Ouvrir un espace d'information et de veille stratégique en Afrique sur les télécommunications et les TICs. Promouvoir les échanges entre les acteurs qui s’intéressent à la convergence, le droit, l’économie, la veille concurrentielle, les réseaux, la stratégie des opérateurs et l'intelligence économique en télécommunications et TIC. Echanger et s'informer pour suivre l'évolution des communications électroniques qui sans cesse subissent la vitesse du changement.

21 mai 2010

CÔTE D'IVOIRE: MTN se déploie dans le fixe et l'internet


L'opérateur sud-africain ne se contente plus de la téléphonie mobile et vient contester le leadership de France Télécom sur d'autres marchés. La concurrence dans le secteur des télécommunications en Côte d'Ivoire va-t-elle s'animer durant les prochains mois ?


De nombreux observateurs en sont persuadés, après le déploiement, ces dernières semaines, des premières offres de téléphonie fixe et d'internet aux couleurs de la multinationale sud-africaine MTN. Depuis son entrée sur le marché ivoirien en juillet 2005 avec le rachat de Loteny Telecom (marque Telecel), celle-ci n'était présente que dans la téléphonie mobile.


Pour l'instant, deux produits ont été rendus publics dans le cadre d'une grande campagne de communication. D'abord FixNet, une solution prépayée offrant un téléphone fixe sans fil, rechargeable à volonté grâce à des cartes, et une connexion internet illimitée.

Le matériel coûte 48 000 F CFA (73 euros) et l'abonnement mensuel entre 5 000 et 10 000 F CFA (de 7,50 à 15 euros). Ensuite MTN V3000, qui permet de se connecter à internet via une clé USB très haut débit, pour un coût d'acquisition de 59 000 F CFA (90 euros) et un forfait mensuel de 19 000 F CFA (29 euros).

Jusqu'à présent, le marché ivoirien se caractérisait par une forme de paradoxe. D'une part une forte compétition dans le segment de la voix, avec cinq opérateurs de téléphonie mobile : Orange (36 % de part de marché), MTN (35 %), Moov (16 %), Comium (8 %) et GreenN (5 %).

D'autre part une forte domination, sur les marchés du fixe et de l'internet, de Côte d'Ivoire Télécom (CIT) et d'Aviso, contrôlées par le groupe France Télécom. Dans un contexte où les acteurs rechignent à publier leurs chiffres, le seul indice demeure l'étude de 2007 commandée par le régulateur, l'Agence des télécommunications de Côte d'Ivoire, qui établissait la part de marché de CIT à 96 % sur le fixe et celle d'Aviso à 58,7 % sur l'internet, loin devant le numéro deux, Africa Online (19,5 %).

Politique de rachats

Dès son entrée sur le marché ivoirien, MTN s'est demandé comment se battre à armes égales avec son concurrent principal, qui disposait de tous les outils pour attaquer le secteur des télécommunications dans toutes ses composantes », explique un membre du comité de direction de la filiale de la multinationale sud-africaine.

L'opérateur s'est ainsi lancé dans une politique de rachats. Il a acquis en mai 2008 le fournisseur d'accès internet Afnet (16 % de part de marché) et en septembre 2008 l'opérateur de fibre optique Arobase Télécom (4 % du marché de la téléphonie fixe).

En mars 2009, un consortium de neuf banques lui octroyait un crédit de 116 millions d'euros destiné notamment à investir « dans de nouvelles solutions de téléphonie fixe, internet et données ». Après près de deux ans de restructuration et la mise à l'écart des patrons historiques d'Arobase Télécom et d'Afnet, MTN Côte d'Ivoire peut désormais être assimilé à un « opérateur intégré ».

L'enjeu est d'une importance capitale. Internet sera l'un des moteurs de la croissance du secteur des télécommunications en Afrique dans les prochaines années. En Côte d'Ivoire, le régulateur a déjà annoncé l'octroi imminent de licences 3G.

