Ouvrir un espace d'information et de veille stratégique en Afrique sur les télécommunications et les TICs. Promouvoir les échanges entre les acteurs qui s’intéressent à la convergence, le droit, l’économie, la veille concurrentielle, les réseaux, la stratégie des opérateurs et l'intelligence économique en télécommunications et TIC. Echanger et s'informer pour suivre l'évolution des communications électroniques qui sans cesse subissent la vitesse du changement.

30 juillet 2010

Maroc: le prépayé prédomine à hauteur de 96,13%


Selon le rapport trimestriel de l'ANRT, le parc global de la téléphonie fixe au Maroc a atteint 3.682.748 abonnés dont 2.425.608 en mobilité restreinte, soit un taux de pénétration de plus de 11,69% au 30 juin 2010.


L'analyse de l'évolution trimestrielle des marchés du mobile, du fixe et de l'Internet au 30 juin 2010 affiche une nette progression. Au titre de cette période, le parc des abonnés mobile s'est accru de 3,08% par rapport au premier trimestre de l'année 2010, avec un taux de pénétration de 88,47% contre 85,82% au 31 mars 2010. Ainsi le nombre des abonnés mobile a atteint, à fin juin 2010, le seuil de 27.879.117 clients.


Cette analyse menée régulièrement par l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) met en relief la prédominance du prépayé avec une part de 96,13% contre 3,87% pour le postpayé. Ainsi, le taux de croissance trimestrielle pour le parc des abonnés au mobile prépayé s'élève à 3,04% au moment où celui du parc postpayé est de l'ordre de 3,99%.

De même, l'analyse de l'évolution des parcs des trois opérateurs qui partagent le marché du mobile montre que le parc des abonnés au mobile d'IAM a augmenté de 2,06% sur un trimestre pour atteindre 15 900 abonnés contre 15.579 abonnés à fin mars 2010, alors que Medi Telecom compte 10.396 abonnés contre 10.178 abonnés soit 2,14% de croissance trimestrielle et Wana Corporate compte 1 583 abonnés contre 1.290 d'abonnés un trimestre auparavant soit un hausse de 22,78%.

Concernant le marché de la téléphonie fixe, le parc global a atteint 3.682.748 abonnés dont 2.425.608 en mobilité restreinte, soit un taux de pénétration de plus de 11,69% au 30 juin 2010 contre 10,93% réalisé en mars 2010. L'évolution trimestrielle du parc de la téléphonie fixe est estimée à 6,91% à la fin du deuxième trimestre de cette année 2010 contre une baisse de 2,04% enregistrée en mars dernier.

En termes de part de marché, l'opérateur Wana Corporate détient 66,06% du parc fixe suivi d'IAM avec 33,6% et Medi Telecom avec 0,34%.

Côté Internet, le marché s'avère en bonne forme. Le parc total Internet a atteint 1.499.505 abonnés contre 1.362.017 à fin mars dernier.

Ainsi, le marché de l'Internet a enregistré une augmentation dans le parc global de 10,09% au cours du deuxième trimestre 2010 et de 55,76% par rapport à juin 2009. En termes de part de marché, IAM détient 53,83% du parc Internet suivi de Wana Corporate avec 30,96% et de Medi Telecom avec 15,03%.

En termes de part de marché, IAM demeure le leader sur le marché de l'ADSL avec 99,32% des abonnements Internet ADSL suivi de Wana Corporate avec 0,31% et les autres FSI avec 0,37%. Toutefois la répartition des abonnés par mode d'accès donne l'avantage à l'accès Internet 3G qui représente 67,72% du parc global Internet suivi de l'ADSL avec 32,03%.

En effet, le parc Internet 3G a atteint 1.015.525 abonnés à fin juin 2010 en réalisant une croissance de 15,55% durant le deuxième trimestre 2010 et de 116,63% sur une année. En termes de part de marché, Wana Corporate détient 45,50% du parc Internet 3G suivi d'IAM avec 32,30% et de Medi Telecom avec 22,20%.

www.atlasinfo.fr

La SONATEL annonce une plainte contre le vice-président de Global Voice




Le directeur de la réglementation et des affaires juridiques de la SONATEL, Seydi Ahmed Sy Sarr, a annoncé, jeudi à Dakar, une plainte contre le vice-président de Global Voice Communication (GVC), Serigne Ben Niang, pour les accusations qu'il a portées, à travers la presse, contre la société de télécommunications.


‘'La SONATEL a décidé de le (Serigne Ben Niang) faire comparaître en justice. On va l'assigner en justice'', a dit M. Sarr, au cours d'une conférence de presse.

Dans une interview parue jeudi dans le quotidien Walfadjiri, Serigne Ben Niang accuse la SONATEL de vol, dans les appels internationaux entrants.

‘'Notre avocat va le traduire en justice. Devant la justice, il va prouver ses accusations. On ne peut dire des choses aussi graves'', a souligné le directeur de la réglementation et des affaires juridiques de la SONATEL.

La société Global Voice va, à partir du 1-er août 2010, contrôler les appels internationaux entrants, au détriment de la SONATEL.

