertés, quel cadre juridique pour le Sénégal ? » organisé conjointement par le Ministère de la Justice et l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE), avec l’appui de la coopération française, en août 2005.
Amadou Top Président d’OSIRIS
03 mars 2008
Une ambition pour une entreprise sénégalaise
Une ambition pour une entreprise sénégalaise : Mémorandum des cadres de Sonatel
vendredi 29 février 2008
Une ambition pour une entreprise sénégalaise : Mémorandum des cadres de Sonatel. Association des cadres de la Sonatel (ACSON), février 2008, 12 p.
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