La technologie WiMax (le haut débit par voie hertzienne) occupe également le devant de la scène. Des licences ont déjà été délivrées au petit fournisseur d'accès internet VIPnet et à l'opérateur de téléphonie mobile Comium. Le groupe Bolloré attend la sienne.

www.jeuneafrique.com

France:Orange souhaite baisser ses prix ADSL, l'ARCEP dos au mur ?



Après avoir dominé pendant des années le marché de l'ADSL français (avec plus de 50 voire 60 % des nouveaux abonnés), Orange va mal. Sa part de marché globale s'effrite jour après jour, et les nouveaux abonnés se tournent désormais vers SFR (Neufbox) et Bouygues Télécom (Bbox).


Un grand plan marketing à venir

politique marketing Orange Christine AlbanelEt même si Orange reste toujours le FAI n°1 en France avec 8,88 millions d'abonnés, contre 4,6 millions pour SFR et 4,5 millions pour Iliad (Free et Alice), il lui faut réagir rapidement. Fin avril, un « plan marketing robuste » a été annoncé pour le deuxième trimestre.

Le fournisseur d'accès à Internet dévoilait ainsi « de nouvelles initiatives marketing à venir fondées sur 5 piliers : fidélisation, politique tarifaire, nouvelles offres, nouvelle politique d'équipement décodeurs et livebox, services, l'ensemble facilité par du marketing croisé ». Sans plus de précision.

L'ARCEP, l'empêcheur de tourner en rond

Si nous savons qu'Orange prépare une offre quadruple-play afin de contrer Ideo de Bouygues Télécom (et la potentielle future offre quadriplay de SFR), Stéphane Richard, le nouveau PDG de France Télécom, a confié lors d'un entretien au Monde quelques informations croustillantes.

Nous apprenons ainsi qu'une annonce sera faite le jeudi 1er juillet prochain. Un « nouveau projet d'entreprise pour les cinq ans à venir » sera alors dévoilé, rien de moins. Plus précisément, Richard révèle que des baisses de tarifs sont attendues pour ses forfaits ADSL, « à condition que soit remise en cause la régulation actuelle du secteur ».

Orange n'est plus l'ogre ultra dominateur

En effet, France Télécom ne peut être agressif sur les prix car l'ARCEP l'en empêche, du fait de son statut d'opérateur dominant et profitant d'avantages structurels historiques. Les autres FAI sont dépendants de son réseau et doivent donc louer ce dernier à France Télécom (ce qui n'est pas le cas pour la fibre optique).

Cependant, Stéphane Richard juge que l'autorité de régulation des télécoms pourrait désormais laisser libre sa société de pratiquer les tarifs qu'elle souhaite. Si Orange dispose tout de même de 47 % du marché ADSL dans l'Hexagone, l'opérateur souffre d'une concurrence très forte, et le PDG juge la situation inégale, à plus d'un titre : « Le jeu est inégal : nous avons encore 20 000 salariés dans des centres d'appels en France alors que SFR et Free ont fortement externalisé ces métiers. »

Free empêche Orange de se développer

Stéphane Richard profite d'ailleurs de cet entretien au Monde pour égratigner la concurrence, et notamment Free : « Il y a quelques semaines, celle-ci (l'ARCEP, ndlr) a retoqué notre projet de montée en débit avec l'ADSL dans les zones rurales au motif que nos concurrents n'auraient pas le temps d'investir à notre rythme. On conditionne la lutte contre la fracture numérique aux moyens financiers d'Iliad ! »

Orange soumettra bientôt ses nouveaux tarifs ADSL à l'Arcep ainsi qu'à l'Autorité de la concurrence précise Richard.

Alors, baisse ou hausse des tarifs ADSL ?

Si le FAI obtient satisfaction, nous pouvons alors nous demander si la prédiction de Xavier Niel d'une hausse des tarifs ADSL de 5 euros était juste. SFR a quoi qu'il en soit confirmé qu'il allait proposer une offre ADSL Premium (plus onéreuse), tout en gardant son modèle actuel à 29,90 euros par mois.

www.pcinpact.com

Le Ghana relié au cable sous-marin à fibres optiques d'Afrique de l'Ouest



Les travaux de connexion du Ghana au câble sous-marin à fibres optiques de télécommunication devant relier l'Afrique de l'Ouest, l'Europe et le reste du monde, ont été effectués ce mercredi, a appris la PANA de source officielle.