Lors de la rencontre avec la presse, la SONATEL a indiqué qu'elle n'exclut pas d'attaquer le décret présidentiel devant la Cour suprême.

www.aps.sn

Sénégal: Les tarifs des appels vers l’étranger vont augmenter avec Global Voice, selon la SONATEL


Le contrôle des appels internationaux entrants par la société américaine Global Voice ‘'va entraîneur l'augmentation des tarifs de téléphone vers l'étranger'', a averti jeudi à Dakar, Seydi Ahmed Sy Sarr, directeur de la réglementation et des affaires juridiques de la SONATEL.


‘'C'est erroné de dire que la tarification ne va pas toucher les consommateurs. 67 % des appels qui quittent la SONATEL vont aller vers l'étranger qui va nous fixer des tarifs réciproques quand nous allons les augmenter'', a dit M. Sarr qui tenait un point de presse.

‘'Il ne faut pas endormir le consommateur sénégalais, en lui disant les tarifs ne vont pas augmenter. C'est faux de dire que les tarifs ne vont pas augmenter‘', a-t-il dit.

L'Etat du Sénégal a décidé par un décret signé le 29 mai dernier de donner à partir du 1-er août 2010 le contrôle des appels internationaux entrants à la société américaine Global Voice. La SONATEL qui les gérait va ainsi perdre ce contrôle

‘'Le décret qui institue la surtaxe touche beaucoup du monde. Ceux qui en sont les plus concernés, ce sont les travailleurs de la SONATEL. Le syndicat s'est exprimé. On a dit que la direction générale manipule les syndicalistes. C'est méconnaître l'histoire syndicale du Sénégal'', a expliqué le directeur de la réglementation et des affaires juridiques de la SONATEL.

Il a rappelé que ‘'l'histoire syndicale a été marquée par deux pôles, à savoir les cheminots et les travailleurs des postes et télécommunications''.

Selon lui, les travailleurs n'ont pas besoin de la direction de la SONATEL pour porter leurs revendications.

‘'Ce sont des accusations graves. Ce décret n'est pas bon. Ils (les syndicalistes) le savent parce qu'il menace leurs emplois. Ce décret n'est pas bon parce qu'il touche les consommateurs''.

‘'Avec ce système, on va savoir qui appelle les citoyens de l'étranger tous les jours. On va violer la vie privée des gens'', a en outre souligné Seydi Ahmed Sy Sarr.

Il a par ailleurs rejeté les accusations de fraudes portées contre la SONATEL.

‘'Dire que la SONATEL fraude, c'est dire que l'Etat ne fait pas son travail. En matière de transparence, la SONATEL est plus apte que l'Agence de régulations des télécommunications (ARTP) et Global Voice'', a fait savoir M. Sarr, qui s'est dit ‘'un peu déçu'' du rôle de régulation de l'ARTP.

‘'Un régulateur qui se comporte comme s'il était le ministre des Finances, en disant qu'on aura 5 milliards de francs CFA'', a-t-il déploré.

www.aps.sn

29 juillet 2010

L’Arcep vise le haut et le très haut débit d’ici 2013


Le déploiement des réseaux mobiles à haut et très haut débit continue. SFR, Free Mobile, Bouygues Telecom et Orange se partagent les zones denses pour la couverture 3G.


Durant l’été, l’Arcep ne chôme pas. Après la publication d’une enquête sur les numéros exclus par les opérateurs téléphoniques, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes continue sur sa lancée avec la poursuite du déploiement des réseaux mobiles à haut et très haut débit.

Deux nouvelles mesures ont été conclues. D’une part, un accord de partage d'installations de réseaux mobiles 3G (haut débit) entre les quatre opérateurs, SFR, Free Mobile, Bouygues Telecom et Orange dans les zones peu denses du territoire et d'autre part, le lancement d'une consultation publique sur les modalités d'attribution des fréquences à 800 MHz et 2,6 GHz relatives aux réseaux mobiles 4G (très haut débit).

Avec cette nouvelle étape, d’ici 2013, la couverture 3G devrait être analogue à celle de la 2G« prévoyant la mise en œuvre effective d'un partage d'installations de réseau 3G entre opérateurs en métropole ». Cet accord sur la 3G comprend aussi « la couverture mobile 2G en zones blanches » (zones non desservies par les réseaux). en France (environ 99,8% de la population).

Les mesures prises par l’Arcep en concertation avec les différents opérateurs ce 27 juillet tendent dans ce sens, elles font suite à l’application de la loi de modernisation de l'économie (LME) du 9 avril 2009

La couverture 3G en phase de déploiement intensif, l’Autorité lance « l’étape suivante » pour la couverture en 4G, soit le déploiement de réseaux de nouvelle génération dans les bandes 800 MHz et 2,6 GHz. Depuis le 27 juillet, « une consultation publique sur les modalités d'attribution » de ces bandes est donc en lancée.