Le Société financière de l'Afrique (AFC), qui a financé la société Main One Cable Company Limited, a indiqué dans un communiqué qu'elle avait achevé la première phase des travaux avec l'installation de 7000 kilomètres de fibres optiques reliant le Portugal, le Ghana et le Nigeria, avec des unités de branchement aux îles Canaris, au Maroc, au Sénégal et en Côte d'Ivoire.

La deuxième phase du projet devrait étendre le cable à l'Afrique du Sud.

Le communiqué a précisé que ce cable sous-marin va fournir une bande passante d'une puissance équivalant à 10 fois la capacité de l'actuel câble qui dessert l'Afrique de l'Ouest et plus de 20 fois la capacité satellitaire actuellement disponible en Afrique subsaharienne.

La Société financière de l'Afrique est une institution financière africaine qui a pour mission d'améliorer les économies africaines par le financement des infrastructures et des actifs industriels et financiers.

www.africanmanager.com

Communiqué de presse d’Expresso Sénégal


Après une année d’exploitation de son réseau CDMA (3G) et en perspective du lancement imminent de ses nouveaux réseaux de 3ème génération, EXPRESSO SENEGAL souhaite s’adresser à l’opinion publique et à ses clients afin de leur apporter certains éclaircissements sur le processus ayant abouti en 2007 à l’attribution d’une licence globale à Sudatel, sur les conditions d’exploitation de ladite licence et sur l’ampleur des investissements de la société.


I. Le Processus d’attribution de la licence globale à Sudatel

Sudatel a été sélectionnée suite à l’appel d’offres international avec pré qualification lancé pour l’octroi d’une licence globale et qui a été marqué par la participation de plusieurs opérateurs internationaux.

Après avoir rempli tous les critères de qualification exigés, Sudatel a obtenu la meilleure note globale (83 points sur 100 contre 55 points pour le deuxième) pour une offre financière d’un montant de 200 millions de dollars US avec paiement immédiat (offre actualisée=offre exprimée de cet opérateur) loin devant l’opérateur arrivé en deuxième position lors de l’évaluation des offres financières et dont l’offre actualisée (paiement échelonné sur 5 ans) s’est établie à 151,9 millions de dollars US soit un écart réel de 48,1 millions de dollars US entre ces deux offres.

Quant à l’offre classée 3ème , elle s’est établie à 112,5 millions de dollars US correspondant à un paiement immédiat (offre la plus élevée parmi d’autres offres actualisées correspondant à des scénarios de paiements immédiats partiels et de paiements de reliquats différés sur 10 ans, 12 ans et 15 ans proposés par ce candidat) soit une différence en moins de 87,5 millions de dollars US par rapport à celle de Sudatel (Cf. Rapport public relatif à l’adjudication d’une nouvelle licence globale de Télécommunications du 07 septembre 2007).

Le montant de 200 millions de dollars US représentant la contrepartie financière de la licence a été payé en intégralité au trésor public sénégalais par Sudatel dans les délais requis.

Il y a lieu de souligner dans ce cadre que Sudatel a été qualifiée à toutes les étapes des processus similaires menés par les autres pays de l’OMVS, c’est ainsi qu’elle a pu gagner la deuxième licence globale de Mauritanie en 2006 et a été classée deuxième lors de la phase finale d’adjudication de la deuxième licence globale du Mali en 2009 (en raison du niveau des offres financières).

Sudatel a acquis par ailleurs des opérations en Guinée, au Nigeria et au Ghana et reçoit de façon fréquente des sollicitations d’investissements de la part de plusieurs pays du continent et de la région (des opérations d’exploration sont menées par le Groupe dans divers pays).

Sur un autre plan, la taille du Groupe Sudatel et l’ampleur de ses activités ont rendu nécessaire la mise en place d’un pool de filiales spécialisées dans les différents domaines d’activité : EXPRESSO TELECOMS GROUP (pour l’international), basée à Dubai, SUDANI (pour le mobile), THABIT (pour le fixe), Tarasul (pour la transmission), SUDASAT (pour les services satellitaires), SUDASERVICES (pour les déploiements), DATANET (pour les services DATA), SUDABILL (pour les systèmes de facturation) et SUDACAD (Académie de Sudatel) et ce, en plus des structures dédiées à l’action sociale (Fondation Sudatel)

Sudatel Telecoms Group, déjà coté sur les bourses de Abu Dhabi (UAE) et de Khartoum, ne manque pas d’atouts : la réussite de la mutation de sa situation d’entreprise publique à celle d’un opérateur privé évoluant dans un marché multi-opérateurs, une excellente situation financière et de solvabilité (une capitalisation boursière de 2 milliards de dollars US et un capital de 750 millions de dollars US en 2007), des actionnaires fiables de plusieurs pays et institutions financières, la couverture d’un territoire aussi vaste que le Soudan (2.505.810 km2 , 40 millions d’habitants)

l’exploitation d’une dense plateforme technologique des plus modernes (réseaux 3G, 10.000 km de fibres optiques DWDMTX, câbles sous-marins, stations terriennes avec 11 transpondeurs), un portefeuille de quelques millions de clients, l’épanouissement dans un environnement très concurrentiel au Soudan (ZAIN, MTN, CANAR/ETISALAT) et dans les autres pays, la place de premier opérateur de transit et de hubbing de la zone, une forte croissance à l’ international et la crédibilité auprès des institutions de financement, des équipementiers et des pays où opère le Groupe.

II. Les Conditions d’Exploitation de la Licence de Sudatel

L’exploitation de la licence globale de Sudatel au Sénégal se fait conformément aux dispositions légales et réglementaires régissant le secteur des télécommunications, les concessions de services publics et le code des investissements et en vertu de la convention de concession signée avec l’Etat et du cahier des charges y afférent.

Aucun texte législatif ou réglementaire en vigueur n’a été modifié pour apporter un quelconque privilège à EXPRESSO SENEGAL, aucun nouveau texte n’a été adopté à cet effet, aucune décision de régulation comportant des faveurs à cet opérateur n’a été non plus entreprise.

Pour ce qui est du régime fiscal, EXPRESSO SENEGAL qui exploite la licence en question est soumise au régime du droit commun des sociétés : elle ne bénéficie en conséquence d’aucune exonération fiscale de quelque nature que ce soit et supporte ainsi tous les taxes, impôts, charges patronales et sociales en vigueur : TVA, RUTEL, TOM, IS, BRS, BNC,PATENTES,IMPOT FONCIER, TAXES MUNICIPALES, TAXES PUBLICITAIRES, DROITS DE TIMBRES, DROITS D’ENREGISTREMENT, ITS, IPRES, IPM, CSS, etc...

Pour ce qui est des redevances de l’ARTP, la société ne bénéfice d’aucune faveur, elle est ainsi soumise à toutes les redevances et contributions financières en vigueur : redevances des fréquences, redevances des numéros, frais de gestion de la licence, contributions au fonds du service universel et contributions à la recherche et à la formation etc...)

La société est soumise par ailleurs à toutes les obligations ordinaires des opérateurs (cahier des charges) dans les domaines de la couverture territoriale, des droits des consommateurs, de la qualité de service, des tarifs, de l’interconnexion et des sanctions etc...

Pour ce qui est des sites d’exploitation, la société supporte en entier les coûts afférents à l’acquisition ou à la location de tous les terrains et bâtiments utilisés par ses services, l’entreprise ne bénéficie pas de prestations gratuites dans ce domaine.