Les avis et les commentaires de l'ensemble des acteurs intéressés par ces attributions sont invités par l’Autorité à adresser leur contribution avant le 13 septembre 2010. À partir de là, l’Arcep pourra finaliser ses propositions. L’attribution effective de ces bandes « se déroulera entre le printemps et le début de l'été 2011 ».

www.silicon.fr

Les technologies de l’information et de la communication dans l’espace Uemoa : Vers un unique réseau communautaire de télécommunications


UEMOA

Examiner le rapport sur les actions entreprises par la Commission de l'UEMOA en matière de télécommunications et Tic. Tel est l'objectif principal de la réunion des experts en télécommunications et Tic, ouverte, le mardi 27 juillet 2010 à Bamako, sous la présidence du Secrétaire général du ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies, Cheick Oumar Maïga.


La rencontre de Bamako vient en prélude à celle des ministres en charge des télécommunications et des Tic. Elle examinera le rapport sur les actions entreprises et envisagées en matière de télécommunication et de Tic par la Commission de l'Uemoa.

Selon les organisateurs, elle permettra de mesurer les progrès accomplis dans la mise en œuvre du programme d'actions, notamment l'adaptation des textes nationaux régissant le secteur dans l'espace communautaire, dans la perspective de l'avènement du marché commun ouvert et concurrentiel.

En plus, il s'agira de réfléchir sur la mise en place d'une infrastructure des Tic à haut débit interconnectant tous les Etats membres 2 à 2 et mettre en place un réseau unique de télécommunications mobile dans l'espace Uemoa qui, à court terme, pourrait déboucher sur la mise en circulation d'une puce commune Uemoa.

Cheick Oumar Maïga, Secrétaire général du ministère de la Communication et des nouvelles technologies du Mali, a rappelé que le Conseil des ministres de l'Uemoa a adopté, en novembre 2000, la recommandation relative à la mise en œuvre d'un programme d'actions pour l'amélioration des télécommunications dans l'Union.

Pour lui, ces recommandations ont porté sur le développement des télécommunications en général, à travers la libéralisation progressive du secteur et la convergence des politiques sectorielles nationales par l'harmonisation des cadres législatifs et réglementaires nationaux.

"A cela s'ajoutent l'amélioration des liaisons inter-Etats et la promotion des technologies de l'information et de la communication, le développement des ressources humaines et la mise en place d'un cadre institutionnel regroupant les principaux acteurs du secteur des télécommunications", a-t-il ajouté.

Bernard Sibré Ouédraogo, représentant le Commissaire de l'Uemoa chargé du département du Développement de l'Entreprise, des Télécommunications et de l'Energie, a soutenu qu'au titre de l'harmonisation des cadres législatifs et réglementaires nationaux des télécommunications, la Commission a fait adopter, le 23 mars 2006, un ensemble de textes communautaires en vue de l'harmonisation des cadres législatifs nationaux des télécommunications.

Les délégués venus des Etats membres de l'Uemoa rédigeront également un compte rendu des travaux et formuleront des recommandations pour les ministres qui vont voir dans quelles mesures leurs recommandations pourront être mises en œuvre.

Fatoumata MahThiam

www.maliweb.net

Télécom-Arnaque : "La SONATEL engrange illicitement chaque année 40 Milliards de franc CFA"


L’Association de Défense des usagers de l’Eau, de l’Electricité, des Télécommunications et des Services (ADEETélS) qui fête ses 20 ans d’existence a mis à nu la technique de certains opérateurs de téléphonie mobile comme SONATEL et SENTEL qui consiste à grignoter quelques francs CFA sur chaque appel téléphonique renvoyé en boîte vocale.

Face à la presse ce mercredi 28 juillet, le Trésorier de cette association consumériste, Mamadou Anne a fait savoir que « la situation de la SONATEL est beaucoup plus scandaleuse que celle de la Sénélec ».

Expliquant les « renvois en Boîte Vocale », Mamadou Anne d’indiquer : « quand ils ont commencé à facturer ceci, il y a 5 ou 6 ans, nos discussions avaient abouti à ce que tant que la voix parle et qu’elle n’est pas arrivée au fameux « bling ! » (Sonnerie qui signale que vous pouvez laisser votre message) vous ne payez pas ».

Il a confié que : « à la SONATEL et à SENTEL dès que la voix démarre, la plus grande difficulté que j’ai, c’est d’arrêter l’appel. Et on me dit que c’est une seconde. A SONATEL ça fait 28 FCFA et à SENTEL ça fait 35 ou 37 FCFA ». Pour lui, dés que l’envoi commence à parler alors que vous n’avez même pas encore donné votre message, SONATEL vous facture 28 FCFA et SENTEL 35 ou 37 FCFA.

Selon lui, si on fait le petit calcul alors que la SONATEL nous avez dit, il y a quelques mois, qu’elle avait 3 Millions d’abonnés, chacun de nous a, au moins, un appel par jour qui va en boite vocal. 3 Millions multiplié par 28 FCFA, ça nous fait 84 Millions de FCFA que la SONATEL engrange chaque jour. Ce qui équivaut à 84 Millions de FCFA par jour.

En un mois ça fait 2.5 Milliards de FCFA et en un an ça vous fait 30 MILLIARDS 240 Millions de FCFA par an. « Dans les 180 Milliards de FCFA de bénéfice de SONATEL, vous avez 30 Milliards de FCFA qui sont venus comme ça » a-t-il révélé.