III. Le Bilan des réalisations d’EXPRESSO SENEGAL

Malgré son jeune âge, EXPRESSO SENEGAL a pu réaliser un volume d’investissement important en un temps record, a réussi son entrée sur le marché, a pu positionner avec succès sa marque commerciale et a fortement stimulé la concurrence au niveau du secteur.

En une année, l’entreprise a notamment réalisé ce qui suit :
- L’introduction pour la première fois de la technologie CDMA 2000 de troisième génération ;
- L’introduction de la concurrence sur tous les segments du marché (y compris fixe et internet) ;
- La réalisation d’une couverture nationale du territoire dès le lancement du réseau ;
- La mise en place d’une infrastructure autonome (concurrence des infrastructures) ;
- Le déploiement d’un réseau convergent (NGN) avec technologie 100% IP et points d’interconnexion dans certaines villes de l’intérieur du pays ;
- L’offre de services 3G alliant mobilité totale et haut débit ;
- L’implémentation d’un modèle tarifaire transparent et compétitif (tarification à la seconde et tarifs unifiés) ;
- L’introduction d’une politique de promotion agressive et régulière (bonus de 100%) ;
- L’amélioration de l’accès aux services et la baisse des prix du marché ;
- La contribution à la promotion de l’échange de trafic entre les différents réseaux (baisse des taxes d’interconnexion) ;
- La promotion de l’usage des marques commerciales locales : Yobalema (fixe), Baneex (mobile) ;
- L’accroissement des effets induits du secteur : valeur ajoutée, emplois directs et indirects, distributeurs, vendeurs, call center, communication, sponsoring, services après vente, installateurs, activités sociales etc...
- Le remplissement par anticipation de toutes les obligations du cahier des charges notamment en termes de couverture.

Sur un autre registre, EXPRESSO SENEGAL vient d’achever avec succès le déploiement de nouveaux réseaux de troisième génération des plus modernes sur toute l’étendue du territoire national et compte procéder sous peu à leur mise en exploitation commerciale.

Ces nouveaux services à connotation universelle (compatibles avec tous les types de téléphones) sont introduits pour la première fois au Sénégal et vont permettre de révolutionner le paysage des télécommunications et des NTIC du pays.

Tout en garantissant une mobilité totale à 100%, ces services vont offrir des débits encore plus élevés capables de véhiculer les données, les images, la voix et les services associés sur les téléphones portables.

Une connectivité plus grande des programmes de télévision sur des terminaux mobiles sera également offerte aux entreprises et pour les besoins des télé-applications & des télé-services de toutes natures ainsi que pour la diffusion

L’ampleur des investissements opérés sur une si courte période (trois réseaux en un an+couverture nationale dès lancement des activités) vient confirmer que le Groupe Sudatel est digne de la confiance qui lui a été accordée et qu’il est en mesure de réaliser tous les objectifs poursuivis à travers l’octroi de la nouvelle licence globale.

Conclusion :

La crédibilité de l’opération d’attribution de la licence globale à Sudatel, la transparence du processus et l’acuité de la compétition peuvent être attestées par le nombre d’opérateurs ayant participé à toutes les étapes du processus, le niveau atteint par les soumissions financières pour l’acquisition d’une troisième licence et l’absence de la moindre contestation ou réclamation de la part des opérateurs ayant déposé des offres fermes lors de la phase finale.

La sélection a été en effet menée par l’ARTP (entité compétente en la matière) dans le strict respect des procédures de forme et de fonds prévues par les dispositions légales relatives à l’attribution de licences de télécommunications au Sénégal (notamment les articles 21 et 23 du code des télécommunications)

Un rapport d’évaluation exhaustif a été rendu public à l’issu de l’adjudication de la licence et diffusé sur le site de l’ARTP sur lequel il est encore disponible et consultable à tout moment.

La régularité et l’intégrité du processus d’attribution de la licence ne souffrent en conséquence d’aucun vice ou anomalie (voir également à ce sujet l’arrêt n°30/08 du Conseil d’Etat en date du 10 juillet 2008). Le niveau imbattable de l’offre financière présentée par Sudatel (prix et délai de payement) et l’écart important avec les autres offres confirment sans la moindre équivoque que Sudatel a misé de façon exclusive sur la qualité et la compétitivité de la proposition (y compris offre technique, business plan, calendrier de couverture et programme d’investissement) qu’elle a eu à présenter dans le cadre du processus d’attribution de la licence globale.