Mamadou Anne est également revenu sur le passage du débit de connexion Internet de 512 Octets à 1 Méga. « Nous avons reçu, pour ceux qui ont Internet, au mois de février/mars une lettre disant que ceux qui ont 512 octets vont passer à 1 Méga et effectivement au début c’était essentiellement ce qu’il y avait » a-t-il reconnu.

De son avis, sur la centaine de millier des gens qui ont Internet, vous avez au moins 50 Milles ou même 100 Milles appareils qui sont en 512 Octets. Or dans la facturation du mois d’avril, mai et juin, ils ont mis 1000 FCFA de plus. Là aussi, si on fait le calcul, dit-il, 1000 FCFA multiplié par 100 Milles ça fait 100 Millions de FCFA par mois, multiplié par 10 ça fait un Milliard par année.

Papa Mamadou Diéry Diallo

www.pressafrik.com

28 juillet 2010

Algérie: Une nouvelle loi sur les télécommunications en préparation



Dix années après la promulgation de la loi consacrant l’ouverture du secteur des télécommunications en Algérie, le gouvernement algérien s’apprête à déposer un projet de loi qui modifie l’actuelle réglementation datant du 5 août 2000.

Selon des sources proches du secteur, le projet de loi devait être déposé lors de l’actuelle session parlementaire qui prend fin le 22 juillet 2010. Finalisé à 95%, il est maintenant au niveau des services du Premier ministère. Un groupe de représentants d’une douzaine de ministères a travaillé dessus, apprend-on.

Les mesures phares contenues dans ce projet de loi concernent, en premier lieu, l’introduction de la notion de « dominance » qui permettra, par exemple, à l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) d’encadrer tout opérateur ou groupe d’opérateurs en situation de « monopole » pour favoriser une concurrence qui permettra, en principe, une meilleure offre au consommateur.


Actuellement, la notion de dominance est présente dans la loi relative à la concurrence. La réflexion sur les amendements à apporter à l’actuelle loi a commencé du temps de l’ancien ministre Boudjemaâ Haïchour. Des amendements prévisibles, à l’image de ce qui s’est passé dans certains pays européens comme la France, dont la réglementation a inspiré la loi algérienne.

Le projet de loi introduit aussi la notion de « dégroupage » qui met fin au monopole d’Algérie Télécom sur la boucle locale. Celle-ci permet à tout nouvel opérateur de téléphonie ou internet d’offrir ses propres services en installant de nouveaux fils qui arrivent chez l’abonné – le dernier kilomètre.

Le dégroupage permettra, selon les observateurs, de favoriser l’introduction du haut débit internet et devrait attirer les investisseurs. Le gouvernement compte vendre plusieurs licences régionales de téléphonie fixe.

Ceci rappelle l’expérience du défunt opérateur Lacom, détenteur d’une licence nationale de téléphonie fixe qui, malgré un investissement de 300 millions de dollars, a fini par capoter à cause des choix technologiques, le WLL. Le gouvernement, qui semble avoir appris de l’expérience des dix dernières années, a modifié le système de sanctions contre les opérateurs récalcitrants et indisciplinés vis-à-vis des décisions de l’ARPT.

Les sanctions prévues par l’actuelle loi sont extrêmes, mais difficiles d’application. Elles peuvent aller jusqu’à la suspension de la licence de l’opérateur, la réduction de sa durée ou sa non-reconduction. Comme l’ARPT n’a pas appliqué ces mesures, les opérateurs de téléphonie mobile adoptent parfois des comportements pour le moins incongrus quand celle-ci prend des décisions en leur défaveur.

Ainsi, par exemple, Djezzy continue de vendre des produits qu’elle appelle « illimité » malgré l’interdiction de l’ARPT. Nedjma a aussi lancé des offres avant même d’avoir eu le feu vert du régulateur. Mobilis vend son offre Batel en dépit de l’interdiction d’utiliser ce terme. Les nouvelles sanctions vont être financières.

Elles vont aller crescendo, apprend-on, et iront de la mise en demeure à des amendes pouvant atteindre les centaines de milliers d’euros. A travers le nouveau projet de loi, le gouvernement a aussi renforcé son droit de préemption sur la vente des licences qu’il accorde aux opérateurs de télécommunications.

Cette mesure scelle, selon toute vraisemblance, le sort de la vente de Djezzy qui détient une licence GSM. Cette loi, qui devrait être promulguée avant la fin de l’année, ne sera pas figée et pourrait changer dans le futur, en fonction des événements et des situations qui surgiront.

www.city-dz.com

L’Artp n’a pas les moyens de contrôle sur le marché international


Il y avait 26.000 lignes de fraude en Guinée. C’est quelque chose qui a engendré la perte en millions de dollars à des gens qui sont à l’extérieur et qui faisaient leur nid sur le dos de l’Etat guinéen.

La Sonatel et Orange Guinée faisaient partie de ce lot de fraudeurs, selon le vice-président de Global voice qui accompagnait la délégation de l’Artp en visite au Soleil. Ces derniers auraient été coupés, dévoilant 20 à 30 millions de minutes qui n’étaient pas comptabilisés, qui passaient hors système, alors que l’argent restait en France. « C’est de l’argent qui va revenir dans le système comptabilisé et payé.

Et c’est un chiffre d’affaires pour les opérateurs de téléphonie mobile au Sénégal », dit M. Niang qui rappelle que c’est le deuxième aspect de sa mission. Il s’agit pour lui d’abord de quantifier les appels entrants. « Je peux aussi savoir si la qualité est bonne, moyenne ou mauvaise ; c’est en fonction de cela que je peux dire à l’Artp que tel réseau a une telle moyenne par échec, par terminaison d’appel, etc. Eux, ils peuvent alors prendre toutes les dispositions nécessaires », ajoute-t-il. Et de rappeler le temps où, au Sénégal, l’appel faisait un bip discontinu avant de tomber.


Au lieu des 85 millions déclarés, le trafic est estimé à 150 millions de mn

Ce système est complètement déphasé et, aujourd’hui, dès que vous composez l’appel passe. Pour cela, il vous faut une bande passante via le satellite. Il y a ensuite un système de compression qui permet de faire passer jusqu’à 150.000, 200.000, 300.000 appels voire plus, selon le taux de compression. Mais plus il y a de la compression, moins la qualité est bonne.

Si un opérateur téléphonique décide de faire une forte compression pour économiser la bande passante et faire passer plus d’appels, la qualité sera très mauvaise. Selon Ben Niang, il revient à l’Artp de le dire afin de faire diminuer la compression ou ouvrir d’autres voies supplémentaires. En ouvrant la voie, l’opérateur est obligé de prendre encore de la bande passante.

Et cela coûte cher. « C’est notre rôle de venir dire à l’Artp, voilà où on s’arrête », ajoute-t-il. Le deuxième aspect qui pose problème est celui financier. Dans son décret, le président a dit qu’il veut un tarif seuil de 0,215 la minute. C’est-à-dire qu’à partir d’aujourd’hui, tous les appels qui rentrent au Sénégal ne peuvent pas entrer pour moins. C’est dire que l’Etat sénégalais impose une redevance de 0,75 euro qui sera versé tous les mois à l’Artp pour financer ses projets de développement.

Le reste appartient aux opérateurs. La Sonatel, par exemple, aura 14 centimes sur chaque minute qu’elle fait rentrer. Mais si elle le désire, elle peut charger 15, 16, 17 centimes. L’essentiel, selon notre interlocuteur, étant qu’à la fin du mois, les 7,5 centimes d’euro reviennent à l’Etat. Donc on n’impose pas un tarif plafond. Maintenant, ce seuil pose problème. On a parlé des appels internationaux et de la Sonatel. Mais celle-ci n’est pas notre interlocutrice dans ce problème. Ils sont en tarin de nous diaboliser pour une raison très simple.

Selon les explications de Serigne Ben Niang, l’Artp est aveugle et sourde. Parce qu’elle n’a pas les moyens techniques de voir ce qui se passe et elle n’a pas la présence internationale pour contrôler et superviser le marché des minutes parce que c’est comme une bourse.

Aujourd’hui, si vous allez en France, vous prenez un téléphone, vous appelez, on vous charge un minimum de 50 centimes d’euro par minute pour rentrer au Sénégal. Jusqu’en septembre 2009, à 50 centimes quand l’appel est transporté par France télécoms, il demande à tous les clients 50 centimes d’euro.

Quand l’appel arrive au Sénégal, la Sonatel reçoit 10 centimes de cet appel, alors que les 40 centimes restants sont empochés par les transporteurs occidentaux. Et si vous quantifiez le volume de minutes du Sénégal à 100 millions à multiplier par 40 centimes, ce sont 40 millions d’euros qui restent en France, aux Etats-Unis, au Canada, etc.

Selon lui, c’est cela que le président de la République du Sénégal a voulu rectifier. Il a dit, vous gardez 30 ou 40, vous qui avez les moyens de transporter, mais j’en veux 7 centimes 50 d’euro tous les mois. Si on calcule aujourd’hui le volume de trafic, et on calcule toujours à 100 millions de minutes, on est à 7, 5 millions d’euros que l’Etat du Sénégal doit gagner tous les mois.

Alors que Global voice estime que le trafic au Sénégal est à peu près de 150 millions de minutes. « Chaque année, ce sont donc 90 millions d’euros sur la durée du contrat qui est de 5 ans. Soit totalement 450 millions d’euros disponibles à l’Etat sénégalais pour financer ses projets de développement.

« C’est la raison pour laquelle la Sonatel se bat contre nous. C’est parce que cet argent était volé, dans une certaine mesure, avant l’imposition de ce système et qu’on va y mettre fin. Faites le calcul, à 80 millions de minutes, si chaque minute qui rentre au Sénégal est facturé à 10 centimes d’euro, ce sont 7 millions d’euro tous les mois qui disparaissaient et que l’Etat ne pouvait pas voir.

Sur les 10 ans du président Wade, ce sont 840 millions d’euros qui ont disparu dans la nature. Cette pratique va finir », selon le numéro 2 de Global voice. Parce que, selon lui, quand le système va démontrer qu’au lieu des 70 millions de minutes déclarées et ces sont 120 ou 150 millions de minutes, ils ne pourront pas l’expliquer, ajoute-t-il. Pourtant, leur problème n’est pas de savoir s’ils vont ou non subir un redressement financier.