Cette offre de 200 millions de dollars US pour une troisième licence qui correspond à un record au niveau de la région et par rapport au prix historique des licences au niveau national, a permis de mieux valoriser le marché local des télécommunications, de revaloriser les actifs du secteur(y compris les licences et la capitalisation boursière des opérateurs) et de stimuler les investissements directs étrangers vers le pays avec un fort effet d’entrainement.

Il s’avère dés lors évident qu’il n’y avait aucune raison de recourir à des malversations ou au paiement de la moindre commission dans le cadre du processus d’acquisition de la licence globale gagnée par Sudatel et ce en raison des considérations suivantes :

(i) Ce type de pratiques est interdit par la déontologie et les valeurs éthiques et culturelles du Groupe et de ses dirigeants , en terme de valeurs, le Groupe a pour vertus cardinales LA TRANSPARENCE dans toutes ses transactions en particulier pour ce qui est de l’acquisition des licences , l’observation stricte des lois et règlements des pays ou il opère, le respect des engagements & obligations afférents aux concessions et licences , l’application des meilleures pratiques en matière de gestion des entreprises privées, la soumission aux standards exigés de toute entreprise cotée en bourse et la préservation du capital de crédit et de la notoriété dont jouit le Groupe auprès de l’ensemble de ses partenaires.

(ii) Ce genre de pratiques n’est nullement nécessaire dans le cas d’espèce à partir du moment où :

  • il s’agit d’un appel d’offres ouvert (et non d’un gré à gré),
  • Sudatel remplit tous les critères requis pour la qualification,
  • elle a présenté l’offre financière la plus élevée et la meilleure offre globale.

(iii) L’hypothèse d’école ou la rumeur de « survenance de tels actes » évoquée ces derniers temps est en plus démentie par des faits têtus et quantifiables : l’écart entre l’offre financière de Sudatel et celles de ses concurrents atteste que Sudatel ne disposait d’aucune information sur les propositions des autres candidats, autrement « elle aurait été mise en condition » d’ajuster le niveau de son offre et/ou de proposer un paiement différé à l’image de ses concurrents (A noter à cet égard l’effectivité de l’ouverture publique des offres en présence des soumissionnaires).

(iv) A partir du moment où Sudatel ne bénéficie d’aucun privilège, d’aucune faveur, d’aucune dérogation en matière de régime fiscal, de redevances et contributions de régulation, d’aucun allégement des obligations du cahier des charges ; Quel pourrait être l’intérêt pour le Groupe de payer « des commissions » pour « des prétendus intermédiaires » ? Quelle en serait la contrepartie en termes de business ?

EXPRESSO SENEGAL souhaite enfin porter à la connaissance du public que le préjudice médiatique collatéral dont le Groupe Sudatel a été victime (sans être nullement coupable) ces derniers temps n’impactera aucunement son engagement ferme de contribuer de façon substantielle au développement des secteurs des télécommunications et des TIC du Sénégal, de faciliter l’accès des populations et des acteurs économiques à des services innovants de dernier cri, dans les meilleures conditions de prix sur toute l’étendue du territoire national et de remplir la plénitude de son engagement d’entreprise sénégalaise citoyenne.

Le Groupe Sudatel a ainsi pris une participation dans le câble sous-marin ACE qui doit atterrir à Dakar en 2011 et ne ménagera aucun effort pour renforcer la position du Sénégal en tant que hub régional et promouvoir la connectivité et l’échange des services de télécommunications entre le Sénégal et les autres pays de la région.

Le Groupe considère cependant que la réussite de ses projets dépend grandement du niveau d’encouragement et d’adoption d’EXPRESSO SENEGAL par les différents segments de la collectivité nationale en général et de la presse en particulier car il s’agit en définitive et avant tout d’une entreprise citoyenne investissant au Sénégal, offrant de nouvelles alternatives aux consommateurs et dont 15% du capital pourra être souscrit par des investisseurs sénégalais.