« Mon problème, c’est de faire mon travail technique. L’essentiel, c’est qu’à partir d’aujourd’hui tout ce qui rentre dans ce pays soit quantifié et calculé. Et que cet argent revienne à l’Etat sénégalais. Quand je fais le calcul, ils disent que je partage, alors que je ne partage rien. Je ne touche pas à l’argent en tant que Global voice.

Cet argent c’est l’Artp qui facture les opérateurs. Et en facturant les opérateurs, l’Artp met l’argent dans le compte du Trésor sénégalais. Moi, c’est le Sénégal qui me paie, je ne partage pas ni de touche à l’argent », précise M. Niang.

Un marché en Afrique et en Amérique latine

« Maintenant, pour en venir aux attaques personnelles contre Global voice, ils me disent que je n’opère que dans des Etats à problème comme la Guinée. J’ai personnellement aidé Guinétel à acquérir sa licence. C’est pendant la révolte en Guinée, de décembre 2007-janvier 2008, au temps du président Konté, qu’on était dans une salle en train de signer le contrat Gsm-Orange », dit le représentant du contrôleur. Il souligne d’ailleurs que tous les Etats à problèmes dont ils parlent où ils sont, Orange est présent.

« Alors qui est voyou dans cette histoire ? Ils m’ont toujours trouvé dans ces Etats, alors pourquoi disent-ils que nous opérons dans des Etats voyous ? » Ce qui intéressant, c’est qu’Orange opère dans ces Etats ; ils respectent la loi et le contrat et paient à l’Etat tous les mois. « Ils sont les meilleurs payeurs dans ces Etats-là et quand ils viennent au Sénégal, ils s’y opposent.

En Guinée, dans le cadre de la fraude, on a déconnecté plus de 25.000 lignes frauduleuses, sur ces 25.000 lignes, la moitié était opérée par Orange. Ils le faisaient à travers les « Sim boxes », des boîtes de la dimension d’une vidéo, où ils mettent jusqu’à 400 à 500 puces.

Selon lui, chaque puce est capable de générer 500.000 appels et c’est Orange qui les installait. Parce que si nous découvrons la fraude après le test et qu’on les coupe, ce sont 400 lignes qui disparaissent et, dès le lendemain, 400 autres lignes réapparaissent dans le même réseau, ainsi de suite.

On a demandé à Orange comment se fait-il que vous n’ayez pas un contrôle des puces pour qu’elle puissent, coupées, être régénérées du jour au lendemain. Ils nous disent qu’ils ne savent pas. C’est parce que ce sont eux qui faisaient la fraude en Guinée. Quand on est allé les voir, il y a eu des mouvements.

Certains employés qui étaient en charge de ces puces, du trafic international, ont été déplacés et de nouveaux sont venus. Peut-être est-ce une coïncidence. En Côte d’Ivoire, tout le monde connaît le problème entre le président Gbagbo et Alassane Ouattara. Ahmed Bakayoko, qui a signé le contrat du temps où il était ministre des Télécoms, étant un nordiste du parti de Ouattara.

Quand il a signé le contrat, face à Côte d’Ivoire télécoms contrôlé à 51 % par France Télécom. Ils ont activé des réseaux, ils sont allés voir le président Gbagbo. Et celui-ci a coupé Global voice. Le vendredi passé, on a été reçu par Gbagbo à qui on a expliqué le problème. Il est en train de reprendre le décret de suspension de l’opération. « Voilà ce que l’opinion doit comprendre », conclut-il.

En dehors de l’Afrique, nous intervenons en Amérique latine. Mais nous n’intervenons nulle part en Europe. Parce que la loi ne le permet pas. Ils ont un système de libéralisation qui ne permet pas, aujourd’hui, au-delà des impôts que l’Etat reçoit.

Ce qui ne permet pas à ces gens de l’installer. Nous nous apprêtons à ouvrir nos opérations au Burkina, au Mali, en Mauritanie, au Rwanda, en Ouganda, en Ethiopie et en Tanzanie.

La demande est trop forte en ce moment par rapport à nos capacités. C’est pour cela que nous procédons pays par pays. Nous sommes opérationnels au Ghana, au Togo, au Congo, en Guinée, en République Centrafricaine, au Gabon ».

www.lesoleil.sn

Le Forum National sur la Gouvernance de l’internet s’ouvre ce 29 juillet à Dakar


L'Internet society Sénégal (ISOC) en collaboration avec le ministère des TIC organise un forum national sur la gouvernance de l'internet. Ce rendez vous qui va regrouper des acteurs du secteur des technologies de l'information et de la communication se tiendra le 29 juillet prochain à la place du Souvenir à Dakar.


Au menu de ce forum des discussions, dialogues sur la gouvernance de l'internet, échanges entre acteurs du secteur au Sénégal (ARTP, SONATEL, ADIE, OPTIC, OSIRIS, GOREETIC, SCA/Grappe TIC, ...) Le FGI étant un forum politique expérimental, donc influant pour assurer un accès ouvert, universel et abordable à l'internet pour tous.