L’opérateur panafricain EXPRESSO SENEGAL estime que cet élan d’appropriation lui est acquis d’office en cette terre africaine de Teranga sénégalaise.

Dakar, le 17 mai 2010
EXPRESSO SÉNÉGAL

20 ministres africains en charge des TIC en conclave à Dakar, du 7 au 9 juin


La 2-ème réunion des ministres africains chargé des technologies de l’information et de la communication (TIC) se tiendra du 7 au 9 juin à Dakar, annonce un communiqué transmis jeudi à l’APS.


Cette rencontre organisée par la Commission e-Afrique du NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique), se tiendra à l’hôtel Méridien Président.

20 ministres africains chargés des TIC prendront part à cette rencontre, organisée sous l’égide de l’Union africaine.

Le 7 juin, il est prévu une réunion du comité exécutif de la Commission e-Afrique du NEPAD. Le jour suivant, se tiendra la réunion de la commission ministérielle, qui sera suivie du forum du Partenariat pour la société de l’information pour le développement de l’Afrique (ISPAD).

La 1-ère réunion de la Commission e-Afrique avait eu lieu à Johannesburg, en Afrique du Sud, en novembre 2008.

www.aps.sn

Microsoft lance en Afrique sa nouvelle génération de produits


Microsoft a lancé mardi à Dakar sa nouvelle vague de produits, Microsoft Office 2010, Microsoft SharePoint 2010, Microsoft Visio 2010 et Microsoft Project 2010.


Selon le directeur général de Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ibrahim Youssry, cette nouvelle génération d’outils collaboratifs marque un tournant majeur pour les entreprises du monde entier.

Plus de 90 millions d’entreprises peuvent désormais déployer la suite 2010, afin d’améliorer l’efficacité individuelle et collective de leurs équipes et bénéficier d’un meilleur retour sur leurs investissements logiciels, a expliqué M. Youssry.

"Office 2010 et Share Point 2010 ouvrent un nouvel élan aux entreprises du monde entier dans leur utilisation de la puissance informatique pour réaliser des économies, innover et croître. Cette nouvelle ère de productivité va aider chacun d’entre nous à travailler plus vite et dans de meilleures conditions, n’importe où et à partir de n’importe quel appareil", a-t-il indiqué.

Le fait de pouvoir utiliser Office 2010 sur PC, téléphone portable ou via un navigateur va permettre d’augmenter de 50 pc la productivité des employés, a ajouté le patron de Microsoft dans la sous-région, soulignant que les entreprises qui déploieront Share Point 2010 pourront s’attendre à un retour sur investissement de 100 pc sur les douze premiers mois.

Il a précisé aussi qu’avec une expérience qui s’étend du PC au navigateur Web en passant par le téléphone portable, Office 2010 et ses produits complémentaires dynamisent l’efficacité et la communication des utilisateurs en entreprise.

Avec cette vague, Microsoft offre aujourd’hui la possibilité pour les populations non équipées d’ordinateurs et d’Internet chez elles et composant un potentiel de marché énorme pour son réseau de partenaires, de disposer dans le Cloud de services tels que la messagerie, la téléphonie sur IP ou les portails.

www.walfl.sn

19 mai 2010

Les dernières fréquences de 3G rapportent 582 millions d'euros à l'Etat


L'Arcep, l'autorité de régulation française des télécommunications, a annoncé, mardi 18 mai, que SFR et France Télécom-Orange avaient remporté l'appel d'offres pour des fréquences résiduelles de téléphonie mobile 3G, qui permet de transmettre de la voix et de l'image.


Deux blocs, l'un de 5 MHz, l'autre de 4,8 MHz, étaient encore disponibles dans la bande de fréquences 2,1 GHz. SFR a mis 300 millions d'euros sur la table pour le bloc de 5 MHz, et Orange 282 millions pour celui de 4,8MHz.