Pour la bonne marche de ce forum les membres d'ISOC NG ont lancé une discussion via un forum électronique à l'adresse suivante (http://forum.isoc.sn) pour regrouper les propositions qui seront abordées dans ce sens.


Selon les organisateurs « La synthèse de ces discussions fera l'objet d'un échange plus large avec les acteurs de l'Internet au Sénégal (Administrations, Entreprises, Associations de consommateurs, Société civile) lors de la journée qui sera consacrée à ce sujet. » Dans cette même perspective.


"Les conclusions de ces échanges seront partagées avec les autres pays membres de la CEDEAO au cours de la conférence régional de l'Afrique de l'Ouest (WAIGF), organisée par ISOC Sénégal, qui se tiendra à Dakar du 23 au 25 Août en collaboration avec FOSSFA et l'APC.

L'Internet Society (ISOC) est une organisation à but non lucratif fondée en 1992 pour assurer le leadership dans les normes liées à l'Internet, l'éducation, et la politique.

ISOC Sénégal est le Chapitre Sénégalais de l'Internet Society; il agit pour le développement de l'internet et contribue à préserver les valeurs fondamentales de l'Internet: respect des standards ouverts, universalité, accessibilité, etc.

Consulter le Programme IGF 2010

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L'UFC-Que Choisir déconseille l’achat de l’iPhone 4



L'UFC-Que Choisir s’est saisie du problème d'antenne qui touche l'iPhone 4 et en a profité pour tester tous les autres équipements du nouveau smartphone mis en vente par Apple.



Il en ressort que l’association de défense des consommateurs fait l’éloge des bonnes performances qu'elle a constatées.


Ainsi la facilité d'emploi, la qualité d'écoute, la navigation Internet, les finitions soignées, le capteur photo, la luminosité, l’ergonomie très agréable, la résistance aux chocs trouvent tous grâce à ses yeux.

Cependant l’UFC se montre critique quant à l’usage du nouvel iPhone pour téléphoner, ce qui on le conçoit est fâcheux pour un mobile même de la génération des « webphones ».


En fait la qualité d'écoute est qualifiée de « plutôt bonne » et l’appareil est classé parmi les meilleurs ... tant qu’il est utilisé dans un environnement calme et dans une zone ou le signal réseau est fort.

Les choses se gâtent selon l’UFC quand le signal est faible et que l’on utilise ses mains pour porter l’iPhone à ses oreilles ! « Nos tests plus poussés montrent que lorsqu'on touche l'appareil (notamment sur le côté gauche en bas), il perd de sa capacité à émettre (...) dans les zones bien couvertes, cette perte de signal n'est pas gênante pour téléphoner.


Mais lorsque le réseau passe déjà mal, le risque d'interruption est élevé » publie l’association dans un communiqué. Quant à l’utilisation de l’iPhone 4 pour surfer sur internet, elle est elle aussi affectée par la diminution du signal.

L’UFC termine l’analyse de ses tests en déclarant : « le territoire français étant mieux desservi par les réseaux de téléphonie mobile que le sol américain, les problèmes devraient être moins fréquents.


Il nous est tout de même impossible de conseiller aux consommateurs un smartphone qui peut « perdre » le réseau quand on le tient ».

Dans sa conclusion l’association reste réservée quant à l’efficacité de la coque proposée par Apple pour remédier au problème d’antenne et rappelle que les clients mécontents ont la possibilité de renvoyer leur iPhone 4.


Ce dernier est en effet remboursé s'il est rendu dans un Apple Store ou renvoyé en bon état dans les 30 jours qui suivent la date d'achat.

www.dslvalley.com

27 juillet 2010

Lancement de Gmail SMS Chat au Sénégal



La firme Google procède lundi à 9h 30 à l'hôtel Sokhamon au lancement de Gmail SMS Chat, un système d'échanges de messages entre ordinateurs et téléphones portables, annonce un communiqué reçu dimanche à l'Agence de Presse sénégalaise.


‘'Ce nouveau service disponible pour trois pays dans le monde dont le Ghana est désormais accessible au Sénégal'', indique la même source, précisant que lors de la cérémonie de lancement, Tidjiane Dème, directeur général de Google Afrique Francophone, procédera à une séance de démonstration pour la presse.

Le texte indique que Gmail SMS permet à tous les utilisateurs de Gmail d'envoyer et de recevoir gratuitement des SMS et même de ‘'chatter'' avec leurs contacts.

‘'Avec +SMS in Chat+, vous pouvez à partir de Gmail envoyer directement un message sur un téléphone portable et recevoir la réponse sur Gmail'', ajoute le communiqué, relevant que SMS in Chat est ‘'très facile d'accès et d'utilisation''.

www.aps.sn

Le téléphone mobile, un outil de développement en Afrique



En rai­son de la pau­vre­té en Afrique, la tech­no­lo­gie suit un che­min dif­fé­rent de celui de l'Oc­ci­dent.


Parce que les or­di­na­teurs sont en­core chers pour une grande ma­jo­ri­té de la po­pu­la­tion afri­caine, le té­lé­phone mo­bile est de­ve­nu l'outil le plus uti­li­sé pour com­mu­ni­quer. Entre 2003 et 2008, le mar­ché afri­cain du té­lé­phone mo­bile a ainsi connu la crois­sance la plus ra­pide du monde.


Au­jourd'hui, de nom­breuses ini­tia­tives ont re­cours au té­lé­phone mo­bile pour dé­ve­lop­per des pro­grammes sa­ni­taires, fa­vo­ri­ser l'édu­ca­tion ou aider les agri­cul­teurs afri­cains à vendre leurs ré­coltes au meilleur prix. Quand la tech­no­lo­gie contri­bue au dé­ve­lop­pe­ment, revue des dif­fé­rentes ini­tia­tives...La té­lé­pho­nie mo­bile fa­vo­rise l'accès au soin des plus dé­mu­nis

De­vant l'im­por­tance de l'épi­dé­mie de Sida en Afrique, beau­coup de per­sonnes conta­mi­nées n'ont aucun accès aux trai­te­ments. Cell Life est une ini­tia­tive dé­ve­lop­pée conjoin­te­ment par l'Uni­ver­si­té de Cape Town et la Pe­nin­su­la Uni­ver­si­ty of Tech­no­lo­gy pour amé­lio­rer la vie de ces per­sonnes in­fec­tées par le VIH grâce à l'uti­li­sa­tion ap­pro­priée de la tech­no­lo­gie mo­bile en Afrique du Sud.

Les zones où la pré­va­lence du VIH est la plus éle­vée souffre d'une pé­nu­rie de per­son­nel mé­di­cal qua­li­fié. En par­tant de ce constat, l'ini­tia­tive Cell Life uti­lise le té­lé­phone mo­bile pour com­mu­ni­quer des in­for­ma­tions concrètes sur les trai­te­ments à suivre.

Chaque soi­gnant en­ga­gé dans cette ini­tia­tive peut ainsi pro­di­guer conseil et soins à dis­tance à une ving­taine de pa­tients. Ces re­lais à dis­tance consti­tuent donc une so­lu­tion d'ave­nir pour lut­ter ef­fi­ca­ce­ment contre le Sida en Afrique.

Mais d'autres ma­la­dies peuvent être com­bat­tues. Ce sys­tème tech­no­lo­gique de veille sa­ni­taire et de com­mu­ni­ca­tion via le té­lé­phone mo­bile a per­mis éga­le­ment der­niè­re­ment d'em­pê­cher la pro­pa­ga­tion d'une épi­dé­mie de typhoïde en Ou­gan­da.

L'édu­ca­tion via la té­lé­pho­nie mo­bile

La té­lé­pho­nie mo­bile offre de nom­breuses op­por­tu­ni­tés pour dé­ve­lop­per l'édu­ca­tion en Afrique. La mes­sa­ge­rie mo­bile MXIt a col­la­bo­ré avec de nom­breuses or­ga­ni­sa­tions pour four­nir des in­for­ma­tions édu­ca­tives. Des ma­thé­ma­tiques aux le­çons de conduite, toutes les dis­ci­plines sont dis­po­nibles sur leur ré­seaux. Ainsi, MXIt a dé­ve­lop­pé des cours par­ti­cu­liers et pro­pose aux élèves des ré­ponses ra­pides à leurs pro­blèmes de ma­thé­ma­tiques par exemple.

Le site offre aussi des vi­déos pé­da­go­giques et des cours pour pas­ser le per­mis de conduire. C'est un vé­ri­table suc­cès, les chiffres four­nis par la so­cié­té in­dique que plus de 85 000 per­sonnes au­raient déjà uti­li­sé ce pro­gramme.

La com­pa­gnie sou­haite au­jourd'hui étendre ce type de pro­gramme. Un pro­jet avec Nokia a dé­bu­té avec 260 élèves et vient d'être élar­gi à 3000 dans le but de cou­vrir toute les pro­vinces d'Afrique du Sud.

Quand le té­lé­phone mo­bile vient en aide aux agri­cul­teurs afri­cains

Les ac­teurs de l'ini­tia­tive « des in­for­ma­tions mé­téo­ro­lo­giques pour tous » ont pour ob­jec­tif de dé­ployer dans toute l'Afrique jusqu'à 5000 nou­velles sta­tions de sur­veillances mé­téo­ro­lo­giques au­to­ma­tiques afin de col­lec­ter une grande quan­ti­té d'in­for­ma­tions es­sen­tielles à la pré­ven­tion et à la ges­tion des chocs cli­ma­tiques.

Le té­lé­phone mo­bile per­met aussi aux agri­cul­teurs de connaître les prix des pro­duits agri­coles et d'évi­ter les in­ter­mé­diaires en ven­dant di­rec­te­ment aux mar­chés et aux consom­ma­teurs. Ils ac­croissent ainsi leurs re­ve­nus tout en di­mi­nuant les prix à la consom­ma­tion.

Au Kenya, c'est grâce au ré­seau Drum­Net que les agri­cul­teurs col­lectent les prix du mar­ché des cé­réales. Les pe­tits agri­cul­teurs afri­cains dis­posent donc d'un nou­vel outil pour se sor­tir de la pau­vre­té et mettre un terme au recul de la pro­duc­ti­vi­té sur le conti­nent.

www.afriqueavenir.org