Iliad (Free, Alice), qui a décroché récemment la quatrième licence de téléphonie mobile et qui avait également fait acte de candidature pour ces capacités supplémentaires, n'a pas été retenu.

Outre l'offre financière, l'Arcep a évalué les engagements d'accès à leurs infrastructures que prenaient les opérateurs vis-à-vis des opérateurs mobiles virtuels (MVNO), ne possédant pas de réseau en propre.


L'importance des sommes déboursées pour ces fréquences résiduelles démontre le besoin des opérateurs de davantage de débit, en raison du considérable succès des téléphones multimédia et des clés "3G".


www.lemonde.fr

Piratage informatique : Le Sénégal dans le peloton de tête, derrière le Cameroun


Le piratage semble être propre à la société sénégalaise. Pour preuve, dans le domaine de l'Informatique qui n'a pas été laissé en rade, notre pays se dispute la première place en la matière avec le Cameroun.



Avec un taux de 78 %, le Sénégal est le deuxième pays d'Afrique de l'Ouest et du centre, derrière le Cameroun avec 83%, en matière de piratage informatique, quand bien même ce chiffre qui était de l'ordre de 82 % en 2005 a connu une légère baisse de 4 %.


Un taux qui dépasse largement celui de la moyenne mondiale évaluée à 42 % et qui remettrait en cause la communication de l'Etat, le rôle qu'il joue pour le renforcement de l'information sur la pénalité de ce fléau’, a déclaré hier Ibrahim Youssry, directeur général de Microsoft Afrique de l'Ouest et du Centre.


Il s'exprimait au cours du lancement de la nouvelle gamme de produits Microsoft que sont Microsoft Office 2010, Microsoft SharePoint 2010, ainsi que Microsoft Visio 2010 et Microsoft Project 2010.

Une nouvelle vague qui s'étend du Pc au navigateur Web, en passant par le téléphone portable, et qui dynamise l'efficacité et la communication des utilisateurs en entreprise.

La conséquence de ce piratage informatique est que les entreprises sénégalaises n'ont qu'un taux d'appropriation des produits Microsoft de 22 %. Ce qui, aux yeux du directeur général de Microsoft en Afrique de l'Ouest et du Centre, est très insuffisant ‘puisque le Sénégal est le pays de la zone le mieux loti en informatique, de par l'accessibilité des coûts, de son évolution dans ce domaine, etc.’

Selon M. M. Youssry, ‘il faut améliorer la communication de l'Etat, le rôle qu'il joue pour renforcer l'information sur les pénalités de ce fléau de piratage. Cela handicape particulièrement la société sénégalaise, car pour chaque dollar pour Microsoft, sept francs vont aux partenaires qui sont entre autres que Cfao, Arc Informatique etc.

Si on ne réduit pas le piratage, ce sont les sociétés et l'ensemble des réseaux qui travaillent sur la solution informatique qui sont menacés dans le moyen terme’, prévient-il.

Revenant à la nouvelle gamme des produits Microsoft qui marquent, selon lui, un tournant majeur pour les entreprises du monde entier, Ibrahim Youssry souligne que plus 90 millions d'entreprises peuvent désormais déployer la suite 2010, afin d'améliorer l'efficacité individuelle et collective de leurs équipes et bénéficier d'un meilleur retour sur leurs investissements logiciels.

‘Office 2010 et SharrePoint 2010 ouvrent un nouvel élan aux entreprises du monde dans leur utilisation de la puissance informatique pour réaliser des économies, innover et croître.

Cette nouvelle ère de productivité va aider chacun d'entre nous à travailler plus vite et dans de meilleures conditions, n'importe où et à partir de n'importe quel appareil’, explique le Dg de Microsoft en Afrique de l'Ouest et du Centre ajoutant qu'Office 2010 et ses produits connexes sont disponibles dans quatorze langues et comptent s'élargir prochainement à quatre-vingt dix-sept autres.

Abdoulaye SIDY

www.walf.sn